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samedi 10 septembre 2011

ce texte date de 2008 ; il est pourtant toujours d'actualité , la vérité n'est pas la vérité officielle


Résumé : Le gouvernement US a prétendu que dix-neuf individus répondant à des noms arabes et considérés comme des musulmans fanatiques, ont, le 11 septembre 2001, détourné quatre avions de ligne et les ont fait s’écraser dans le cadre d’une opération suicide qui s’est soldée par la mort de 3 000 personnes. Dans ce mémorandum, l’auteur montre qu’il n’y a pas de preuves que ces individus sont montés à bord d’un seul de ces avions de ligne. Étant donné que le gouvernement US n’a pas réussi à fonder ses accusations contre les 19 présumés pirates sur des éléments probants, le récit officiel du 11/9 doit être considéré comme un mensonge. 

AUTEUR: Elias DAVIDSSON 

Traduit par Sacha Sher, révisé par Fausto Giudice 
Traduit d’après une version du 23 novembre 2008 [1]


Mardi 16 Décembre 2008

Rien ne prouve que des musulmans aient détourné des avions le 11 Septembre
Le gouvernement US prétend que dix-neuf individus dont les noms et les photographies ont été portés à la connaissance du public par le FBI [2], et que personne n’a plus revu depuis le 11 septembre 2001, ont réservé ce jour-là des places sur les vols AA11, AA77 (American Airlines), UA93 et UA 175 (United Airlines), qu’ils seraient montés à bord de ces avions de ligne, les auraient détournés et les auraient délibérément envoyé s’exploser avec les passagers et le personnel navigant sur les Tours Jumelles du World Trade Center, le Pentagone et un champ en Pennsylvanie.
Les accusations contre de ces dix-neuf individus étaient surtout basées sur ce qui fut décrit comme des découvertes que le FBI eut l’heur de faire dès le 11 septembre. En premier lieu, celui-ci découvrit deux bagages ayant prétendument appartenu à Mohammed Atta, le principal suspect, et qui n’avaient pas été transportés à bord du vol AA11 de l’aéroport Boston Logan. La raison pour laquelle ses sacs ne furent pas acheminés à bord de l’avion n’a jamais été révélée. Selon les déclarations faites par l’agent spécial du FBI James M.  Fitzgerald lors du procès de Zacarias Moussaoui, l’avion qui faisait la connexion entre Portland et Boston, avec à son bord Mohammed Atta et son présumé associé kamikaze Abdul Aziz Alomari, « était arrivé trop tard pour que les bagages puissent être affrétés à bord du vol 11 [3]». Cependant, selon la Commission mise en place pour le 11/9, le vol parvint à destination à l’heure, à environ 6h45 du matin, soit une heure avant le départ prévu pour le vol AA11 [4]. On n’a jamais su qui avait été responsable de l’erreur ayant permis aux sacoches de rester au sol. Le contenu des bagages permit aux agents du FBI, dirent-ils, d’ « éclaircir rapidement le mystère sur les responsables et les motivations des attaques-suicide [5]». 
Parmi les objets dits retrouvés dans les bagages d’Atta figuraient : un ordinateur de vol portable, un manuel de simulation de vol pour Boeing 757 et 767, un calculateur de vol avec règle glissante, une copie du Coran et un testament écrit à la main en arabe [6]. Selon les dépositions ultérieures d’agents du FBI, les bagages contenaient également les identités de tous les suspects impliqués dans les détournements, des données sur leurs plans, sur leur passé, leurs motivations, leurs liens avec Al Qaïda, ainsi qu’un canif et une bombe lacrymogène [7]. Selon l’agent spécial Fitzgerald, le passeport d’Abdul Aziz Alomari fut également retrouvé dans un des sacs [8].

Le permis de conduire de Mohamed Atta, délivré en Floride
D’autres indices compromettants furent aussi rapidement retrouvés à d’autres endroits. Par exemple, la Commission sur le 11/9 a relevé qu’un passeport d’un des prétendus pirates fut retrouvé à proximité du World Trade Center à l’endroit où « un passant le ramassa et le donna à un détective de la police de New York peu de temps avant que les tours ne s’effondrent [9]». Beaucoup d’observateurs eurent du mal à croire qu’un tel document puisse sortir indemne de la poche d’un mort, puis des débris en feu, jusqu’à atterrir dans la rue et finir par être retrouvé miraculeusement quelques minutes seulement plus tard. Le permis de conduire d’un autre suspect, le Saoudien Ahmad Al Ghamdi « fut [aussi] retrouvé sur le lieu des crashs au World Trade Center ». Une Toyota Corolla enregistrée au nom du prétendu pirate Nawaf Alhazmi fut découverte à l’aéroport de Washington Dulles le 12 septembre. Celle-ci contenait « une lettre de quatre pages écrite en arabe qui était identique à celle retrouvée dans les bagages de Mohammed Atta à l’aéroport de Logan », un talon de chèque libellé à l’ordre d’une école de pilotage de Phoenix, quatre dessins de cockpit d’un 757, un cutter, des cartes de Washington et de New York, et une page avec des notes et des numéros de téléphone [10].

La carte d'identité US de Nawaf Alhazmi, retrouvée sur le site du prétendu crash sur le Pentagone [Source: US District Court for the Eastern District of Virginia, Alexandria Division]

Dans une voiture louée par le pirate présumé Marwan Alshehhi et trouvée à l’aéroport de Boston Logan, le FBI mit la main sur un manuel de pilotage en langue arabe, une carte donnant accès à des zones restreintes de l’aéroport, des documents contenant le nom d’une personne inscrite dans la liste des passagers d’un des vols, ainsi que les noms d’autres suspects. Le nom de l’école de pilotage où Mohammed Atta et Alshehhi étudièrent, Huffman Aviation, fut également trouvé dans la voiture [11]

Le passeport de Saeed Alghamdi, retrouvé, d'après le FBI, dans les débris du vol UA 93

On annonça aussi avoir trouvé sur le lieu du crash du vol UA93 un certain nombre de documents supposés identifier les suspects, bien qu’aucun débris d’avion n’y ait été vu, pas plus que la moindre goutte de sang [12]. Les traces incriminantes incluaient le passeport du supposé pirate Al Ghamdi [13], le permis de conduire de Floride du supposé pirate Alnami [14], sa carte de membre de l’Association des Auberges de jeunesse d’Arabie Saoudite [15], une page avec visa provenant du passeport du supposé pirate Ziad Jarrah [16], et une carte de visite professionnelle de l’oncle de Jarrah [17]. Sur le lieu du crash au Pentagone, on trouva une « carte d’étudiant du Royaume d’Arabie Saoudite » portant le nom du prétendu pirate Majed Moqed [18]

Ziad Jarrah, le pilote supposé du vol UA 93


La carte d'identité de "Majed Moqed", trouvée au Pentagone
Le 12 septembre 2001, le propriétaire d’un hôtel de Deerfield Beach en Floride déclara au FBI avoir trouvé une boîte à cutters oubliée dans une chambre occupée peu de temps auparavant par le pirate présumé Marwan Alshehhi et deux autres pirates. Le propriétaire dit avoir trouvé dans une poubelle du voisinage un sac de paquetage contenant des manuels pour Boeing 757, trois livres illustrés sur les arts martiaux, une pile de vingt centimètres de cartes de la côte Est, un classeur à trois anneaux bourré de notes écrites à la main, un dictionnaire anglo-allemand, un testeur à carburant pour avion et un rapporteur [19]
Et pour compléter le tableau, la soirée précédent le 11/9, après avoir fait des prédictions sur une attaque à venir contre les USA le lendemain, certains pirates présumés auraient laissé dans un bar une carte de visite professionnelle … et un exemplaire du Coran [20].
Le nombre total de ces preuves à charge, ainsi que leur contenu, inspira ce commentaire de la part d’un anonyme haut fonctionnaire des services de renseignement : « Quels que soient les traces qui restèrent, elles furent laissées délibérément afin que le FBI les suive » [21].
Selon une autre version, l’identité des présumés pirates a été déterminée « près de deux heures après les attaques du 11/9 » par les services des douanes US « qui [en] furent capables [après avoir] eu accès aux manifestes de vol des appareils » [22].
Bien entendu, de tels soupçons sont légitimes. Mais l’important est de garder à l’esprit que la découverte de ces pièces ne prouve pas en soi que leurs détenteurs supposés aient embarqué dans les appareils et en aient pris le contrôle avant de les envoyer s’écraser aux endroits que l’on sait. Ces découvertes ne forment que de simples présomptions ou des preuves par ouï-dire.
Afin de prouver que des suspects sont réellement montés à bord des avions et sont décédés sur les lieux des crashs, trois types de preuves au moins auraient pu et dû être fournies : des listes de passagers certifiées comme étant authentiques (ou des manifestes de vol) qui montreraient leur nom, l’identification des suspects au moment où ils montaient à bord des appareils, et l’identification des restes de leurs corps sur les lieux de chaque crash.

Affiche d'une conférence à la gloire des "Magnifiques 19" organisée par une organisation "islamiste" plus que suspecte en 2003
1. Le gouvernement US n’a pas montré une seule liste authentifiée
Afin de localiser chaque famille des victimes d’un crash, les compagnies aériennes ont avant tout recours à la liste des passagers (ou au manifeste de vol). Les listes de passagers constituent également un document à valeur légale pour prouver – à des fins d’assurances – que des individus précis ont embarqué dans un avion avant qu’il ne s’écrase. Voilà pourquoi les compagnies vérifient méticuleusement l’identité des passagers montés à bord. Pour ce qui est des quatre avions du 11/9, American et United Airlines ont refusé de montrer les originaux des listes de passagers ou des copies de celles-ci certifiées conformes. Pour cette raison, peu après le 11/9, les principaux canaux médiatiques publièrent des listes de passagers dressées par ouï-dire, listes qui étaient partielles et erronées. Les autorités US ont également donné des informations contradictoires sur le nombre et l’identité des prétendus pirates. Les compagnies et le gouvernement n’ont fourni aucun document pour attester que les dix-neuf individus que le FBI désigna le 14 septembre 2001 comme étant des pirates avaient bel et bien enregistré leurs bagages munis de leurs billets et embarqué dans les quatre appareils qui se sont écrasés le 11/9. 
Le 13 septembre 2001, le ministre de la Justice John Ashcroft avait dit que « de trois à six pirates étaient impliqués dans chaque détournement d’appareil » [23]. Le même jour, le directeur du FBI Robert Mueller avait dit qu’ « une enquête préliminaire faisait état d’un total de dix-huit pirates pour quatre avions –cinq dans chacun des deux avions écrasés au World Trade Center, et quatre dans chacun des avions écrasés au Pentagone et en Pennsylvanie » [24]. Un jour après, le total s’élevait à dix-neuf [25]. Au départ, CNN avait cité le nom de Mosear Caned (phonétique) comme l’un des pirates suspectés mentionnés sur « une liste noms (...) censée être déclassifiée officiellement par la justice un peu plus tard dans la journée » [26]. Son nom disparut quelques heures plus tard de la liste des suspects et fut remplacé par celui d’Hani Hanjour quand CNN mit en ligne une nouvelle liste de suspects révélée au public par le FBI [27]. Il n’y eut jamais d’explication sur les raisons de la présence initiale du nom de Caned puis de sa disparition [28].
Selon CNN le 14 septembre 2001, « des sources fédérales avaient d’abord identifié [Adnan] Bukhari et Ameer Bukhari comme de possibles pirates ayant embarqué dans un des avions en provenance de Boston » (c’est nous qui soulignons). Pourtant, quelques heures plus tard, CNN fit part de la correction suivante : « Selon des informations émanant de nombreuses sources policières, CNN raconta qu’Adnan Bukhari et Ameer Bukhari, domiciliés à Vero Beach en Floride, étaient soupçonnés d’être parmi les pilotes qui avaient envoyé s’écraser les avions dans le World Trade Center. CNN apprit ensuite qu’Adnan Bukhari se trouvait toujours en Floride et y a été interrogé par le FBI... Ameer Bukhari était mort l’année précédente dans un accident d’avion » (c’est nous qui soulignons). Ces noms disparurent par la suite des listes publiques de passagers et furent remplacés par d’autres noms.
 Le jour même du 11 septembre, le FBI, « qui avait étudié les manifestes des passagers des quatre avions, avait déjà focalisé son attention sur [Amer] Kamfar » comme un pirate suspecté. Le 12 septembre à 8h30 du matin, huit agents du FBI rendirent visite au voisin supposé de Kamfar, Henry Habora à Vero Beach en Floride. Ils lui montrèrent une photo et lui demandèrent s’il s’agissait bien de la même personne [29]. Bien qu’apparemment glané sur un manifeste de passagers, le nom d’Amer Kamfar disparut ensuite des listes des pirates supposés et fut remplacé par un autre.  
Le Washington Post révéla que les premières listes de passagers n’incluaient pas le nom d’Hani Hanjour, devenu plus tard celui d’un des pirates présumés. Dans sa dernière édition du 16 septembre 2001, le journal explique que son nom « n’était pas sur le manifeste du vol American Airlines 77 parce qu’il n’aurait pas eu de billet » [30]. Le nom d’Hanjour apparaît sur ce qui est censé être une liste des passagers du vol AA77 rendue publique plus tard lors du procès Moussaoui, ce qui donne à penser que la liste publiée tardivement n’était pas une copie de la liste originale mais une liste qui a été trafiquée.
Le 12 septembre 2001, plusieurs journaux publièrent des listes partielles de passagers des vols détruits. On y trouvait, parmi les passagers du vol AA11, le nom de Jude Larsson, 31 ans, et celui de sa femme Natalie [31]. Pourtant, le 18 septembre 2001, le Honolulu Star Bulletin annonça avoir reçu un email de Jude, visiblement en vie, pour faire part au journal de l’erreur qui circulait sur son compte [32]. Selon le journal, « quelqu’un qui prétendait travailler avec les compagnies aériennes » avait appelé le père de Jude, un « sculpteur réputé » dans sa communauté, pour l’informer que son fils et que sa belle-fille faisaient partie des victimes du vol AA11. Plus tard, les noms de Jude et de Natalie Larson allaient disparaître des listes publiées. Plus bizarre encore, bien que leurs noms aient officiellement disparu de la liste des victimes du vol AA11, Jude et Natalie Larson sont toujours considérés comme morts dans les Archives Nécrologiques Nationales [33]. Selon ce qui est écrit sur le site de ces Archives, la liste « est basée sur des sources autorisées, des informations d’Associated Press et des données funéraires ». Selon Jere Longman, journaliste au New York Times, les autorités US et United Airlines annoncèrent d’abord que le vol UA93 avait eu à son bord 45 personnes avant de ramener le nombre à 44, mettant en avant le fait qu’un des passagers en classe économique – Marion Britton – avait acheté deux billets [34]. Aucun élément ne fut rendu public pour corroborer cette explication.
Selon Terry Tyksinski, un membre d’équipage d’United Airlines depuis longtemps, un responsable au service clientèle lui avait dit avoir vu deux passagers quitter le vol 93 après qu’il fût annoncé que l’avion quitterait la porte avec un retard de cinq minutes. Les deux passagers de première classe étaient décrits comme ayant la peau sombre, « quasiment noire, mais pas noire ». Selon Tyksinski, le responsable prit note de leurs noms et fut ensuite questionné à deux reprises par le FBI [35]. Nulle autre source ne mentionne cet incident, y compris le rapport de la Commission sur le 11/9. Etant donné que ces personnes se sont sans doute présentées pour l’enregistrement de leurs bagages munies d’un billet, leurs noms auraient dû avoir été enregistrés sur la liste originale des passagers du vol 93. Ces noms furent-ils enlevés et une nouvelle liste fut-elle dressée ?
Les fluctuations mentionnées ci-dessus quant au nombre et aux noms des pirates présumés (et des passagers) n’auraient pas pu exister si ces déclarations s’étaient appuyées sur des documents authentiques.
En 2006, un ensemble de sept pages faxées, censé représenter les originaux des manifestes de vol furent publiées sur un site internet privé [36]. Les images sont de très mauvaise qualité et ne semblent pas être de véritables copies des originaux des listes de passagers (ou des manifestes de vol), pour au moins trois raisons qui sont : 1) les images que l’on voit reflètent un amalgame de différentes feuilles ; (2) rien n’indique que les listes aient été imprimées juste après l’embarquement dans les avions, comme cela se fait normalement (celles correspondant aux vols UA93 et UA175 furent imprimées le 4 octobre 2002 !) ; 3) les listes ne comportent pas la moindre signature de la part d’un responsable qui en attesterait l’authenticité. En réponse à une requête FOIA [en application de la Loi sur la liberté d’information, NdT] de l’auteur de ce texte afin que soient publiés les originaux des listes de passagers, le FBI écrivit le 4 avril 2007 que les listes demandées pour les vols AA11, AA77, UA93 et UA175 étaient « disponibles via internet sur le site du ministère de la Justice des USA » [37].

Une des "pièces à conviction" montrées au procès Moussaoui : le passeport remarquablement bien conservé de Satam Al Suqami


Ce site contient les documents et indices montrés lors du procès Moussaoui. Un examen de la pièce à conviction P200054 à laquelle le FBI renvoyait en lien permet de se rendre compte qu’elle ne comporte absolument aucune vraie liste de passagers, mais juste des représentations habiles censées refléter les listes originales de passagers. Ce que nous avions cru auparavant – dans les précédentes versions de ce texte – à savoir que les fax mentionnés plus haut avaient été montrés au procès de Moussaoui, est donc faux. Contrairement à ce que l’on croit généralement, rien ne fut présenté au procès qui ressemblât à de vraies listes de passagers. Ce qui expliquerait la discrétion qui avait accompagné la présentation de ces listes au procès et les réticences des médias à vouloir mettre sur le devant de la scène ces « preuves » fraîchement dévoilées. Comme le témoignait Robert Bonner à la commission du 11/9 « le 11 septembre au matin, le bureau de renseignement des douanes a été capable d’identifier les possibles pirates terroristes après évaluation des données liées aux manifestes des passagers des quatre avions détournés. 45 minutes après les attaques, les douanes envoyèrent au FBI et à la communauté du renseignement les listes des passagers avec le nom des victimes et de dix-neuf probables pirates » [38]

Selon Richard Clarke, ancien coordinateur national à la sécurité et au contre-terrorisme sous les présidences de Clinton et de George W. Bush, le matin du 11 septembre, Dale Watson, alors chef du contre-terrorisme au FBI, l’informa de la chose suivante via une ligne sécurisée : « Nous avons les manifestes de passagers des compagnies aériennes. Il y a des noms que l’on reconnaît, Dick. Ce sont des gens d’Al Qaïda » [39]. Il apparaît également étrange que Robert Bonner affirme avoir reçu dès le matin une liste définitive des pirates présumés avec dix-neuf noms alors que Robert S. Mueller, le directeur du FBI, affirmait toujours deux jours après qu’ils n’étaient que dix-huit [40]. Les documents soi-disant reçus par Robert Bonner et Dale Watson ne furent jamais montrés en public. Il est possible – à la lumière des fluctuations mentionnées ci-dessus quant au nombre et à l’identité des présumés pirates – que ce qu’ils avaient reçu avait été des listes de noms considérées comme des « listes de passagers » ou des « manifestes » préparés en prévision des attaques et revus par le FBI ou une autre agence gouvernementale – pour de mystérieuses  raisons – avant leur publication définitive le 14 septembre 2001.  
Alors qu’après le 11/9, les médias publièrent les noms de tous les passagers, de tous les membres de l’équipage, et de tous les pirates présumés, le FBI et les compagnies aériennes ont constamment refusé et refusent encore de publier les originaux authentiques des listes de passagers et des manifestes de vol pour les quatre avions du 11/9, pour autant que ces listes aient jamais existé [41]. Puisque les noms de toutes les victimes et des présumés pirates ont été rendus publics dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, le respect de la vie privée ne peut pas être une raison valable pour refuser de confirmer, tout simplement – en rendant public les documents originaux et authentiques – ce qui fut révélé sur la place publique depuis le 11 septembre. La seule explication possible à ce refus est que la publication de ces listes authentiques de passagers (pour autant qu’elles existent) ébranlerait les bases du récit officiel du 11-Septembre et ferait émerger des questions quant à une complicité étatique dans ce crime. Et cela détruirait du coup la version officielle des événements du 11 septembre, une version qui a ouvert la voie à la guerre mondiale « au terrorisme », aux guerres contre l’Afghanistan et l’Iraq, et au Patriot Act.
2. Aucun témoignage sur l’embarquement dans les avions
Il y a un deuxième type d’éléments qui permet de prouver que des individus spécifiques sont montés à bord des avions à telle porte d’embarquement et à une heure précise. Ce sont les récits de témoins et les enregistrements des caméras de sécurité.
Quelqu’un a-t-il été témoin de l’embarquement dans les avions ?
Selon la Commission sur le 11/9, dix des dix-neuf pirates furent sélectionnés par le système automatisé CAPPS afin qu’il soit procédé sur eux à « un examen supplémentaire de sécurité » [42]. Pourtant, aucun de ceux qui eurent à s’en occuper, ni aucun des nombreux employés de sécurité œuvrant pour les compagnies ou les aéroports et questionnés par le FBI, ne semble avoir aperçu les suspects. Pour ce qui est des vols AA11 et UA175, censés être partis de l’aéroport de Boston Logan, la Commission sur le 11/9 apprit qu’ « aucun agent chargé de la surveillance et de la fouille ne s’est souvenu des pirates ni n’a fait état du moindre fait suspect lors des contrôles » [43]. A propos du vol AA77, qui serait parti de l’aéroport Dulles de Washington, la Commission sur le 11/9 écrivait que « lorsque le bureau civil local de la sécurité aérienne de la FAA enquêta ultérieurement sur les opérations de vérification des passagers, les agents avaient dit n’avoir aucun souvenir de quoi que ce soit qui était sorti de l’ordinaire. Ils ne pouvaient se rappeler si un des passagers qu’ils avaient vérifié avait été sélectionné par le CAPPS » [44].  A propos du vol UA93 qui serait parti de l’aéroport de New Jersey International, la Commission indique que « la FAA interrogea plus tard les responsables des contrôles et personne ne se souvint de quoi que ce soit d’inhabituel ou de suspect » [45]. Selon un rapport non daté du FBI « le FBI obtint quatorze couteaux ou parties de couteaux sur le site du crash du vol 93 » [46]. Et pourtant, aucune information n’indique qu’un contrôleur ait mentionné avoir trouvé le moindre couteau ce matin-là [47]. Bref, pour résumer ce paragraphe, aucun employé de sécurité n’a témoigné avoir effectivement vu un seul desdits pirates dans les aéroports.

Les couteaux et cutters achetés par le spriates, d'après la Commission officielle d 'enquête
D’habitude, le personnel des compagnies et des aéroports est avec les passagers jusqu’au point d’embarquement afin de détacher chaque coupon des cartes d’embarquement. Etant donné ce qui s’est passé le 11/9, on pourrait s’attendre à voir, à entendre et à lire dans les médias internationaux des interviews des employés des compagnies, avec des titres comme « J’ai été le dernier à voir les passagers en vie ». Pourtant, on ne connaît aucune interview de ce genre. La Commission sur le 11/9 ne mentionne même pas l’existence d’une seule déposition ou d’un seul témoignage donnés par le personnel à propos de ces embarquements. De plus, l’identité même de ces employés reste un secret : en réponse à une requête de l’auteur en vue d’interviewer des employés d’American Airlines qui avaient vu passer les passagers du vol AA77, la compagnie avança que leur identité ne pouvait être transmise pour des raisons de respect de la vie privée [48].
L’absence de témoignages sur l’étape de l’embarquement peut peut-être se comprendre au vu d’un certain nombre d’anomalies. Nous avons pu vérifier nous-même ce qu’un enquêteur indépendant, Gerard Holmgren, découvrit en 2003, à savoir que selon les bases de données du BTS au ministère des Transports des USA (DoT), les vols AA11 et AA77 n’étaient pas du tout censés voler le 11 septembre 2001, alors qu’ils l’étaient les jours d’avant et les jours d’après [49]. Après qu’Holmgren eût publié ses découvertes sur internet, le DoT ajouta en tout hâte des données correspondant aux vols AA11 et AA77 le 11/9, manipulant de la sorte de manière frauduleuse des archives officielles pour les mettre en accord avec le récit officiel sur ce crime. Une autre anomalie a aussi été découverte : selon la base de données du BTS, l’avion censé s’être écrasé au Pentagone (le vol AA77 avec pour numéro de queue N644AA) n’a pas du tout décollé de l’aéroport de Washington D.C. Dulles, comme cela a été rapporté officiellement [50]. Une troisième anomalie est que selon ce que rapportèrent d’abord les médias, le vol AA11 serait parti de la porte d’embarquement n°26, alors que ce vol-là part normalement de la porte 32 [51]. La commission sur le 11/9 affirmait cependant que le vol était parti de la porte n°32.  Aucune explication ne fut donnée sur ces informations contradictoires. Des récits de témoins auraient facilement permis de résoudre ces contradictions. L’absence ou la disparition de témoignages de ce type laisse donc penser que ce qui arriva à l’heure de l’embarquement est un secret bien gardé, dont la révélation aiderait à résoudre l’énigme entourant le 11-Septembre.
Si personne ne dit avoir assisté à l’embarquement, des caméras de sécurité l’auraient-elles enregistré ? Apparemment, aucun des trois supposés aéroports de départ de l’opération du 11/9 n’avait de caméras de surveillance au niveau des portes d’embarquement. Si bien qu’il n’existe ni témoignage visuel ni enregistrement vidéo du processus d’embarquement. En clair, cela signifie qu’on a empêché les familles des passagers et des membres de l’équipage de ces vols de savoir ce qu’il était advenu de ceux à qui ils tenaient, ce matin-là dans ces trois aéroports. Il n’est toujours pas sûr qu’ils soient effectivement montés dans les avions.
Pourtant, l’opinion publique reste convaincue que les vidéos de surveillance des embarquements ont été montrées à la télévision. En fait, ce qu’on montra au monde entier ne fut pas l’embarquement à bord des quatre avions mais deux vidéos, l’une enregistrée à Portland, et l’autre à Dulles. La vidéo de Portland est censée nous montrer les pirates présumés Atta et Alomari avant qu’ils ne montent à bord d’un avion les reliant à Boston. Pour peu que cette vidéo soit authentique et nous montre effectivement lesdits individus, elle ne montre pas ce qu’ils ont pu faire une fois arrivés à Boston. L’autre enregistrement proviendrait du poste de contrôle de l’aéroport de Dulles, à Washington D.C., d’où serait, dit-on parti le vol AA77. 

La vidéo de Portland fournie par le FBI. Notez la différence d'horaires sur l'écran ( 5h45 et 5h53)


La vidéo de Dulles Airport, Washington. De gauche à droite Nawaf Alhazmi, Khalid Almihdhar et Hani Hanjour. [Source: FBI, comme d'habitude] 


La vidéo de Dulles : selon le FBI, elle montre  les frères Salem (chemise blanche) et Nawaf Alhazmi (chemise bleue) passant le contrôle de sécurité.
         
Selon l’ensemble des sources disponibles, l’aéroport de boston Logan n’avait pas la moindre caméra de surveillance le 11/9, que ce soit aux points de contrôle ou au-dessus des portes d’embarquement [52]. Et apparemment personne ne conteste cela. Selon les membres de la Commission sur le 11/9, l’aéroport international de Newark d’où le vol UA93 est censé avoir décollé, ne disposait pas non plus d’un tel équipement [53]. Mais cela est contredit par le président d’American International Security Corporation, Michael Taylor, qui affirme que des caméras de sécurité avaient été installées dans cet aéroport [54]. Reste la vidéo qui fut largement diffusée et qui montrerait les prétendus pirates du vol AA77 en train de passer les contrôles de sécurité de l’aéroport de Washington Dulles. Cet enregistrement n’a pas été montré par le gouvernement de son plein gré, mais fut obtenu à l’arrachée en 2004 par le biais de la Freedom Of Information Act [55] . Cette vidéo est disponible sur différents sites internet [56].
Le responsable de la sécurité à l’aéroport de Washington D.C. Dulles, Ed Nelson, confia aux auteurs Trento et Trento que peu de temps après qu’ils étaient arrivés à l’aéroport, les agents du FBI confisquèrent une caméra de sécurité à une zone de contrôle où étaient passés les présumés pirates avant d’embarquer : « Ils enlevèrent la cassette sur le champ (…) Ils m’emmenèrent pour la regarder. Ils montrèrent directement le premier pirate et l’identifièrent. Ils savaient qui étaient les pirates parmi des centaines de gens passés aux checkpoints. Ils disaient « avance, arrête », et me montraient chacun des pirates (…) Ca m’a époustouflé qu’ils aient déjà identifié les pirates (…) On pouvait passer librement par les détecteurs de métaux et beaucoup de gens passaient au travers. Si bien qu’y sélectionner des gens était difficile (…) Je voulais savoir comment ils avaient obtenu ces informations. Si rapidement. Pour moi, cela ne tenait pas debout » [57].
Jay Kolar, qui a publié une analyse critique de cette vidéo [58], fit remarquer qu’elle ne montrait ni la date ou l’heure et l’enregistrement, ni le numéro de la caméra. Normalement, les caméras de sécurité enregistrent ces informations d’identification automatiquement. Il remarqua encore d’autres anomalies telles que l’éclairage anormalement vif (ce qui implique que l’enregistrement n’a pas été réalisé durant la matinée) et le fait qu’un homme avait manipulé la caméra afin de zoomer sur des personnes en particulier (ce qui indique qu’il connaissait à l’avance ces personnes). Sa conclusion est que quelqu’un a volontairement décidé de filmer certaines personnes lorsqu’elles étaient en train de passer un point de contrôle à un moment précis afin de pouvoir apporter ensuite « des preuves ». La vidéo qui fut diffusée ne montre pas d’autres passagers passer pour les mêmes contrôles. En dehors de la provenance suspecte de cet enregistrement, on ne voit pas qui a embarqué dans les avions mais seulement un groupe d’individus en train de passer un contrôle quelque part à une heure inconnue.
Selon Lewis Schiliro, ancien assistant directeur du bureau du FBI pour le secteur de New York, cité par le New York Times du 13 septembre 2001, les agents du FBI « ont examiné les vidéos de douzaines de caméras  dans les trois aéroports où les terroristes avaient pris l’avion » [59]. Or selon le rapport des responsables de la Commission sur le 11/9, à l’aéroport Logan, « les zones aux contrôles de sécurité et aux portes [NdT : d’embarquement] n’étaient pas couvertes par des équipements de vidéosurveillance à ce moment-là » [60]. L’une de ces déclarations doit être fausse.
3. Pas de cartes d’embarquement
Afin de s’assurer que tous les passagers qui se sont présentés à l’enregistrement sont bien montés à bord des avions, le personnel de l’aéroport a pour habitude de détacher le coupon de chaque carte d’embarquement et de faire le compte de ces coupons. Ceux-ci portent les noms des passagers. Le rapport des responsables de la Commission sur le 11/9 [61] précise bien que Mohammed Atta a reçu une « carte d’embarquement » à l’aéroport de Portland, mais garde le silence à ce propos pour les vols AA11, AA77, UA175 et UA93, comme si des documents de ce genre n’existaient pas. A la note de bas de page 62 du chapitre I de son Rapport final, la Commission sur le 11/9 mentionne avoir reçu « des copies des cartes d’embarquement électroniques pour le vol 93 » et à la note 74 « des copies des cartes d’embarquement pour le vol 93 ». Aucun de ces documents n’a été communiqué au public. Selon le rapport des responsables de la Commission sur le 11/9 « les données enregistrées pour le vol 11 indiquaient que des passagers avaient embarqué après que l’avion eut quitté la porte »[62]. On ignore de quels passagers il est question et si leurs noms apparaissent sur une liste officielle.
4. Les restes des corps des pirates n’ont pas été identifiés
 Selon le récit officiel, les dix-neuf pirates kamikazes sont morts sur les lieux des crashs au World Trade Center, au Pentagone et près de Shanksville en Pennsylvanie. Pourtant, il n’y a pas de preuves tangibles qu’ils l’aient été. Rien n’indique que le FBI ait, comme il se doit pour les affaires criminelles, effectué en bonne et due forme une procédure de traçabilité [63] des restes humains, entre le moment où on les trouva et le moment où on finit par s’en débarrasser. La Commission sur le 11/9 n’a pas fait allusion à une quelconque documentation de ce type. 
Des fonctionnaires non identifiés dirent au Times (G.B.) en octobre 2001 qu’ils s’attendaient à ce que les corps des responsables suspectés pour le 11/9 soient identifiés « par un processus d’élimination »[64]. Ils ne dirent pas pourquoi ils ne s’attendaient pas à une identification formelle de ces corps.
Chris Kelly, le porte-parole de l’Institut de Pathologie des Forces Armées (AFIP), là où s’effectua l’identification des corps des victimes des vols AA77 et UA93, a dit que les autorités avaient des réticences à vouloir se séparer des corps des pirates : « Nous ne savons pas exactement ce qu’il en sera d’eux, il y a très peu de chances que l’on fasse l’effort d‘atteindre les familles jusque chez elles »[65]. Il n’expliqua ni pourquoi aucun effort ne serait fait pour localiser les familles des pirates présumés, ni pourquoi l’AFIP ne serait pas en mesure de faire une comparaison avec les échantillons d’ADN retrouvés à des endroits où les prétendus pirates auraient vécu. Pourtant dès le 16 septembre 2001, on pouvait apprendre que la famille du supposé pirate Ziad Jarrah au Liban était « prête à coopérer avec les autorités ». Ses membres ne croyaient pas aux allégations voyant en Ziad un terroriste. Les autorités US ne répondirent pas à cette offre de coopération. A la mi-août 2002, une nouvelle information sur les restes des victimes indiquait que l’ADN n’avait toujours pas été vérifié en raison du fait qu’ « il avait été prêté peu d’attention aux restes des terroristes » [66]. Alors que l’AFIP déclarait avoir formellement identifié les restes de l’ensemble des passagers « innocents » et ceux du personnel navigant, elle n’identifia aucune partie du corps d’aucun pirate présumé. Kelly déclara plus tard que « les restes humains qui ne correspondaient à aucun relevé étaient ceux des terroristes »[67]. Le coroner (NdT : fonctionnaire chargé de déterminer les causes d’un décès) du comté de Somerset, Wallace Miller, affirma que « les certificats de décès [des pirates présumés] seraient classés comme étant ceux d’anonymes [NdT : « John Doe » en anglais] » [68].
Quant aux restes des suspects qui auraient précipité les vols AA11 et UA175 contre les tours Jumelles, une porte-parole du Bureau d’Examen médical de New York, où eut lieu l’identification des victimes du W.T.C. affirma avoir reçu en février 2003 de la part du FBI « le profil [NdT : génétique ?] des dix pirates au complet … afin que leurs restes soient séparés de ceux des victimes » et ajouta qu’ « aucun nom n’accompagnait ces profils. Nous les avons comparés et nous avons établi un rapport entre deux de ces profils et les restes que nous avions » [69]. En 2005, le nombre d’échantillons qui avaient collé avait augmenté : trois [70]. A nouveau, l’unité médicale de criminalistique de Robert Shaler à New York ne pouvait les identifier par nom. Comme l’écrivait Shaler : « Pas de noms, juste un code K, façon pour le FBI de désigner les gens connus [NdT : « knowns » en anglais ], ou les spécimens dont il connaît la provenance ». « Bien entendu, nous ne savions pas directement comment le FBI avait obtenu l’ADN des terroristes ». 
Il n’y eut pas d’explication sur l’origine des profils de ces dix personnes, la façon dont le FBI se les était procurés, la raison pour laquelle il avait fallu tant de temps avant de pouvoir les soumettre en vue d’identifier les corps, ni sur la raison pour laquelle ils ne pouvaient pas être reliés à des noms.
L’absence d’identification tangible des restes humains des pirates présumés, combinée à l’absence de traçabilité de ces restes signifie que les autorités US ne sont pas parvenues à prouver que les pirates présumés étaient décédés le 11 septembre sur lesdits sites de destruction.
5. Conclusion
Comme il a été démontré plus haut, les autorités US n’ont pas réussi à prouver que les dix-neuf accusés pour le crime de masse du 11/9 étaient montés à bord des avions censés avoir été utilisés pour commettre leur crime. Nulle liste de passagers originale ou certifiée comme étant authentique et contenant leurs noms n’a été produite ; on ne connaît personne qui les ait vus monter à bord ; aucun enregistrement vidéo n’a archivé leur embarquement ; il n’y a à notre connaissance aucun coupon de carte d’embarquement apportant la preuve qu’ils aient embarqué dans les appareils ; et il n’existe aucune preuve que les prétendus pirates soient vraiment morts sur les lieux des crashs que l’on sait, parce que leurs restes n’avaient pas été formellement identifiés et que la traçabilité de ces restes avait été rompue. 
Dans les mois qui ont suivi le 11-Septembre, les médias importants rapportèrent qu’au moins cinq des pirates présumés vivaient en fait dans divers pays arabes [71]. Ces informations donnèrent lieu à des spéculations sur les réelles identités de quelques-uns de ces pirates. Voici un extrait d’une dépêche d’Associated Press datée du 3 novembre 2001, qui est bien représentatif de ce qu’on lisait alors : « Le FBI a dévoilé les noms et les photos des pirates à la fin du mois de septembre. Les noms étaient sur les manifestes des listes de passagers des avions et les enquêteurs étaient sûrs qu’il s’agissait bien des noms que les pirates avaient utilisés quand ils étaient entrés aux USA. Mais il subsistait des doutes quant à savoir s’il s’agissait de leur véritable identité. Le FBI n’a pas divulgué les noms qui étaient à confirmer, et [le directeur du FBI] Mr. Mueller n’a pas fourni de plus amples renseignements sur l’identité des pirates que ce qu’il avait déjà déclaré aux journalistes ». La Commission sur le 11/9 n’a absolument pas abordé ces doutes et ces informations parlant des « pirates en vie ».
Le 14 septembre 2001, le FBI dévoila les noms des dix-neuf « individus qui ont été identifiés comme des pirates qui étaient à bord des quatre avions détruits le 11 septembre 2001 » [72]. Le 27 septembre 2001, le FBI publia les photographies de ces dix-neuf individus. En retrait par rapport à son communiqué sans réserve du 14 septembre, le nouveau communiqué de presse affirmait que les photographies étaient seulement celles que le FBI « croyait être celles des pirates des quatre avions » [73]. Cependant, pour la plupart, et malgré le fait que le FBI avait à sa disposition des formulaires de demande de visa et d’autres documents précis, aucune information sur la date et le lieu de leur naissance ou sur leur adresse n’était donnée. Le site du FBI porte cet avertissement : « Il faut remarquer que des efforts sont toujours menés pour confirmer la véritable identité de ces individus ». Ce communiqué du 27 septembre 2001 est toujours d’actualité en 2008, puisque la page n’a pas été mise à jour depuis sa première mise en ligne. Par conséquent, la désignation officielle des présumés pirates par le gouvernement des USA reste la même. Il en résulte, concernant l’identification des criminels désignés, une importante différence entre la position officielle du gouvernement US, reflétée par le site du FBI, et la version assénée en direction du peuple par les politiciens et les médias sur la culpabilité de dix-neuf musulmans pour meurtre de masse le 11/9. La Commission sur le 11/9 a soigneusement évité la question de l’identité présumée des pirates. Il faut ajouter, cependant, que l’affirmation ci-dessus est volontairement trompeuse, parce qu’il n’y a pas de preuve que quiconque ait réellement détourné les avions de ligne pour les écraser là où l’on sait.
Tout le monde n’est pas convaincu que l’exposé qui précède règle la question de savoir si des musulmans fanatiques ont vraiment détourné les avions du 11/9. Certains prétendent qu’en fait des passagers appelant depuis les avions ont décrit les pirates comme des Arabes et ont même mentionné leurs numéros de places. De tels indices transmis électroniquement auraient renforcé les allégations officielles si ils avaient été étayés au préalable par des preuves solides de première importance, démontrant que les pirates étaient bien montés dans les avions et étaient décédés sur les lieux des crashs. Puisque ces preuves de première importance n’existent pas, des éléments d’importance secondaire ne peuvent être tenus comme la preuve de la présence de ces « pirates de l’air » dans les avions. Un autre argument qui est opposé est que l’homme qui prétend être le fameux Khalid Cheikh Mohammed, détenu dit-on dans la base de Guantanamo, a avoué être le cerveau qui a dirigé les attaques du 11/9. Là encore, faute de preuves de premier ordre que les dix-neuf pirates sont bien montés dans des avions qu’ils sont censés avoir détournés et écrasés, de telles affirmations venant de quelqu’un dont l’identité est enveloppée de mystère et qui n’était pas témoin des événements du 11/9 ne peuvent l’emporter sur des preuves essentielles.  
Plus de sept ans se sont écoulés depuis les événements du 11/9. Durant toutes ces années, le gouvernement US a eu assez de temps pour apporter des preuves qui identifieraient ceux qui sont montés dans les avions et les ont détruits, s’il y en eut. Si le récit officiel du 11/9 avait été vrai, le gouvernement US, plus que tout autre, aurait publié à grands renforts médiatiques ces preuves pour démontrer une bonne fois pour toute au monde l’identité des criminels. Personne d’autre que le gouvernement US n’aurait autant bénéficié de la publication de ces preuves.
D’un point de vue théorique, il est certes possible que le gouvernement US possède les preuves qui étayeraient ses accusations contre les dix-neuf « pirates » désignés, mais cette possibilité s’amenuise de plus en plus à mesure que le temps passe. L’absence totale d’éléments prouvant la culpabilité des musulmans pour le crime du 11/9 incite à formuler les observations suivantes :   
a) Etant donné l’absence de preuves que les dix-neuf musulmans désignés aient été coupables du crime du 11/9, il est inconcevable d’avancer que des musulmans (ou qu’Al Qaïda) aient commis ce crime. De telles accusations ou insinuations se ramènent à de la calomnie voire à de l’incitation à la haine raciale.
b) Vu les politiques malfaisantes que le gouvernement US a menées sur la base de preuves soi-disant secrètes, il est politiquement irresponsable d’accorder le bénéfice du doute à ce gouvernement en supposant qu’il existe, bien que cela demeure caché, des preuves à charge contre des musulmans pour le crime du 11/9.
c) L’absence totale de preuves qu’il y ait eu embarquement dans les quatre avions dits écrasés le 11/9, ajoutée au refus du gouvernement US de prouver formellement sa version, justifient les soupçons qu’il ait été complice du crime du 11/9 et des obstacles qui furent mis à l’enquête.
Le crime du 11/9 a servi à justifier deux guerres d’agression menées par les USA, ainsi qu’une « guerre contre le terrorisme » globale et illimitée, l’imposition du Patriot Act, l’espionnage du public, et de nombreuses et sérieuses violations du droit international. De nombreux gouvernement ont été complices dans ces violations et ont fait leurs les mensonges US sur les événements du 11/9.  La confiance continuelle dans la version officielle à propos du 11/9 menace donc la paix et la sécurité internationales. L’exposé qui précède devrait amener tous ceux qui se préoccupent des violations des droits de l’homme et de la menace qui pèse sur la paix et la sécurité internationales à se joindre à ceux qui exigent que la vérité soit totalement faite sur les événements du 11/9. 

 

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