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jeudi 29 septembre 2011

L'armée US sait qu'lsrael est le vrai responsable du 9.11. (vidéo) - La face obscure du nationalisme juif








Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a dit un jour à une réunion du Likoud qu’ « Israël n’est pas comme les autres pays. » Curieusement pour lui, cette fois il disait la vérité, et ça n’est nulle part plus évident que dans l’exemple du nationalisme juif, peu importe qu’on lui colle ou non l’étiquette de « sioniste ». 

 

Le nationalisme dans la plupart des pays et des cultures peut avoir des aspects positifs et négatifs, unifiant un peuple et, quelquefois, le retournant contre son voisin. L’extrémisme peut émerger, et l’a souvent fait, au moins en partie dans presque tous les mouvement nationalistes/indépendantistes dont je puis me souvenir (par exemple, le mouvement nationaliste français avait La Terreur, le Kenya avait les Mau-Mau, etc.)
Mais tandis que l’extrémisme des autres mouvements nationalistes est une aberration, l’extrémisme dans le nationalisme juif est la norme, montant les juifs sionistes (laïques ou pratiquants) contre les Goyim (le reste du monde), qui sont potentiellement ou bien des prédateurs ou bien des proies certaines, sinon les deux successivement. D’aucune façon cela ne signifie que tous les Juifs ou tous les Israéliens ressentent et agissent ainsi. Mais cela signifie néanmoins qu’Israël est aujourd’hui ce qu’il ne peut éviter d’être, et ce qu’il serait sous n’importe quel gouvernement élu (un point que je vais développer dans un autre article).
Les différences entre le nationalisme juif (le sionisme) et celui d’autres pays et cultures, sont selon moi quadruples :
1. Le sionisme est une véritable bouillie de sorcière où se mélangent la xénophobie, le racisme, l’ultra-nationalisme, le militarisme, ce qui le place en dehors d’un simple « contexte nationaliste » –— par exemple, quand j’étais en Irlande (dans les deux parties), je n’ai vu aucune indication que l’Armée Irlandaise de Réserve ou qui que ce soit ait exercé des pressions pour qu’une Irlande unie songe à envoyer les protestants dans des camps ou à l’extérieur du pays, malgré qu’il puisse y en avoir une poignée qui pense ainsi –— et dépasse de loin les misères infligées par les nazis ;
2. Le sionisme sape la loyauté civique de ses adhérents vivant dans d’autres pays comme aucun autre mouvement nationaliste (incluant même les mouvements ultra-nationalistes comme le nazisme) ne l’a jamais fait –— par exemple, une grande majorité de Juifs américains, y compris ceux qui n’ont pas de double citoyenneté affichée, épousent une forme de la bigamie politique appelée « double loyauté » (à Israël et aux États-Unis) qui est tout aussi malhonnête que la bigamie matrimoniale, et tentent de cacher la préséance qu’ils accordent à Israël par rapport aux États-Unis (il y a beaucoup de petits Rahm Emanuel qui ont servi dans l’armée israélienne mais PAS dans les forces armées américaines), et n’a absolument aucun parallèle en ce qui a trait à une quelconque identité nationale ou culturelle épousée par quelque autre groupe ethnique ou racial définissable aux États-Unis —– même le Bund nazi aux États-Unis a disparu une fois que l’Allemagne et les États-Unis sont entrés en guerre, avec la quasi-totalité de ses membres se portant volontaires dans les forces armées américaines ;
3. L’« ennemi » des mouvements nationalistes normaux est la puissance occupante et peut-être ses alliés, et une fois l’indépendance atteinte, des relations normales avec la puissance occupante sont véritablement la norme, mais pour le sionisme presque tout le monde extérieur est un ennemi réel ou potentiel, ne différant qu’en terme de proximité géographique et de position sur sa très longue liste d’ennemis (qui est maintenant la liste des cibles des États-Unis) ; et
4. Presque tous les mouvements nationalistes (y compris les variantes irrédentistes et sécessionnistes) cherchent à créer un État indépendant à partir d’une population en place ou pour réunir un peuple séparé (comme les Allemands des Sudètes dans les années 1930) –— il est très rare qu’il comprenne le déplacement massif d’une autre population indigène, qui est beaucoup plus commun dans les mouvements colonialistes qui ont réussi comme c’est le cas aux États-Unis –— et peut-être qu’une raison expliquant le fait que la plupart des Américains ne se sentiraient pas concernés par ce que les Israéliens font subir aux Palestiniens, et ce même s’ils étaient au courant, est que cela ne diffère guère de ce que les Européens ont fait aux Amérindiens ici même en Amérique du Nord sur une plus longue période de temps et avec une technologie rudimentaire.
Les implications pour les perspectives de paix au Moyen-Orient, et pour d’autres pays sous l’emprise (ou pas) de leurs lobbies juifs domestiques, donnent le frisson. Le fait que le livre du Deutéronome prenne vie dans un État doté d’un arsenal nucléaire serait suffisant pour donner à réfléchir à quiconque n’est pas soumis par l’argent ou la corruption –— qui de nos jours englobe le gouvernement des États-Unis, étant donné l’inclination d’Israël à lancer de la boue au visage de l’administration Obama et compte tenu de l’inclination visible d’Obama à accepter cela avec le sourire, l’« Oncle Tom » de Bibi Netanyahou débarque à Washington.
Feu le général Moshe Dayan, qui –— sionistes ou pas –— fait partie de mon propre Panthéon honorifique des héros militaires, aurait apparemment fait remarquer que la sécurité d’Israël dépendait du fait d’être perçue par autrui comme un chien enragé. Il avait peut-être raison. Mais il a négligé de remarquer que la réponse préférée de tous les autres est de tuer ce chien enragé avant qu’il puisse décider de devenir fou furieux et de mordre. Il s’agit d’une option à considérer.

Source texte: http://www.lesfilsdelaliberte.net 

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