Pages

vendredi 2 mars 2012

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches.« Victor HUGO


« Imaginons que des gens soient échoués sur une île. Imaginons que 5 ou 6 d’entre eux soient asiatiques, et un seul, américain. Et une fois échoués sur cette île, ils décident de répartir le travail : un des asiatiques se voit attribuer la tâche de pêcher. Un autre de chasser. Un troisième de rassembler du bois pour le feu. Et ainsi de suite. Et l’américain se voit enfin attribuer la tâche de manger. Ainsi, à la fin de la journée, ils se rassemblent tous pour préparer un festin, et l’américain s’assoit et mange. Enfin : il ne mange pas tout. Il laisse suffisamment de miettes pour que les 6 asiatiques puissent recommencer le lendemain : passer leur journée à préparer un repas que l’américain puisse manger. Maintenant, si vous demandiez à un économiste moderne de regarder comment fonctionne cette île, il dirait : « regardez comme l’américain est vital pour l’économie de l’île. Sans lui, personne n’aurait d’emploi de pêcheur, de chasseur … C’est lui qui crée tous les emplois sur cette l’île ! »
Mais la réalité, c’est que la situation de chaque asiatique sur l’île serait grandement améliorée s’ils repoussaient à la mer notre américain : parce qu’alors ils auraient beaucoup plus de poissons et de gibier à manger, et peut-être n’auraient-ils pas besoin de passer toute la journée à pêcher et chasser. Peut-être pourraient-ils passer un peu de temps à se reposer sur la plage. »
Avec cette parabole de Peter SCHIFF, nous constatons que le mythe de la croissance pour tirer l’emploi est faux, si les richesses étaient mieux partagé entre l’américain et les asiatiques, ceux ci auraient moins besoin de travailler. Et si l’américain mettait la main à la pâte, (c’est-à-dire partager le travail), chacun aurait du temps libre. Ce n’est pas l’américain qui créé les emplois, l’emploi, le travail existe, lui il l’exploite. Comme dans la société, les richesses produites disparaissent dans les poches de rentiers, et l’on nous fait croire qu’ils sont indispensable : « heureusement qu’il y a des riches pour nous faire travailler » nous dit-on, il serait plus juste de dire, « malheureusement, il y a des riches pour nous exploiter ».
Comment cela est-il possible ? La chose parait tellement évidente quelle en est même trop simple. Alors il faut que ceux qui on le pouvoir explique sans relâche le bien fondé du système qu’ils ont créé et qui les nourrit. Jusqu’au siècle dernier l’église expliquait cela très bien, en promettant le paradis à ceux qui acceptaient sans sourciller la domination des « puissants », ne pas remettre en cause l’ordre établit et reporter la faute de son malheur sur soi-même était source de bonheur dans l’au-delà. Aujourd’hui, les médias ont pris la relève de l’église dans les sociétés occidentales, et pour accepter l’inacceptable ils nous maintiennent dans la peur de l’avenir : terrorisme, sécurité ou catastrophe écologique, tout est bon pour nous manipuler !
Les riches jouent collectifs, les pauvres sont individualistes et chacun pensent être meilleurs que le voisin et que sa progéniture sera champion de foot, tennismen, présentateur télé, chanteur ou actrice…de film X !
" C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches.": Victor Hugo
source : ccr.unblog

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les messages anonymes ne seront pas publier