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lundi 13 juin 2011

La police , police , ouf enfin les voilà , vous vous rendez compte ,ils ont osé chanté , l'Hécatombe de Brassens ... et quelques autres , il nous faut une bonne dictature!!!!!!!!!!!!! Ha! mais


Les mots ont un sens: sacré site!

Brassens : les cas tombent


Un jeune homme condamné pour avoir chanté l'Hécatombe de Brassens. Une trentaine d'autres arrêtés par la police. Gare aux gorilles !
Georges Brassens police
1953, le grand Georges fredonne l'Hécatombe, chansonnette retraçant l'épopée de quelques "mégères gendarmicides" de Brive-la-Gaillarde qui se ruèrent un beau jour sur une poignée de malheureux "gendarmes mal inspirés". 2011, à Cherbourg, un jeune homme de 27 ans est condamné à 200 euros d'amende et 40 heures de travail d'intérêt général pour outrage. Sa faute ? Avoir fredonné un couplet de la beuglante à sa fenêtre... alors que passaient, en contrebas, quelques pandores peu mélomanes.
Toquée chorale
Mercredi, à Toulouse, pour protester contre cette condamnation, une trentaine de personnes se sont retrouvées devant le commissariat central pour entonner - dans la joie et la bonne humeur - quelques strophes du brûlot anarchiste. Mais la représentation a tourné court. Les condés de la ville natale de Claude Nougaro n'ont guère apprécié le spectacle... Les choristes ont été encerclés puis arrêtés pour finalement être conduits au poulailler où ils ont dû décliner leur identité. Finalement, ils ont été relâchés mais 29 d'entre eux sont convoqués dans les prochains jours.
Tout cela au moment où la Cité de la Musique célèbre Brassens. Allant même jusqu'à organiser des ateliers intitulés : "Jouer Brassens en famille (à partir de 7 ans)". Outrage ! Une exposition qui ne déplairait aux rugbymen de tous poils (dont pas mal de flics, d'ailleurs), qui ne se lassent pas de brailler en choeur, lors de troisièmes mi-temps bien arrosées : "Mort aux vaches, mort aux condés (zob !) à ces enfants de putes de la sûreté..." Mais passons.
Outrage à la nation
Car, dans notre cas, nous ne sommes pas en présence de simples citoyens assoiffés de culture, pas plus que de fêtards avides de biture. C'est le commissariat qui l'affirme : il s'agit de "militants de l'ultra-gauche" qui ne chantaient pas seulement "Hécatombe", mais d'autres textes insultants et constitutifs d'outrage à la nation et aux forces de l'ordre. Ahrg... L'"ultra-gauche" renait de ses cendres... mais que fait le GIGN ?
Une idée pour la prochaine fronde : chanter la BO du "Gendarme de Saint-Tropez"...

1 commentaire:

  1. Pauvre Brassens, au moins il n'aura pas vu ça !
    Le marché de Brive la Gaillarde porte le nom du grand Georges. Comme quoi, il y a des élus un peu moins cons que les autres.

    Bien fraternellement à toi.
    GR

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