Tokyo est radioactif ! Les petits mensonges du gouvernement Japonais dévoilés par deux universitaires
2010 : Débit de dose ambiante courante à Tokyo = 0.03 µSv/h (source)
Malgré l'événement l'ayant touché en 1945, le Japon est en fait une terre très peu radioactive ; elle présent en effet une moyenne nationale (pré-Fukushima) de 0.029 µSv/h donc plus faible que la moyenne mondiale estimée à 0.05 µSv/h. On y dénombre très peu de sous-sols uranifères ou de roches granitiques sources de radon et d'autres radio-éléments de la famille de l'uranium-238.
2012 : débit de dose ambiante relevé par le Prof. Hayakawa : 0.30 µSv/h !
Le professeur Yukio Hayakawa (1) a parcouru à pied, dosimètres et radiamètres en main, environ 7 Km dans le quartier de Kashiwa, au Nord-Est de la capitale Japonaise. Au cours de ce périple, une dizaine de relevés de dose ont été effectués, dont certains dépassaient 0.6 µSv/h. Le relevé effectué en chaque point de la marche correspondent à la moyenne des différents mesures effectuées sur 4 appareils portatifs différents. Vous pourrez prendre connaissance de cette campagne de relevés ici. La moyenne de l'ensemble des relevés effectués sur ces 7 km est de 0.30 µSv/h, soit environ dix fois le bruit de fond constaté en 2010, avant la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi.
C'est également à Kashiwa qu'une activité de 450.000 Bq/kg de césium avait été constatée fin novembre dans un échantillon de sol prélevé 10 cm sous la surface. Le professeur Hayakawa avait publié récemment une carte de relevés de débits de doses contredisant partiellement celle dressée par les autorités Japonaises et établissant que la dispersion de radio-nucléides avait été plus importante à Fukushima en 2011 que dans la région de Tchernobyl en 1986.
D'après le professeur Clammer, "Le gouvernement Japonais nous ment en permanence"
Voila l'avis exprimé par le professeur John Clammer de l'université de Tokyo, dans les colonnes de l'Hindu Times du 20 février. D'après M. Clammer, le gouvernement aurait minimisé plus de 20 fois les valeurs de radiation relevées peu après l'accident. "Le gouvernement [Japonais] supprime des informations dans ce domaine, ce qui revient en fait à nous mentir constamment." Le professeur Clammer intervenait à l'occasion d'une conférence donnée le 19 février à Bangalore, en Inde.
Sources :
ex-skf, 20/2, anglais pour la partie radioactivité
call for re-think at nuclear plants, theindu.com, 20/2, anglais pour l'interview du Pr. Clammer
(1) Le professeur Hayakawa enseigne la géologie et la volcanologie à l'université de Gunma
Le professeur Yukio Hayakawa (1) a parcouru à pied, dosimètres et radiamètres en main, environ 7 Km dans le quartier de Kashiwa, au Nord-Est de la capitale Japonaise. Au cours de ce périple, une dizaine de relevés de dose ont été effectués, dont certains dépassaient 0.6 µSv/h. Le relevé effectué en chaque point de la marche correspondent à la moyenne des différents mesures effectuées sur 4 appareils portatifs différents. Vous pourrez prendre connaissance de cette campagne de relevés ici. La moyenne de l'ensemble des relevés effectués sur ces 7 km est de 0.30 µSv/h, soit environ dix fois le bruit de fond constaté en 2010, avant la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daiichi.
C'est également à Kashiwa qu'une activité de 450.000 Bq/kg de césium avait été constatée fin novembre dans un échantillon de sol prélevé 10 cm sous la surface. Le professeur Hayakawa avait publié récemment une carte de relevés de débits de doses contredisant partiellement celle dressée par les autorités Japonaises et établissant que la dispersion de radio-nucléides avait été plus importante à Fukushima en 2011 que dans la région de Tchernobyl en 1986.
D'après le professeur Clammer, "Le gouvernement Japonais nous ment en permanence"
Voila l'avis exprimé par le professeur John Clammer de l'université de Tokyo, dans les colonnes de l'Hindu Times du 20 février. D'après M. Clammer, le gouvernement aurait minimisé plus de 20 fois les valeurs de radiation relevées peu après l'accident. "Le gouvernement [Japonais] supprime des informations dans ce domaine, ce qui revient en fait à nous mentir constamment." Le professeur Clammer intervenait à l'occasion d'une conférence donnée le 19 février à Bangalore, en Inde.
Sources :
ex-skf, 20/2, anglais pour la partie radioactivité
call for re-think at nuclear plants, theindu.com, 20/2, anglais pour l'interview du Pr. Clammer
(1) Le professeur Hayakawa enseigne la géologie et la volcanologie à l'université de Gunma
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les messages anonymes ne seront pas publier