Selon le quotidien italien Il Foglio, Mohamed Merah, se serait rendu en Afghanistan et en Israël en septembre 2010 avec la caution de la DGSE, en échange de la fourniture d'informations aux services secrets français.
"Selon des sources au sein des services de renseignement qui ont parlé avec ll Foglio, la Direction générale de la sécurité extérieure (...) a obtenu pour lui - en le présentant comme un informateur - une entrée en Israël en septembre 2010, via un poste de contrôle à la frontière avec la Jordanie. Le Français, Mohammed Merah, est entré en tant que «touriste», il est resté trois jours et est ensuite retourné en Jordanie, d'où il s'est envolé pour l'Afghanistan.Son entrée en Israël, couverte par les Français, visait à prouver au réseau djihadiste sa capacité à passer à travers la frontière avec un passeport européen. Pas de confirmation officielle, mais confirmation indirecte hier dans le journalHaaretz, citant des sources du Shin Bet, les services secrets israéliens." L'article d'Haaretz ajoute, selon Il Foglio, que "selon le Shin Bet il n'y a aucune trace de l'arrestation du tueur à Jérusalem parce qu'il avait un couteau, comme le prétend dans une interview Bernard Squarcini, chef de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), dans Le Monde." |
Mise à jour - 14h15 : Bernard Squarcini, le patron de la DCRI, a indiqué aujourd'hui que Mohamed Merah n'était "ni un indic de la DCRI, ni d'autres services français ou étrangers".
Un nouvel élément pour notre dossier Toulouse, le feuilleton qui tue.
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