A l'heure ou le pouvoir tente d'arbitrer le partage des aides publiques en agriculture ( un milliard serait redistribué pour les éleveurs ) au delà des effets d'annonce nous voyons bien que jamais les aides publiques ne combleront la baisse des cours , pour le moment elles divisent un peu plus les productions entre elles , et les producteurs et consommateurs.
Au delà des chiffres qui donnent le vertiges ou va réellement cet argent ?
Nous sommes toujours devant la même équation 80% des aides vont à 20% des agriculteurs , ces aides participent toujours à la concentration de la production dans des unités de plus en plus importantes ,dans la droite ligne du système politique .
Ce qu'il nous faut d'abord et avant tout,c'est un plafonnement des aides - primordial- mais aussi , ils faut des prix rémunérateurs , récompensant le travail bien fait , la politique européenne et française doit orienter ses efforts vers une agriculture paysanne respectueuse de l'homme et de l'environnement , sans faux semblant comme c'est le cas aujourd'hui .
Il faut reprendre en main la distribution pour limiter les marges devenues indécentes voire insultantes , l'agro-alimentaire est un secteur stratégique et doit revenir dans le giron de l'état comme la santé ou l'énergie .
D'un point de vue mondial , le dossier agricole doit sortir de l'OMC pour être géré par l'ONU en l'occurrence la FAO sous le contrôle international de tous les états .
Nous sommes devant une gestion mercantile de la politique agricole: c'est se moquer des paysans en insultant ceux qui ont du mal à manger à leur faim ,l'agriculture est l'affaire de tous, ne la laissons plus aux mains de décideurs économiques dont le seul soucis reste le profit à court terme .
En changeant d'orientation nous voulons des paysans nombreux debout sur tout le territoire et fiers de leur métier, c'est ainsi que nous motiverons les jeunes générations à reprendre le flambeau d'un des plus beaux métier du monde.