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jeudi 12 mai 2011

L'homme n'est pas le centre du monde les puissants qui y ont cru peuvent mener l'humanité à sa perte , çà c'est les scientifiques qui le disent , il y a belle lurette que les paysans en sont convaincus , oui mais voilà.....


Si nous n’y prenons pas garde l’anthropocentrisme, l’arrogance et la suffisance humaine nous mènerons droit à notre perte.
Est- ce à dire que notre fin sera liée à la fin de toute vie sur terre où à la fin de la Terre, pas si sur ! A moins de faire exploser la planète en son centre ou d’en dévier la trajectoire.
Un très grand nombre d’espèces animales dont notamment les insectes pourraient résister à toutes sortes de dommages nucléaires ou intenses pollutions environnementales, bien mieux que nous.
A contrario :
L’Humain est et restera un animal fragile, avec ou sans l’apport de la technologie.

Comme le dit si bien Hubert Reeves, si l’on étudie l’histoire humaine de ces derniers millénaires et les désordres et disharmonies engendrés à l’échelle mondiale : Nous avons été, jusqu’à ce jour, tout simplement déplorables.
Loin de vouloir être apocalyptique, je dois dire que nous n’avons plus le choix, le seul espoir de retrouver le chemin de l’Humanité et du bonheur.
C’est forcément la révolution.
Une révolution écologique, culturelle, intelligemment collectiviste, et hautement humaniste.

A défaut , nous disparaîtront d’une manière ou d’une autre, avec nos bondieuseries diverses et variées éloignées du véritable sens du sacré, nos serpents monétaires et spéculatifs, nos dictatures représentatives, nos monarques, , nos médias paroxystiques ,notre science plus que limitée à l’échelle universelle et notre peu de conscience immédiate.
La Vie peut se passer de l’humain , l’humain, lui, semble par contre oublier qu’il n’est pas, le maître de la Vie, et ceux même avec ses puissantes armes atomiques.
Alors, synopsis grandeur nature,
Il nous faut de fait, agir vite et tout de suite , et sans attendre d’être majoritaires dans les assemblées.
Agir, chaque jour, autour de soi et dans chaque action quotidienne.

Agir pour la révolution écologique.
Jean-Michel sady pour le MSEA
L’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’homme comme le centre du monde et la fin (ou la finalité) de tout le reste de l’univers

Déclaration d’ Hubert Reeves :....Pour aborder cette question dans toute sa dimension, il me paraît essentiel de nous extraire au départ de notre vision anthropocentrique de la nature.
Les vivants existent de leurs pleins droits et n’ont pas à se justifier d’exister. Les mots "espèces nuisibles" et "mauvaises herbes" ne sont que le reflet de notre préjugé séculairement ancré ( jusque dans la Genèse...) que les plantes et les animaux sont là pour nous servir ou nous réjouir et que nous avons sur eux un droit discrétionnaire. En réalité nous sommes une espèce parmi tant d’autres et, de surcroît face à l’appauvrissement de la biodiversité dont nous sommes responsables, nous mériterions plus que tout autre le nom d’espèce nuisible.
Chaque extinction est une perte irréparable, un désastre navrant. Il faut rappeler que chaque espèce connue ou encore inconnue de nous est un prodige de la nature, le résultat et l’aboutissement d’une évolution biologique qui s’étend sur des millions et des milliards d’années.
C’est là la première et la plus importante justification de la préservation de la diversité..... Le scorpion résiste-t-il aux explosions nucléaires ?

On dit parfois que les scorpions sont capables de résister à une explosion nucléaire. Vous vous en douterez, cette affirmation est très erronée : en vérité, les scorpions sont des animaux qui ont l’incroyable capacité d’encaisser de grandes quantités de radiations.
Mesuré en rads, un niveau de radiation relativement bas (600 rads) peut tuer un homme en quelques minutes. Certains scorpions, quand à eux, peuvent recevoir un niveau de radiation de 90 000 rads (150 fois plus qu’un homme !) sans qu’ils en soient affectés. De ce fait, même si cette résistance exceptionnelle varie d’une espèce à l’autre, le scorpion reste certainement l’animal le plus résistant aux radiations que l’on connaisse. Mais en aucun cas il ne résistera à une explosion, quelle qu’elle soit : ce sont uniquement les retombées radioactives des bombes atomiques qui ne pourront le tuer, retombées souvent létales pour l’homme. Cette caractéristiques exceptionnelle a d’ailleurs poussé de nombreux gouvernements à entreprendre des recherches sur les scorpion et leur mécanisme de défense à des fins militaires, allant jusqu’à tenter la mise au point de treillis en peau de scorpion... Sans succès, évidemment : le secret du scorpion n’a pas pu être percé.
Aujourd’hui, on explique cette résistance par le fait que le scorpion apparaisse comme un organisme très "stable" : présent sur Terre depuis plus de 400 millions d’années, il n’a pratiquement pas évolué depuis qu’il a pris sa forme terrestre. Il a su s’adapter à une grande variété de milieux, et se montre donc beaucoup plus résistant que la plupart des organismes qui sont apparus après lui dans l’évolution l’échelle de l’évolution.
Est-il vrai que les fourmis ont résisté aux...
...attaques atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki ?
Chez certains insectes, chez les scorpions (Arachnides) surtout, on constate une résistance étonnante aux radiations ionisantes, bien supérieure à celle de l’homme et des mammifères. D’où l’idée, exploitée par des romans d’anticipation, que des Arthropodes nous remplaceront sur Terre après une catastrophe nucléaire.

Pour ce qui est des fourmis, on en a retrouvé, vivantes, là où tout le monde était mort de l’explosion de la bombe atomique. C’est vrai. Et c’est resté dans les mémoires. Il y a plusieurs raisons à leur survie : leur radiorésistance, leur mode de vie souterrain, leur petite taille et leur nombre. Sans doute la plupart des fourmis ont-elles été tuées, mais les individus, en tout petit nombre, qui ont pu échapper aux radiations, au souffle et à la chaleur se sont évidemment fait remarquer des observateurs. A.F.
Le ginkgo biloba est le seul représentant actuel de la famille des Ginkgoaceae, dont on connaît sept autres espèces fossiles. Il est d’ailleurs souvent qualifié de "fossile vivant".
Unique témoin d’une époque très éloignée remontant à plus de 200 millions d’années, le Ginkgo est le plus vieil arbre connu.
Il est à la fois un symbole de longévité et de résistance.

A noter : le ginkgo est le premier arbre à avoir repoussé à Hiroshima, dans la zone touchée par l’explosion nucléaire.
Il est parfois surnommé "arbre aux quarante écus" ou "arbre aux mille écus" en référence à la couleur de ses feuilles (qui deviennent dorées à l’automne).


jean  michel sady

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