Pages

lundi 22 août 2011

Dns ce pays nous avons aussi un dictateur qui s'en prend aux populations mais chut! y nous vend du pétrole : plus salaud tu meurt! Solidarité avec la grève historique des travailleurs de l'industrie pétrolière au Kazakhstan victimes de la répression féroce d'une dictature à la solde de l'impérialisme



Solidarité avec la grève historique des travailleurs de l'industrie pétrolière au Kazakhstan victimes de la répression féroce d'une dictature à la solde de l'impérialisme
Le régime dictatorial Kazakh, allié fidèle des États-Unis dans la région, est confronté depuis mai dernier à l'une des plus grand mouvement de grève qu'ait connu le pays depuis l'indépendance.
Le mouvement de grève a paralysé les champs pétroliers et gaziers du pays, alors que le pétrole et le gaz restent la principale ressource du Kazakhstan, pendant les mois de mai et juin. Parti de l'action, le 11 mai dernier, des travailleurs du pétrole du champ de Karazhanbas, près de la mer Caspienne, le mouvement s'est répandu comme une traînée de poudre à tous les travailleurs du secteur, aux quatre coins du pays.
Les travailleurs ont ainsi manifesté leur colère contre les conditions d'exploitation draconiennes imposées par les entreprises capitalistes du secteur, souvent sous domination étrangère, contre la baisse dramatique du pouvoir d'achat et contre la politique de répression du syndicalisme indépendant.
Parmi leurs revendications, non seulement la hausse des salaires et l'amélioration des conditions de travail mais aussi la reconnaissance du syndicalisme indépendant, de classe, et surtout la nationalisation du secteur pétrolier et gazier.
La grève a pu mobiliser jusqu'à 18 000 travailleurs du secteur, paralysant le pays, tandis que des manifestations étaient régulièrement organisées, mêlant avec prudence revendications immédiates et exigences politiques plus générales.
Craignant une contagion d'ordre révolutionnaire, après le « printemps arabe », et fidèle à ses méthodes autocratiques, le régime de Nursultan Nazarbayev a choisi de répondre par la force au mouvement de grève.
Dans un premier temps, par une politique d'intimidation qui a vu les tribunaux locaux déclarer les grèves illégales, par l'intermédiaire de gangs armés menaçant les leaders de la grève et leurs familles.
Dans un second temps, par la répression pure et dure. L'avocate des grévistes, Natalia Sokolova, arrêtée par le régime le 24 mai, a été condamnée le 8 août dernier à six ans de prison pour « incitation aux troubles sociaux ». Un certain nombre de syndicalistes de l'entreprise pétrolière « Karazanbasmunai » – joint venturesino-kazakhe – ont depuis arrêtés et sont toujours détenus dans les geôles de la dictature kazakhe.
Passée sous silence dans les médias occidentaux, opérant le tri sélectif de l'information, le mouvement historique des travailleurs kazakh du secteur pétrolier a besoin de la solidarité internationale des communistes et des progressistes.
Encore une fois, ce sont les syndicalistes grecs du PAME (liés organiquement au PC Grec) qui montrent la voie en« exprimant leur solidarité de classe avec les travailleurs en grève au Kazakhstan » et « dénonçant le gouvernement du Kazakhstan pour la persécution et les arrestations de syndicalistes ».
Le PAME dénonce par ailleurs l'attitude de l'ICEM (Fédération internationale de la chimie, de l'énergie, des mines) et de la CSI (Confédération syndicale internationale) qui « non seulement n'ont pas exprimé leur soutien aux travailleurs en grève au Kazakhstan mais ont aussi interdit à leurs membres de les soutenir ».
Les communistes, syndicalistes de classe et internationalistes, ne peuvent décidément ni cautionner ni suivre l'attitude de collaboration de classe de la CSI et de la CES. Solidarité avec les travailleurs kazakhs face à la répression de la dictature à la solde de l'impérialisme !

source PCF international



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les messages anonymes ne seront pas publier