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dimanche 23 décembre 2012

Réflection d'un paysan....

2012 touche à sa fin , année chargée , année charnière , élections contestation fin du monde , tout y était du plus pratique au plus démagogique , de l'espoir le plus fou  à la déception la plus cruelle , de l’arrogance du plus riche , à la plainte inaudible du plus pauvre ; on dirait que les lampions des fêtes de fin d'année ont du mal à s'allumer comme si la peur du lendemain était plus forte que la paix du moment présent ....
 Il  suffit de parler avec les voisins , les amis pour comprendre  ou palper ce malaise omniprésent comme si le moral était au diapason de cet hiver pourri ..les eaux grises que charrient  les fossés et les rivières font échos au ciel gris , notre campagne est comme figée dans une torpeur  malsaine .
 Les élites bombardées à la tête de nos"organisations professionnelles "s’exhibent qui devant un ruban d'inauguration  qui devant un parterre de courtisans  à l'occasion de foire ou de comice agricole comme pour montrer qu'ils sont là et qu'ils "maîtrisent " la situation d'autant plus à l'aise que le pouvoir est dit de gauche , ils peuvent invectiver les pouvoirs publics sans avoir peur de se faire rappeler à l'ordre par leur tutelle partisane, et, comme les chacals derrière les talus du déserts , ils guettent  ,près à s'abattre sur le pauvre bougre qui à bout de souffle jettera l'éponge , en public ils hurleront contre cette politique française mais se dépêcheront  de voler les hectares libérés afin de "rendre plus compétitive leur exploitation moderne "-c'est qu'il en faut des hectares pour faire face à leurs charges!-
   En attendant des "usines" se montent et les bourgs se meurent , les moyens de productions se concentrant dans des unités de plus en plus importantes ou la rentabilité à court terme supplante toute la culture paysanne qui est présentée par ces matadors comme profondément rétrograde et par la même dépassée  ,pourtant cette civilisation du plus fort oublie tout simplement qu'en dernier recours c'est la nature qui a le dernier mot ; mais combien de drames humains faudra t'il pour revenir à une agriculture paysanne .....

1 commentaire:

  1. "on dirait que les lampions des fêtes de fin d'année ont du mal à s'allumer comme si la peur du lendemain était plus forte que la paix du moment présent ..."
    On ne peut pas le dire plus juste ; tu as trouvé les mots justes pour évoquer la situation comme nous sommes nombreux à la comprendre comme toi.
    Comme tu le dis bien également, si la République en est réduite au théâtre des marionnettes, la satisfaction des puissants d'aujourd'hui signe-t-elle autre chose que leur sursis ?
    L'illusion ne fait son effet qu'un temps et, pour aussi dur que soit le traitement qu'elle inflige, l'histoire en viendra à bout.

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