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vendredi 21 septembre 2012

OGM ,l'avis pertinent d'un camarade qui n'est ni attaché à la production ni à la distribution , mais qui .... réfléchit : Daniel Levieux


MOGM

Oh les Gros Menteurs !

Les OGM ne sont guère qu'un révélateur supplémentaire de l'infamie capitaliste.
Ils ont déjà frappé depuis longtemps, dans la population française au moins. Trois grandes populations à risque sont repérables :
1. les professionnels du profit, qui prient sans répit les dieux du capital au temple de la bourse, jouent l'inflation de leur fortune contre la vie des hommes et de la planète. 
Peu leur importe que l'espérance de vie recule (cf. le virage "heureux" de la Russie qui s'est "débarrassé du communisme" pour développer l'analphabétisme, les inégalités et la misère raccourcissant de l'espérance de vie), ils considèrent qu'au-delà de l'âge raisonnable jusqu'auquel le consommateur taxable est plus générateur de profit que de coût, l'intérêt de le conserver s'amenuise. 
Peu leur importe, de la même façon, que nombre de maladies chroniques inexplicables par un surcroîtdes menaces virales ou bactériennes pourrissent la vie de millions d'enfants, de femmes et d'hommes, les marchands de potions et réparateurs d'humains en tous genres ne manquent pas d'aplomb pour s'assurer les débouchés nécessaires aux soins des victimes de leur propre industrie qui les rend malades et les casse au travail, les OGM auraient aussi cette double vertu cardinale d'interdire aux humains de maîtriser la production de leur alimentation et de les empoisonner à la fois... nouveau marché ouvert à l'horizon, celui de la poudre de perlin-pimpim à vendre en contre poison... Toute ressemblance avec les marchés de l'obésité, du cholestérol, des allergies (et j'en passe !) serait-elle vraiment pure coïncidence ?
2. les professionnels des médias qui font dans le culte du présent et ne sont plus guère capables d'autre chose que d'afficher les dépêches d'agences sans analyse ni commentaire disent à qui veut l'entendre que les OGM sont bien incontournables puisque notre agriculture se montre maintenant incapable de fournir la nourriture nécessaire à nos animaux de boucheries et à nos volailles. Que diantre, un hexagone qui s'étend sur un millier de kilomètres du nord au sud et d'est en ouest en milieu tempéré serait-il à ce point déglingué qu'il ne soit plus capable d'assurer sa propre subsistance ? Le soja OGM américain, le colza OGM américain, le maïs OGM américain ou l'huile de palme sont-ils à ce point indispensables à notre survie ? Et, si jamais c'était le cas, ne peut-on pas s'intéresser aux causes du phénomène, à ses tenants et aboutissants ? Il y a là j'en suis sûr un formidable travail pour les journalistes. J'en connait un au moins, Gérard Le Puill, mais ses propos ne sont guère relayés. Accessoirement les investigateurs peuvent pousser leur curiosité du côté des maîtres financiers des médias qui depuis des décennies en ont fait les OGM intoxiquant les cervelles. Télé commerciale et fast-food, même combat !
3. les professionnels du pouvoir politique, intermittents du spectacle qui l'accaparent avec l'intention de mourir sur scène sont aussi victimes bien consentantes des OGM dans le grand cirque écolo. Fiche verte par-ci pour un dossier de marché, Grenelle de l'environnement par-là, chantier TGV mis au repos par un petit triton... l'intention écolo aurait donc bien infiltré tous les grands mondes jusqu'à l'éolienne du jardin particulier ou le vert des panneaux du toit... Quant au respect des belles promesses affichées sourire photo le jour d'avant par les signataires du marché ou du contrat, que devient-il le jour d'après quand quelques clandestins se gavent les poumons dans la fumée noire des engins de la sous-traitance, quand les marchands s'évaporent dans les faillites ? Dans le domaine des OGM comme dans d'autres qui touchent à la sphère de l'environnement, de la vie des hommes et de la santé du monde, les pouvoirs politiques se gardent bien de porter le fer là où il faut. Interdire la culture, et tolérer le commerce d'importation... La duplicité est bien là érigée en principe de morale publique. Depuis des décennies les politiques publiques en matière agricole n'avaient pour but que l'anesthésie préalable à l'euthanasie. Créer assez d'injustice dans un système qui fait se disputer ceux qui quêtent l'aumône plutôt que s'unir et s'entraider ceux dont les intérêts se croisent est bien la recette commune de la marmite française européenne ou planétaire. Ils tendent ainsi le drap vert du champ opératoire pour cacher aux victimes l'oeuvre de leurs bourreaux.

Tant que la loi de la République (soumise à celle du marché !) tolérera la spéculation sur la récolte du blé pas encore semé sur les marchés à terme qui fait briller le céréalier en costume de trader... 
Tant que la loi et l'usage toléreront que l'éleveur ne soient plus qu'un petit rouage grinçant coincé, obligé par ses engagements contractuels en amont et en aval avec le grand monde de l'agroalimentaire... 


  • La petite minorité des grands privilégiés de la fortune faite du sang des vivants continuera de voir s'ouvrir les portes du paradis... fiscal et de la vie de château.
  • La poignée de ses serviteurs aussi veules que zélés séchera au purgatoire oubliant que les chiens de garde du capital n'ont droit qu'au confort de quelques niches... certes fiscales, mais à l'écart du château.
  • La grande masse de l'humanité devrait-elle pour autant se résoudre à l'enfer d'une vie de soumission et de désespérance sur tous les continents ? Chair à canon des guerres d'antan ou porte-flingues des guerres des autres, crève-la-faim d'aujourd'hui, assoiffés de demain, les hommes n'auraient-ils d'autre choix que de subir les lois du fric ou du marché de leur terre à leur table ?



S'il ne fallait qu'une bonne raison pour condamner ce monde et anéantir le capitalisme le refus de la "marchandisation du vivant" devrait suffire. 
N'est-ce pas même la première condition nécessaire ?

Les OGM ne sont là qu'un des épisodes du long feuilleton du combat de l'humanité pour sa (sur)vie et sa liberté. 





Pour s'en convaincre, et s'il en était besoin, la lecture de la quarantaine de pages de la petite brochure de propagande communiste à destination des paysans écrite en 1927 par Ernest Montusès forgerait bien la même conviction.




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