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mardi 31 mai 2011

Je suis particulièrement concerné par cette loi scélérat qui concerne l'internement psychiatrique ; alors que la France est en retard de plus de cinquante ans sur les soins du système nerveux , le nombre des médecins psychiatres diminue dramatiquement au point que des erreurs tout aussidramatiques se produisent , le pouvoir veut interner d'office et plus facilement encore les gens atteints d'une maladie psychiatrique , c'est d'un non sens écoeurant , d'une discrimination sans nom , d'une imbécillité sénile , le nombre d'établissements dignes de ce nom sont en chutes libres , les instituts capables d’accueillir des pathologies spécifiques avec un personnel formé sont rares et la majorité du temps inadaptés aux gens accueillis : mais enfin il ya un personnage dans les années trente en Allemagne qui voyait aussi dans les malades du cerveau des sous Hommes , çà ne vous rappelle rien?............




Avec les déclarations à l ’A.P. de la Présidente de la FNAPSY, voilà que les mensonges du gouvernement et du député Guy Lefrand sont révélées !
Depuis le début des débats autour du projet de loi sur les "soins" sans consentement, Nora Berra, secrétaire d’Etat à la santé, Guy Lefrand, député rapporteur du texte, et le président de l’U.N.A.F.AM., Jean Canneva ne cessaient de déclarer que les usagers étaient d’accord avec ce projet.
Le Collectif des 39 contre La Nuit Sécuritaire qui a rendu public le 28 février un Appel "Réforme de la psychiatrie, une déraison d’État", signé à ce jour par 30.000 citoyens, patients, usagers, familles, intellectuels, artistes, professionnels de la psychiatrie, a tenté de démontrer régulièrement cette falsification et les boniments, en guise d’argument, de ces trois personnalités.
Le Collectif des 39 contre La Nuit Sécuritaire est conforté dans sa dénonciation de ce projet de loi, par les déclarations de la présidente de la FNAPSY à l’A.P.M..
Le Collectif des 39 qui réunit des citoyens, des usagers, des familles, des professionnels de la psychiatrie exige le retrait immédiat de ce texte, dénoncé également par la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, instance étatique aux compétences internationales.
Le débat en première lecture au Sénat a montré que même au sein de la majorité, les désaccords avec ce projet étaient profonds.
Seule la décision du Conseil Constitutionnel nécessite un texte législatif.
Nous revendiquons le plus large débat citoyen, afin qu’une authentique concertation avec les usagers, les familles et les professionnels soit enfin organisée.
Ce texte a été élaboré à la "va-vite", concocté avec quelques personnalités sans aucun débat possible.
La tromperie, la falsification ont été les maîtres d’oeuvre de cette entreprise démagogique qui ne servait en rien les soins et les droits des personnes. Seule l’exploitation de quelques faits divers et de l’émotion légitime qu’ils ont provoquée, ont guidé le Gouvernement.
Ce n’est pas ainsi que l’on prend en compte la santé publique, la sûreté des personnes et les conditions de soins qui sont dramatiquement dégradées depuis plus de dix ans.
Ce projet de loi répressif, régressif, anti-sanitaire, indigne de notre République doit être retiré.
Collectif des 39
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Psychiatrie : la Fnapsy en désaccord profond avec le projet de loi sur les soins sans consentement
PARIS, 26 mai 2011 (APM) – La présidente de la Fédération nationale des associations de patients de psychiatrie (Fnapsy), Claude Finkelstein, est en profond désaccord avec le projet de loi sur les soins sans consentement en psychiatrie, a-t-elle déclaré jeudi à l’APM.
"Nous ne sommes pas d’accord sur la finalité du projet de loi qui porte atteinte aux droits des personnes".
Le projet de loi est parvenu à sa version quasi définitive avec la deuxième lecture à l’Assemblée nationale, achevée lundi (cf dépêche APM HMOEO001). La deuxième lecture au Sénat est prévue les mercredi 15 et jeudi 16 juin.
Claude Finkelstein se déclare "extrêmement choquée" que la secrétaire d’Etat à la santé, Nora Berra, se prévale d’un soutien de la Fnapsy au projet de loi, notamment dans l’émission de France Culture "Du grain à moudre" du 9 mai. "Nous avons dit au ministère de la santé que nous n’étions pas d’accord, c’est une malhonnêteté intellectuelle de leur part" de prétendre le contraire.
Elle remarque que l’association de familles d’usagers Unafam est favorable à certains aspects du projet de loi mais "il ne faut pas confondre les usagers et les familles".
"La formulation ’soins sans consentement en ambulatoire’ au lieu d’hospitalisation sans consentement n’est pas anodine", a expliqué la présidente de la Fnapsy. "Jusqu’à présent, on interdisait au patient d’aller et venir librement, c’est une situation qui peut se justifier mais, tout en étant enfermée, la personne pouvait refuser des soins".
"Avec les soins sans consentement, on va pouvoir donner des soins de force, donner des molécules de force, ce qui équivaut à violer le corps. C’est intolérable pour nous car on enlève toute liberté à la personne. Nous sommes prêts à aller devant l’Europe pour contester ce point".
Elle reconnaît qu’actuellement, dans la pratique, des médicaments sont "administrés de force" mais la différence est que "cette pratique sera désormais autorisée par la loi". "Avec une personne pas très agitée, on ne va plus chercher à discuter pour avoir son consentement", craint-elle.
Claude Finkelstein estime également que les conditions de passage en soins sans consentement en ambulatoire, nouveauté introduite par le projet de loi, ne sont pas suffisantes. "Nous avions dit que nous voulions un véritable contrat entre le psychiatre et le malade, pour s’assurer que le malade était d’accord pour revenir à son domicile. Or, il n’est question que d’un protocole ou d’un programme de soins".
"Il faut se rendre compte que ramener quelqu’un à son domicile s’il n’est pas d’accord peut se transformer en horreur. Quand la voiture avec le logo de l’hôpital va se garer dans la rue et que l’infirmier va venir sonner à la porte, si la personne ne veut pas le laisser rentrer, elle peut se jeter par la fenêtre. C’est ça le risque, car la personne avec sa maladie n’est pas raisonnable et c’est ce que les gens qui décident ne comprennent pas".
"Nous ne pouvions accepter cette loi qu’accompagnée d’un volet sur l’organisation des soins psychiatriques. Le Plan de santé mentale annoncé par le gouvernement ne m’intéresse pas car il ne résoudra pas le problème".
Le contrôle du juge des libertés et de la détention (JLD) sur les mesures d’hospitalisation sans consentement est "positif" sur le principe mais Claude Finkelstein estime que les conditions sont très insuffisantes. "Nous avions demandé un contrôle à 72 heures, ce qui est un délai normal, il est à 15 jours".
Les conditions prévues pour les audiences sont totalement "inadaptées" aux personnes concernées, notamment la visioconférence ou le caractère public de l’audience. "Il aurait fallu, comme en Allemagne, que le juge se déplace systématiquement et que, a priori, l’audience soit systématiquement tenue en chambre du conseil".
"La justice allemande n’a pas plus de moyens que la justice française mais cela fonctionne car les hospitalisations sans consentement ne représentent que 4% des hospitalisations en psychiatrie car le médecin recherche le consentement du patient", estime-t-elle.
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Morceaux choisis de Delarue : a l’assemblée nationale où il était auditionné
S’agissant des établissements de santé, j’observe que la psychiatrie traverse de graves difficultés. Sans entrer dans le débat sur l’actuel projet de loi, je constate que les personnes hospitalisées d’office ou à la demande d’un tiers subissent de graves difficultés pour assurer leur défense. Leur accès au juge des libertés et de la détention est, en effet, illusoire : les personnes sont mal informées et ne disposent pas des moyens matériels nécessaires pour accéder au juge. Dans le film documentaire que j’évoquais tout à l’heure, un détenu demande ainsi comment il pourrait accéder au juge des libertés et de la détention si on ne lui fournit ni papier ni crayon. Les droits de la défense impliquent certains moyens matériels. Je suis chargé de veiller à ce qu’ils soient effectivement là.
On observe, par ailleurs, un mouvement général de fermeture des unités psychiatriques dans les centres spécialisés et les centres hospitaliers généraux. Je suis troublé de savoir que coexistent dans les unités fermées des personnes hospitalisées contre leur gré et d’autres qui sont venues de leur propre chef. Comment se fait-il que ces dernières se trouvent dans une unité fermée sans qu’aucune procédure ne le leur ait été signifiée ? Le mélange des genres est préoccupant. Ainsi, j’ai lu hier encore une note d’une unité de police demandant à un hôpital psychiatrique de signaler les fugues des personnes hospitalisées à la demande d’un tiers et des « personnes en placement libre ».
Au-delà de la situation de ces établissements de santé, la psychiatrie connaît de graves difficultés résultant sans doute de l’organisation du travail, mais aussi de problèmes d’effectifs que j’ai évoqués devant vous l’an dernier. Je suis obligé de revenir sur le sujet, craignant, en effet, que la loi en cours de débat ne soit grosse d’illusions. Les délais sont tels quand on demande aux psychiatres de prodiguer des soins aux personnes détenues ou d’établir des expertises que leur intervention arrive beaucoup trop tard. J’ignore si une grande loi de santé mentale est nécessaire, mais je demande aux pouvoirs publics de réfléchir sérieusement à un plan de développement de la psychiatrie publique, faute de quoi nous nous exposerons à de graves désillusions.
Blisko :
Mais je voudrais surtout revenir sur la question des établissements psychiatriques et des quartiers psychiatriques des hôpitaux généraux, dont nous avons récemment débattu.
La tendance que vous décrivez est extrêmement préoccupante. Afin d’assurer une sécurité maximale, tout le monde reste enfermé, y compris des personnes qui pourraient se rendre au café et au bureau de tabac du coin, ou bien sortir pour faire quelques courses. La régression est considérable : la plupart des hôpitaux concernés disposent d’immenses parcs, y compris en région parisienne, en application d’une théorie hygiéniste et psychiatrique parfaitement légitime selon laquelle il est préférable d’être « au vert ». Mais la plupart de ces espaces sont aujourd’hui inaccessibles faute de personnel d’accompagnement. Les patients sont donc cantonnés à des cours de promenade, alors qu’ils pourraient profiter des immenses espaces verts environnants. Le rapport décrit très bien l’ennui absolu qui règne dans les hôpitaux psychiatriques – il n’y a jamais eu beaucoup d’activités, mais la situation actuelle est très préoccupante. Compte tenu des traitements suivis, la télévision n’est pas une solution dans ces établissements, contrairement aux prisons.
...
La loi que nous venons de voter en deuxième lecture prévoit le recours systématique au juge des libertés et de la détention à compter du quinzième jour d’hospitalisation d’une personne contre son gré. Or on compte aujourd’hui 3 000 personnes hospitalisées depuis plus de quinze jours dans les hôpitaux parisiens, et un nombre égal de personnes hospitalisées depuis six mois ; au total, entre 15 et 20 personnes passeraient donc chaque jour devant le tribunal de grande instance de Paris – je n’évoque même pas la situation du tribunal de Créteil, encore plus embouteillé que celui de Paris. Puisque le recours aux visioconférences paraît encore très futuriste et que les juges ne se déplaceront pas dans les hôpitaux, il faudra organiser des transfèrements très complexes de personnes. Une des pires manières d’appliquer la loi serait, en effet, de procéder à un simple contrôle sur pièces : il ne faudrait pas se contenter de déplacer les dossiers pour les soumettre à un avocat commis d’office et à un juge le temps d’une matinée, car ce serait le contraire du contrôle effectif que nous avons souhaité instaurer.
Delarue :
Pour ce qui est des établissements psychiatriques, parler de « cours de promenade » est déjà très optimiste ! Je connais un centre hospitalier dans le sud où les jardins sont inaccessibles et où l’on a fermé les balcons par crainte pour la vie des personnes hospitalisées. Les malades errent bien, mais dans les couloirs ! L’enfermement est déjà difficile, et les problèmes d’effectifs rendent impossible d’accompagner quelqu’un dehors, à la cafétéria, dans le jardin, pour aller fumer. Cela débouche sur des pratiques peu recommandables, concernant les cigarettes, par exemple.
Quant au recours au juge des libertés et de la détention, il en sera bientôt question ici et je me suis toujours fixé pour règle de ne pas intervenir dans les projets de loi en débat. Sauf à dire quand même qu’en cas de désaccord, et il s’en trouve de plus en plus, entre le psychiatre et le préfet sur la mainlevée d’une mesure d’hospitalisation sans consentement, il faut l’intervention d’un tiers. On ne peut pas plus demander au préfet d’apprécier l’évolution de la maladie qu’au psychiatre de juger de l’ordre public. Ces deux opinions sont complémentaires, pas concurrentes. En cas de désaccord, il faut un arbitre – peut-être pas le juge des libertés et de la détention, mais en tout cas pas le préfet.

Le drapeau palestinien flotte à la mairie de Vaulx en Velin : et bien le" Préfet exige son départ et saisit la justice , voilà un pays démocratique , et au nom de la laité , ATTENTION en 39 les juifs étaient les boucs- émissaires aujourd'hui les arabes et les pays arabes : a quand le croissant rouge sur leurs poitrines ? ON VA OUVRIR LES YEUX OUI OU M...........


Depuis près d’un an, la ville de Vaulx-en-Velin (69) affiche sur son fronton le drapeau palestinien. Le maire refuse de le retirer. Le préfet a saisi le tribunal administratif. Réagissons : affirmons notre soutien à la municipalité, et affichons nous-mêmes un drapeau palestinien à notre fenêtre !
"Depuis le 30 juin dernier, le drapeau palestinien flotte fièrement sur le fronton de l’hôtel de ville de Vaulx-en-Velin, à côté des drapeaux français, européen et celui de la ville. « C’est un acte de soutien à toutes celles et ceux qui veulent relancer le processus de paix, en Palestine comme en Israël », explique le maire, Bernard Genin (Front de Gauche), qui part lundi dans la ville palestinienne de Beit Sahour, jumelée à Vaulx-en-Velin.
L’initiative avait à l’époque fortement heurté le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) : « Nous avons alerté les plus hautes autorités de l’Etat. Sur le fronton de la mairie, c’est le drapeau de la République qui doit flotter. On peut être pro-Palestinien, mais on ne doit pas attiser les haines, il y en a déjà trop. Cela me paraît dangereux, surtout dans une ville où l’on voit un exode de la population juive, souvent agressée. Il y a quinze ans, 250 familles juives vivaient à Vaulx-en-Velin, et elles sont aujourd’hui 35. C’est un échec du vivre ensemble. Quand le drapeau a été installé, nous sommes intervenus auprès du ministre de l’Intérieur, M. Brice Hortefeux à l’époque, qui avait été choqué », affirme Marcel Amsellem, président du Crif Rhône-Alpes.
En septembre, le préfet, Jacques Géraud, envoie un premier courrier au maire pour lui demander d’enlever le drapeau palestinien. La lettre reste sans réponse.
Nouveau courrier en janvier du nouveau préfet, Jean-François Carenco, qui fait la même demande. Le maire se fend en mars d’une belle lettre où il explique sa position, mais refuse fermement d’enlever le drapeau. Le préfet a saisi le tribunal administratif. La date de l’audience n’est pas encore fixée.
« Le principe de neutralité des services publics s’oppose à l’affichage de signes politiques, religieux ou philosophiques », explique la Préfecture, en se fondant sur la jurisprudence concernant la commune de Sainte-Anne, en Martinique, qui avait hissé un drapeau indépendantiste.
« On préfère la solidarité à la neutralité. Comprenne qui pourra d’ailleurs quand le préfet nous parle de laïcité sur ce dossier. Si nous sommes obligés d’enlever le drapeau, nous le ferons : le tribunal tranchera, et on aura l’occasion d’organiser des rassemblements et des manifestations. », affirme Bernard Genin, qui dénonce avec vigueur les propos du Crif : « Le drapeau palestinien devant notre mairie n’exacerbe en rien des actes antisémites. De tels raccourcis sont dangereux ».
Laurence Loison
- ECRIRE UN MESSAGE AU MAIRE ET A LA MUNICIPALITE :
- METTEZ UN DRAPEAU A VOTRE FENÊTRE !

lundi 30 mai 2011

L'Espagne vit un mouvement de contestation comparable à ce qui c'est passé en Tunisie , Egypte, pourtant nous avons droit à la censure des grands médias, normal , car çà commence à chauffer les fesses à la finance européenne et ne vous fiez pas aux derrières élections , les gens ont bien compris socialistes et droites , dans le même wagon et la rue fait entendre la voix du peuple !!!!!!!




Depuis plus d’une semaine il se passe en Espagne des évenements inédits dans l’histoire des démocraties occidentales. Le peuple se réunit, occupe les principales places publiques dans plus de 60 villes pour dénoncer les manipulations politiques liées au système représentatif pas vraiment démocratique selon eux.
Vous n’en aurez sûrement pas entendu parler en France, et cela est tout à fait normal.
Les mass médias se musellent et forment une sorte de néo-censure qui empêche certains sujets de faire la une des journaux et donc de faire réfléchir la population.
Je ne sais pas si cette censure, si cet "oubli", ce manque d’information est décidé par un groupe de journalistes haut placés ou si les journalistes savent ce qu’ils peuvent aborder et ce qu’ils doivent éviter afin de ne pas fâcher le système qui leur donne de si belles vies.
Ainsi, le monde médiatique s’est décidé à taire de manière très brutale le mouvement de contestation espagnol pourtant comparable à ce qu’il s’est passé en Tunisie ou en Egypte.
Peut-être que sans morts et sans violence l’information n’intéresse pas les médias. En tout cas de la même manière que sur le mouvement espagnol, les médias avaient attendu plus de deux semaines avant de diffuser l’information sur ce qui se passait en Tunisie, en effet face à l’ampleur du phénomène ils n’avaient plus le choix.
Je vais vous montrer comment les médias ont étouffé et étouffent encore le mouvement espagnol, qui nous touche si directement car il dénonce un système qui est aussi le notre, la démocratie représentative.
Google actualité est un excellent outil qui permet de rechercher des artciles par sujet.
L’affaire DSK et ses dérivés : 9 000 articles
Le volcan Islandais(en deux jours seulement) : 700 articles
Mouvement des "indignados"(pour plus d’une semaine) : 500 articles (plus de 6 000 articles en espagnol)

Les médias traitent donc de manière totalement arbitraire des différents sujets.
Comme on pouvait s’y attendre, ils mettent en avant tous les évenements qui ne demandent pas de réflexion de fond ou qui ne remettent pas en cause le système actuel.
Ainsi les catastrophes (quand elles ne sont pas nucléaires), les accidents, les meurtres et les scandales personnels politiques sont adorés des médias. Ils permettent d’occuper le terrain de l’information et d’étouffer d’autres sujets qui pourraient nuire au système médiatico-politico-financier.
Un autre exemple montre bien la capacité qu’ont les médias à faire la vie politique :
L’affaire DSK a fait monter au créneau des associations féministes qui se battent contre le machisme et le sexisme. Résultat, samedi 21 mai toute la journée les médias ont relayé l’appel des féministes à manifester le dimanche 22 mai : résultat 3000 personnes.
A Paris(Bastille), et dans une dizaine de villes française, depuis Jeudi des centaines de personnes se réunissent et campent par solidarité avec le mouvement espagnol et pour réclamer une vraie démocratie. Ils étaient plus de 500 samedi à Paris, sans aucune publicité médiatique. Et bien sûr aucun média n’a fait état du rassemblement excepté quelques médias alternatifs.
Voilà pour la certaine censure subie par le mouvement espagnol.
Mais il y a encore un autre problème, quand les mass médias parlent de ce mouvement, ils oublient de dire l’essentiel. Ce n’est pas qu’un mouvement contre le chômage ou contre la crise, c’est surtout un mouvement réclamant une vraie démocratie (Democracia Real Ya !), et n’appelant pas à voter ou prendre parti. Alors quand BFM TV fait un mini-reportage ou après avoir ommis l’essentiel, elle finit par : "Les espagnols pourront donc aller s’exprimer demain dans les urnes", on ne peut se dire que c’est du journalisme.
Les médias ont un pouvoir énorme et sont coupable, avec notre système politique, de bien des maux de notre société, ils aliènent la population, font des amalgames, mentent, censurent, ne donnent pas la parole aux citoyens.
Pour cela, une solution, écrire des articles sur des sites participatifs, sur un blog ou ailleurs, ou alors créer de nouveaux sites ou journaux d’information.
Sinon recherchez sur twitter ou facebook pour trouver les prochains rendez-vous de soutien au mouvement. (Toulouse, Bordeaux, Poitiers, Marseille, Paris, Nice, Lyon, Montpellier, Nancy, Perpignan, Toulon, Rennes, Nantes) #Spanishrevolution #Frenchrevolution #Globalcamp
"Don’t blame the media, be the media"

Esteban Diez

Plus on avance dans le temps plus les version du scénario de la mort de Ben Laden se précise: et si l'on nous précipitait vers un troisième conflit mondial?



Pourquoi n’a-t-on pas assisté à une cérémonie de remise de médailles aux commandos héroïques qui ont débusqué et exécuté l’Ennemi Public Numéro 1 ? Et si vous regardiez à nouveau les vidéos des effondrements des tours du WTC, vous verriez quoi ? Est-ce vrai que la Chine vient de lancer un avertissement aux Etats-Unis que "toute attaque contre le Pakistan serait interprétée comme une attaque contre la Chine" ?

Dans un reportage explosif de la télévision Pakistanaise, l’agence Pakistani News Agency a fourni une interview d’un témoin oculaire de l’attaque US contre le supposé repaire de Ben Laden. Le témoin oculaire, Mohammad Bashir, décrit le déroulement des évènements. Sur les trois hélicoptères, « un seul a déposé des hommes pour revenir ensuite les récupérer, mais pendant qu’il les récupérait, il a explosé et a pris feu. » Le témoin dit qu’il n’y a pas eu de survivants, juste des cadavres et des morceaux de cadavres partout. « Nous avons vu l’hélicoptère en feu, nous avons vu les cadavres, puis tout a été nettoyé et maintenant il n’y a plus rien ».
Je me suis toujours demandé comment un hélicoptère pouvait s’écraser, selon la version de la Maison Blanche, sans faire au moins des blessés. Et pourtant, selon la version originale de la Maison Blanche, les commandos SEALS ont non seulement survécu sans une égratignure à 40 minutes de combats avec Al Qaeda, « les tueurs les mieux entrainés, les plus dangereux et les plus impitoyables de la planète », mais ont aussi survécu sans une égratignure à la chute d’un hélicoptère.
Le reportage pakistanais est visible sur YouTube. Le site internet, Veterans Today, a publié une traduction (en anglais) avec une vidéo de l’interview. Information Clearing House l’a publié le 17 mai.
Si l’interview est authentique et la traduction correcte, nous connaissons désormais la réponse à la question non-formulée : pourquoi n’a-t-on pas assisté à une cérémonie à la Maison Blanche avec le Président Obama en train d’épingler des médailles sur les commandos héroïques qui ont débusqué et exécuté l’Ennemi Public Numéro 1 ?
L’idée qu’Obama aurait préservé l’identité des commandos pour les protéger des représailles d’Al Qaeda ne colle pas avec leur image de SEALS durs-à-cuire et héroïques, et il est difficile de croire que les conseillers d’Obama aient résisté à la tentation d’en tirer un maximum de cet événement.
A part les sites Veterans Today et ICH, je n’ai pas vu mentionner ailleurs le reportage pakistanais. Si le corps de presse de la Maison Blanche est au courant de ce reportage, personne n’a posé de question à son sujet au Président Obama ou à son porte-parole. Helen Thomas était la dernière journaliste US suffisamment courageuse pour poser une telle question, mais elle a été éliminée par le lobby pro-Israélien.
Aux Etats-Unis, nous sommes arrivés au point où celui qui dit la vérité est déconsidéré comme un « théoricien du complot » et marginalisé. Récemment, un professeur de chimie moléculaire de l’Université de Copenhague a effectué une tournée de conférences dans plusieurs grandes universités canadiennes pour expliquer ses recherches, menées avec une équipe de physiciens et d’ingénieurs, qui ont abouti à la découverte de particules de nanotermite (explosif de haute technologie, militaire quoi, NdT) dans les échantillons de poussières des débris des tours du World Trade Center. Ces données s’ajoutent à d’autres que le professeur et son équipe considèrent comme des éléments scientifiques concluants qui prouvent que les tours ont été détruites par des démolitions contrôlées.
Aucune université US n’a osé l’inviter, et ne je n’ai trouvé aucune mention de cette recherche explosive dans la presse US.
Je trouve incroyable que 1500 ingénieurs et architectes, qui en connaissent un rayon sur les bâtiments, sur leur construction, leurs forces et leurs faiblesses, et qui ont constamment exigé une véritable enquête sur la destruction des trois tours du WTC, soient considérés comme des conspirationnistes par des gens qui eux ne connaissent absolument rien en architecture, en ingénierie ou en constructions. Il en va de même pour les nombreux pilotes qui remettent en cause les manœuvres effectuées par les avions au cours des attaques, et les pompiers survivants et en premier secours qui ont raconté avoir entendu et personnellement ressenti des explosions dans les tours, dont certaines dans les sous-sols.
Un grand nombre de personnalités politiques importantes à l’étranger ne croient pas un mot de la version officielle du 11/9. Par exemple, l’ancien président de l’Italie et doyen du Sénat italien, a déclaré au plus ancien quotidien d’Italie, Corriere della Sera, que les services de renseignement européens «  savent parfaitement que les attaques désastreuses (du 11/9) ont été planifiées et réalisées par la CIA (états-unien) et le Mossad (israélien)... afin de mettre en accusation les pays arabes pour amener mes puissances occidentales à participer (aux invasions). »
Même ceux qui mentionnent l’existence d’opinions dissidentes, comme cela m’est arrivé de le faire, sont qualifiés de « théoriciens du complot » et sont bannis des médias. Non seulement des journaux et des télévisions., mais aussi de l’Internet. Récemment, un journaliste du site Internet The Huffington Post a découvert que Pat Buchanan (célèbre journaliste/conseiller politique républicain très conservateur - NdT) et moi-même étions opposés aux invasions de l’Irak et de l’Afghanistan. Il était fasciné par le fait qu’un ancien haut-fonctionnaire de l’administration Reagan puisse être en opposition avec la politique guerrière du Parti Républicain et il m’a sollicité une interview.
Après la publication de l’interview sur The Huffington Post, quelqu’un lui a dit que je n’étais pas très net par rapport au 11/9. Paniqué, le journaliste m’a contacté et m’a demandé si je doutais de la version officielle du 11/9. J’ai répondu que n’étant ni architecte, ni ingénieur, ni physicien, ni chimiste, ni pilote et ni pompier, je ne pouvais pas vraiment contribuer à la compréhension de cet événement, mais que j’avais effectivement signalé que différents experts avaient soulevé des questions.
Le journaliste était terrifié à l’idée d’avoir pu donner de la crédibilité aux scepticisme régnant autour du 11/9 et se faire licencier pour m’avoir interviewé sur les guerres pour The Huffington Post. Il a aussitôt rajouté devant le texte de l’interview, et aussi à la fin si je me souviens bien, que mes positions insensées sur le 11/9 ôtaient par conséquence toute crédibilité quant à mes propos sur les guerres. Heureusement qu’il ne savait pas que je doutais de la version officielle du 11/9, sinon il n’y aurait jamais eu d’interview.
Il n’est pas nécessaire d’être un scientifique, un architecte, un ingénieur, un pilote ou un pompier pour remarquer les anomalies surprenantes de la version officielle du 11/9. Mais admettons que la version officielle soit vraie et qu’une bande de terroristes ont réussi à tromper la vigilance non seulement de la CIA, du FBI et des 16 autres services de renseignement des Etats-Unis ainsi que tous ceux de nos alliés de l’OTAN, et du Mossad, sans oublier le Conseil de Sécurité Nationale, la NORAD, le contrôle aérien et la sécurité des aéroports, à quatre reprises et en l’espace d’une heure et dans la même journée. Admettons que ce groupe de terroristes ait réussi un exploit digne d’un film de James Bond et à frapper de façon humiliante l’unique super-puissance au monde.
Si tel était le cas, n’aurions-nous pas vu le président, le Congrès et les médias demander comment une telle chose ait pu avoir lieu ? On n’aurait entendu parler que d’enquêtes et de comptes à rendre. Et pourtant, le Président Bush et le vice-président Cheney ont résisté aux supplications et demandes d’enquête des familles des victimes du 11/9 pendant plus d’un an, sinon deux, avant de finalement désigner une commission de politiciens béotiens chargés d’enregistrer tout ce que le gouvernement leur racontait. Un des membres de la commission a démissionné parce que « les dés étaient pipés ».
Plus encore, les deux présidents et le conseiller juridique en chef de la commission du 11/9 ont publié des livres où ils expliquent qu’ils sont convaincus que les militaires et d’autres secteurs du gouvernement ont menti à la commission et que la commission envisageait une enquête et des mises en accusation.
Thomas Kean, président de la Commission du 11/9, a dit « Les officiels de la FAA et de la NORAD ont fourni une version des évènements du 11/9 qui est fausse... A ce jour, nous ne savons toujours pas pourquoi NORAD nous a raconté ce qu’ils nous ont raconté... C’était tout simplement faux. »
Le vice-président Lee Hamilton a dit : « Nous avions un délai très court... Nous n’avions pas assez d’argent... Beaucoup de gens s’opposaient fermement à notre travail. Nous avions beaucoup de difficultés pour obtenir les documents et entendre les gens... Il y a donc largement matière à penser que tout avait été organisé pour nous faire échouer. »
En ce qui me concerne, je ne connais pas un seul membre du gouvernement ou des médias qui se soit posé la question de savoir pourquoi des militaires mentiraient à la commission. Encore une anomalie dont on attend toujours une réponse.
Le plus bizarre est la conclusion tirée par les téléspectateurs à la vue de la chute des tours du WTC. La plupart semblent se satisfaire de l’explication selon laquelle les tours se sont effondrées à cause des dégâts de leurs structures infligés par les avions et par des incendies limitées et de basse-température. Pourtant ce que montrent les images sont non des immeubles qui s’effondrent mais des immeubles qui explosent. Des immeubles qui s’effondrent à cause d’incendies ou de dommages structurels ne s’effondrent pas en 10 secondes, pas plus qu’ils ne se désintègrent en un nuage de poussière en laissant apparaître des poutres massives d’acier tranchées à chaque étage à une température qu’aucun incendie d’immeuble ne peut atteindre. Une telle chose n’est jamais arrivée, et n’arrivera jamais.
Faites l’expérience suivante. Libérez votre esprit de l’explication téléguidée sur la destruction des tours et tentez d’interpréter ce que vous voyez dans les images disponibles en ligne. Est-ce ainsi que les immeubles s’effondrent, ou est-ce plutôt ainsi qu’ils sont détruits par une démolition contrôlée ? Il ne fait pas de doute que de nombreux américains préfèrent la version officielle à toutes les implications qu’entraînerait la conclusion que la version officielle est un mensonge.
Si certaines informations sont correctes, le gouvernement US se consacre à contrôler la perception que le public a des informations et des évènements. Apparemment, le Pentagone a mis en place un bureau « Perception Management Psychological Operations ». Il y a aussi des informations selon lesquelles le Département d’Etat et d’autres secteurs du gouvernement utiliseraient Facebook et Twitter pour provoquer des troubles en Syrie, en Iran, en Russie, en Chine et au Venezuela afin de déloger des gouvernements non-contrôlés par Washington. En plus, il semblerait que le gouvernement et des organisations privées emploient des « trolls » pour naviguer sur Internet et tenter de porter discrédit dans les blogs et en publiant des commentaires contre des articles ou des auteurs qui ne sont pas alignés sur leurs intérêts. Je pense avoir été moi-même victime de trolls.
A part le fait de contrôler notre perception, de nombreuses informations ne sont tout simplement jamais publiées. Le 19 mai 2011, un quotidien britannique fondé il y 140 ans, The Statesman, a écrit que Press Trust of India avait rapporté que le gouvernement chinois avait mis en garde Washington « en termes clairs et précis que que toute attaque contre le Pakistan serait interprétée comme une attaque contre la Chine, » et conseillait au gouvernement US « de respecter la souveraineté du Pakistan. »
Comme l’analyste Gerald Celente et moi-même l’avons dit, les faucons à Washington nous entrainent vers une troisième guerre mondiale. Une fois qu’un pays tombe sous le contrôle du complexe militaro-industriel, l’exigence de profits enfonce le pays de plus en plus dans la guerre. Peut-être que l’information publiée en Inde est fausse, ou peut-être que les grands médias sourds et aveugles finiront un jour par en parler, mais pour l’instant cette mise en garde extraordinaire de la Chine n’a été signalée par aucun média US.
Les grands médias et une partie significative de l’Internet sont satisfaits de nous voir manipulés par des opérations psychologiques et par les silences des moyens d’information. C’est pour cela que j’ai récemment écrit que les Américains vivaient dans le roman « 1984 » de George Orwell.
Paul Craig Roberts

dimanche 29 mai 2011

Il faudra bien qu'un jour ces cinq prisonniers cubains soient libérés , les solidarités se multiplient,ils faudra bien un jour que les USA les libèrent , je croyais que c'est un pays de la liberté ! pour ceux qui croulent sous le pognon , oui mais pour les progressistes non , la preuve


Compagnons du Forum de Sao Paulo et de la Conférence des Partis Politiques d’Amérique Latine et des Caraïbes (COPPAL) :
Je suis au courant. Presque personne ne l’est. Le forum de Sao Paulo s’est mis d’accord pour se solidariser avec les 5 prisonniers cubains dans des prisons nord-américaines. Ce fut une décision de plus du forum. Bonne décision, fille d’un engagement sacré même si, à mon avis, elle reste dépourvue de transcendance et de caractère formel. La même résolution a été prise — mais qui le sait — par l’important organisme interparlementaire latino-américain, le COPPAL.
De mon point de vue il est nécessaire de réaliser une dénonciation colossale de cette tragédie, assumer une conduite solidaire, pratique, à la recherche de résultats exacts.
La prison est terrible. Nous le savons par expérience. Quelques uns de nos frères sont passés par l’expérience évanouissante des prisons somozistes. Les martyrs José Benito Escobar, Julián Roque, Oscar Benavidez et les compagnons Daniel Ortega, Jacinto Suarez, Lenin Cerna, Leopoldo Rivas, Manuel Vallecillo, entre autres, furent crucifiés dans la prison de Tipitapa pendant plus de six ans. Une telle expérience a marqué leurs vies pour toujours. Un pareil sacrifice confère des mérites historiques qu’aucune circonstance, crachat ou autres circonférences de la vie, ne peuvent effacer. A ces compagnons il faut attribuer de plus le mérite de leur militance ultérieure : digne, ferme, sans hésitations dans les heures difficiles, sans défaillir sous la panique causée par les calomnies, mensonges, et autres haines et comportements indécents de l’adversaire. Malgré tout cela ces frères qui sont les nôtres sont restés groupés et ont été consolés par la visite des familles. Ils ont été libérés grâce à l’excellence d’une action du Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) qui les a emmenés jusqu’à Cuba, où les attendait Carlos Fonseca —progéniteur intellectuel de leur libération— et la concorde effusive de l’île fraternelle.
Les prisonniers cubains, appelés héros en toute justice, sont isolés entre eux, dans des cellules solitaires, obscures, déprimantes, à l’apparence de sépulcres. Seul Satan est capable d’une cruauté semblable. Ils sont condamnés à de très longues peines. L’un d’eux à deux prisons à perpétuité, plus 15 ans. Ils ont subi treize ans de prison isolante et torturante. La cruauté a été insolite et bestiale. Les condamnations sont évidemment injustes, disproportionnées, une profanation des Droits de l’Homme. Leur innocence – et même leurs ennemis les plus enragés le savent – est prouvée. Treize longues années n’ont rien d’un jeu. Une telle dignité et une telle fermeté, presque inconcevable, ne peuvent s’expliquer que par l’héritage de l’héroïsme de Marti et par l’exemple de Fidel. La liberté de ces êtres humains est pour les cubains et pour Fidel une priorité insistante et obligée.
Les déclarations formelles ne suffisent pas. Il est nécessaire de convertir notre volonté solidaire en un immense jury de nos peuples pour crever le tympan de l’empire et de Barak Obama, le suspect prix Nobel de la Paix, pour les obliger à mettre fin à une telle violation.
Si nous obtenons la liberté de ces hommes, le peuple de Cuba et Fidel seront heureux, et c’est notre obligation de leur offrir ce bonheur, par réciprocité élémentaire envers la solidarité illimitée de Cuba et de Fidel avec tous les peuples du monde. Il faut rassembler des millions de signatures — des millions de signatures ! — réaliser des milliers d’actes publics — des milliers d’actes publics ! — faire résonner des tambours et des clairons pour que les entende le sourd et insensible président nord-américain. Plus encore, en plus de nos luttes pour les intérêts de nos peuples, une telle demande devrait entrer en première ligne de combat.
J’en suis sûr : l’entêtement de Fidel et du peuple cubain —entêtement semblable à la mule de Sandino ou à celle de José Martí quand il chevaucha vers le martyre —, obtiendront la liberté de ces jeunes hommes. Un jour ils se promèneront sur le quai de la Havane en tenant par la main leurs mères, épouses et enfants, ils écouteront le bruit des vagues et des multitudes, jouissant d’une victoire aussi attendue qu’inévitable. Nous sommes obligés à participer au dessin d’un tel paysage. Quand se produira ce miracle – je crois dans les miracles — nous serons tous plus libres.
Tomas Borge, Managua, 24 mai 2011

samedi 28 mai 2011

L'inde subit ,une vague de suicides encore jamais atteint dans le monde paysan ; toujours la même raison , la dette , les réformes ultralibérales , en un mot les dégât de l'argent roi








250 000 fermiers indiens se sont suicidés dans les 16 dernières années - ce qui représente à peu près un suicide toutes les demi-heures. La crise s’est ajoutée à la libéralisation économique qui a supprimé les subventions agricoles et ouvert l’agriculture indienne au marché mondial. Les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle de dettes insurmontables qui en amène beaucoup à mettre fin à leurs jours par pur désespoir. Nous parlons ici avec Smita Narula qui travaille pour le centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York et qui est le co-auteur d’un nouveau rapport sur le suicide des fermiers en Inde.




AMY GOODMAN : Nous allons parler du problème du suicide des fermiers de l’Inde ; un quart de million d’entre eux se sont suicidés dans les 16 dernières années. Ce chiffre indique qu’un fermier se suicide toutes les 30 minutes en moyenne.
Aujourd’hui le centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York présente un rapport intitulé : "Toutes les 30 minutes : Le suicide des fermiers, les droits de l’homme et la crise agraire en Inde."
Le secteur agricole indien est devenu plus vulnérable aux marchés mondiaux à cause de la libéralisation de l’économie. Les réformes dans le pays ont inclus la suppression des subventions agricoles et l’ouverture de l’agriculture indienne au marché mondial. Ces réformes ont augmenté les coûts tout en réduisant les rendements et les profits de beaucoup de fermiers.
En conséquence les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle infernal de dettes qui en amène beaucoup à se suicider par pur désespoir. Le taux de suicide le plus élevé est celui des fermiers du coton. Comme les autres cultures de rapport, l’industrie du coton est de plus en plus dominée par les multinationales étrangères qui tendent à promouvoir des cultures de coton génétiquement modifiées et qui contrôlent souvent le coût, la qualité et la quantité de graines disponibles.
Smita Narula, directeur de la faculté du Centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York, est venue parler de ce problème à Democratie Now. Nous lui souhaitons la bienvenue.
SMITA NARULA : Bonjour.
AMY GOODMAN : Parlez-nous du rapport que vous publiez aujourd’hui même.
SMITA NARULA : Notre principale découverte est que tous les problèmes que vous venez de décrire soulèvent d’importantes questions de droits de l’homme. En Inde nous faisons face à une grave crise des droits de l’homme. Cette crise affecte les droits humains des fermiers indiens et ceux de leur famille d’une manière très profonde. Nous nous sommes rendus compte que leur droit de vivre, d’avoir de l’eau, de la nourriture et des conditions de vie décentes, et leur droit de recevoir des soins appropriés sont très affectés par cette crise. De plus bien que le gouvernement ait l’obligation légale de trouver des solutions pour répondre aux besoins élémentaires des fermiers dans ces temps de crise, nous avons constaté qu’il n’a pratiquement rien fait pour endiguer cette vague de suicides.





AMY GOODMAN : Ce chiffre est incroyable. Toutes les 30 minutes un fermier indien se suicide ?
SMITA NARULA : Et cela fait des années que ça dure. Et il y a deux choses que ces chiffres ne disent pas. La première c’est que les chiffres même ne rendent pas compte de l’énormité du problème. Nous savons que les statistiques sont incomplètes car le gouvernement indien ne reprend pas dans les chiffres des catégories entières de fermiers parce qu’ils n’ont pas de titre officiel de propriété sur la terre. Il s’agit des femmes fermières, des Dalit (intouchables NdT) ou des fermiers des castes soi-disant inférieures, ainsi que des Adivasi ou fermiers des communautés tribales. De plus non seulement les programmes gouvernementaux et les programmes d’aide n’ont pas bénéficié à ces catégories de personnes mais ils n’ont pas réussi à fournir des compensations ni l’aide nécessaire à ceux qui étaient endettés ni à remédier aux problèmes structuraux plus larges qui sont à l’origine des suicides dans le pays.
AMY GOODMAN : Parlez-nous de la mondialisation et de la manière dont elle affecte ces fermiers.
SMITA NARULA : Bien sûr. Donc en fait la cause la plus évidente des suicides est l’endettement. Ce sont les deux dernières décades de libéralisation du marché indien qui sont à l’origine de cet endettement. D’abord le gouvernement s’est profondément désinvesti du secteur agricole. Il a réduit les subventions. Il a réduit l’accès au crédit rural. L’irrigation est insuffisante et n’atteint pas la plupart des fermiers qui en auraient besoin. Et en même temps, le gouvernement a autorisé une modification des cultures de rapport dont le coton est un exemple.
En même temps le marché a été ouvert aux multinationales ce qui a fragilisé énormément les fermiers indiens. Les multinationales étrangères dominent maintenant les industries comme l’industrie du coton y compris les semences clés indispensables. Dans le cas du coton en particulier la semence génétiquement modifiée Bt a bénéficié d’une promotion si efficace en Inde qu’elle domine désormais tout le secteur, et les facteurs de coût, qualité et disponibilité ont une incidence si lourde sur les coûts, les profits et les rendements des fermiers qu’ils sont obligés de s’endetter excessivement. Beaucoup d’entre eux, ironiquement, absorbent pour se suicider les pesticides qu’ils ont acheté en s’endettant quand ils s’aperçoivent qu’ils n’arriveront pas à payer leurs dettes.
AMY GOODMAN : Ils absorbent des pesticides...
SMITA NARULA : Oui c’est bien ça. Ces statistiques sont terribles en elles-mêmes, on a du mal à imaginer un suicide toutes les demi-heures, mais ce que le rapport essaie de faire en plus c’est de mettre un visage humain derrière ces chiffres et ces tragédies. Alors voici deux récits qui vous permettront de voir les choses d’une perspective humaine. Il y a des fermiers de Vidarbha dans le Maharashtra qui est considéré comme un épicentre de la crise et un épicentre de la production du coton dans le pays. Avant de mettre fin à leurs jours, ces fermiers envoient désormais leur lettre de suicide au premier ministre et au président en espérant que leurs dernières paroles atteindront des gens qui feront enfin quelque chose.
Et puis il y a des fermières comme Nanda Bhandare qui est veuve ; elle a perdu son mari en 2008. Du coup, elle a dû sortir ses enfants de 10 et 12 ans de l’école pour travailler sur la ferme. Ils possèdent 20 acres (2,7 ha) de terre et après avoir travaillé dur sur cette terre une année entière, elle ne va probablement pas gagner plus de 250 dollars pour toute l’année. Elle a peut-être reçu une compensation du gouvernement mais cela a été englouti par les prêteurs privés à qui son mari avait dû emprunter parce qu’il n’y a pas de crédit rural dans le pays. Et maintenant elle lutte pour faire face aux besoins vitaux de sa famille.
AMY GOODMAN : Parlez-nous des semences génétiquement modifiées et des multinationales étasuniennes.
SMITA NARULA : Oui les semences génétiquement modifiées. Les graines de coton Bt sont les semences qui dominent l’industrie du coton pour le moment. Cette modification génétique introduit une toxine dans la semence qui tue une maladie très commune qui affecte le coton en Inde. Cette semence Bt qui est et a été commercialisée par Monsanto entre autres multinationales, nécessite deux choses que les petits fermiers indiens n’ont déjà pas en abondance : de l’argent et de l’eau. Les graines Bt sont deux à dix fois plus chères que les graines de coton ordinaires et elles nécessitent beaucoup plus d’eau pour donner de bons rendements. Les fermiers vont voir des prêteurs privés qui leur demandent des taux d’intérêt exorbitants pour pouvoir acheter les semences car on leur a promis que ces graines leur apporteront une plus grande sécurité financière. Mais comme 65% du coton indien n’a pas accès à l’irrigation et doit se contenter des eaux de pluie les récoltes sont mauvaises. Et comme la sécheresse augmente, de plus en plus de fermiers sont dans ce cas. Ils s’endettent terriblement pour acheter les graines et ils n’obtiennent pas les rendements espérés. Ce cycle se répète pendant deux saisons et à la fin ils sont complètement pris au piège d’un cycle infernal auquel ils ne peuvent plus échapper alors ils absorbent les pesticides qu’ils ont achetés pour mettre fin à leur jours et...
AMY GOODMAN : Que faut-il donc faire ?
SMITA NARULA : Il y a beaucoup de choses que le gouvernement peut et doit faire. D’abord il faut améliorer la connaissance du problème par des études plus précises. Le gouvernement ne se rend pas compte de l’importance du problème comme je l’ai déjà expliqué. Ensuite il faut corriger le mode d’intervention. Le programme d’aide de la dette dont le gouvernement se vante tant devant les comités de droits de l’homme touche peu de fermiers, en laisse beaucoup dehors et n’est pas suffisant. Enfin il y a les questions structurelles. Le gouvernement doit mettre les droits humains au centre de sa politique agricole et il doit réglementer les multinationales -ce qu’il ne fait pas- au lieu d’approuver l’introduction de toujours plus d’OGM dans le pays, alors que tant de vie d’agriculteurs ont déjà été détruites.
AMY GOODMAN : Smita Narula, je vous remercie d’avoir répondu à nos questions. Nous allons mettre le lien vers le Center for Human Rights and Global Justice de l’université de NY pour pouvoir consulter votre étude.
Pour consulter l’original : http://countercurrents.org/narula22...
Pour consulter l’étude de Smita Narula sur chrgj.org : http://www.chrgj.org/publications/d....

Le congrès de FDSEA 03 dont l'invité dans le débat sur la PAC était ledéputé européen Patrick LE YARICK a d'une part connu une forte affluence au vu de la crise actuelle , les débats ont été vifs et constructifs, j'en retire que les paysans ne sont pas près à s'en laisser compter ni par les banques ni parle pouvoir en place si la température ambiante est chaude , la pempérature sociale en agriculture risque de monter à des sommets cette été et cette fin d'année ; voici le rapport moral que j'ai présenté au congrès cette année et qui a été voté à l'unanimité :




Notre congrès se tient cette année , en une période des plus difficiles , nous vivons une crise structurelle , qui ressemble en bien des points à celle des années 30 ,à la différence qu'à cette époque la paysannerie vivait encore beaucoup en autarcie , même si le joug des grands propriétaires était à bien des égards devenu insoutenable , aujourd'hui l'agriculture est intégrée dans une économie ultra libérale ,interdépendante à outrance des macro économies dont l'agro-alimentaire qui vit au rythme des bourse planétaires.
Nous sommes devant une crise aux conséquences encore inconnues , mais de toute façon extrêmement graves , aucune des grandes productions n'est épargnée , et c'est tout le monde rural qui souffre , au final c'est le peuple dans son ensemble qui ramasse à la serpillière l'inconséquence du système bancaire mondial.
La FDSEA n'a jamais ménagé ses forces pour avertir de la catastrophe , souvenez vous de 1991 et de notre bataille très dure contre la PAC qui transformait profondément notre métier , certes en nous assistant mais d'abord en nous aliénant à une politique d'assistanat aujourd'hui , les ravages tant humains qu'environnementaux sont catastrophiques .
Mais , souvenez vous aussi de cette bataille contre les négociations du GATT , nous savions que cela revenait à banaliser les productions agricoles , en les lâchant dans les griffes des spéculateurs , cela a donné naissance à l'OMC qui accolée au FMI détruisent des régions entières du globe ; nous mesurons à quel point nous avions tort d'avoir raison trop tôt et nous en voyons les dégâts tous les jours .


Voici une courbe qui image on ne peut mieux mon propos , elle émane de la FAO , si l'on est honnête , on mesure au premier coup d'œil l'immense scandale de ce début de siècle , derrière elle , se cache la douloureuse crise alimentaire qui entraine la mort de millions d'enfants , mais pas seulement et tout cela au nom du profit d'une poignée de chacals immondes …..

Les pouvoirs se disent enchainés par ces accords et au nom de ces accords mène une politique aberrante , mais qui a signé cette adhésion à l'OMC , il n'est pas trop tard pour en sortir , qui aura le courage de dire cela suffit , les denrées alimentaires n'ont rien à voir avec une quelconque marchandise , il faut avoir le courage politique d'en sortir car , on peut promettre toutes les reformes que l'on veut , sans sortir de l'OMC ce n'est que du blabla. La mondialisation ultra libérale continue son œuvre destructrice en toute impunité , n'y voyez pas une entité intemporel ou impersonnelle , ce qu'on appelle mondialisation ultra libérale , reste une organisation politique mondiale voulue par les gouvernements nationaux qui faute de courage ont mis genoux à terre devant l'économie , voilà pourquoi aujourd'hui nous sommes devant cette situation rocambolesque où les marchés décident de tout , le politique n'agissant qu'à la marge .


(L'écart entre les prix à la production et les prix de l'agro alimentaire ce coup ci en France, sans commentaire )( source chambre d'agriculture de Haute Marne)

Certains me diront que tout cela est hors de propos , pourtant c'est au cœur même de notre cauchemar ,oui, les raisonnances de cette organisation mondiale se retrouvent tous les jours dans nos exploitations , que ce soit dans l'achat d'engrais dont les prix flambent , ou des tourteaux , des aliments du bétail dont les cours s'envolent au grès des cours de la bourse de Chicago , ou encore dans les cours volatiles des céréales , l'effondrement des prix de la viande , du porc , des moutons , du lait ,ect, plus rien n'est prévisible à long terme ; oui mes amis , là ou le politique ne fait pas son travail c'est au syndicat d'appuyer là ou çà fait mal et de dénoncer les dérives qui pour nous sont dramatiques .
Et c'est bien là ou je veux en venir , en effet trop de structures et notamment au niveau national confondent syndicalisme et corporatisme , c'est vrai aussi dans les chambres d'agriculture qui , elles , pratiquent le corporatisme à longueur de journée , cela évite de parler des problèmes de fond, ce n'était pas pour rien si le régime de Vichy l'avait institué en mode de gouvernance et qu'aujourd'hui des relents empoisonnent journellement la vie politique française .

Le syndicalisme est une tout autre organisation et notamment à la FDSEA 03 ou pour nous , compte d'abord et avant tout la défense des Hommes , le syndicalisme fédère les énergies pour dégager des revendications capables d'assurer l'avenir d'un secteur , d'un métier , d'une société ,et là , est toute la différence , j'insiste maintenant car on sent monter dans notre société des thèses nauséabondes qui rappellent des périodes de notre histoire que l'on croyait appartenir au passé ,même dans notre métier , c'est notamment la culture de l'individualisme à outrance , en agriculture cet individualisme a été enfanté par la PAC qui a transformé ou tenté de transformer les paysans en dossiers individuels ou toute solidarité est battue en brèche systématiquement , récemment lors d'un rassemblement pour accompagner l'un des nôtre lors d'un contrôle a déclenché une lettre de la préfecture qui apporte la preuve flagrante de ce que j'avance , il faut tuer dans l'œuf toute forme de solidarité comme si ce danger risquait de compromettre l'avenir de l'humanité et surtout l'avenir de la sphère financière , pourtant jamais les Hommes n'ont eu autant besoin de solidarité entres eux et notre métier en premier lieu , cette année ou le climat vient en rajouter à notre détresse.

Je vous ai parlé de corporatisme , nous en avons un exemple concret en Allier avec cette fameuse FNSEA 03 hormis le sigle qui pousse l'illusion jusqu'à copier notre nom et bien sur , recevoir la bénédiction de la FNSEA ; comprenez bien que ces gens qui ne représentent rien en terme d'adhésion pour un syndicat qui se dit le seul de l'Allier emprunte les voies tortueuse du corporatisme basique car il ne défend pas les hommes , ni le métier il défend une corporation orientée et conservatrice , j'ai eu à m'en expliquer avec celui qui leur sert de président , j'ai vu à qui j'avais à faire ,ils n'ont même pas le courage de leur opinion politique , pourtant ils défendent corps et âmes le libéralisme débridé ou le voisin avant d'être un collègue ,un ami est d'abord un réservoir d'HA , là aussi hélas je peux en témoigner la main sur le cœur, mes amis ne laissons personne s'égarer par ces chants de sirènes dont on a vu que le seul fait d'émettre des réserves par Bruno Vif lors de la visite du locataire de l'Élysée en Montagne Bourbonnaise à valu à notre président les foudres des « patrons » de l'agriculture industrielle dans l'Allier quand à moi j'avais les gendarmes aux fesses : pas de chance pour eux je n'étais pas dans le département , si j'écris cela c'est pour bien faire comprendre dans quel régime nos vivons et qui sont les gens que nous avons en face de nous : cela ne peut plus durer .

Michel Bernard et Emile Guillaumin ont eu des ennemis terribles lors de la création de la Fédération nous retrouvons les mêmes et pour défendre la même chose :le gain ,l'appât du gain , le pouvoir , sans se préoccuper du quotidien des paysans en un mot il défendent leur corporatisme !….....

Le quotidien des paysans , parlons en :
Cette année encore plus qu'une autre , c'est d'une part la crise économique , qui assomme en particuliers les éleveur , couplée en cela avec une sécheresse aux effets terribles le dire n'est rien , le vivre est autre paire de manches , car cette fois ci c'est toute la France qui est concernée ; nous pouvons nous demander légitimement , :que mangeront nos animaux cette hiver si le ciel ne se décide pas à changer de couleur !

voici ce qui a été relevé jusqu'en avril en France qu'en au niveau des nappes phréatiques , l'ampleur est national déjà en avril, l'état devait prendre des mesures pourquoi ne l'a t'il pas fait?

Nous avons eu le mois d'avril l'un des plus chaud depuis un siècle , les incidents climatiques depuis 1976 se rapprochent de façon alarmante ,nous vivons des chocs climatiques inexpliqués , je rappelle que l'an passé sur notamment l'Est du département nous ne pouvions pas rentrer dans les terres , les tracteurs embourbaient y compris pendant les récoltes de céréales au mois d'aout.

Je veux bien entendre qu'il ne se passe rien au niveau climatique reste que sur nos exploitations nous sommes aux premières loges pour constater ces phénomènes climatiques ; il faudra bien un jour mettre tous les pays autour d'une table et parler sérieusement de cela sans parler « de la pollution des vaches » , il me semble que d'autres industries autrement dangereuses dont nous abreuve l'actualité , sont terriblement plus destructives , et le dieu pétrole doit de toute façon être remis en cause , encore faut t'il en avoir le courage ,, il est vrai que le lobbies pétrolier est à l'origine de toutes les guerres depuis plusieurs décennies , n'empêche qu'il faudra remettre en cause ce moyen de traction et les moyens existent , la nature n'attendra pas longtemps comme çà , tant pis si les fortunes en souffrent!

N'empêche que les trésoreries sont à sec dès maintenant , et comment sans décapitaliser , acheter le fourrage nécessaire et encore à condition de le trouver .

Des dispositions bien plus drastiques doivent être prise sans délais , l'interdiction absolue de spéculer sur toutes les marchandises vouée à l'alimentation animale , un prix plafond doit être décider et tenu , c'est contraignant , mais le plus contraignant est bien ce qu'endure actuellement les éleveurs , comment accepter aussi de voir des pailles broyées alors que des animaux auront faim , nous comptons sur le service de protection des animaux pour dépenser autant de zèle à interdire le broyage des pailles qu'il en dépense chez les éleveurs en difficultés ou les animaux comptent plus que les êtres humains , mais je pense que l'état doit comprendre et ce sans délais qu'il faut des aides directes et conséquentes afin d'éviter l'hécatombe en fin d'année , car ce coup ci si l'état ne prend pas ses responsabilités c'est un éleveur sur deux qui seront sur la paille et ce n'est pas de la science fiction c'est la triste réalité qui nous attend …..

Il est un moyen simple pour trouver de l'argent , l'agro alimentaire depuis des décennies fait des profits sur notre dos , les banques , assurances , intermédiaires de tout poil , centrales d'achat , grandes enseignes , que tous ces gens mettent la main à la poche ,n'ayons aucun scrupule là dedans se trouve les plus grandes fortunes de France

Voyez vous , je ne brosse pas un réjouissant tableau , mais quand l'économie décide de tout , il n'est pas surprenant que les revendications de bon sens ne trouvent pas d'échos , pire , apparaissent comme utopiques .
Si les banques continuent leur manège «  à qui gagnera le plus » les peuples seront tous perdant , et la faim va non seulement gagner du terrain dans les pays pauvres mais , même chez nous les gens ne pourront pas s'acheter de quoi se nourrir correctement , la pub avec je ne sais combien de fruits ou légumes par jour n'est que pure provocation , car la spéculation fait son œuvre à l'autre bout de la chaine : tous les prétextes sont bon pour faire du fric sur le dos du monde du travail , le français moyen en pleine ville serait bien en peine d'acheter de quoi réaliser des repas équilibrés .

Venons en à la vie des paysans eux même , jusqu'en 2007 chaque paysan a cru encore à un avenir meilleur par des artifices soit techniques soit structurels , mais nous constatons que depuis près de cinq ans plus çà avance et plus les paysans ne croient à la politique actuelle basée essentiellement sur des aides publique sensées compenser la baisses des prix , aujourd'hui nous pouvons dire que les paysans n'ont plus le moral , ils se sentent incompris , délaissés , ignorés , stigmatisés, le pouvoir actuel, les politiques ne prennent pas la mesure de la catastrophe et encore moins de l'angoisse qui étreint chaque paysan, chaque jour je suis amené à discuter avec des amis , des voisins , des collègues , partout c'est le même discours , certains pensent même à jeter l'éponge, c'est grave , c'est la première fois que j'entends régulièrement ce ras le bol récurant , ne nous étonnons pas du nombre énorme de suicides en Allier et en France , il faut l'avouer , des voix comme la nôtre deviennent inaudibles dans ce tintamarre politico-médiatiques , l'explosion du nombre de syndicats n'arrange rien , on dirait que tout est fait pour décourager les paysans . Pourtant il faut nous battre pour faire encore entendre plus fort notre voix , que chaque paysan sache que la FDSEA ne vit pas pour elle ; mais pour aider , soutenir et défendre chaque paysan tout en tentant de fédérer les énergies et ainsi changer la donne .

Oui , changer la donne , car 2012 c'est déjà engagé et la nouvelle PAC qui nous attend doit tourner le dos à tout ce que nous avons connu en tout cas c'est notre exigence , car franchement attendre sur des aides , subir cette armada de contrôles , crouler sous la paperasse et voir sans cesse nos prix s'effondrer , cela à assez durer ; la France doit affirmer son identité paysanne , reconstruire son circuit de distribution ,et avant tout sortir de l'OMC . La grande distribution dicte la conduite de nos exploitations , sans changer cette situation rien dans nos vies ne changera et l'hémorragie va continuer , il y a besoin de reprendre en main toutes les filières et avec les consommateurs imposer un autre ordre , ou ce sont les Hommes qui seront au centre de toutes préoccupations et non les banques , car le monde rural , ne tiendra pas longtemps ainsi, certes les plaines sont exploitées mais ne sont plus cultivées , je pèse le poids des mots.

L' Allier a encore la chance d'avoir un tissus rural certes en mauvais état , mais encore là , nous devons faire l'impossible pour inverser la tendance , ce ne sont ni des voyages , ni des discours que nous voulons mais des actes politiques capables de tourner le dos à tout ce que nous avons connu ; de toute façon l'histoire nous donnera raison ,que les politiques pour une fois travaillent sans écouter les financiers , de Gaulle avait bien dit « la politique ne se fait pas autour de la corbeille » , nous , nous ne voulons plus de la bourse de Chicago et autres voyous en col blanc , nous voulons vivre et faire vivre nos familles de notre métier avec des prix rémunérateurs et fournir de la nourriture de qualité et en quantité accessible à toutes et à tous .
Pas plus que nous laisseront nos anciens vivoter avec des retraites de misère alors qu'ils ont fait de la France un jardin admiré , et ce au lendemain d'une guerre qui avait laissé le pays exsangue , c'est la pire des insulte , des insolences qui leur est faites ne laissons le vieux paysans avec des ressources au dessous du seuil de pauvreté pendant que d'autres gagnent le SMIC toutes les trente secondes , il y a matière à révolte dans un pays qui se dit le berceau des droits de l'homme .
Un mot pour finir , et remercier par qui passe notre voix , le journal par qui passent nos informations et nos déclarations , : le Bourbonnais Rural qui reste le dernier journal rural indépendant de tout groupe financier que son equipe en soit remercier , comme soit remercier du plus profond du cœur notre collaboratrice Dominique Aucante qui fait beaucoup pour le syndicalisme , sans pour autant apparaitre sur le devant de la scène , merci Dominique pour ta disponibilité, ta discrétion ,ton efficacité ,ta gentillesse.
La FDSEA 03 se battra pour ne laisser personne sur le bord du chemin et continuera comme par le passé à mobiliser , à fédérer autour d'elle afin que la résistance fasse reculer ce libéralisme dévastateur , nous le ferons ensemble avec les syndicatsdes autres départements et des syndicats ouvriers , car maintenant c'est tous ensemble que pourrons reconstruire quelque chose de neuf , quelque chose d'efficace , d'utile pour les peuples , quelque chose d'HUMAIN .