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samedi 31 décembre 2011

Victor Jara un chanteur inoubliable et inoublié à la voix si pure . Pinochet lui à coupé les mains dans un grand stade rempli de prisonniers politiques qui ont essuyés des rafales de mitraillette après s'être révoltés contre cette barbarie imposée à leur yeux (les talibans n'ont rien inventé!)


Victor Jara un chanteur inoubliable et inoublié à la voix si pure . Pinochet lui à coupé les mains dans un grand stade rempli de prisonniers politiques qui ont essuyés des rafales de mitraillette après s'être révoltés contre cette barbarie 
imposée à leur yeux (les talibans n'ont rien inventé!)

Nous n'oublierons jamais... nous ne t'oublierons jamais Victor....

Si l'économie belge finance l'occupation de la Palestine tous les pays occidentaux restent de marbre face aux exactions d'Israël


L'économie belge finance l'occupation de la Palestine



Le 17 décembre 2011, Palestina Solidariteit organisait une conférence avec le journaliste d’investigation David Cronin. Dans son ouvrage Europe's Alliance with Israel : Aiding the Occupation (L’alliance de l’Europe avecIsraël : L’aide à l’occupation), il dévoile les liens économiques entre l’UE etIsraël. Lors de cette conférence, il a expliqué avec plus de détails les liens économiques unissant la Belgique et Israël.

Des pierres contre des grenades


Le 9 décembre 2011, Mustafa Tamimi a été tué par l’État d’Israël. Le meurtre de ce jeune homme montre on ne peut plus clairement pourquoi le conflit entre Israël et la Palestine ne pourrait jamais être décrit comme une lutte entre deux égaux. Tamimi est mort le crâne ouvert par des soldats qui lui avaient tiré à bout portant une grenade lacrymogène lors de manifestations dans le village de Nabi Saleh.


L’armée dont font partie ces soldats est à peu près sans égale, sur le plan de la puissance. Sur le plan des dépenses militaires, Israël dépense une part plus importante de son revenu national que n’importe quel pays au monde, à l’exception des États-Unis et des Émirats arabes unis. Alors qu’Israëlengage la meilleure technologie qui soit disponible pour occuper la terre palestinienne et contrôler la quasi-totalité des aspects de la vie enPalestine, Tamimi s’opposait à cette occupation en jetant des pierres.


Un criminel de guerre en visite à Bruxelles sans le moindre pépin


Le jour de la mort violente de Tamimi, la Belgique a donné sa protection et son soutien à l’armée qui l’a tué. Le matin du 8 décembre, je me suis rendu à l’hôtel Hilton de Bruxelles (aujourd’hui, tout le monde l’appelle communément « l’Hôtel ») dans l’intention d’arrêter Yithzhak Ben-Israelpour crimes contre l’humanité. Cet homme a été le chef de la section du développement des armes, tant dans l’armée qu’au ministère de la Défense. Pour ses innovations, il s’est d’ailleurs vu remettre pas moins de trois distinctions honorifiques par l’establishment militaire israélien.
Son travail consistait entre autres à donner des conseils sur l’utilisation duDense Inert Metal Explosive (DIME), une bombe qui déchiquette de façon atroces les bras et les jambes de ses victimes. Selon une enquête officielle des Nations unies (ONU), ces bombes ont été utilisées par Israël lors de l’attaque de Gaza en 2008-2009.

Yithzhak Ben-Israel était à Bruxelles pour assister à une conférence de l’UE sur la technologie. Quand j’ai exprimé mes doléances lors du refus de me laisser entrer, j’ai été coincé par deux hommes en civil. Je leur ai d’abord demandé s’ils faisaient partie des services de sécurité de l’hôtel, qui organisait la conférence. « Non », a dit l’un, « nous sommes des services belges de renseignement. »

Quand j’ai désigné monsieur Ben-Israel, qui se trouvait à ce moment précis en dehors de la salle de conférence, et que je l’ai invité à se présenter à ces deux policiers, ces derniers m’ont emmené. J’ai fait de mon mieux pour leur expliquer que Ben-Israel était un criminel et qu’il devait être arrêté, mais ils ont refusé de m’écouter. Ils ont toutefois exigé que j’exhibe mes papiers d’identité.

Tout ceci appelle une question simple mais importante : pourquoi un responsable israélien de l’armement jouit-il de la protection spéciale des services belges de renseignement ? Je ne prétends pas avoir la réponse catégorique à cette question, mais je peux néanmoins la deviner raisonnablement.

Le soutien belge et européen à des crimes de guerre


Nous pouvons trouver une indication dans le programme de la conférence au cours de laquelle Ben-Israel est venu prendre la parole. Cette conférence est liée à Festos, un projet de 1 million d’euros qui étudie le recours à la technologie par de prétendus terroristes. Parmi les autres participants à cette conférence figuraient entre autres des universitaires et du personnel militaire de plusieurs pays européens, nombre de fonctionnaires de l’UE et quelques collègues de Ben-Israel à l’Université de Tel-Aviv où notre homme enseigne actuellement. En d’autres termes, l’UE s’adresse à Israël pour savoir comment elle doit combattre ce concept mal défini qu’on appelle « terrorisme ».

Quand George W. Bush a déclaré la guerre au terrorisme, en 2001, l’UE a décidé de consacrer une part importante de son budget de la recherche scientifique à des projets à « dimension sécuritaire ». Israël est le participant non européen le plus actif à ces projets et au programme général de recherche scientifique de l’UE.
Les activités de recherche scientifique de l’UE sont rarement mentionnées dans nos journaux. Pourtant, la recherche scientifique est l’un des trois principaux postes de dépense de l’UE. Les entreprises et universités israéliennes ont prouvé qu’elles étaient très intéressées à pouvoir bénéficier de ces subsides. Pour l’instant, Israël participe à 800 des projets de recherche financés par l’UE et ce, pour une valeur de 4 milliards d’euros.

Philippe Busquin


Le premier aspect de la participation d’Israël à ces activités, c’est qu’elles concernent les fabricants des armes utilisées pour blesser et tuer des civils palestiniens. L’homme politique belge Philippe Busquin (PS) porte ici une lourde responsabilité. Quand il était commissaire européen pour la recherche scientifique, de 1999 à 2004, il s’est démené corps et âme en faveur du programme scientifique de l’UE pour l’industrie de l’armement.

Il importe également de mettre l’accent sur le fait que nombre de chercheurs belges participent à des projets de collaboration avec des partenaires israéliens, lesquels projets sont financés par l’UE. Je pourrais citer toute une série d’exemples d’une telle collaboration, mais je ne tiens pas à mettre votre patience à rude épreuve et je me limiterai donc ici à deux exemples.

Les universités belges et les crimes de guerre israéliens


L’Université catholique de Louvain (Leuven - KUL) est impliquée dans le projet INFUCOMP, qui étudie l’emploi futur de produits chimiques dans les avions. Ce projet vaut 5 millions d’euros et implique entre autres l’entrepriseIsrael Aerospace Industries (IAI).

Entre-temps, l’Université Notre-Dame de la Paix à Namur participe auProjectRail pour la sécurité dans les chemins de fer. Ce projet de 22 millions d’euros concerne l’entreprise israélienne Elbit.

Tant Elbit qu’IAI arrondissent gentiment leurs bénéfices avec la livraison d’instruments de répression et d’oppression à l’État d’Israël. Ces deux entreprises ont construit les fameux avions utilisés pour liquider des familles entières à Gaza au cours de l’opération Plomb durci (l’offensive menée par l’armée israélienne contre Gaza, fin 2008/début 2009 – Operation Cast Lead– ; il s’agissait littéralement de noyer Gaza sous une chape de plomb, comme on le fait pour une centrale nucléaire échappant à tout contrôle, NdlR). Vingt-deux membres de la famille al-Dayah – dont douze enfants et une femme enceinte – ont perdu la vie quand, en janvier 2009, Israël a attaqué la ville de Gaza avec un drone (avion sans pilote).

Dans d’autres pays, toutefois, on réagit


En outre, tant Elbit qu’IAI ont livré de la technologie de surveillance pour le mur construit en Cisjordanie. Quand ce mur a été déclaré illégal par la Cour internationale de justice, en 2004, un certain nombre de pays européens ont pris de mesures contre Elbit. La Norvège n’est pas membre de l’UE, mais elle a décidé de retirer les investissements de la caisse de pension de l’État àElbit. Des actions similaires ont été entreprises aux Pays-Bas et en Suède, ainsi qu’à la Deutsche Bank en Allemagne.

Les affaires continuent comme si de rien n’était, pour la Commission européenne


Entre-temps, la Commission européenne a poursuivi ses bonnes affaires habituelles avec les mêmes entreprises israéliennes d’armement qui ont construit le mur de l’apartheid en Cisjordanie. Cela signifie que l’UEcautionne des infractions au droit international.

En tant que contribuable, j’émets de graves objections contre la façon dont mes euros péniblement gagnés contribuent à lubrifier la machine de guerre d’Israël. Comme l’UE ose-t-elle transférer l’argent de ses contribuables vers des entreprises qui foulent aux pieds les droits de l’homme élémentaires du peuple palestinien ?

Des entreprises de Gand, Audenarde et Courtrai


Dans les attestations financières qu’Elbit a transmises un peu plus tôt cette année au gouvernement américain, l’entreprise mentionne une liste de ses intérêts dans d’autres parties du monde. En fait partie une boîte de la région gantoise qui appartient à 100 pour 100 à Elbit même et qui s’appelle tout simplement « European Subsidiary ». D’après Elbit, cette filiale belge développe et construit des produits électro-optiques « surtout destinées à la défense et au marché spatial ».

Il s’avère qu’Elbit a consenti d’énormes investissements en Belgique. En 2003, El-Op Industries, une autre filiale d’Elbit, a racheté une entreprise du nom d’Optronics Instruments and Products (OIP), située à Audenarde. L’an dernier, OIP, qui fabrique des senseurs et du matériel de détection pour des clients militaires, a racheté à son tour Sabiex, un fournisseur de chars, dont le quartier général est installé à Braine-l’Alleud.

Lors d’une conférence donnée en novembre par Thierry de Lannoy, un homme très au fait du commerce des armes, j’ai appris qu’il existait des liens très étroits entre les marchands d’armes belges et israéliens. Au sein de l’UE, la Belgique est le quatrième fournisseur d’armes à Israël, affirment des données américaines. Bien qu’en soi la chose soit déjà suffisamment choquante, il est bien plus inquiétant encore d’apprendre que des composantes fabriquées chez nous ont servi à équiper des drones et autres avions de combat israéliens.

Il s’avère par exemple qu’un grand nombre d’avions de combat engagés contreGaza durant l’opération Plomb durci étaient équipés d’écrans en provenance d’une entreprise courtraisienne, la firme Barco. Le nom Barco ne vous dira peut-être pas grand-chose, mais je suis certain que la plupart d’entre vous ont déjà entendu parler du groupe U2. L’énorme scène que U2 a trimballée dans le monde entier durant sa dernière tournée a été réalisée en Belgiqueavec l’aide de Barco. Depuis cette scène, Bono, le chanteur du groupe, s’égosillait en faveur de la libération de la principale opposante birmane Aung Saan Suu Kyi et réclamait également que fût mis un terme à l’extrême pauvreté régnant dans le monde.

Je me demande si U2 sait que la scène sur laquelle il a lancé cet appel repose sur une technologie émanant d’une entreprise qui tire des bénéfices de crimes de guerre commis contre le peuple palestinien. Si les membres du groupe ou son management étaient au courant de la chose et ont préféré la passer sous silence, ils ont perdu tout le respect que j’avais pour eux auparavant.

Le mandat démocratique d’un gouvernement démissionnaire


L’une des surprises récentes, que j’ai découverte dans un journal, était que laBelgique avait un nouveau gouvernement. La vérité est que je m’étais tellement habitué à vivre dans un pays sans gouvernement en opération que je m’attendais presque à ce que cette situation durât pour toujours. L’une des raisons pour laquelle je m’étais tellement habitué à cet état de chose était qu’Yves Leterme se comportait comme s’il avait un mandat démocratique de Premier ministre, alors que, manifestement, ce n’était pas le cas.

Leterme a abusé de sa fonction de Premier ministre des affaires courantes quand, en septembre, il est allé visiter Jérusalem et Tel-Aviv et a exprimé le souhait de consolider les liens entre la Belgique et Israël. Ce qui est particulièrement édifiant, c’est que Leterme s’est servi de sa visite pour claironner que le diamant représentait 70 pour 100 du commerce entre laBelgique et Israël et que de nombreux Israéliens travaillent dans le secteur diamantaire anversois.

Les diamants financent l’occupation


David Cronin, le conférencier et l'homme qui voulait arrêter le criminiel de guerre Yithzhak Ben-Israel
Un nouveau livre, Corporate Complicity in Israel’s Occupation (La complicité des entreprises dans l’occupation israélienne) contient du matériel captivant sur le commerce du diamant d’Israël. L’ouvrage reprend les preuves apportées au Tribunal Russell pour laPalestine (NdlR : tribunal international de la conscience citoyenne, fondé à partir du monde associatif, dans le but d’exercer des pressions sur les décideurs politiques) lorsqu’il s’est réuni l’an dernier à Londres. L’ouvrage dit que, bien qu’Israël n’ait pas un approvisionnement en diamants bruts, les diamants taillés et polis représentent malgré tout 14 pour 100 des exportations totales de produits finis d’Israël.
Shir Hever, un économiste israélien de gauche, a fait savoir au tribunal que ces diamants rapportaient chaque année environ 1 milliard de dollars à l’industrie de guerre et d’occupation israélienne. Il a ajouté que, chaque fois qu’Israël vendait un diamant à l’étranger et que chaque fois qu’un client achetait un diamant d’Israël dans une bijouterie, une partie de cet argent aidait l’armée d’Israël.

Puisque Anvers est l’un des deux principaux centres diamantaires d’Europe, on peut dire sans risque d’erreur qu’Israël tire un profit considérable des transactions commerciales qui se font ici en Belgique. En effet, selonLeterme, le commerce du diamant porte annuellement sur plus de 2 milliards d’euros.

Depuis 2003, l’UE est impliquée activement dans le forum bien connu sous le nom de Processus de Kimberley, censé empêcher que le commerce du diamant contribue à la guerre et à des violations des droits de l’homme. L’UEexige même que les diamants qui transitent par Anvers, Londres etAmsterdam, aient des certificats prouvant qu’ils ne sont pas « entachés par quelque conflit ».

L’UE préfère faire semblant de ne rien voir


Ici, nous sommes confrontés à une contradiction fondamentale. La définition« diamant entaché de sang » ou « diamant entaché par un conflit », comme celle que manie l’UE, porte sur les diamants bruts et non sur les diamants taillés et polis comme ceux qui sont exportés par Israël. Bien qu’il existe donc de lourds soupçons de croire que l’exportation de diamants par Israëlcontribue à des crimes contre l’humanité, l’UE refuse d’entreprendre la moindre action.

Cela fait naturellement partie d’un schéma plus large. L’article 2 de l’Accord associatif établissant les relations entre l’UE et Israël, stipule que les liens commerciaux et politiques entre les deux partenaires sont conditionnés par le respect des droits de l’homme. Bien que cet accord soit en vigueur depuis dix ans déjà, l’UE n’a non seulement pas imposé la moindre sanction à Israël pour ses crimes contre l’humanité, mais elle a même étendu, au contraire, la portée des privilèges commerciaux avec Israël.

Après l’opération Plomb durci, l’UE a conclu avec Israël un nouvel accord sur le commerce agricole, lequel permet au pays d’exporter chez nous des produits alimentaires sans payer de taxes douanières.

Les BDS doivent s’étendre au secteur du diamant


Je me réjouis d’avoir rencontré ces dernières années, en Belgique, de très nombreux militants pour la solidarité avec la Palestine. Je soutiens aussi les actions de boycott lancées contre les produits israéliens dans les supermarchés et autres magasins. Encourager les clients à ne pas mettre dans leur caddie de marchandises portant le label « made in Israël » est une façon très pratique pour les petites gens de faire du tort à l’économie israélienne. C’est justifié et nécessaire, parce que cette économie ne peut être considérée comme dissociée de l’occupation de la Palestine.

Maintenant que la campagne internationale de BDS commence à avoir un impact certain et qu’elle crée de sérieux problèmes pour des entreprises comme Agrexco et Veolia, je pense qu’il convient encore d’intensifier cette campagne. Le commerce belge du diamant avec Israël est l’un des sujets auxquels les gens qui se chargent de la campagne BDS pourraient consacrer au mieux leur attention en 2012. Il me semble en effet que la contribution de ce commerce à l’économie israélienne n’a pas encore été suffisamment étudiée jusqu’à présent. On pourrait en faire l’objet d’un appel à boycotter les diamants tant que les réglementations internationales ne seront pas appliquées à Israël. Ce sont des choses qui, selon moi, devraient être examinées et discutées plus amplement.

En cette époque de l’année, nous fêtons tous Noël. Moi-même, je n’ai pas la fibre religieuse, mais j’estime quand même qu’il y a quelque chose de fascinant dans cette histoire originelle d’un petit enfant né à Bethléem et qui a grandi pour devenir prêcheur de justice et de compassion et qui, pour cela, a finalement été crucifié.

La Noël aujourd’hui à Bethléem


À quoi ressemble vivre à Bethléem, aujourd’hui ? Si une femme très visiblement enceinte veut se rendre à Bethléem aujourd’hui, elle doit d’abord franchir toute une série de check-points militaires. Il y a beaucoup de chances pour que l’armée israélienne l’empêche de passer, même au cas où elle aurait absolument besoin d’aide médicale.

En admettant qu’elle arrive quand même à Bethléem, la première chose qu’elle verrait, c’est un mur massif qui enserre effectivement la ville comme dans un étau. Pour accentuer encore l’effet de ce mur, Bethléem est en outre entouré d’implantations coloniales israéliennes qui empêchent lesPalestiniens d’entrer dans la ville.
Ces colonies continuent de s’étendre. Il y a quelques jours d’ici, le ministre israélien de la Défense a autorisé la construction de 40 nouvelles habitations à Gush Etzion, une implantation coloniale au sud de Bethléem.

Gush Etzion – à l’instar de toutes les implantations coloniales israéliennes – est illégale, si on s’en réfère au droit international. Cela n’a pas empêché les banques israéliennes de prêter de l’argent à Gush Etzion. L’une des banques qui fait des prêts à cette implantation coloniale n’est autre que Dexia Israël. Vous le savez peut-être déjà, mais Dexia Israël est propriété pour deux tiers de Dexia, la banque qui a son quartier général ici à Bruxelles.


Dexia dissimule encore d’autres cadavres dans ses placards


En mai, j’ai assisté à l’assemblée générale des actionnaires de Dexia. Après s’être entendu poser plus de 45 questions par des militants de la solidarité avec la Palestine, Jean-Luc Dehaene, président de la banque, a prétendu que Dexia Israël ne faisait pas partie du noyau des affaires de Dexia. Tout est donc OK.

Vu la grave tempête financière dans laquelle s’est trouvée Dexia ces derniers mois, Dehaene va sans doute penser qu’il a d’autres motifs de préoccupation que des questions embarrassantes sur la Palestine. Si c’est cela qu’il pense, j’ai des infos pour lui.

Il s’agit d’un conflit colonial


En 2011, nous avons assisté à bon nombre de scènes remarquables de pouvoir populaire. De la place Tahrir à Wall Street, les institutions financières qui nous dirigent ont reçu le message qu’elles pouvaient se préparer à de lourds combats. Les 99 % ne supporteront plus longtemps l’arrogance et le mépris affichés par l’autre 1 % à l’égard de la démocratie.

Ce n’est pas un hasard que, parmi un grand nombre des gens qui ont protesté en 2011, on voyait s’agiter des drapeaux palestiniens et ce, même pendant des protestations qui, à première vue, n’avaient rien à voir avec la Palestine. C’est parce que les gens du monde entier qui ont une conscience comprennent que l’affaire palestinienne n’a rien d’un conflit religieux, comme pas mal de mes collègues journalistes s’entêtent à la prétendre. C’est un cas clair et net de colonialisme et de capitalisme qui conjurent tous deux pour violer les droits de tout un peuple.

C’est pourquoi la Palestine constitue un thème de toute première importance pour tous ceux d’entre nous qui se préoccupent sincèrement de la justice internationale. C’est pourquoi la Palestine doit demeurer un thème incontournable jusqu’à ce que justice soit enfin faite.

Extrait de DeWereldMorgen. Traduit du néerlandais par Jean Marie Flémal.
Mise à jour le Vendredi, 30 Décembre 2011 12:02 

Je ne suis pas le seul à me poser la question , "mais pourquoi "cette épidémie "de cancer chez les président(es) d'Amérique du Sud?




Conspirationnisme ! Pour étayer ce nouvel anathème qui copine avec populisme, confusionnisme, les médias nous répètent que ce fou, ce fantasque, ce primate (comme dirait Alexandre Adler) de Chavez prétend que les USA inoculent le cancer à leurs opposants étrangers en Amérique-latine. Chavez étant déjà classé dans la rubrique "dictateur" par nos médias qui ne veulent pas voir qu’il est le dirigeant le mieux élu et ré-élu du continent américain, que les partis d’oppositions et les médias de droite foisonnent au Venezuela, il reste à le décrire comme un fou.
L’US Army, ambassadrice de la "plus grande démocratie du monde" attaquant un pays voisin pour le débarrasser d’un dictateur fou, qui serait contre ?
En vérité,Chavez a posé une question pertinente et n’en donne pas la réponse, car, pas plus que nous, il ne la connaît.
Lisez ce qu’en dit ci-dessous Oscar Fortin.
Le Grand Soir





En moins de deux ans, cinq des plus importants chefs d’État en Amérique Latine sont atteints par un cancer, mettant leur vie en danger.
Ce fut d’abord, l’actuel président du Paraguay, Fernando Lugo, vint par la suite l’actuelle présidente du Brésil, Dilma Roussef alors qu’elle se préparait à sa compagne présidentielle. Le troisième cas est celui d’Hugo Chavez, président du Venezuela, suivi de celui d’Ignacio Lula, ex président du Brésil et toujours très influent en Amérique latine et dans le monde. Le tout dernier cas est celui de la présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner Fernandez (photo), nouvellement élue avec le plus haut pourcentage jamais atteint dans l’histoire du pays.
Qu’ont-elles en commun ces personnes ? Quatre d’entre elles assument présentement des responsabilités de chefs d’État et le cinquième, ex chef d’État, Luis Ignacio Lula, est pressenti par plusieurs pour occuper des fonctions importantes dans le processus d’intégration de l’Amérique latine et éventuellement au sein de la Communauté des états latinos américains et des Caraïbes (CELAC), récemment fondée par l’ensemble des 33 chefs d’États de la région. Ils ont également en commun d’œuvrer pour une société plus juste, une démocratie plus participative et une unité régionale plus forte et plus indépendante.
Ils sont tous et toutes de grands démocrates, comptant sur un fort appui populaire. Ils sont tous et toutes de foi chrétienne, ne pouvant, de ce fait, être considérés comme des communistes, athées, n’ayant aucune croyance en Dieu. Les arguments largement utilisés au siècle dernier pour combattre les groupes révolutionnaires et, dans le cas du Chili, un gouvernement démocratique. Forts de leur démocratie et de leur foi, les adversaires doivent trouver d’autres motifs de propagande pour les discréditer et d’autres astuces dont ils ont seuls le secret pour s’en débarrasser. Les assassinats qui se vendaient relativement bien à l’opinion publique dans les années 1960-1980, ne peuvent plus l’être aussi facilement dans les temps que nous vivons. Il faut tout de même sauver l’image d’une certaine morale. Si tuer un communiste était œuvre juste, tuer un croyant l’est beaucoup moins.

Toujours est-il que devant cette épidémie de cancers chez les Présidents et Présidentes, Chavez s’est interrogé de la façon suivante : « Serait-il étrange qu’ils aient développé une technologie pour inoculer le cancer sans que personne n’en soit au courant ? » Cette phrase de Chavez, totalement sous forme interrogative et sans identifier qui que ce soit, a fait le tour du monde, enveloppée et coiffée, toutefois, de toutes les insinuations possibles. En somme, Chavez, ce radical, évoque l’existence une technologie américaine visant à inoculer le cancer et les Etats-Unis en seraient les instigateurs. Bien que cela puisse être possible, Chavez prend bien soin de s’en tenir à une interrogation et à n’accuser aucun pays.
Il s’agit d’un évènement rarement vu, touchant dans une même période les principaux leaders d’une Amérique latine en éveil et en transformation profonde. Nous savons que les adversaires de cette mutation profonde ne négligent aucun moyen pour faire échouer pareil projet. Il est certain que si pareille technologie existait, ces adversaires seraient les premiers à en faire usage. Ce ne sont pas des considérations morales ou éthiques qui les en empêcheraient. S’ils ont été capables, par le passé, d’assassinats les plus atroces (Plan Condor), ils seraient encore mieux disposés pour ce type d’assassinats mieux couverts et comme plus naturels. Un assassinat sans péché et sans mauvaise conscience.
Point n’est besoin d’être extrémiste et radical, comme les médias officiels veulent le suggérer, pour soulever la question qu’a soulevé Chavez.
Oscar Fortin
Québec, le 29 décembre, 2011
http://humanisme.blogspot.com

vendredi 30 décembre 2011

Dans une société hautement stratifiée, les individus qui ne s’adaptent pas doivent être éliminés sinon ils deviennent une force dangereuse pour la hiérarchie. La police et les prisons n’y suffiraient pas sans la vulnérabilité héréditaire de la santé inscrite dans la hiérarchie du pouvoir.


Une théorie sociale et évolutionnaire des maladies humaines et des douleurs chroniques

Nous aimons penser que nous sommes tout à fait différents des fourmis et des abeilles. Selon nous, les fourmis et les abeilles sont des automates qui obéissent à des signaux chimiques et physiques et chaque individu de la colonie a une place qui détermine ses caractéristiques physiques adaptées à la fonction qu’il exerce.
Nous faisons la distinction entre ces colonies d’insectes et les mammifères qui, selon nous, ont un bien plus haut degré d’individualité. Nous aimons croire que les troupeaux et les hordes de mammifères sont composés d’individus qui ont "choisi" de vivre ensemble et de coopérer. Nous refusons généralement de considérer que les caractéristiques physiques de ces individus ont un rapport avec la hiérarchie du pouvoir dans la communauté en question.
Mais les humains, les primates, les fourmis et les abeilles pourraient être beaucoup plus proches que nous voulons l’admettre.
Il y a un domaine de recherche scientifique qui montre à quel point nous faisons erreur. C’est l’étude des effets de la hiérarchie du pouvoir sur la santé d’un individu. Il apparaît que pour les mammifères et les oiseaux, par exemple, la santé des individus, si l’on excepte les accidents naturels, est due principalement à leur position dans la hiérarchie du pouvoir de leur société. Il faut insister sur le mot "principalement" car il s’agit en effet du facteur de loin le plus déterminant —du fait qu’il a un impact bio-chimique et physiologique direct.
La position dominante dans la hiérarchie des troupeaux de singes, par exemple, détermine la fertilité, la résistance à la maladie, la vigueur et la longévité d’un individu.
La découverte que la hiérarchie du pouvoir est un facteur déterminant de la santé individuelle établit un paradigme en médecine (si la médecine est capable de le reconnaître un jour !) comparable aux plaques tectoniques des sciences de la Terre, la mécanique de Newton en physique et l’évolution en biologie, mais il faut se demander pourquoi.
Y a-t-il un avantage sur le plan de l’évolution de l’espèce, pour les mammifères par exemple, à ce que leur santé soit sérieusement affectée par la hiérarchie des pouvoirs à l’intérieur de l’espèce ? Ou sinon pourquoi la vulnérabilité de la santé individuelle dans la hiérarchie du pouvoir s’est-elle perpétuée à travers les siècles d’évolution ? La survie de l’espèce exige-t-elle que la hiérarchie des pouvoirs affecte la santé individuelle ou cela est-il simplement la survivance d’une époque de l’évolution antérieure à la division des insectes ou la formation de colonies ?
A première vue, on pourrait penser que l’espèce humaine, par exemple, ne peut tirer aucun profit du fait que sa santé soit matériellement et négativement affectée par la hiérarchie des pouvoirs dans la société. Mais est-ce la bonne conclusion ?
Je ne le crois pas.
Quel est l’espèce animale qui a le meilleur système nerveux sur terre, en termes de nombres d’individus et de biomasse totale et en termes de son impact transformatif sur la biosphère ? Les fourmis. Et qui est le plus réussi des grands mammifères ? L’humain. Les deux espèces vivent dans des sociétés hautement hiérarchisées.
Quelle est la forme biologique soutenable d’une société de mammifères hautement hiérarchisée ? L’individu doit accepter sa place. La compétition tous azimuts (comme une querelle dans un bar) est la recette du désastre et ne mène pas à une hiérarchie hautement stratifiée. Des piliers de bar qui sont et se sentent sur un pied d’égalité ne s’organisent pas spontanément en une hiérarchie des pouvoirs stratifiée.
La vulnérabilité individuelle héréditaire de la santé qui répond à la hiérarchie du pouvoir est le mécanisme biologique (bio-chimico-métabolique) qui engendre une rétroaction positive (qui amplifie le phénomène ndt) capable de générer spontanément une hiérarchie du pouvoir éminemment stratifiée.
Si le fait d’être dominé vous rend malade, vous n’allez pas rendre les coups. Vous allez accepter votre place. L’espèce est enchantée d’avoir des hordes d’individus malades qui mourront jeunes après avoir passé leur vie à faire le travail le plus dur. Quel meilleur moyen de stratifier une espèce réussie ?
L’impact sur la santé individuelle joue un autre rôle capital, en plus de fournir la rétroaction pour la stratification. Il constitue un mécanisme essentiel d’autodestruction pour les individus qui cessent d’une manière ou d’une autre d’être dociles et coopératifs.
Dans une société hautement stratifiée, les individus qui ne s’adaptent pas doivent être éliminés sinon ils deviennent une force dangereuse pour la hiérarchie. La police et les prisons n’y suffiraient pas sans la vulnérabilité héréditaire de la santé inscrite dans la hiérarchie du pouvoir.
Dès que l’individu essaie d’y échapper et qu’il se rend compte que c’est impossible, la plupart du temps il s’autodétruit — au lieu de se livrer à des déchaînements destructeurs. Cela s’appelle le cancer ou la crise cardiaque. Cela évite les agressions destructrices des individus qui ont perdu leurs illusions et met une fin naturelle au cycle d’utilité de l’individu par rapport à la hiérarchie, à l’espèce.
Il n’est pas surprenant que les anarchistes soient si rares ! Mais comme tous les systèmes basés sur la rétroaction positive, il est profondément instable.
Denis G. Rancourt
Denis G. Rancourt était professeur de physiques titulaire à plein temps à l’université d’Ottawa au Canada. Il a fait des recherches dans plusieurs domaines scientifiques financées par une agence nationale et dirigées par un laboratoire reconnu internationalement. Il a publié plus de 100 articles dans des revues scientifiques connues. Il a créé des cours de militantisme populaire, a critiqué ouvertement l’administration de l’université et a défendu les droits des étudiants et des Palestiniens. Il a été licencié pour dissidence en 2009 par un président qui est un supporter inconditionnel de la politique israélienne.
Pour consulter l’original et les notes : http://dissidentvoice.org/2011/12/a-theory-of-chronic-pain/
source :Le Grand soir

Chavez grimpe dans les sondage tout comme les autres dirigeants progressistes d'Amérique Latine


Cristina Kirchner et Hugo Chavez
Hugo Chavez ici avec la présidente d'Argentine 
De récents scrutins ou sondages menés en Amérique Latine montrent que l´action des présidents progressistes rencontre un appui croissant de la population - en moyenne de 60 %. C´est le cas de Rafael Correa, de Cristina Fermandez, de Evo Morales, de Daniel Ortega, de Dilma Roussef ou de Hugo Chavez. Jesse Chacón ausculte les raisons de cette tendance dans le cas du Vénézuéla.




Sans aucun doute, le fait politique fondamental de l’année 2011 au Venezuela fut la maladie du président, qui avait fait prédire à nombre d’analystes une chute de la popularité présidentielle dans une opinion publique qui aurait considéré que Chávez avait perdu sa capacité à gouverner.
Or c’est le contraire qui s’est produit. La situation nouvelle produite par la maladie du président a signifié un renforcement de sa connection et de sa proximité avec la population. L’opinion publique a entouré solidairement un homme qui a su affronter chacun des moments critiques de sa vie, même les plus dramatiques, avec courage et combativité. Mais cela suffit-il à expliquer la popularité actuelle de Chávez ?
Certes durant toute l’année 2011, et les instituts privés de sondage l’ont confirmé, le président a maintenu la tendance ascendante dans la perception positive de sa gestion, tendance qui avait débuté en février 2010 avec un pourcentage de 37.7% d’opinions positives et qui a continué à grimper jusqu’à 60% en décembre 2011. Nos propres études ont cependant démontré que cette tendance à la hausse ne peut s’expliquer par la solidarité qui s’est réveillée à la suite de la maladie du président.
En réalité cette ascension remonte à plus loin dans le temps, et elle a été constante et progressive : 37% d’opinions positives en février 2010, 43% en mars 2010, 52% en décembre 2010, 54.7% en janvier 2011, 57.8% en juillet 2011, mois où Chávez a fait état de sa maladie. Les raisons de cette tendance à la hausse doivent donc être cherchées ailleurs.
Le dernier rapport du PNUD (organisme de l’ONU pour le développement) sur la réduction structurelle de la pauvreté nous donne le fond explicatif de la hausse des opinions positives du président malgré douze ans de gouvernement. Cet organisme international souligne les réussites de la Révolution bolivarienne qui a permis d’atteindre un Indice de Développement Humain de 0.735. Ceci signifie une amélioration de tous les indicateurs liés : l’espérance de vie se situe à 74.4 ans. Les années de scolarité atteignent 7.6, et les années espérées de scolarisation atteignent actuellement 14.2. Le revenu national brut par habitant est de 10.656 dollars. Le Venezuela se détache comme une des sociétés les plus égalitaires d’Amérique Latine, bénéficiant d’un indice Gini de 0.3898.
Tout ceci est perçu par la population, cependant un secteur ne prend pas en compte la signification de ces réussites. C’est un segment qui ne mesure la gestion du gouvernement que sur base des indicateurs quotidiens. Les prix et l’approvisionnement sont fondamentaux dans l’appréciation qu’a cette partie de la population de l’action gouvernementale.
Ce tableau montre comment le gouvernement bolivarien a maintenu une gestion stable en dépit des constantes structurelles inflationnistes que connaît l’économie vénezuélienne, en dépit des impacts des phénomènes environnementaux ainsi que du jeu politique imposé par les facteurs du capital à travers la fuite de devises ou l’accaparement de produits.
L’action gouvernementale a permis de réduire l’Indice des Prix à la Consommation de 5,2 % en avril 2010 à 1.4% en avril 2011. On peut observer la même chose à propos de l’Indice de Rareté qui en janvier/février 2010 était de 14.8, alors que pour les mêmes mois en 2011, il se situe à 12.6 et en novembre 2011 à 13.4.
D’autres indicateurs sur lesquels s’est concentré le gouvernement et qui ont un impact positif sur la popularité ascendante, concernent la croissance économique. Rappelons que l’activité économique accuse une chute de -3,7 % du PIB lors du dernier semestre 2009, puis une chute de -5,8% au premier trimestre de 2010. Cependant pendant toute l’année 2011, les politiques d’investissement public (infrastructures, logement populaire, etc..) ont permis un redécollage de l’économie.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) à prix constants montre au troisième trimestre de 2011 une croissance de 4,2% par rapport à la même période de 2010. Ce qui donne une croissance de 4,8% au premier trimestre de 2011 et de 2,5% au deuxième, soit une croissance de 3,8% pour les neuf premiers mois de 2011.
Le renforcement du crédit politique du gouvernement aux yeux de la population a donc une explication tangible, tant en ce qui concerne le cadre macroéconomique que dans les variables quotidiennes.
Plusieurs instituts de sondage liés à l’opposition ont reconnu que le président Chávez possède, actuellement, les meilleures idées pour résoudre les problèmes du pays. Ces firmes de sondage indiquent que les personnes s’identifient aux idéaux d’égalité, de justice, d’inclusion sociale, d’option pour les pauvres - cadres de valeur communs au président et á une majorité de vénézuéliens.
Le haut niveau d’approbation de la gestion présidentielle est corrélée aux intentions de vote. En décembre 2011, si les élections avaient lieu demain, 57% des vénézuéliens voteraient pour Hugo Chávez alors que 27% des électeurs apporteraient leur suffrage à l’opposition.
Par ailleurs le paysage politique de 2012 « oppose Chávez à Chávez ». C’est-à-dire qu’une gestion adéquate du président et de son équipe sur les thèmes quotidiens du vénézuélien, en particulier sur des problèmes aussi aigus que l’insécurité ou la problématique du logement, signifierait une consolidation du projet bolivarien comme option victorieuse pour les élections d’octobre 2012.
Jesse Chacón
Directeur GISXXI
www.gisxxi.org
Traduction : Thierry Deronne pour http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1828&


via: le grand soir