Il n'y a plus de pitié pour les paysans endettés , pour les paysans qui n'ont voulu qu'exister , pour les paysans qui voyant la tourmente arriver sont montes sur le pont croyant tenir bon .......................
Nous sommes des dizaines de milliers en France , 1800 dans l' Allier dans la merde , mais c'est pire quand le paysan est en plus, un opposant , le triage politique existe partout mais en agriculture , c'est encore plus violent , plus cruel , un paysan de gauche , un paysan résistant , un paysan militant, cela ne mérite que la mort ,et , c'est souvent au sens propre !
Grand est le désespoir du paysan poussé à la faillite par des méthodes d'un autre age , par petites touches , par petits coups portés au quel personne ne prend garde et , petit à petit , la machine se règle pour faire son travail de destruction , c'est d'abord tenter de diviser les forces syndicales , dans l'Allier c'est chose faite !
Puis il faut s'en prendre aux "meneurs" à leur exploitation éviter que leur fils ne puisse s'installer et mener un travail de sape , taper, taper , tous les moyens sont bons , tous les coups sont permis , ce serait bien d'arriver à diviser la famille , mais là c'est pas gagner , alors on s'en prend aux finances , et là rien de plus facile surtout avec la crise actuelle !
Les banques savent faire ce travail et au nom de la rentabilité , au nom de la règlementation bancaire , rien de plus facile de saper le moral de ceux qui en bavent 7 jours sur 7 et rien de plus facile de discrédité un paysan , aux yeux de ces collègues une fuite par ci une fuite par là , un rejet par ci un rejet par là ................
Mais à la FDSEA 03 il est une denrée qui n'est pas en voie d'extinction c'est la solidarité croyez moi c'est l'une des plus belle qui puisse exister , c'est avec nos tripes et notre coeur que nous allons tenir et faire tenir nos camarades , je reçois beaucoup plus que je donne et ce soir j'ai reçu beaucoup de mes camarades de belles leçons de camaraderie , quand l'un boîte, il y en a toujours plusieurs à tendre la main pour aider à marcher et c'est ce qui fait tenir face au rouleau compresseur, oui la solidarité paysanne existe , plus comme il y a 20 ans mais elle est là , ce soir je l'ai entendue .
C'est pour celà aussi que je me bat ; Je ne le répéterai jamais assez , Bruno Vif le Président FDSEA ou encore J L Grener mon adjoint en autre sont des personnages d'une honnêteté et d'une intégrité ors du commun , tout comme l'ensemble du bureau qui sait se montrer soudé et efficace ,quand il le faut ,quand le vent souffle trop fort , oui c'est cela aussi le syndicalisme ,quand avec cela on a la chance d'avoir avec nous une collaboratrice des plus consciencieuse et d'une humanité débordante , sans rien dans sa poche c'est un trésor que l'on possède comme organisation.
Elle est au service de tous ceux qui souffrent.................
Je ne peux pas grand chose pour vous aider, si ce n'est que te dire tout mon soutien à la cause que tu défends avec tes copains du syndicat. J'en connais quelques uns, solides et bons; je suis de tout coeur avec vous, et d'autres avec moi qui ne supportent pas le mal fait à la vie, aux hommes, aux femmes commes aux enfants, aujourd'hui catalogués comme bêtes à l'abattoir.
RépondreSupprimerIl y a des gestes simples dans la vie de tous les jours auxquels je fais attention. Je connais quelques producteurs de champignons de paris de la vallée de la Loire pour les avoir visités; je n'achètent jamais de champignons qui viennent de Pologne ou de Hollande... Dans mes voyages je prends plaisir à m'arrêter chez un vigneron pour me régaler de son travail, à aller voir de près comment les maraîchers plantent leurs poireaux... Je suis aussi attentif à la provenance de la viande... pour le reste, des légumes le jardin y suffit. Je ne sais pas si ça sert à quelque chose et si c'est ce qu'il faut faire; mais ce dont je suis sûr c'est qu'en le faisant j'ai toujours une pensée pour nos vrais paysans, ceux de ma terre !
Courage et ténacité, détermination et enthousiasme, je sais que tu n'en manques pas. Ensemble nous y arriverons.