Le blog d'un syndicaliste Paysan : Jean Claude Depoil/ RÉSISTER EST UN DEVOIR. SE SOUMETTRE UNE ERREUR ? NON ,UNE FAUTE IMPARDONNABLE/ Lutter contre l'argent roi qui détruit tout/ De Louise Michel: "Puisqu'il semble que tout coeur qui bat pour la liberté n'a droit qu'a un peu de plomb,j'en réclame ma part, moi!Si vous me laissez vivre ,je ne cesserai de réclamer vengeance...si vous n’êtes pas des lâches tuez moi!". Photo d'une "manif" paysanne FDSEA au Donjon dans les années 50
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mercredi 19 mai 2010
Notre congrés , et le rapport moral que j' ai rédigé et présenté bien sûr adopté , mais avec plus de rage et de détermination des paysans présents
L'histoire a été marquée de beaucoup de soubresauts , de crises
de périodes noires et difficiles , à chaque fois le monde paysan en a souffert , à chaque fois c'est aux plus humbles que l'on a demandé le plus de sacrifices, l'intitulé de notre congrès à lui seul montre la gravité de la crise que nous traversons.
FACE A UN ULTRALIBERALISME DEBRIDE
MAINTENONS UNE AGRICULTURE FAMILLIALE ET
SOLIDAIRE
L'ultra libéralisme que nous dénonçons depuis tant d'années
montre aujourd'hui son vrai visage en faisant des dégâts
énormes ,l'agriculture familiale et paysanne est de fait ,la cible
idéale , car contraire à la vision spéculative du modèle
d'agriculture industrielle que la politique européenne met en
place.
En détruisant les producteurs agricoles de nos régions, la
politique européenne initiée par tous les gouvernements nationaux , laisse des territoires vides et invivables, l'attaque en règle de tous les services publiques n'est que la conséquence de ce déménagement territorial , l'économie départementale en est
profondément affectée , mais derrière cela se cache des vies
brisées ,des familles éclatées , une misère cachée pourtant réelle et d'autant plus dévastatrice , c'est une guerre qui ne dit pas son
nom : c'est une guerre économique.
Les exploitations les plus vulnérables prennent les premières les
secousses de cette crise mondiale engagée depuis plus d'un an ; les producteurs de lait vivent une des plus grave crise jamais vécue, toutes les exploitations laitières sont en danger , les producteurs de céréales et surtout les petites surfaces reçoivent de plein fouet ce cataclysme économique , toutes les productions sont touchées , car toutes subissent le contre coût de la crise financière , l'agriculture et ses paysans vivent des heures graves , beaucoup d'entre nous se demandent de quoi sera fait demain ; par voie de conséquences c'est toute l'agroalimentaire qui se retrouve sur le grill , en asphyxiant les exploitations agricoles le système transforme les fournisseurs de l'agriculture en banquier et , par effet de domino tous les acteurs économiques qui tournent autour de l 'agriculture se retrouvent en graves difficultés .Nous ne sommes pas dans une crise passagère sans lendemain , nous sommes entrés dans une récession dont aujourd'hui personne ne peut en deviner l'issue .
Nous sommes tous à nous demander combien de temps allons
nous supporter le dictat financier , car tout ce que nous vivons est dû essentiellement à la spéculation mondiale qui selon son
humeur se jette sur le lait ; les céréales , la viande ou les fruits et
légumes .
N'oublions pas que c'est une bourse , celle de Chicago qui décide
du cour des matières premières comme les tourteaux mais aussi
pas mal de céréales , c'est la spéculation qui organise ou plutôt
désorganise tout le secteur agricole , au mépris de tout bon sens,
au mépris du plus élémentaire des droits de l'homme : celui de se nourrir . En 2009 et pour la première fois la planète a dépassé le milliard d'individus souffrant de la faim .
Aujourd'hui , c'est au tour des états eux même de subir les méfaits de la spéculation , en se privant de frapper leur monnaie les pays empruntent directement auprès de banques privées qui ne se privent pas d'empocher des intérêts que chaque habitant paie chaque jour par ses impôts , en ce qui nous concernent c'est autour des produits issus du pétrole que nous payons cette dérive infernale , l'ultra-libéralisme est devenu à ce point incontrôlable que plus aucun état ne peut se dire à l'abri d'une attaque comme celle que subit la Grèce ; pendant ce temps des fortunes insultantes se forment sous le nez de millions d'exclus ,nous allons assister à la formation du cohorte de pauvres (la France en comptait déjà 7 millions en 2007) dans toute cette agitation , ce que l'on ne dit pas c'est que tous les prêts consentis ne sont en fait que des contrats de prêts entre banques ou l'argent n'existe pas , il existe réellement que lors du remboursement par le paysan , l' ouvrier, en un mot le consommateur : c'est la loi de l'argent dette.
La crise financière n'était en fait qu'une crise virtuelle même si
elle entraine des désastres , elle devient réelle aujourd'hui ou les
gens acculer par les jeux criminels de la sphère financière , ne
peuvent plus rembourser leur dettes .
CONTRE LA MALNUTRITION : REPOUSSONS L 'IDEE
D'UNE NOURRITURE A DEUX VITESSE ET POUR CELA
:DES PAYSANS DEBOUTS , NOMBREUX SUR TOUT LE
TERRITOIRE
Nos produits sont bradés à la production , mais par le jeux de la
spéculation les produits finis sont devenus inaccessibles aux plus
humbles , ainsi la viande qui s'achète au producteur au prix des
années 1980 se revend des prix astronomiques aux regards des
salaires y compris des familles moyennes : résultat la viande se
fait de plus en plus rare dans les assiettes du consommateur
moyen.
Le lait , qui quitte les exploitations à 0,28 € après être descendu à 22c se revend après le retrait de la crème et des matière protéiques près de 1€ ou si nous calculons autrement : en reconstituant le lait tel qu'il part de nos fermes atteint allègrement 1,5€ en grandes surfaces .
Le blé se vent moins de 100€/tonnes soit 65 c de franc le KG, en
1990 le même blé partait des fermes après stockage à 1,39F! Est
ce que la baguette de pain à baisser depuis cette date de moitié !
Certes me direz vous , depuis les aides publiques sont arrivées
mais loin de compenser la baisse des prix , elles accélèrent
l'agrandissement ,car liés au foncier, elles empêchent l'installation et concentrent les productions dans des unités de plus en plus importantes , non seulement elles ne règlent pas le problème des revenus agricoles mais elles détruisent le tissus rural ,en analysant un peu plus le phénomène on se rend compte que ces aides ne font que transiter sur les compte en banques (quand elle ne font pas déjà l'objet de session pour payer soit des court termes soit des cotisations sociales , )et c'est au final l'aval de la filière qui en profite puisque loin de répercuter les baisses des cours elle prend des marges sidérantes , on se rend vite compte que se sont les centrales d'achat qui gagnent à ce jeu là le jack pot , c'est au final un énorme détournement de fond , c'est peut être la raison pour laquelle les grandes enseignes refusent de communiquer leur chiffres , mais nous savons tous que c'est là que ce concentre les plus grandes fortunes .
L'agriculture entre effectivement dans une crise historique , les
premiers effets se sont fait sentir depuis maintenant un an , mais
c'est aujourd'hui que l'on commence à en subir et à en mesurer
réellement l'ampleur .
L'an passé la FDSEA dénonçait avec vigueur les politiques
européennes et françaises , tous sans exception ,à part les
syndicats qui s'étaient joint à nous , ils nous traitaient de
pessimistes avec des vue politiques , en ce moment , on mesure
combien nous étions dans le vrai , certains se rappelle aujourd'hui quelques couplets syndicaux , « bizarre , vous avez dit bizarre!.
En ce moment précis , je pense à tous ces présidents de syndicats
qui ont voué lors vie à la défense de la collectivité sans a priori,
avec comme objectif , défendre le revenu paysan par des prix , je
peux revenir loin en arrière pour retrouver toujours le même
soucis , la même priorité : des prix pour un revenu décent ; on se
rends compte aujourd'hui à quel point ils avaient, nous avions
raison .
Aujourd'hui des syndicalistes de salon aux mains fines nous
expliquent que les primes ne suffissent pas , qu'il faut des prix et
organisent un convoi de rutilants tracteurs à la rencontre des
Parisiens .Vous voulez savoir ,et bien j'ai honte , oui honte de
voir ces gentlemen farmer essayer de récupérer notre misère pour accumuler encore davantage .Je voudrais bien les voir ces
agrimanager dans nos régions que nous n'aurons bientôt plus le
droit d'appeler défavorisées , je voudrais bien les voir au derrière des vaches des cochons ou des volailles ou même chez nos céréaliers bourbonnais toujours à la merci des caprices du sol , tributaire du temps ; car pour un rendement chez nous il faut être autrement accrocher à sa terre qu'en ces plaines céréalières au potentiels énormes ;la chute des cours en est d'autant plus dramatique .
FACE A CETTE CRISE HISTORIQUE . INEDITE ET
CRUELLE UNISSONS NOS FORCES POUR SAUVER
NOTRE MONDE RURAL.
Le monde paysan doit se réunir sur des objectifs clairs de prix
rémunérateurs , d'une politique des structures qui garantisse à tous une surface viable et des installations nombreuses , pour une campagne vivante et propre pour un développement harmonieux et durable .
Nous devons nous mettre dans la tête ( mais à la FDSEA je parle
à des convaincus) qu'il vaut mieux avoir des voisins que des
hectares ! la crise va nous clouer au sol sans coup férire , et moins nous serons nombreux à rester ( nous sommes déjà bien peu) moins notre voix sera forte pour faire entendre la voix du socle de toute société : sa paysannerie
Ce n'est pas dans les salons des ministères , sous les ors de la
république que se défend le monde rural , non c'est chaque jour ,dans chaque commune , dans chaque canton dans nos instances
départementales et régionales qu'il nous faut commencer à
organiser la résistance avec l'ensemble des gens ,qu'il nous faut
rassembler les énergies pour mettre en échec ce qui se trame à
Paris ou Bruxelles. Il ne faut pas avoir peur d'aller à la rencontre des autres syndicats ouvriers , comme nous tous le monde souffre ! Nous avons vu le soutien que nous apportait les
consommateurs lors de nos actions contre les grandes surfaces ,
nous ne nous sommes jamais coupé de la société , raison de plus
pour amplifier ce raisonnement et faire comprendre à tous que ce n'est une bataille de agriculture biologique contre l'agriculture actuelle , mais c'est une bataille pour une agriculture paysanne et responsable capable d'apporter une nourriture en quantité et en qualité accessible à tous , nous ne devons pas privilégier des nourritures à deux vitesses voir à trois vitesses , certes l'agrochimie n'y gagnera pas mais les paysans et l'ensemble des citoyens y trouveront leur compte!
CONTRE LE POUVOIR DE L ARGENT :UN SYNDICALISME
COMBATIF ET SOLIDAIRE
Nous nous sommes laisser déposséder de nos outils mutualistes
du crédit en passant par la coopération comme dans les assurances , il nous faut les reconquérir ou en créer d'autres , rien n'est impossible seules sont perdues d'avance les batailles jamais livrées
.
Mon propos peut paraître ambitieux , ou pire déconnecter , mais non , c'est le propre de notre syndicat de vouloir construire notre avenir et non de le subir , car ne nous y trompons pas nous
arrivons au bout d'un système , à la fin d'une époque , la crise
grecque est là pour nous dire que plus rien ne sera comme avant .
Soit c'est la spéculation qui gagne ,la haute finance , et les peuples seront réduit en esclave de l'économie libérale , soit les peuples réagissent par les outils qui sont les leurs , en particuliers les syndicats et nous construirons une société plus solidaire et juste , ne nous laissons rien imposer « d'en haut » sachons ensemble résister à l'inimaginable car le quotidien est déjà devenu humainement invivable.
La FDSEA restera toujours la FDSEA celle qui est née de la
volonté du conseil de la résistance , de ces hommes de l'hombre
qui pour beaucoup ont donner leur vie pour notre liberté , pour
des acquits dont le premier d'entre eux reste pour nous le statut du fermage . Le programme du conseil de la résistance apparaît
aujourd'hui comme terriblement moderne , (protection sociale ,
mutualisme ,la formation d'EDF et des grandes sociétés comme la SNCF etc)preuve que de nombreux reculs ont été accepté sans
réagir. L'histoire ne se répète pas me dit t'on mais à cela je répond souvent que si l'on veut savoir ou l'on va on doit savoir d'où l'on vient , et la FDSEA sait d'où elle vient . Elle sait aussi que tout est très fragile , les coups qui lui ont été porté l'on affaiblie
mais en l'affaiblissant , ces coups ont affaibli le monde paysan.
C'est avec l'ensemble de la société que nous reconquerrons nos
acquits perdus qui sont transformer en fortune pour une poignée de nantis.
Notre rôle n'est pas d'exister pour exister ,mais d'exister pour être utile , et efficace pour le plus grand nombre .Cette fédération est un outil qu'il vous faut investir et faire vivre , par les cotisations bien sûr , car c'est la seule entrée d'argent qui nous permet de payer les service de notre collaboratrice ,mais vous avez aussi un bureau , des gens disponibles solidaires , d'une grande humanité , un conseil qui connait les problèmes car chacun à notre place nous les vivons et personne ne nous fait de cadeaux. Nous avons aussi une collaboratrice dévouée et d'une très grande humanité , d'une formation de juriste elle peut aider chacun d'entre nous ,ce syndicat est effectivement un outil précieux , par les temps mouvementés que nous vivons et allons vivre c'est certainement encore plus précieux . Sachons le protéger et le faire grandir , certes les attaques ne manquent pas , toutes ont le même but affaiblir le syndicalisme historique et revendicatif, car nous sommes gênant , nous sommes les empêcheurs de tourner en rond ,le frein à cette frénésie d'industrialisation de l'agriculture .
Nous pouvons faire vivre ce syndicalisme en nous mobilisant
pour mieux mailler le territoire de gens acquit à notre cause et
partageant les mêmes valeurs , des jeunes ne demandent qu'a
s'investir dans cette mission , encore ne faut t'il pas les décourager par des manoeuvres politiciennes qui n'ont d'autres buts que nous faire taire .
Je l'ai dit plus haut , nous entrons dans une tourmente dont
personne ne peut en mesurer aujourd'hui l'impact réel , il est
urgent des se serrer les coudes avec les autres syndicats qui voient les choses comme nous même si nous ne sommes pas d'accord sur tout , il nous faut défendre ce type d'agriculture paysanne ,familiale ,humaine , responsable que nous aimons et qui est notre raison de vivre . Ce type d'agriculture est le seul rempart à la désertification de nos campagnes , le seul rempart à la dislocation de nos communes , mais c'est aussi cette agriculture qui permettra à tous de résister au rouleau compresseur de ce libéralisme ravageur , qui transforme l'argent en but et l'homme en accessoire .
CONTRE LES COUPS PORTES A NOS
EXPLOITATIONS:RIPOSTONS
Les coups portés à nos exploitation sont tous les jours un peu plus forts,un peu plus douloureux , il ne sert à rien de jouer l'autruche en espérant voir s'éloigner la tempête , la seule ressource qui vaille est en nous , seuls nous ne sommes rien ,rassembler , nous pouvons nous défendre et avancer , il ne sert à rien de coller une étiquette sur tel ou tel , un paysan qui souffre est d'abord un morceau de nous qui se détruit , nous remarquons tous , cette logique imbécile et suicidaire qui pense qu'un paysan qui part c'est des hectares de plus à se partager , non c'est d'abord une voix qui se tait , c'est un vide de plus , c'est un appauvrissement de tous , c'est une perte pour la société .
Je reprend l'exemple du lait que je connais bien , beaucoup se
félicitent que l'Allier ai conservé sa capacité de production , mais en terme humain c'est une vraie catastrophe ,nous étions plus de 1200 en 1980 aujourd'hui nous ne restons qu'un peu plus de 200 , avec cette hémorragie « on nous a coupé la langue » même si un producteur produit un million de litre , il n'y a qu'une voie qui s'élève quand çà va mal au lieu de dix ou quinze et le rapport de force n'est plus le même .
Nous sentons bien que nous sommes dans le vrai ,il suffit
d'écouter les gens parler de notre métier, ils l'aiment , mais restent écoeurer par le dépravation du gigantisme qu'exhibent quelques uns . Ils ont du mal à comprendre nos difficultés quand des millions d'€ de matériel fondent sur Paris alors que la majorité d'entre eux en travaillant dur ne peuvent pas atteindre ou dépasser les 1000€ par mois . Comment peuvent t'ils s'imaginer que beaucoup d'entre nous ont ou aurons recours au revenu de solidarité active , combien d'entre nous redoutent le facteur sans oser l 'avouer , j'ai été élu dans le syndicalisme en 1976 , jamais je n'ai connu telle détresse , jusqu'où faut il remonter pour retrouver une telle crise , 1929 ? Peut être mais à cette époque les choses étaient complètement différentes . Nos anciens avaient leur fermiers généraux sur le dos , nous avons les banques les quels sont les mieux ? En tout cas la misère a bel et bien atteint nos campagnes et nos paysans .Certains semblent attendre que le fruit soit mur pour prendre la place , notre seul moyen de se soutenir reste la solidarité à tous les sens du terme .
Oui , nous allons riposter , d'abord avons nous le choix !
La FDSEA est consciente des responsabilités qui sont celles d'un
syndicalisme revendicatif .Nous ne nous laisserons pas endormir
par des débats stériles , qui portent sur la forme en évitant
soigneusement le fond , et le fond du problème ce sont les prix ,
les politiques des structures , et à très court terme la survie de nos exploitations par des mesure politiques audacieuses à la hauteur réelle du marasme et du désespoir paysan.
J'entend parler d'élection afin de savoir qui va être reconnu , mais par qui! Ce n'est pas quand le feu est dans la baraque qu'il faut changer une tuile ! On voudrait amuser la galerie pour cacher l'essentiel que l'on s'y prendrait pas autrement!
Ne laissons plus la spéculation décider à notre place , nous avons
nos valeurs , elles n'ont pas changé, d'autres syndicats peuvent
avec nous , créer un front revendicatif , j'entendait, il y a peu une responsable de mouvement social dire « il faut désarmer les
spéculateurs », c'est possible si les luttes convergent vers le même idéal , une politique agricole , mais je peux dire une politique sociale toute entière tournée vers l'être humain , tout l'être humain dans un environnement protéger afin de ne pas avoir honte de l'héritage laisser aux générations futures.
D'un point de vue concret , nous ne pouvons plus supporter que le dossier agricole reste gérer par l'OMC , c'est à l'ONU de gérer ce dossier , c'est devenu un secteur essentiel , comment pouvons nous admettre de voir mourir des millions d'enfants tous les ans sans plus d'émotion que s'il s'agissait de bêtes , le genre humains est'il devenu à ce point immonde qu'il laisse faire !
Il y a de quoi s'insurger de toutes ces injustices dont nous ne
voulons à aucun prix être complices . Voir ces queues d'exclus qui s'allongent devant les portes des associations caritatives parce qu'il ne peuvent s'acheter les produits qui nous bradons à des prix ridicules , au milieu se forment des fortunes -le patron de Danone s'est adjugé en 2009 deux millions quatre cent milles euros d'appointements pendant que ses producteurs de lait font faillite, et au bout de la filière ,ils sont des millions à ne y avoir accès , la misère se lit sur les visages , ne laissons pas cette image devenir banale.
C'est pourquoi jamais , le rôle de notre syndicat n'a été aussi
important , primordial, les gens nous attendent , ne les décevons
pas en déviant de notre objectif , des manoeuvres de bas étages
menées par des responsables de salon n'auront pas raison de la
lutte syndicale qui s'engage pour la survie du monde rural.
Je l'ai écrit plus haut , battons nous contre l'insoutenable , le
quotidien est déjà devenu humainement invivable.
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