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mardi 23 février 2010

Et si tout cela nous ramenait à des Jacqueries , faute de repère?

 ce papier est tiré d'un très bon cite "hérodote. net"





21 mai 1358
La Grande Jacquerie du 21 mai 1358, cent paysans du
Beauvaisis s'attaquent aux châteaux de leur région, violant et tuant les habitants, brûlant les demeures. Leur révolte s'étend très vite à la paysannerie du bassin parisien.
C'est la plus grande des «jacqueries» qui ont ensanglanté les campagnes françaises au Moyen Age. Ces révoltes sont ainsi nommées d'après l'appellation de Jacques ou Jacques Bonhomme donnée aux paysans.
Les révoltés figurent parmi les paysans aisés de l'une des régions les plus riches d'Europe.
Depuis l'épidémie de peste qui a ravagé l'Occident dix ans plus tôt, ils sont en situation de mieux faire valoir leurs droits car les seigneurs sont partout en quête de main-d'oeuvre pour remettre en culture les terres abandonnées.
La Grande Jacquerie survient peu après que les chevaliers français aient été écrasés par les Anglais à Poitiers. 
 Le roi est prisonnier à Londres tandis que Paris est sous la coupe d'Étienne Marcel, le prévôt des marchands.
Les paysans ne supportent pas que les nobles, qui ont lâchement fui devant les Anglais, fassent maintenant pression sur eux pour leur extorquer de nouvelles taxes.
Ceux-ci n'en écrasent pas moins les Jacques à Clermont-sur-Oise le 10 juin 1358.
Les chefs des révoltés sont impitoyablement torturés et exécutés. En dépit de ce drame, les révoltes paysannes se renouvelleront les années suivantes, notamment en Angleterre, en 1381, avec Wat Tyler, et en Hongrie

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