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samedi 3 décembre 2011

Les politiciens de droite notamment (ou les valets du capital si vous préférez) jouent avec les millions , nous on hésite à jeu avec les pièces de 10 centimes, et en pkus ils font une ce ces gueules quand le peuple demandent un peu plus pour faire vivre leur enfants , ils courrent après les faussaires de la Sécu , tirent à boulets rouges sur les malades , les accidentés de la vies , Ha! les crapules nous on peut bien crever , pourvu qu'eux bouffent du caviar bandes de saligots.10 millions d'argent sale : enlevez moi d'un doute Sarko ne faisait pas partie de la bande?



Les millions de Ballamou

Il va avoir de belles histoires à raconter au juge, notre grand Ballamou ! 10 millions de francs en beaux billets pour financer la campagne… Sacré rigolo, et mes amitiés à l’équipe de campagne. 
  
Ballamou avait choisi de se présenter contre Chirac, ce qui avait été une fine manœuvre politique, et il avait du financer sa campagne présidentielle sans avoir recours à l'argent du parti, car c’est Chirac qui tenait la caisse. Ah, ah… Comment faire ? Eh bien Ballamou nous l’avait gentiment expliqué : il vendait des tee-shirts à son effigie, et les foules en délire se précipitaient, les achetant par liasse de billets de 500 Fr tout neufs. Logique. Imparable. 
  
Stop, ça suffat comme ci ! Arrêtons le délire, arrêtons les mensonges. Les sommes en liquide éteint très supérieures, et la légende des tee-shirts, c’est du bidon complet. Les comptes étaient ouvertement irréguliers avec 10 millions en liquide, et il a fallu que le Conseil constitutionnel fasse lui-même des faux, sur ordre de Roland Dumas, pour valider ce compte de campagne. 
  
Pas banal, et pas banale non plus la personnalité de celui qui caviarde : Jacques Robert, 83 ans, ancien membre du Conseil constitutionnel, professeur de droit de renom et président honoraire de l’université Panthéon-Assas. Il siégeait lors de la séance qui devait se prononcer sur les comptes de campagne, et s’est décidé à raconter l’histoire au Parisien.  
  
Les comptes sont épluchés par trois conseillers rapporteurs, issus de la Cour des comptes et le Conseil d’Etat, et leur rapport mettait en évidence « 10 millions de francs de recettes d’origine inconnue ». 
  
Là, le Professeur Robert se lâche, racontant cette scène impensable, qui nous explique la magie des délibérés du Conseil constitutionnel sous la présidence de Roland Dumas :gaullisme,délinquance,morale 

 " Nous étions tous très ennuyés. Roland Dumas, président du Conseil, a alors pris la parole. « Nous ne sommes pas là pour flanquer la pagaille, a-t-il dit. Les Français ne comprendraient pas qu’on annule l’élection pour une affaire de dépassement de crédits. Il faut trouver une solution. » Il s’est tourné vers les rapporteurs. « Des postes ont peut-être été majorés? Si vous baissiez cette somme, ce serait pas mal… » La séance a été suspendue. Les trois rapporteurs se sont retirés pour travailler. Au bout de cinq ou six heures, quand ils sont revenus, le montant avait été réduit, mais les comptes étaient encore largement dépassés. Roland Dumas leur a demandé de faire un effort supplémentaire. Les rapporteurs se sont retirés à nouveau. Ils ont fini par présenter des comptes exacts… à 1 franc près. Sans doute pour montrer qu’ils n’appréciaient pas d’être pris pour des imbéciles ". 
  
Trois remarques. 
  
Un, notre petit monde politique devrait la jouer mollo pendant quelques jours, et peut-être éviter de donner trop de leçons de démocratie à l’Egypte ou à la Tunisie. Qu’est que tu en dis, mon Juppé ? On a franchi la ligne rouge ou non, là ?   
  
Deux, le Professeur Robert sait très bien l’importance de la règle qu’il viole, le secret du délibéré. Il accuse tout le monde : les rapporteurs de produire des faux sur ordre de Roland Dumas, le Conseil de les valider, et Balladur de se financer avec de l’argent sale. 
  
Trois, ça se resserre sur Ballamou. Enfin ! Les déclarations du Professeur Robert sont corrélation exacte avec ce qu’explique depuis quelque temps Mediapart et l’ancien chargé de mission, qui racontait comment il maniait les sacs de billets. Le fait désormais bien établi, c’est cette masse d’argent. Reste juste une question : d’où venait cet argent ?  Fais nous rire, sacré farceur… 
  
gaullisme,délinquance,morale 
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/via alterinfo

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