La médecine cubaine vient d’enregistrer un progrès considérable dans un domaine affectant des millions d’hommes et de femmes victimes du plus ravageur des crabes, le cancer du poumon. L’équipe médicale au travail depuis plus de vingt ans annonce avoir mis au point un vaccin thérapeutique (et non préventif) favorisant la génération d’anticorps contre les protéines déclenchant la prolifération des cellules cancérigènes. Des tests sont en cours dans 18 hôpitaux cubains auprès de 579 malades et aussi en Argentine, au Pérou, au Venezuela, en Chine…
Voici un petit pays du Tiers monde (un peu plus de 11 millions d’habitants), soumis à un scandaleux blocus économique et à des agressions terroristes depuis 50 ans, sans grandes richesses naturelles sinon ses intelligences, accouchant de savants, d’universitaires et d’ingénieurs à la pelle, de sportifs raflant les médailles d’or et doté d’une armée de médecins dont on reconnaît les compétences et l’abnégation dans toute l’Amérique latine et en Afrique. Cuba n’exporte pas la révolution. En revanche, la patrie de José Marti et de Fidel Castro n’hésite pas à faire partager sa matière grise et ses résultats spectaculaires en ophtalmologie, en orthopédie, en de nombreuses autres thérapies au point de devenir une destination médicale choisie par de plus en plus d’Américains du nord comme du sud. Qui pourrait lui reprocher de tirer profit de ses performances scientifiques ? Pas le peuple haïtien, par exemple, qui dispose d’une aide médicale cubaine solidaire.
Aux Etats-Unis et en Europe, les bonnes nouvelles en provenance de la Grande Ile sont passées sous silence. Folles de rage, les multinationales pharmaceutiques accrochées à leurs profits n’apprécient guère l’arrivée des Cubains sur le marché de la santé. En France, les hôpitaux spécialisés dans le traitement des cancers comme Gustave Roussy ou Paul Brousse ne devraient-ils pas établir avec leurs collègues cubains une coopération pour le plus grand bénéfice des patients ?
José Fort
L’Humanité Cactus 26 janvier
Voici un petit pays du Tiers monde (un peu plus de 11 millions d’habitants), soumis à un scandaleux blocus économique et à des agressions terroristes depuis 50 ans, sans grandes richesses naturelles sinon ses intelligences, accouchant de savants, d’universitaires et d’ingénieurs à la pelle, de sportifs raflant les médailles d’or et doté d’une armée de médecins dont on reconnaît les compétences et l’abnégation dans toute l’Amérique latine et en Afrique. Cuba n’exporte pas la révolution. En revanche, la patrie de José Marti et de Fidel Castro n’hésite pas à faire partager sa matière grise et ses résultats spectaculaires en ophtalmologie, en orthopédie, en de nombreuses autres thérapies au point de devenir une destination médicale choisie par de plus en plus d’Américains du nord comme du sud. Qui pourrait lui reprocher de tirer profit de ses performances scientifiques ? Pas le peuple haïtien, par exemple, qui dispose d’une aide médicale cubaine solidaire.
Aux Etats-Unis et en Europe, les bonnes nouvelles en provenance de la Grande Ile sont passées sous silence. Folles de rage, les multinationales pharmaceutiques accrochées à leurs profits n’apprécient guère l’arrivée des Cubains sur le marché de la santé. En France, les hôpitaux spécialisés dans le traitement des cancers comme Gustave Roussy ou Paul Brousse ne devraient-ils pas établir avec leurs collègues cubains une coopération pour le plus grand bénéfice des patients ?
José Fort
L’Humanité Cactus 26 janvier
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