Traduction JC (depuis Akahata, quotidien du PC Japonais) pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Le gouvernement a décidé le 5 avril de ne pas accorder le droit de grève aux fonctionnaires, rejetant les recommandations réitérées de l’OIT. Le gouvernement, cependant, a accepté le droit à la négociation collective pour les fonctionnaires, à l’exception de la police.
La réforme du système des fonctionnaires vise à réduire considérablement le nombre d’employés d’Etat. Cela mènera à une érosion de leur neutralité et de leur impartialité.
Sous cette réforme, un Bureau ministériel du personnel sera mis en place en remplacement de l’actuelle Autorité nationale du personnel. Le Bureau ministériel du personnel envisagé superviserait les agents d’encadrement des ministères et de diverses agences gouvernementales afin de créer un mécanisme permettant de s’assurer que le personnel sera soumis au pouvoir. La réforme maintient en vigueur la pratique corrompue d’ « Amakudari » [pratique pour les haut fonctionnaires consistant à passer à la direction des grandes entreprises privées nippones à la fin de leur carrière].
Ce qui est nécessaire dans le cadre d’une réforme progressiste du système des travailleurs du public serait : la garantie des droits syndicaux fondamentaux, dont le droit de grève ; le droit à la négociation collective pour les gardiens de prison et les pompiers ; la garantie des libertés civiles et politiques ; et la promotion de la neutralité et de l’impartialité des fonctionnaires.
Toutefois, cette pseudo-réforme ne permet que le droit à la négociation entre le Bureau ministériel du personnel et les fonctionnaires pour ce qui est des conditions de travail et des salaires. Cependant, sans le droit à la grève, les négociations favoriseront évidemment l’employeur. Bien que les travailleurs aient ostensiblement le droit à la négociation collective, ce droit risque de n’exister que sur le papier.
Le gouvernement mené par le Parti démocrate du Japon cherche à augmenter la TVA en contrepartie des coupes majeures dans le nombre de fonctionnaires afin de convaincre les citoyens qu’il s’agit de diminuer le gaspillage d’argent public.
Les coupes dans les effectifs du secteur public, cependant, nuiront à la qualité et à la continuité des services publics. Etant donné que la plupart des gens comprennent désormais qu’un nombre suffisant de fonctionnaires est nécessaire pour répondre aux besoins des populations, comme l’exemple récent de la prestation de secours effectifs aux victimes de la catastrophe le prouve, la réforme structurelle qui défend des coupes dans les effectifs de fonctionnaires est perçue comme fondamentalement erronée.
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