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mardi 15 novembre 2011

Le plan de déstabilisation du Moyen-Orient par l’oligarchie occidentale, la Syrie dans la continuité d’un «printemps arabe» téléguidé de l’étranger…





La vérité sur la position occidentale envers la Syrie: 

affaiblir l’Iran 

L’affaire humanitaire n’est que la façade rhétorique d’un 

plan régional de démantèlement de l’influence iranienne.






Le plan de déstabilisation du Moyen-Orient par l’oligarchie occidentale, la Syrie dans la continuité d’un «printemps arabe» téléguidé de l’étranger…


Comme il a été dit en Février 2011 dans “Le Moyen-Orient et ensuite le monde”, le “printemps arabe”, financé, soutenu et armé par les Etats-Unis, était loin d’être “spontané” ou “organique”, mais bien plutôt une déstabilisation régionale préméditée pour consolider l’Hégémonie de Wall Street et de la City de Londres à travers le Moyen-Orient et ce dans un effort d’isoler à la fois Moscou et Pékin par une tactique faite pour établir un “ordre international” industrialo-fasciste incontesté. 

Le sénateur américain John McCain, le président de l’International Republican Institute (IRI), une organisation dédiée à ourdir des troubles séditieux extra-territoriaux et des révolutions de par le monde, a dit ouvertement que son IRI a aidé et à financé les troubles en Egypte, les ravages en Libye et maintenant en Syrie. “Je ferai un peu moins le malin si j’étais aujourd’hui Vladimir Poutine au Kremlin avec ses sbires du KGB. Je me sentirai un peu moins en sécurité dans la station balnéaire du président Hu et des quelques hommes qui gouvernent et décident sur la destinée de 1,3 milliards de gens.” McCain qui a ouvertement sympathisé avec Al Qaïda en Libye et a mené une délégation des corporations fascistes pour une visite au Caire, maintenant déstabilisé de manière irrémédiable, se préparent à glaner les bénéfices de leur sédition financée de l’étranger, a laissé transparaître la véritable nature de la tactique globale qui se joue au travers des révolutions colorées financées par les Etats-Unis et que leur destination finale se situe dans les capitales de Moscou et Pékin. 

Le “Jerusalem Post” a rapporté qu’une “attaque sur la Syrie pourrait être un moyen moins coûteux pour affaiblir l’Iran", révélant pas là-même que la quête de toujours plus de pouvoir, et non pas la cause humanitaire, se situait au cœur des intentions occidentales envers la Syrie. Que la sédition clairement financée et armée depuis l’étranger, établie dans les villes frontalières syriennes, cible de fait un affaiblissement de la sphère d’influence de l’Iran. Les préoccupations pour la “démocratie” ne sont que du verbiage réthorique qu’on éparpille à la cantonade pour tous ceux qui demeurent suffisamment ignorants pour continuer à gober ce qu’on leur dit. Le Post a rapporté que Gabriel Ben-Dor, le directeur des études sur la sécurité nationale de l’université de Haïfa, s’est félicité de la récente décision de la Ligue Arabe de suspendre la Syrie, mais a indiqué que de futures actions seront nécessaires avant de garantir cet état de fait, révélant ainsi que la Ligue Arabe n’agit en fait que par proxy, comme paravent, des intérêts de Wall Street, de la City de Londres et d’Israël. 

Ben-Dor confirmerait que “ils espèrent démanteler l’axe Iran, Syrie, Hezbollah et ainsi affaiblir cette coalition, ce qui est un intérêt commun pour toutes les puissances majeures du monde arabe”, révélant ainsi de manière sûre que les rapports des médias de masse de ces derniers six mois, citant l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme basé à Londres, association financée par Georges Soros, Human Rights Watch et Amnesty International, n’ont rien été de plus que de la propagande éhontée afin de justifier ce qui est essentiellement une guerre par proxy combattue non pas avec des troupes américaines mais avec des groupes de jeunes formés par les Etats-Unis en Egypte, les voyous d’Al Qaïda en Libye et les militants des Frères Musulmans en Syrie. 

L’article intitulé “La Syrie exhorte la Ligue Arabe de reconsidérer sa suspension”, écrit par Oren Kessler du Jerusalem Post et de l’agence Reuters, illustre parfaitement la nature totalement compromise et incestueuse des média de masse servant le fascisme global. Cette démonstration haletante de propagande financée par la machine corporatiste pour pousser son agenda, expose l’illégitimité des protestations et des troubles fomentés par l’occident en Syrie, celle des “activismes” financés depuis l’étranger à travers le monde et les menteurs invétérés qui sont payés pour diffuser cette propagande à travers les médias. 

A la lumière de tout cela, il serait peut-être bon de relire “Le Moyen-Orient et ensuite le monde”, comme étant une mégalomanie de Wall Street et de la City de Londres et de leurs légions de traîtres qui consument le monde et nous rapproche de plus en plus d’une troisième guerre mondiale, le tout sous le déguisement de considérations “humanitaires”, de “démocratie”, de "droits de l’Homme" et de “liberté”.
 
Tony Cartalucci

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