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samedi 30 juin 2012

ce printemps le peuple a perdu , le grand capital s'en repaît....

Les élections sont passées par là , d'une campagne morne, devenue au fil du temps plus politique avec les grands rassemblements du Front de Gauche , mais campagne personnalisée , voulue par la constitution ,, campagne forcement People (rendons grâce à ce marigo médiatico-politique  qui fait et défait les opinions ) , une campagne superficielle ou les programmes sont forcément  minimisés , voir complètement occultés ,ce qui a desservi  le Front de Gauche et rendu service à tous les autres  , et une campagne qui a réduit le Parti Communiste  à l’accessoire , lui qui vieux de 90 ans  ,qui écrivit en France   les grands moments des conquêtes sociales et de résistances , qui remis en route la "machine" après la guerre , qui participa  à créer les plus grand fleurons de l'économie nationale , qui mis sur pied la protection sociale , ce grand parti , s'est vu marginalisé par la soif du ma-tu-vus , et le plus fort c'est que nombres d'élus ont  préféré sans état d’âme joués perso , mettant un coup de talon , sur l'organisation politique et surtout  sur le débat des "copains" qui réfléchissent à la méthode non pas renforcer  une organisation mais de la rendre efficace pour les plus humbles 
 Ainsi s'écrit une des pages historiques les plus sombres du mouvement social et politique , j'entend d'aucun expliquer que la gauche a gagné , çà il faut dire que je n'avais pas remarqué , oui un parti qui a usurpé le mot socialiste est arrivé avec tout pouvoir au gouvernement , mais le peuple a perdu......
Oui le peuple a perdu , trop tôt pour s'en rendre compte , ou trop peur  , mais l'espoir de jours meilleurs a quitté les têtes  ; le président élu a  surfé sur la vague anti Sarkozy pour ajuster au plus bas ses promesses , et sur la crise pour expliquer que tout  ne sera pas possible.....

Le mouvement populaire semble se racornir pour offrir encore un peu plus de place à l'extrême droite qui se gargarise de l’abstention record comme si ceux qui n'avaient pas été voté seraient réactionnaires....  
 Pourtant loin de moi l'idée de croire le socialisme est mort dans notre utopie collective , non , seulement un nouveau souffle devra naître des cendres de cette débâcle  élective, le printemps français se construira à partir de l'immense engouement militant né des meeting nationaux pour peu que l'on arrête de prendre les tribuns pour des messies , et que chacun prenne son avenir en main et applique à la lettre cette maxime : L'humain d'abord . 

Le communisme loin d'être d'être une idéologie ringarde apparaîtra comme la seule vision vivable pour peu que l'on se défasse de ce poison instillé par les médias lessiveurs de cerveaux  aux ordres de ce grand capital qui se repaît de cette mascarade "démocratique"

jeudi 28 juin 2012

La réplique de Mikis Théodorakis à Copé le sbire de la droite française au discourt violent et revanchard : Le mucisien et compositeur grec réagit dansl'Humanité contre la campagne de l'UMP faisant de lui un antisémite.


«Je suis grec et fier de l’être, car nous sommes le seul peuple en Europe qui, pendant l’occupation allemande (1941-1944), non seulement n’a pas exercé de poursuites contre les juifs mais, au contraire, les a aidés à vivre et à survivre avec tous les moyens dont nous disposions.
Plus tard, j’ai composé le cycle Mauthausen que, notamment en Israël, l’on considère quasiment comme un hymne national. J’ai ressenti une des plus grandes émotions de ma vie quand, dans les années 1980, il m’a été accordé de diriger cette œuvre sur le site du camp de concentration de Mauthausen, tout d’abord chantée en grec par sa première interprète, Maria Farantouri, puis en allemand par Gisela May, et en hébreu par la chanteuse israélienne, Elinoar Moav. Je l’ai dirigée une fois encore sur ces lieux et, depuis lors, l’œuvre enregistrée est diffusée sans interruption sur le site du camp.À l’époque, j’étais moi-même partisan de l’Armée populaire de libération et je me souviens que nous avions pris sous notre protection de nombreuses familles de juifs grecs, que nous nous sommes souvent battus contre les SS pour les sauver et beaucoup d’entre nous l’ont payé de leur vie.
En 1972, j’ai bravé le boycottage européen et j’ai donné des dizaines de concerts en Israël, des moments que je qualifierais d’historiques en raison des liens d’amour mutuel qui nous unissaient.
À cette même époque, Yigal Allon, alors vice-premier ministre du gouvernement israélien et ministre de l’Éducation et de la Culture, m’a confié une première mission, celle de transmettre un message de paix à Arafat au nom de son gouvernement. C’est dans cette intention que je l’ai rencontré à Beyrouth et, à cette occasion, j’ai donné une conférence de presse dans une salle. Un groupe de fanatiques palestiniens avait décidé de m’abattre, car il me considérait comme un complice des juifs. C’est Arafat lui-même qui me l’a dit le lendemain avec, à ses côtés… le groupe de mes assassins en puissance. Qu’est-ce qui m’a sauvé ? Mon amour authentique pour les deux peuples martyrs : les juifs et les Palestiniens.
“Quand on t’a entendu pendant la conférence de presse, m’ont-ils dit, on a compris que nous nous trompions.” Qu’est-ce que j’avais dit au cours de la conférence de presse ? “Le conflit qui vous oppose ne sera pas résolu par les armes, mais par la compréhension mutuelle. De l’autre côté, il y a des hommes ordinaires qui vous ressemblent, simples et travailleurs, capables d’aimer et qui, comme vous, aiment leur famille et leur pays. C’est eux que vous devez trouver, parce que c’est avec eux que vous pourrez vivre dans la paix.”
Arafat m’a dit : « Tu as chanté les juifs et tu as eu raison, car ils sont, eux aussi, un peuple tourmenté. Comme nous. Alors, s’il te plaît, écris une chanson pour nous aussi…” C’est ainsi que j’ai écrit aussi un chant pour le peuple palestinien qui est devenu son hymne national.
Bien plus tard, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à Rabin (Israël) et à Arafat (Palestine), l’Orchestre symphonique d’Oslo avec, en soliste, l’interprète finlandaise Arja Saijonmaa, a joué Mauthausen en hommage à Israël et le chant que j’avais composé, reconnu comme hymne national, en l’honneur du peuple palestinien. Ce moment symbolique suffit à démontrer la place que j’occupe dans l’esprit et dans les cœurs des deux peuples.
Je suis souvent allé en Israël, en Palestine et au Liban, et c’était chaque fois la paix, l’amitié, la coexistence et la coopération entre ces deux peuples martyrs qui occupaient mes pensées. En tant que Grec, je me sens proche d’eux, comme si nous appartenions à la même famille. Et pourtant, pour certains fanatiques, d’un côté comme de l’autre, je suis la cape rouge agitée devant le taureau. Pourquoi ? Parce que j’ai la franchise et le courage de dire la vérité et de la dire même dans la gueule du loup. Ainsi, quand je suis en Palestine, je m’exprime ouvertement et publiquement contre les fanatiques qui me haïssent et, quand je suis en Israël, je fais de même en critiquant tout aussi ouvertement et publiquement les fanatiques qui, en raison de la diaspora juive présente dans tous les pays du monde, ont la possibilité de transformer leur haine en venin et en mensonges monstrueux.
Dans mon opéra les Métamorphoses de Dionysos (dont j’ai écrit aussi le livret), il y a une scène où des juifs sont déportés par des SS dans des camps d’extermination. Il s’agit d’un moment crucial de l’œuvre, d’une condamnation du nazisme qui dévoile d’une façon très humaine l’affliction psychique et intellectuelle que je ressens devant les souffrances des juifs.
D’ailleurs, la dénonciation du racisme et la défense de ses victimes ont guidé mes décisions et mes actes tout au long de ma vie. Une vie jalonnée de poursuites qui m’ont souvent poussé jusqu’au seuil de la mort.
Donc, me qualifier de raciste et d’antisémite n’est pas une simple calomnie, mais l’expression de la pire bassesse morale, issue le plus souvent de cercles proches d’organisations et d’individus opérant dans la mouvance du néonazisme et auxquels la crise a permis de relever la tête pour nous menacer et – incroyable, mais vrai – nous accuser, eux, d’antisémitisme en utilisant un arsenal de mensonges et de déclarations insidieuses !
Il suffit de dire, par erreur manifeste, dans une interview de trois heures, “antisémite” au lieu d’“antiraciste”, et on s’empare d’une seule et unique phrase dont on isole un mot, brandi comme un étendard, tout simplement pour servir l’intention de m’incriminer. Depuis combien d’années était-on aux aguets pour une simple erreur ? Le mot “antisémite” correspond-il vraiment à ce qui suit ? “J’aime le peuple juif avec lequel nous avons vécu et souffert en Grèce pendant des années et je hais l’antisémitisme.” Je suppose que mes différents ennemis se sont bien gardés de citer ces paroles. Et pourtant, c’est exactement la phrase que j’ai prononcée. Ce n’est pas quelque chose que je viens d’inventer, après-coup, en guise d’alibi. Il en est ainsi, et il est facile de le prouver de façon incontestable en écoutant toute la phrase, exactement comme je l’ai prononcée et non pas en la tronquant comme l’ont voulu mes adversaires.
Peut-être va-t-on se demander pourquoi et comment certains persistent à vouloir discréditer un ami si fidèle d’Israël et des juifs et tentent de me faire passer à tout prix pour un antisémite? (De qui parle-t-on ? De quelqu’un qui a connu les sous-sols de la Gestapo pour les sauver !)
Toutefois, la réponse est finalement simple : beaucoup de mes amis juifs sont d’accord avec moi. Certains sont d’accord avec moi, même s’ils vivent en Israël, donc dans la tourmente quotidienne des événements. Alors, si les simples citoyens du peuple d’Israël entendent mes idées, telles qu’elles sont réellement exprimées, ils “risqueraient” (selon mes ennemis, bien sûr) d’être d’accord avec moi, en pensant que la solution du problème ne se trouve pas dans la violence et les armes, mais dans la coexistence et la paix. Ce qui ne plaît pas du tout à mes adversaires car, bien sûr, j’ai – à plusieurs reprises – totalement désapprouvé la politique de l’État d’Israël et j’ai exprimé ce désaccord avec force et de la façon la plus claire et la plus catégorique (comme je le fais toujours). Pour ne pas courir le risque que ces citoyens se rangent à mes opinions, ils ne doivent pas les entendre. Et quelle est la meilleure et la plus sûre façon de procéder pour arriver à ses fins ? Eh bien, leur tactique habituelle : me coller “l’étiquette” d’antisémite, de sorte qu’aucun juif, où qu’il se trouve, ne veuille plus entendre non seulement mes idées, mais même mon nom.
Et maintenant, particulièrement en France – où brusquement on “s’est souvenu” d’une interview donnée il y a environ un an et demi –, il existe, de toute évidence, une autre raison : porter atteinte à la gauche. Leur prétendu “argument” est que son leader, Jean-Luc Mélenchon, me connaît et que, par conséquent… il a des amis antisémites ! Toutefois, la vérité – malheureusement pour eux – est évidente et je pense que tout homme animé de bonnes intentions peut s’en rendre compte.
Donc, même si après la lecture de ce qui précède, certains persistent encore à me faire passer pour quelqu’un que je n’ai jamais été et que, bien sûr, je ne suis pas, le doute n’est plus permis. Tout est fait sciemment pour servir d’autres finalités, car ma foi inébranlable dans la paix et la coexistence des deux peuples martyrs, juif et palestinien, en dérange plus d’un. »
Athènes, le 15 juin 2012
(Traduit du grec par Arlette Manoli)

mercredi 27 juin 2012

Le MEDEF félicite Hollande et son gouvernement !! un veil adage dit: quand tu entend un bourgeois t'applaudir , demande toi qu'elle connerie tu as fait! " le changement c'est maintenant!!

Quel cynisme! 
La patrone du Medef félicite la majorité PS/EELV et le président de la république François Hollande pour leur respect des critères économiques du pacte budgétaire " Nous avons toujours dit qu'il fallait rester dans les critères économiques objectifs qui depuis des décennies permettent d'augmenter le smic en fonction de l'inflation. Le gouvernement a été au-delà, mais dans des proportions qui témoignent qu'il a intégré la réalité de l'économie d'aujourd'hui et l'objectif premier qui est l'emploi, l'emploi et l'emploi".
Comme je le soulignais dans un récent article (1), Une augmentation de 2% représente 18 centimes de plus par heure (9,40 euros au lieu de 9,22 euros). Sur un mois, cela représente 27 euros brut de plus sur la fiche de paie. En considérant l'inflation de 1,4% depuis novembre dernier (qui a servi au calcul de la dernière hausse légale), le coup de pouce du gouvernement ne représente que 0,6% d'augmentation, soit 8,10 euros par mois.
Pour Madame Parisot c'est déjà beaucoup trop mais quand il s'agit de sa propre rénumération , ce n'est jamais assez!
Pour information, Madame Parisot est aussi vice-présidente et actionnaire à 75% de l'institut de sondages Ifop.
Selon Le Monde Magazine, la présidente du Medef travaille une demi-journée par semaine à l'Ifop. Elle est chargée de la veille stratégique.
Pour son travail, l'institut de sondage lui assure un revenu de... 22.000 euros par mois...pour deux jours de travail! Ce chiffre ne tient pas compte des autres revenus qu'elle perçoit pour ses autres activités ou placements (2)

Alors Madame Parisot un peu de décence: taisez vous!

Jean Pierre Pinon 

Fukushima..Tokio , à la demande du Parti Communiste Japonnais a enfin réalisé de nouvelles analyses , résultat :le parc de Mizumoto à Tokyo officiellement reconnu “contaminé” ; en France , on tire quand les leçons de ce drame?


Alerte Japon : le parc de Mizumoto à Tokyo officiellement reconnu “contaminé”

Les autorités de Tokyo viennent de reconnaitre que le parc de Mizumoto, situé dans le quartier de Katsushika, au Nord de Tokyo et qui est l’un des poumons de la mégalopole Japonaise, est contaminé dans au moins 9 endroits différents, qui présentent tous un débit de dose ambiante supérieur à 1µSv/h mesuré à 1 m du sol et sans tenir compte du bruit de fond ambiant.
Le parc de Mizumoto se développe sur 96 hectares et est l’un des 150 lieux reportés comme contaminés dans les environs de Tokyo. Les officiels ont annoncé qu’au moins 9 hotspots du parc devront être “décontaminés”.
Il aura donc fallu plusieurs mois aux autorités de Tokyo pour reconnaitre officiellement ce que des sources indépendantes signalaient dès février 2012.

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Le parc de Mizumoto, contaminé par Fukushima-Daiichi (Source : Nikkan Gendaï)


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EDIT (1845) D’après ex-skf, le Parti Communiste Japonais aurait insisté pour que les autorités Tokyoites mesurassent une deuxième fois la radioactivité exactement aux mêmes endroits qu’une première campagne de mesures effectuées il y a 15 jours. A la grande surprise des autorités, le niveau de débit de dose relevé le 25 juin dépasse les premières mesures de radioactivité et surtout s’affranchit maintenant des normes de décontamination pourtant très laxistes (1 µSv/h + BDF à 1 m du sol). Comme quoi le temps ne suffit pas à arranger les problèmes de contamination, bête qui se déplace, évolue et ne suit que fort modestement les injonctions et rodomontades officielles.
Nous reviendrons prochainement sur une explication possible des débits de dose constatés à plusieurs centaines de kilomètres du site de Fukushima-Daiichi et principalement les phénomènes de re-concentration de la contamination en zone urbaine et périurbaine. Concluons simplement ce billet en notant que les normes humaines concernant la radioactivité sont décidément de plus en plus floues, ou de moins en moins “normées” si vous voulez.

dimanche 24 juin 2012

Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir ;le régime planétaire détruit , l’homme technologique moderne se laisse aussi facilement embobiner par la propagande que les hommes d’autrefois par la superstition et l’ignorance.".Jusqu'à quand la nature restera le socle de l'exploitation? le capitalisme exploite en effet le vivant sans distinction , ce monstre infernal tuera tout , tant que les hommes n'auront pas compris que rien ne vaut la vie......


Grâce au livre qu’elle a écrit en 1962, Printemps silencieux, Rachel Carson a réussi à faire interdire le DDT et d’autres pesticides chimiques, ce qui a sauvé la vie de nombreux oiseaux. Aujourd’hui ce sont les humains qui sont directement menacés par des technologies destinées à permettre aux entreprises privées de tirer le plus de profit possible des ressources naturelles au moindre coût possible pour elles mais avec un coût social très élevé.

Autrefois abondante, l’eau potable est devenue rare aujourd’hui. Et malgré cela, aux Etats-Unis, on continue de polluer les eaux de surface et les nappes phréatiques et de rendre l’eau inutilisable par la décapitation minière des montagnes, la fracturation hydraulique et autres "technologies nouvelles" de ce genre. Les ranchers du Montana oriental, par exemple, sont obligés d’arrêter leur activité parce que l’eau est polluée.
L’exploitation du pétrole off-shore et la contamination marine par les produits chimiques utilisés dans la culture ont détruit la pèche dans le golfe de Mexico. Dans d’autres endroits du monde, les explosifs utilisés pour améliorer le rendement de la pèche sur le court terme ont détruit les récifs de corail nécessaires à la reproduction des poissons. La déforestation au profit d’une production agricole à court terme a eu pour conséquence de remplacer des forêts tropicales riches en biodiversité par des déserts. La "génération du tout, tout de suite" laisse aux futures générations une planète privée de ressources.
Les installations nucléaires sont construites sans précaution dans des zones de tremblement de terre ou de tsunami. Les gaines radioactives sont stockées dans les centrales, ce qui augmente le potentiel destructeur d’un accident ou d’une catastrophe naturelle.
La nouvelle menace vient des graines génétiquement modifiées qui engendrent des plantes résistantes aux herbicides. L’ingrédient actif de l’herbicide Roundup de Monsanto est le glyphosate, un élément toxique qui contamine actuellement les eaux espagnoles et qu’on "retrouve désormais assez fréquemment dans les pluies et les fleuves du bassin du Mississipi", selon l’Organisme de Surveillance Géologique des Etats-Unis.
En 2011, Don Huber, un pathologiste des plantes et un microbiologiste des sols a écrit au secrétaire de l’agriculture étasunien pour l’informer des conséquences des OGM et des herbicides qui les accompagnent. Il a décrit leurs effets négatifs sur les oligo-éléments, la fertilité des sols et la valeur nutritive de la nourriture. Il a signalé la dégradation des voies métaboliques qui empêche les plantes d’accumuler et de stocker les minéraux comme le fer, le manganèse et le zinc, des minéraux importants pour le fonctionnement du foie et la protection immunitaire des animaux et des humains. Il a décrit leurs effets toxiques sur les microorganismes du sol : en détruisant les équilibres naturels de la nature, ils provoquent une grande augmentation des maladies des plantes. Il a signalé les pertes en cheptel dues au botulisme, le vieillissement prématuré des animaux et l’augmentation de l’infertilité des animaux et des êtres humains.
Dans un interview, Huber a expliqué que le pouvoir de l’industrie agricole fait obstacle à la recherche sur les OMG et que les agences de régulation qui ont la responsabilité de protéger le public se servent des études réalisées par cette même industrie et ne bénéficient d’aucune information objective indépendante sur laquelle fonder leurs décisions.
Bref, pour faire quelques années de récoltes pharamineuses, on détruit la fertilité des sols, des animaux et des êtres humains.
Cela fait longtemps que l’homme détruit la planète. Dans son livre fascinant, 1493, Charles C. Mann décrit les effets négatifs sur l’environnement, les gens et les civilisations de la mondialisation depuis Christophe Colomb. Il parle de la propagation des maladies des plantes et des personnes dans le monde entier, de la déforestation, de la destruction des peuples et des empires, et de l’impact sur la Chine lointaine de l’argent espagnol extrait des mines du nouveau monde.
Mann nous donne une leçon d’histoire sur les conséquences involontaires et imprévisibles des actions des élites et de leurs subalternes. Les impôts chinois correspondaient à une certaine quantité d’argent mais l’importation de l’argent espagnol a fait baisser le cours de ce métal et les revenus du gouvernement chinois sont devenus insuffisants.
Un gouvernement ou une dynastie postérieure a fait partir les Chinois des côtes pour empêcher les pirates de se ravitailler. Les millions de personnes déplacées ont détruit les forêts qui couvraient les montagnes pour les remplacer par de la culture de subsistance en terrasses. A cause de la déforestation, les eaux ont emporté les terrasses, et même les récoltes, vers les vallées fertiles. Et les inondations sont devenues l’obstacle majeur à la production de nourriture de la Chine.
Les premiers esclaves ont été les natifs du nouveau monde conquis mais les "Indiens" n’ont pas résisté aux maladies importées par les Européens. Les blancs européens ont constitué la seconde vague d’esclaves, mais les Européens n’ont pas résisté à la malaria et à la fièvre jaune. Et donc finalement ce sont les noirs qui ont été réduits en esclavage car ils étaient immunisés contre la malaria et la fièvre jaune. C’est ainsi qu’une main d’oeuvre noire capable de survivre dans cet infect environnement a créé de nouvelles zones humides pour planter de la canne à sucre, des zones humides dans lesquelles les moustiques de la malaria et de la fièvre jaune ont prospéré. Mann, bien sûr, décrit simplement ce qui s’est passé, il ne justifie pas l’esclavage des noirs ou de qui que ce soit.
Mann montre que l’humble moustique a eu une grande influence sur l’histoire américaine. Le Ligne Mason-Dixon sépare la Côte Est en deux zones, le Sud où les maladies inoculées par les moustiques représentaient une menace endémique et le nord où il n’y avait pas de malaria. Dans le Sud, une personne qui ne mourait pas dans l’enfance était immunisée. Ce qui n’était pas le cas des Nordistes.
Ceci a eu d’énormes conséquences au moment de l’invasion du Sud par les armées nordistes. Selon Mann, "la maladie a tué deux fois plus de soldats de l’Union que les balles ou les obus des Confédérés. Au cours des étés 1863 et 1864, le taux d’infection moyen de ce qu’on appelait alors "des fièvres intermittentes" s’est élevé à 233 %. La maladie terrassait le soldat nordiste moyen à plusieurs reprises. Elle a tellement affaibli les soldats qu’ils mouraient de dysenterie, de lèpre ou d’infections causées par des streptocoques.
Le moustique s’est révélé l’allié le plus puissant du Sud et à cause de lui, la guerre s’est tellement prolongée malgré la grande supériorité numérique des forces de l’Union que Lincoln a été forcé de prendre une décision à laquelle il n’était pas particulièrement favorable, à savoir l’émancipation des esclaves. De sorte que, écrit Mann, on peut en conclure sans exagérer que les noirs ont été libérés par le moustique de la malaria, le même moustique qui avait présidé au choix des noirs comme esclaves.
Mann montre que, longtemps avant la naissance du capitalisme, la cupidité poussait les hommes à traiter leurs congénères avec barbarie. Il montre aussi que les décisions politiques, qu’elles soient prises par cupidité ou en fonction de l’intérêt général ont toujours des conséquences inattendues. Son analyse aux multiples facettes illustre le vieil adage : "Les meilleurs plans des souris et des hommes vont souvent de travers."
La colonisation du nouveau monde par l’ancien a décimé les peuples du nouveau monde, mais le nouveau monde a été vengé par le mildiou qui a attaqué les pommes de terre en Europe et l’inflation qui s’est développée en Espagne et en Europe.
La destruction de l’environnement a été surtout la conséquence de la déforestation et des inondations consécutives qui ont emporté les sols. Avant les technologies et les produits chimiques toxiques modernes, la planète survivait à l’homme.
Aujourd’hui les perspectives d’avenir de la planète ne sont plus les mêmes. La population humaine est beaucoup plus importante que par le passé, ce qui met une grande pression sur les ressources, et les conséquences désastreuses des nouvelles technologies sont inconnues au moment où elles sont utilisées d’autant plus qu’on ne voit alors que les avantages qu’on en attend. Qui plus est ce ne sont pas les entreprises, firmes et autres multinationales qui subissent leurs effets négatifs et en paient le prix. C’est l’environnement et le reste de l’humanité et de la vie animale. Ces coûts-là se sont pas pris en compte dans les calculs de retour sur investissement des entreprises. Le coût externe de la fracturation hydraulique, de la décapitation minière des montagnes, des produits chimiques agricoles et des OMG pourrait être supérieur au prix des produits et services commercialisés.
Les entreprises n’ont aucune envie de tenir compte de ces coûts puisque cela diminuerait leurs profits et pourrait révéler que le coût total de production est bien supérieur à son prix de vente. Les gouvernements se sont montrés largement incapables de contrôler les coûts externes parce qu’ils sont sous l’influence d’intérêts privés. Et même si un pays parvenait à intégrer ces coûts, les autres pays profiteraient de la situation. Les multinationales qui externalisent une partie de leurs coûts vendraient moins cher que celles qui internalisent tous les coûts de leur production. C’est ainsi que la planète est en passe d’être détruite pour le profit à court terme et le confort d’une seule génération.
La leçon essentielle qui émerge du livre passionnant de Mann, c’est que les gens d’aujourd’hui n’ont pas une meilleure compréhension des conséquences de leurs actions que les peuples superstitieux et dénués de données scientifiques des siècles passés. L’homme technologique moderne se laisse aussi facilement embobiner par la propagande que les hommes d’autrefois par la superstition et l’ignorance.
Si vous ne croyez pas que les peuples des civilisations occidentales vivent dans une réalité artificielle fabriquée par la propagande, regardez ce documentaires sur les psyops (opérations psychologiques, ndt). Le documentaire est bien fait à part une ou deux prises de position à sens unique sur des questions mineures. Il insiste un peu trop sur la responsabilité des riches et oublie de dire, par exemple, que Staline qui ne cherchait pas à devenir milliardaire se servait beaucoup de la propagande. Tous les riches ne sont pas contre le peuple et les milliardaires Roger Milliken et Sir James Goldsmith ont combattu la délocalisation et le mondialisme qui augmentent l’impuissance des peuples et le pouvoir des élites. Tous les deux ont défendu le peuple en pure perte.
Le documentaire reproche aussi à la Constitution de limiter la participation du peuple au gouvernement mais ne dit pas que la Constitution restreint le pouvoir du gouvernement et garantit les libertés civiles en faisant de la loi un bouclier pour le peuple et non une épée aux mains des gouvernants. Ce n’est pas de la faute de la Constitution ni de celle de son père fondateur, James Madison, si le peuple étasunien a succombé à la propagande de Bush ou d’Obama et a renoncé à ses libertés civiles en échange de la "protection sécuritaire" contre les "terroristes musulmans".
Le documentaire montre que la propagande est une forme de contrôle des esprits et le problème des Etats-Unis c’est bien que les esprits y soient sous contrôle.
En 1962 Rachel Carson a pris Monsanto par surprise et a réussi à se faire entendre. Aujourd’hui elle n’aurait pas la même écoute. Des psyops préparés à l’avance seraient prêts à entrer en action pour la discréditer. Je viens de lire un article d’un économiste qui a écrit que des économistes avaient qualifié l’environnementalisme de religion, autrement dit de système de croyances sans bases scientifiques qui prêche des "valeurs religieuses". Cela prouve le peu d’importance que les économistes attachent aux coûts externes et montre qu’ils ne croient pas que les coûts externalisés soient susceptibles de détruire la puissance productive de la planète. C’est pourquoi la question : "Un printemps silencieux nous attend ?" n’est pas une question rhétorique. C’est bien ce qui nous attend.
PAUL CRAIG ROBERTS
PAUL CRAIG ROBERTS a été rédacteur en chef du Wall Street Journal et il est secrétaire adjoint au Trésor étasunien. Il a écrit : HOW THE ECONOMY WAS LOST, qui a été publié par CounterPunch/AK Press. Son dernier livre : Economies in Collapse : The Failure of Globalism, a été publié en Europe en juin 2012.
Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/2012/06/20/silent-spring-for-us/

samedi 23 juin 2012

Les Verts , l'économie verte, , les agro carburants , technologie verte , économie verte, autant de Mensonges ,d'escroquerie pour assoir un peu mieux le capitalisme comme pensée unique ....



Le vert fait vendre. De la « révolution verte » en passant par la « technologie verte » et jusqu’à la « croissance verte », il s’agit toujours de nous faire sortir de la crise. Dernière trouvaille en date ; l’« économie verte ». Une économie qui, contrairement à ce que son nom indique, n’a rien de « vert », mis à part la couleur des dollars qu’espèrent gagner ceux là même qui en font la promotion.
Il faut dire que la nouvelle offensive du capitalisme global, visant à privatiser et à transformer massivement en marchandises les biens communs, trouve dans l’économie verte sa plus haute expression. Dans un contexte de crise économique comme celle d’aujourd’hui, il s’agit précisément d’une des stratégies du capital pour récupérer des taux de profits élevés, en privatisant les écosystèmes et en transformant le « vivant » en marchandise.
L’économie verte constituera, justement, le thème central dans l’agenda du prochain Sommet des Nations Unies sur le Développement Durable, Rio+20. Il aura lieu du 20 au 22 juin à Rio de Janeiro, vingt ans après le Sommet de la Terre de l’ONU qui s’était déroulé en 1992 dans cette même ville.
Deux décennies plus tard, où en sommes nous ? Que sont devenus des concepts tel que le « développement durable », qui est accolé à ce sommet ? Où en est la ratification de la Convention sur le Changement Climatique qui avait jeté les bases du Protocole de Kyoto ? Ou de la Convention sur la Diversité Biologique qui fut élaborée à l’époque ? Ce ne sont plus que des chiffons de papier, ni plus ni moins. La situation aujourd’hui est pire qu’à l’époque.
Au cours de toutes ces années, non seulement on n’est pas parvenus à freiner le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation, etc., mais ces processus n’ont fait, au contraire, que s’aggraver et s’intensifier. Nous assistons ainsi à une crise écologique sans précédent qui menace l’avenir de l’espèce humaine et de la vie sur cette planète. Une crise qui joue un rôle central dans la crise de civilisation que nous traversons.
Cette crise environnementale met en évidence l’incapacité du système capitaliste à nous sortir de la voie sans issuedans laquelle nous a conduit sa logique de croissance illimitée, de profit à court terme et de consumérisme compulsif. Cette incapacité à offrir une issue réelle, nous avons clairement pu la constater lors des échecs des sommets sur le climat à Copenhague (2009), Cancún (2010), Durban (2011), ou lors du sommet sur la biodiversité à Nagoya au Japon (2010). A chaque reprise ce sont des intérêts politiques et économiques particuliers qui se sont imposés sur les besoins collectifs de l’humanité et sur l’avenir de la planète.
Dans ces sommets, on a adopté des fausses solutions face au changement climatique ; des solutions technologiques comme le nucléaire et les agro-carburants, ou encore la capture et le stockage sous terre des émissions de CO2. Autant de mesures destinées à masquer les causes structurelles qui nous ont conduites à la crise écologique actuelle. Ces fausses solutions ne cherchent qu’à faire du profit avec cette crise et elles ne feront rien d’autre que l’aggraver.
Les liens étroits entre ceux qui possèdent le pouvoir politique et le pouvoir économique expliquent cette absence de volonté pour adopter les réponses effectives. Les politiques ne sont pas neutres. Une solution réelle implique un changement radical du mode de production, de distribution et de consommation actuels, une confrontation ouverteavec la logique productiviste du capital. Autrement dit : toucher au noyau dur du système capitaliste. Ceux qui détiennent le pouvoir politique et économique ne sont pas disposés à faire une telle chose car ils ne veulent pas « tuer la poule aux œufs d’or ».
Aujourd’hui, vingt ans plus tard, ils veulent nous vendre leur « économie verte » comme une solution à la crise économique et écologique. C’est un autre grand mensonge. L’économie verte ne cherche qu’à faire du profit avec la nature et avec la vie. Il s’agit d’un processus d’appropriation néo-colonial des ressources naturelles - du moins celles qui ne sont pas encore privatisées - afin de les transformer en marchandises que l’on achète et que l’on vend.
Ses promoteurs sont, précisément, ceux qui nous ont conduit à la situation de crise dans laquelle nous nous trouvons : les grandes entreprises multinationales, avec le soutien actif de gouvernements et d’institutions internationales. Ces mêmes compagnes qui monopolisent le marché de l’énergie (Exxon, BP, Chevron, Shell, Total), de l’agro-industrie (Unilever, Cargill, DuPont, Monsanto, Procter&Gamble), des pharmaceutiques (Roche, Merck), de la chimie (Dow, DuPont, BASF), sont les principales qui impulsent l’économie verte.
Nous assistons à une nouvelle attaque contre les biens communs et les perdants seront les 99% de notre planète. Et tout particulièrement les communautés indigènes et paysannes du Sud, celles qui protègent et vivent de ces écosystèmes. Elles seront expropriées et expulsées de leurs territoires au profit des entreprises multinationales qui veulent tirer profit de ces écosystèmes.
Le Sommet de Río+20 est destiné à garantir ce que l’on pourrait appeler « une nouvelle gouvernance environnementale internationale », qui consolide la marchandisation de la nature et permette un plus grand contrôle oligopolistique sur les ressources naturelles. En définitive, il s’agit de déblayer le terrain pour les entreprises multinationales afin qu’elles s’approprient les ressources naturelles en légitimant des pratiques de pillage et d’usurpation. La réponse est entre nos mains ; dire « non » et démasquer un capitalisme et une économie qui ne font que se peindre en vert.
Esther Vivas
Articule publié dans « Público » le 17/06/2012. Traduction : Ataulfo Riera.

Si certains doutaient encore du pouvoir de la finance : cetta affaire démondre la servilité du pouvoir envers la haute finance ; "ils "se sont moqués du discourt du Front de Gauche ....sans être prétentieux l'histoire nous donnera très vite raison , la planète en attendant en paie l'addition.....


(
Déclarations contradictoires, millions de dollars versés et éviction de ministre. Le projet de forage pétrolier au large de la Guyane est le premier accrochage vert de l'ère Hollande.
C’est une affaire en eaux profondes et à rebondissements qui se déroule au large de la Guyane. Le 13 juin dernier, le ministère de l’Ecologie jetait un pavé dans la mare, en annonçant une suspension des forages pétroliers en construction dans la région à pas moins de six kilomètres de profondeur. Nicole Bricq, nouvelle ministre de l’Ecologie, souhaitait refondre le Code minier – un code qui date de 1810 et dont les exigences environnementales restent très faibles - en préalable à tout nouveau forage, comme le souhaitent les associations environnementales.

Dix ans de recherches pétrolières stoppées net

Un coup dur pour Shell, dont les affaires sont très avancées dans la région. Avec Total et Tullow Oil, l’entreprise a lancé ses premières recherches pétrolières - des études sismiques - dès mai 2001. Les résultats étant prometteurs, le conglomérat a poursuivi la prospection jusqu’à construire un premier puits de forage d’exploration en mars 2011. Avec succès : en septembre dernier Shell annonçait des « résultats concluants ». En clair, il y a bien du pétrole en quantité suffisante dans ce puits. Les énormes investissements consentis par les pétroliers - le coût d’un seul puits d’exploration est estimé à 100 millions de dollars (76 millions d’euros) tandis qu’une seule étude sismique coûte environ 10 millions d’euros – sont tout près de porter leurs fruits. Ne reste plus ensuite qu’à obtenir la signature de deux arrêtés préfectoraux complémentaires, le 14 juin dernier, pour lancer quatre nouveau forages d’exploration.
C’est là que le ministère de l’Ecologie s’interpose. Shell assure n’être au courant de rien, et dénonce alors l’attitude du gouvernement. L’entreprise assure perdre un million d’euros par jour d’immobilisation. Très vite, le vent semble tourner. Plusieurs communiqués émanant du ministère de l’Outre-mer et du ministère de l’Ecologie et insistant sur l’intérêt économique du projet pour la Guyane le confirment. Shell annonce même dès vendredi 15 juin s’attendre à une « solution satisfaisante ».

« Toute puissance d’une multinationale »

La décision tombe finalement mercredi 20 juin. Les parlementaires guyanais annoncent, après une rencontre avec le ministre des Outre-mers, Victorin Lurel, que le préfet de Guyane a eu« l’autorisation de signer les arrêtés préfectoraux », dernière étape avant la nouvelle campagne d’exploration pétrolière dans les eaux guyanaises.
Contactées ce jeudi, les ONG dénoncent un « rétropédalage »« Le gouvernement fait marche arrière, ce qui montre la toute puissance du lobbying d’une multinationale comme Shell », s’alarmeChristian Roudgé, coordinateur de Guyane Nature Environnement« Il n’y a eu ni enquête publique ni véritable étude d’impact. On ne sait pas ce que ferait Shell en cas de marée noire, alors que l’écosystème local est l’un des dix plus riches au monde ! ». Le même jour, Arnaud Gossement, avocat spécialiste du droit de l’environnement se veut toutefois moins pessimiste : « Le processus de recherche était engagé, le gouvernement ne pouvait tout simplement pas retarder la signature des arrêtés ». Celui-ci espère que la réforme du Code minier « aura bien lieu dans les semaines qui viennent » et se réjouit que « Nicole Bricq travaille sur le sujet dès le début de son mandat ».

Est-ce que Shell a demandé sa tête ? C’est possible »

Nouveau coup de théâtre dans la soirée de ce jeudi 21 juin. A 21h, l’annonce du remaniement ministériel tombe. Delphine Batho, jusqu’alors ministre déléguée à la Justice remplace Nicole Bricq qui devient ministre du Commerce extérieur. Plusieurs élus écologistes ainsi que Mediapart y voient immédiatement un lien avec le rétropédalage de la semaine écoulée. « J’ai l’impression que Nicole Bricq a perdu son ministère à cause de son arbitrage sur les forages en Guyane. Elle a perdu face au lobby de Shell. D’ailleurs Shell avait dit quelque temps avant qu’il avait rencontré l’État et qu’il était rassuré. Mais sur quoi ? Est-ce que Shell a demandé sa tête ? C’est possible », s’interroge Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement. « La réalité des faits, c’est quand même une trahison par rapport aux principes de l’écologie parce que Nicole Bricq avait à juste titre refusé de signer des autorisations de forages en eau profonde au large de la Guyane, ce qui a entraîné une bronca », s’avance même Chantal Jouanno, sénatrice UMP et ancienne secrétaire d’Etat à l’Ecologie.
Quelle attitude va adopter le gouvernement après l’éviction de Nicole Bricq, chef de file des défenseurs d’une réforme de la législation en la matière ? Ni le ministère de l’Ecologie, ni celui de l’Outre-mer n’était disponibles pour répondre à cette question. La construction des prochains puits d’exploration en Guyane semblent en tout incontournable. A moins que le recours juridiquequ’entendent déposer les associations environnementales ne soit accepté.
Et pour les autres recherches pétrolières, notamment au large de Marseille ? Et pour d’éventuels forages d’exploitation cette fois ? « Avant toute chose, il faut lancer deux débats publics pour réformer le cadre juridique qui n’est pas du tout adapté à ces activités. Le premier débat doit porter sur l’exploitation de notre sous-sol, en particulier pour la recherche d’hydrocarbures. Le second doit poser la question de l’attitude de la France face aux ressources fossiles. Pourquoi devrait-t-on refuser le pétrole du large de la Guyane et accepter celui venant des côtes africaines, souvent exploité dans des conditions déplorables ? », défend Arnaud Gossement. Un discours auquel était sensible Nicole Bricq. Reste à connaître la position de Delphine Batho en la matière

vendredi 22 juin 2012

quand un parti avec deux député dicte déjà sa loi.....


Je viens d'apprendre que Jean-Luc Mélenchon était mis en examen pour «
injures publiques »,

il lui est reproché d'avoir qualifié Marine Le Pen de "fasciste".

Jean-Luc Mélenchon avait dit en 2011 : « Pourquoi voulez-vous que le peuple
français soit le seul peuple qui ait envie d’avoir un fasciste à
sa tête, pourquoi ils seraient comme ça les Français ? »

Avec raison Jean-Luc Mélenchon réplique en disant que « fasciste n’est
pas une injure, c’est une caractérisation politique […] qui est
une description d’un processus, d’une identité politique
caractérisée par des faits extrêmement précis ».

Le Front National est un parti fasciste, l'entreprise de
"respectabilisation" du Front National doit être dénoncée
comme une supercherie.

En portant plainte pour tenter de museler un adversaire politique,
Marine Le Pen nous donne un avant goût de ce qui se passerait si
elle était au pouvoir.

Malgré les desaccords stratégiques que j'ai avec Jean Luc Mélenchon, je ne
peux que saluer le choix qu'il a fait de barrer la route au Front
National, le crayon à la main, argument contre argument.

Je propose à Marine Le Pen de mettre en examen tous ceux qui comme
Jean-Luc Mélenchon, la qualifie de "fasciste".

Je propose à tous ceux qui veulent être mis en examen, pour "injure"
de diffuser cet article.


 

1620LePen


Ps : Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le Front National,
je vous propose la lecture de trois ouvrages.













ils(elles) sont riches , français , ils ont exploités les français(es), et..ils "vivent"à l'étrangers pour ne pas payer d'impot! ce sont des patriotes bien sûr! La liste ? en voilà un bout!!


Les grandes familles "industrielles et commerciales"
- Jacques Badin (Carrefour) réside à Bruxelles en Belgique 
- Thomas Bata (marque de chaussures Bata) réside en Suisse
- Famille Baud (dont Jean Baud), (marques Franprix et Leader Price, 2 à 3 milliards de CHF), résident en Suisse
- Lotfi Belhassine, président d’Air Liberté, réside en Belgique. Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus
- Claude Berda, AB Groupe, réside à Cologny en Suisse
- Des membres de la famille Bich (Groupe Bic) résident en Suisse
- Michêle Bleustein Blanchet, une des héritiêres de Publicis, réside à Cologny en Suisse
- Corinne Bouygues, réside à Genêve en Suisse
- Pierre Castel, PDG du groupe Castel Frêres propriétaire des eaux Cristalline, Vichy Célestins et Saint-Yorre, réside prês du Lac Léman en Suisse
- Des membres de la famille Mulliez (propriétaire de Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Norauto et Kiabi), résident en Belgique
- Georges Cohen, informatique et armement, réside en Suisse
- Bernard Darty, fondateur de Darty, réside en Belgique
- Jean-Louis David, fondateur des salons de coiffure éponyme, réside en Suisse
- Des membres de la famille Defforey, à l’origine de la société Carrefour, résident en Belgique
- Des membres de la famille Despature (dont Paul-Georges Despature), propriétaire des marques Damart et Somfy, résident en Suisse et en Belgique.
- Paul Dubrulle, co-créateur du Groupe Accor et ancien sénateur-maire de Fontainebleau, réside à cologny en Suisse
- Des membres de la famille Ducros résident à Cologny en Suisse
- Pierre-François Grimaldi (iBazar), réside en Belgique
- Eric Guerlain réside en Grande-Bretagne
- Daniel Hechter, créateur réside en Suisse
- Philippe Hersant, groupe Hersant réside en Belgique
- Philippe Jaffré, ancien président d’Elf
- Robert Louis-Dreyfus réside à Zurich en Suisse.
- Des membres de la famille Mimram (dontJean-Claude Mimram), résident à Gstaad en Suisse.
- Des membres de la famille Nonancourt, propriétaire des champagnes Laurent-Perrier, résident en Suisse :
- Denis Payre, fondateur de Business Objects, réside en Belgique ou il a démarré une nouvelle société, Kiala, qui a embauché 100 personnes
- Des membres de la famille Peugeot (entre 5 et 6 milliards de CHF), résident en Suisse :
- Jean Pigozzi, héritier des voitures Simca, réside en Suisse.
- Michel Reybier, ancien PDG de Justin Bridou, réside en Suisse
- Jacques Tajan, ancien premier commissaire-priseur de France, réside en Belgique
- Des membres de la famille Wertheimer, héritiers de Chanel, résident à Cologny en Suisse
- Antoine Zacharias, ancien PDG de Vinci, réside à Genêve en Suisse
Roger Zannier, à la tête de Kookaï ou Absorba, réside à Cologny en Suisse
- Alain Ducasse, cuisinier, a troqué sa nationalité française pour rejoindre Monaco
Les Sportifs :
- Jean Alesi, réside en Suisse
- Marion Bartoli, réside en Suisse
- Julien Benneteau, réside en Suisse
- Arnaud Boetsch, réside en Suisse
- Arnaud Clement, réside en Suisse
- Nicolas Escudé, réside en Suisse
- Guy Forget, réside en Suisse
- Richard Gasquet, réside en Suisse
- Jean-Claude Killy, réside en Suisse
- Henri Leconte, réside en Suisse
- Sébastien Loeb, réside en Suisse
- Paul-Henri Mathieu, réside en Suisse
- Gaël Monfils, réside en Suisse
- Christophe Moreau, réside en Suisse
- Amélie Mauresmo, réside à Genêve en Suisse
- Stéphane Peterhansel, réside en Suisse
- Cédric Pioline, réside en Suisse
- Alain Prost, réside en Suisse
- Fabrice Santoro, réside en Suisse
- Florent Serra, réside en Suisse
- Gilles Simon, réside en Suisse
- Jo-Wilfried Tsonga, réside en Suisse
- Vincent Rives, réside en Irlande
- Jean-Philippe Gatien , réside au Delaware aux Etats Unis
Les chanteurs :
- Charles Aznavour, réside en Suisse
- David Hallyday, réside en Suisse
- Johnny Hallyday, réside à Gstaad en Suisse
- Patricia Kaas, réside en Suisse
- Florent Pagny, réside en Patagonie (Argentine)
- Michel Polnareff, réside aux Etats-Unis
- Marie Laforêt, résidente et citoyenne suisse
Les acteurs :
- Daniel Auteuil, réside en Belgique
- Emmanuelle Béart réside en Belgique
- Laetitia Casta, réside au Royaume-Uni
- José Garcia, réside en Belgique
- David Habibi, réside au Canada
- Alain Delon, résident et citoyen Suisse
Les auteurs :
- Christian Jacq, réside en Suisse
- Marc Levy, réside au Royaume-Uni
- Michel Houellebecq, réside en Espagne (en Irlande auparavant)

jeudi 21 juin 2012

Les Conti de Clairoix onété à l'Elisée chercher le réponses aux demandes adressées à l'état , pas grand chose ; enlevez moi d'un doute , ya pas un mec qui a fait sa campagne ,"le changement c'est maintenant" j'ai du rêver


Communiqué des travailleurs de Continental-Clairoix, 18 juin 2012
Mercredi 20 juin 2012 au matin les travailleurs de Continental Clairoix se rendront à l’Elysée en délégation avec leur Comité de lutte pour aller chercher les réponses aux demandes qu’ils ont posé à l’Etat, et à tous les ministres compétents depuis des semaines, et qui sont restées sans réponses, malgré les promesses de toutes sortes faites publiquement et au cours des derniers contacts.
Les travailleurs de Continental-Clairoix rappellent que l’Etat est co-signataire, avec la direction de Continental France et Continental AG, de l’accord de juin 2009 de fin de conflit qui, pour compenser très partiellement le désastre de la fermeture de l’usine, se donnait comme priorité le reclassement effectif de la très grande majorité du personnel. C’est la défaillance de toutes les parties sur cette action prioritaire qui a été l’axe de notre mobilisation depuis des mois. Malheureusement, nous le devons dire haut et fort : en vain.
Nous pouvions peut-être espérer un changement d’attitude de l’Etat, de ses représentants et de ses ministres, depuis l’installation du nouveau président de la république et du nouveau gouvernement. Malheureusement, pour le moment il n’en est rien. L’Etat reste sans réactions et laisse la direction de Continental, ce groupe multimilliardaire, agir à sa guise.
Nous avions adressé aux trois ministres concernés par les derniers développements de l’affaire : Industrie, Travail et Justice, une demande de rendez-vous, relayé par le préfet de l’Oise. Dans ce cadre, une réunion s’est tenue jeudi 14 juin au ministère du redéploiement productif d’Arnaud Montebourg (signataire par son ministère es-qualité de l’accord de juin 2009) entre le préfet de l’Oise, le directeur du travail de l’Oise (Direccte) et monsieur Boris Vallaud représentant le ministre. Les demandes des salariés de Continental ont été rappelées à ce dernier. Et depuis… silence total du ministre. C’est pourtant monsieur Montebourg lui-même qui, publiquement, en particulier à la télévision, avait pris fait et cause pour le combat des salariés de Clairoix, en fustigeant l’attitude de l’ancien gouvernement et de Continental. Et aujourd’hui qu’il est, avec le gouvernement, en responsabilité de décider, son refus de nous répondre et d’agir est-il le moyen de mesurer ce qui sépare les paroles et les actes ?
Les procès-verbaux des délits du travail récents, que nous avons dénoncés, et dont la direction de Continental s’est rendue coupable, vont donner lieu à des procès verbaux suite aux constats de l’inspectrice du travail. Mais, ni le procureur, ni le ministère de la Justice, compétents pour agir en la matière, n’ont manifesté jusqu’à ce jour l’intention d’engager des poursuites contre un patron coupable de délits à répétitions depuis trois ans. Quant au ministre du Travail, lui compétent dans le domaine de l’emploi, et qui supervise les allocations de millions d’euros aux entreprises d’intérim et leurs filiales pour prétendument faire le reclassement des chômeurs en lieu et place de Pôle-Emploi, il reste, lui aussi, totalement silencieux jusqu’à aujourd’hui face à ce désastre social.
Les travailleurs victimes, eux et leur famille, des méfaits du grand patronat doivent-ils être à ce point méprisés ? Si ce n’était pas le cas que le président de la république le prouve par des actes. C’est ce que notre délégation vient chercher comme réponse ce mercredi 20 juin à l’Elysée et auprès du chef du gouvernement Jean Marc Ayrault qui vient d’être renommé à son poste. Nous savons que notre mobilisation a toujours été notre seule arme et notre seul argument ; quoi qu’en espère les uns et les autres, elle continue. D’ailleurs nous y sommes encouragés par la position unanime, rare, des organisations syndicales de Continental Sarreguemines qui appui notre combat et nos demandes. A l’Etat de répondre, notre lutte continue.
Le Comité de lutte de Continental-Clairoix et les représentants du personnel agissant sur mandat de l’assemblée générale du personnel.
Lundi 18 juin 2012

mercredi 20 juin 2012

Israël exploite le tourisme sionisme extrême , l’apartheid ce régime raciste se vend à une clientèle fricquée.. l'abominable excite ces touristes en mal de haine..


Le Monde.fr | 20.06.2012

 

En Israël, les touristes peuvent passer leur vacances à "tuer" des terroristes 

Les touristes pour qui les lieux saints d'Israël ne procurent pas assez de sensations peuvent apprendre àdevenir des militaires israéliens pendant leurs vacances. Caliber 3, un camp de tir à Gush Etzion, au sud de Jérusalem, en Cisjordanie, dispense depuis 2007 des cours d'antiterrorisme.
Ces formations de deux heures sont assurées par d'anciens membres des unités d'élite de l'armée israélienne. Leur mission : apprendre aux touristes à tirer avec une arme, à construireun plan de défense contre l'ennemi ou à gérer une attaque terroriste et une prise d'otages.
"Nous combinons ainsi les valeurs du sionisme avec l'excitation et la jouissance du tir, qui rend l'activité plus significative", est-il expliqué sur le site Internet du camp d'entraînement."Du fait de notre connaissance de ce programme de tir, les participants vivent un apprentissage différent et très original qui ne peut être expérimenté nulle part ailleurs, sauf sur le champ de bataille", ajoute-t-il.
DU "TOURISME SIONISTE EXTRÊME"
Ce que le Times d'Israël qualifie de "tourisme sioniste extrême" est, selon ce site, "la tendance du tourisme israélien la plus chaude de l'été". "Le fait que l'attraction touristique soit située au-delà de la Ligne verte [qui sépare Israël et la Cisjordanie] ne fait qu'intensifier le plaisir pour les visiteurs, qui sont souvent déçus lorsqu'ils sont informés par leurs guides qu'ils ne sont pas en danger", explique le YNet News. 
Les touristes pratiquent le tir sur des cibles en carton appelées "terroristes", selon le même site israélien. "Shay, le guide du camp, fait la démonstration de la meilleure façon d'attraperun assaillant et présente une grande variété de fusils et de ceintures d'explosifs", ajoute-t-il. Ce guide aurait fait partie du commando qui a mené l'opération d'Entebbe, lors de la prise d'otages d'un vol Air France en 1976. "Effet garanti sur l'auditoire", conclut YNet news. 
Les plus jeunes touristes sont également invités à s'essayer à la guerre. Michel Braun, 40 ans, est venu de Miami avec ses enfants : "Cela fait partie de leur éducation, (...) afin qu'ils sachent d'où ils viennent, et bien sûr avoir un peu d'action." Brian, un adolescent de 14 ans, un faux pistolet à la main, s'entend dire par le guide : "Ta maman ne sera pas là pour te protéger, donc conduis-toi comme un homme. Es-tu prêt à attraper un terroriste ?" "Oui, je suis prêt", rétorque Brian. A la fin de leur journée, chacun obtient un diplôme indiquant qu'ils ont "complété un cours de tir dans une base en Israël". 
BALADES AUTOUR DES INSTALLATIONS DE SÉCURITÉ DU PAYS
"Des touristes en provenance du monde entier viennent ici pour rencontrer des anciens membres des unités d'élite et écouter leurs histoires, dit le directeur du Caliber 3, Sharon Gat. Il s'agit d'un programme spécial créé en raison d'une demande."
Mais le tourisme lié à la terreur n'aurait rien de nouveau en Israël. L'agence de tourisme IU30 offre, elle aussi, des leçons de tir aux touristes. La "Mission Ultime de lutte contre le terrorisme en Israël", créée en 2007, propose, elle, des balades touristiques autour des installations de sécurité interdites au public et la possibilité de rencontrer des instructeurs militaires. De vrais "bijoux touristiques" pour David Pearl, directeur du Conseil régional de Gush Etzion.
Anna Benjamin
Paru dans le Monde.fr du 20 juin 2012.