Il suffisait de regarder davantage. La preuve du mensonge policier était devant mes yeux, là, dans... Paris-Match, qui a un intérêt à faire disparaître au plus vite l'exemplaire de la semaine s'il ne veut pas le transformer comme preuve à charge contre le pouvoir en place. Dedans, en effet, il y a une photo, qui prouve l'impossibilité de la thèse officielle énoncée par Claude Guéant, qui avait dû s'y reprendre à deux fois fois pour la divulguer aux journalistes, devant la forêt de micros que je vous avais montrée. La photo, c'est celle du balcon d'où est censé s'être jeté Mohamed Merah. Un balcon qui ne fait pas trois mètres de large, et où stationnaient en armes au minimum trois policiers. Juste sur le bord de ce balcon, les preuves de quatre tirs de sniper ayant raté leur cible. Toutes les vidéos montrant l'assaut, prises par des voisins, avaient été faites sous un angle où ce fameux balcon n'apparaissait pas. Il n'y avait aucune image de disponible, sauf, aujourd'hui, celle-là. La presse censée soutenir Nicolas Sarkozy, a force d'avoir trop voulu en faire, est celle qui le condamne le plus en montrant ses manipulations : étrange paradoxe. Place donc à ce cliché mémorable :
Cette vue rend impossible la thèse officielle d'un Merah traversant son salon en tirant pour aller se jeter, toujours en tirant, sur le sol en bas de ce même balcon. Impossible. Soit les policiers sont rentrés entre temps, ce qui semble impossible par la seule porte existante (imaginez la bousculade) soit ce sont eux qui se retrouvent obligés de sauter pour laisser le tueur toulousain faire son dernier saut (avec pirouette pour éviter les échelles). Impossible. Une seule photo, et tout s'écroule ; et c'est celle-là la bonne. Et je ne vous parle pas de la thèse du sniper, qui en ce cas, aurait vraiment été adroit, pour éviter... ses collègues dans un espace aussi restreint. A voir les traces des quatre tirs sur le béton du balcon, on peut penser que l'initiative eût été aventureuse.
Je ne vous parle même pas de la précédente, qui remet en cause la phrase désormais célèbre d'Amaury de Hautecloque avec ces "armes non létales". Visiblement, les policiers du raid n'ont pas en main des lance-pierres. Mais ont leurs HK, dont un modèle est siglé..."UMP" (ici c'est un G-36C "Commando") à chargeur transparent de 30 cartouches. Et tous ceux qui escaladent les échelles en premier en sont munis. Il y en a même un muni d'un respirateur.
Paris-Match, avec sa volonté d'en faire trop, vient d'enterrer l'explication officielle donnée à l'assaut de l'appartement de Mohamed Merah. On a bien affaire à un mensonge, qui devient de facto, par cette seule photo, mensonge d'Etat.
-« Pourquoi vous me tuez ? ». Une telle question ne se peut que si quelqu’un connaît la ou les personnes qui l’a en face de lui. Cela signifie que Merah a bien joué un rôle dans les services secrets français, auquel cas n’aurait-il pas plutôt dit : « Ne me tuez pas » !
Si les vidéos sont bien authentifiées, alors nous pouvons remettre en question le scénario de la mort de Merah. A la lumière de ces paroles, une autre version apparaît.
Aussi incroyable que cela puisse être, Mohamed a peut-être été abattu à l’intérieur de l’appartement puis jeté par la fenêtre pour faire croire à une fuite du suspect et ainsi pouvoir légitimer sa mort et décharger le RAID de toute responsabilité.
-"Je suis innocent": sans vouloir le défendre, cela se pourrait bien.
Oui, ce balcon était bien encombré
-« Pourquoi vous me tuez ? ». Une telle question ne se peut que si quelqu’un connaît la ou les personnes qui l’a en face de lui. Cela signifie que Merah a bien joué un rôle dans les services secrets français, auquel cas n’aurait-il pas plutôt dit : « Ne me tuez pas » !
Si les vidéos sont bien authentifiées, alors nous pouvons remettre en question le scénario de la mort de Merah. A la lumière de ces paroles, une autre version apparaît.
Aussi incroyable que cela puisse être, Mohamed a peut-être été abattu à l’intérieur de l’appartement puis jeté par la fenêtre pour faire croire à une fuite du suspect et ainsi pouvoir légitimer sa mort et décharger le RAID de toute responsabilité.
-"Je suis innocent": sans vouloir le défendre, cela se pourrait bien.
Oui, ce balcon était bien encombré
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