Lars Olofsson est, depuis un an, l'heureux directeur général de Carrefour. Son fixe, ses bonus, ses stock-options et ses actions gratuites se montent à 9,25 millions d'euros. Quant à la retraite, il lui suffira de trois années travail pour prétendre à 500.000 euros par an.
Lars Olofsson, le directeur général de Carrefour, sera assuré de toucher 500.000 euros de retraite par an au bout de trois années à son poste.
REUTERS/Philippe Wojazer
Forcément, dans la grande distribution, on distribue en grand. Le nouveau Directeur général de Carrefour, Lars Olofsson peut en témoigner. Dès sa nomination en avril 2009, les actionnaires lui ont concocté un régime de retraite ultraprivilégié. Pour attirer cette star de Nestlé, il ne fallait reculer devant rien. Dont acte.
Après seulement trois ans de service dans le groupe, le DG devrait pouvoir toucher une retraite annuelle de 500 000 euros sa vie durant. Carrefour lui a reconnu d'amblée treize années d'ancienneté. En décembre 2012 - donc après le délai de trois ans minimum pour faire valoir ses droits, le fringant Suédois (alors âgé de 61 ans) revendiquera théoriquement « seize années de présence » pour le calcul de sa rente. Au taux de 1,5 % de son salaire par année, Lars Olofsson toucherait finalement 24 % (1,5 % x 16) de sa rémunération, plafonnée, pour le calcul de sa rente, à 2,06 millions d'euros.
A ce généreux régime s'ajoute une rémunération (fixe et variable) très convenable. En 2009, il a gagné 2,7 millions d'euros. Soit 10% de plus que son prédécesseur Luis Duran. Son bonus de 1,35 million d'euros le place aussi dans le haut du panier des patrons du CAC 40, gratifiés en moyenne d'une prime inférieure de 40%.
La liste des cadeaux s'allonge avec les fameuses stock-options : 130 000 unités à 33,70 euros. Au cours actuel (32,25 euros), elles ne recèlent aucune plus value mais un peu de patience... Le groupe évalue cette attribution à 1,7 million. Carrefour se montre encore plus magnanime avec les actions gratuites : 165 000 actions, valorisées à 4,75 millions à condition de remplir des conditions de performances économiques et financières.
Retraite, fixe, bonus, stock, actions gratuites... Lars Olofsson empile donc les gratifications. Cette « rémunération lasagne », comme disent les spécialistes en paye managériale, se complète par une allocation de logement égal à 100 000 euros. De quoi trouver un bel appartement dans Paris.
Un chiffre, au pied de cette colonne de chiffres : 9,25 millions d'euros. Sans compter la retraite annuelle de 500 000 euros que le groupe doit provisionner. A 60 ans, l'espérance de vie se monte à 22 ans. Très cher Monsieur Olofsson !
Pendant ce temps les salariés vont subir le dictât de ces gens-là et payer 42 ans et surtout jusqu’à 62 ans pour toucher une misère: mais j'oubliais! le système de retraite ne peut plus tenir , il coûte trop cher , ha bon! voyez vous çà : rendez vous à partir du 12 octobre et même avant vous avez le droit d'être en colère..
Pendant ce temps les salariés vont subir le dictât de ces gens-là et payer 42 ans et surtout jusqu’à 62 ans pour toucher une misère: mais j'oubliais! le système de retraite ne peut plus tenir , il coûte trop cher , ha bon! voyez vous çà : rendez vous à partir du 12 octobre et même avant vous avez le droit d'être en colère..
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