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mardi 30 avril 2013

Comme aux plus belles heures de la montée en puissance du nazisme , l'extrême droite publie des rumeurs ou comme par hazard les Roms en la cible ; Attention !


"Les roms touchent 75 euros par jour sans rien faire !" : intox d'extrême-droite

22 avril 2013. Revoici un de nos plus gros fournisseurs de hoax,  "Mediapresse 75",  (qui sous-titre son blog, sans rire :  "on vous dit tout"  ) .

"Scandale ! Un Rom vivant en France touche 75 euros net sans travailler ! "

"les populations Roms vivant en France touchent un joli pactole : 75€ X 30 Jours = 2 250€ par mois !"
"Qu’on ne s’étonne donc pas du trou abyssal de nos finances…"


Le blog  relaie "Novopress", prétendue "agence de presse" "indépendante", et en réalité attrape - nigauds mis en place par le groupe néofasciste "Bloc Identitaire".

En réalité : une astreinte judiciaire tout à fait exceptionnelle, concernant la Préfecture du Rhône

Bien évidemment, et contrairement au gros pipeau de "Mediapresse 75", aucun Rom, (comme aucune personne classée dans la catégorie "gens du voyage") ne perçoit cette imaginaire "allocation rom", que ce soit ces 75 euros / jours ou les 2250 euros mensuels.

En réalité, il s'agit d'un jugement prononcé à Lyon, le 3  avril dernier.( voir Rue89-Lyon)
Le tribunal administratif a estimé que la Préfecture était en infraction, au regard de la loi Dalo de 2009 (droit au logement opposable) ainsi qu'au regard  d'une circulaire ministérielle de l'été 2012,   pour ne pas avoir proposé une solution d'hébergement d'urgence à une douzaine de familles Roms expulsées d'un camp à Villeurbanne.
La loi dite "Dalo" , qui s'applique à toute personne, de nationalité française ou non, dit  en effet très clairement :
« Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ».

En conséquence, le tribunal a ordonné au Préfet du Rhône de proposer, dans un délai de 4 jours,  un hébergement d'urgence aux familles les plus en détresse, sous peine d'une astreinte de 75 euros par jour et par famille ( et non pas 75 euros / jour par personne, comme "Novopress" ou Le Figaro l'écrivent faussement) . Le Préfet n'a pas contesté le jugement.

Le juge rappelle « qu’il appartient aux autorités de l’Etat de mettre en oeuvre le droit à l’hébergement d’urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri qui se trouve en situation de détresse médicale, psychique et sociale  en vertu de l’article L. 345-2 du code de l’action sociale et des familles, et qu’une carence caractérisée dans l’accomplissement de cette tâche peut constituer une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale lorsqu’elle entraîne des conséquences graves pour la personne intéressée.
Il a pris en compte la situation familiale, médicale et l’âge des personnes pour estimer que leur évacuation du campement sans proposition d’hébergement de la part du préfet constituait une atteinte à une liberté fondamentale.
Deux familles ont en revanche été déboutées car il s’agissait de couples sans enfant ne correspondant pas aux critères fixés par la jurisprudence.

Les roms, premiers boucs-émissaires, le tour des autres ensuite
Comme toujours, on voit que l'extrême-droite monte en épingle une histoire, désigne d'abord les roms, et tout ceux qui leur paraissent immigrés comme responsables du  "trou abyssal de nos finances" . Dans la foulée,  sont désignées comme abuseurs et fraudeurs toutes  les personnes qui reçoivent des prestations et protections sociales, qu'elles aient la nationalité française ou non.
En réalité, c'est la fraude économique et fiscale qui pèse sur les finances publiques, bien plus que la la "fraude sociale"
cf Le Parisien,  janvier 2013 :  La fraude fiscale coûterait 80 milliards d'euros 
Voici qu'avec l'affaire Cahuzac, les Le Pen sont soudainement  scandalisés par la fraude fiscale !

Eux qui menaient croisade contre les impôts, désignant de plus  les bénéficiaires de prestations sociales comme étant des fraudeurs (et les immigrés étant les accusés favoris dans la propagande FN , alors que l'immigration rapporte tous les ans un gros paquet de milliards de bénéfice aux budgets sociaux). 
Pourtant, cela fait longtemps que les syndicats des services des impôts ont estimé que, bien plus important que la fraude aux allocations sociales,  la fraude des entreprises et la fraude fiscale  représentent un montant annuel équivalent aux budgets de l'Education et de l'Intérieur réunis (voir Le Parisien, janvier 2013 )
Voilà Le Pen-fille qui nous serine de nouveau son air "pour moraliser , il faut rétablir les frontières"(cf Le Point). 
Alors que le lendemain,  Mediapart fournit de nouveaux détails sur "l'optimisation fiscale suisse" utilisée par Le Pen-père !
Alors que le grand ami de Le Pen-fille mais aussi ami de l'ex-ministre PS Cahuzac, Philippe Peninque ancien dirigeant du GUD, s'est spécialisé dans le "conseil" pour l'ouverture de comptes en Suisse et autres paradis fiscaux !

 Voici une citation qui peut faire réfléchir, à l'heure où les extrêmes-droites et les droites s'unissent.
Texte attribué au pasteur protestant allemand Niemoller, mis en camp de concentration par les nazis.
 " Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique."
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. "
source:www.debunkersdehoax

lundi 29 avril 2013

WikiLeaks : les États-Unis ont soutenu Franco jusqu’à son dernier souffle


Les câbles diplomatiques des États-Unis publiés récemment par WikiLeaks mettent en évidence le rôle actif de la diplomatie états-unienne dans le soutien du franquisme à la suite des dernières exécutions de septembre 1975. C’est le résultat du travail réalisé par le site d’information Naiz dont la totalité sera révélée tout au long de la semaine.

“Quoi qu’on puisse penser du gouvernement de Franco, les actions doivent s’orienter vers l’objectif d’aider la transition politique souhaitée et inévitable, au lieu de provoquer des crises qui déstabiliseraient et feraient le jeu des extrémistes.” Ces paroles sont de Henry Kissinger, secrétaire d’État des États-Unis (prix Nobel de la paix en 1973), retranscrites dans un câble diplomatique d’octobre 1975, peu après l’exécution des militants d’ETA Txiki, Otaegi et de trois militants du Frap (organisation antifranquiste).
Juan Paredes Manot “Txiki” et Ángel Otaegi Etxeberria étaient des militants d’ETA politico-militaire – ETA (pm). Ils avaient été condamnés à mort et exécuté le 27 septembre 1975, fusillés. Dernières exécutions du régime franquiste, peu avant le décès du dictateur, elles avaient soulevé une vague de protestations contre le gouvernement espagnol à l’intérieur, mais aussi hors du pays, tant au niveau officiel que populaire.
“Ce message [celui révélé par Naiz, ndlr] révèle l’attitude des États-Unis vis-à-vis du franquisme, qu’il a soutenu jusqu’aux derniers instants dans le but de garantir une transition pacifique et ordonnée”, commente le journaliste de Naiz. Les documents analysés par ce média prouveraient que les États-Unis ont même exercé des pressions sur des pays comme le Mexique qui, à la suite desdites exécutions, avait suggéré de suspendre la participation de l’État espagnol dans les instances onusiennes.
Situation délicate
Le câble diplomatique en question est adressé au représentant des États-Unis à l’ONU. Il lui fournit les arguments nécessaires pour convaincre le président mexicain de l’époque, Luis Echeverria. Les ambassades madrilène et parisienne avaient prévenu au préalable de la délicate situation dans laquelle se trouvait l’État espagnol à la suite des exécutions. L’État, mais aussi le projet de transition dans lequel le prince Juan Carlos jouerait un rôle central.
“La situation met Juan Carlos dans une situation impossible. Lui-même ne peut se dissocier des actions de Franco sans mettre en péril l’accord pour sa succession et son silence égratigne son image à l’intérieur et à l’extérieur de l’Espagne”, alerte un message de l’ambassade états-unienne à Paris.
Sarean Zer, la nouvelle dans autres sites:

Guéant se balade avec 500 000€ comme nous avec 5€ , après avoir fait payer la Libye ils ont été la bombarder et assassiner des milliers de citoyens libyens , et vous savez quoi ? et ben les méchants c'est eux! vraiment quel monde de pourris ...


Claude Guéant justifie ce versement de 500.000 euros par la vente de tableaux

Claude Guéant justifie ce versement de 500.000 euros par la vente de tableaux (AFP LIONEL BONAVENTURE)



"Argent liquide et vente de tableaux : des découvertes gênantes lors d'une perquisition chez Claude Guéant", titre Le Canard enchaîné qui paraît ce mardi. Selon l'hebdomadaire satirique, cette perquisition remonte à février, dans le cadre de l'enquête sur les accusations d' un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Les juges s'interrogent, selon Le Canard enchaîné, surle versement de plus de 500.000 euros depuis l'étranger sur un compte de Claude Guéant. L'hebdomadaire ajoute que les policiers ont par la même occasion repéré des traces de "nombreux et conséquents paiements de factures en liquide".
Sollicité par l'AFP, Claude Guéant dément tout lien entre cet argent et un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.Le Canard enchaîné établit un lien entre ces découvertes et la décision prise le 19 avril par le parquet de Paris d'ouvrir une information judiciaire. 
L'ancien ministre de l'Intérieur justifie le demi-million d'euros reçus par une vente de tableaux en 2008. "Il n'y a strictement aucun lien avec des financements libyens et je continue à contester de façon catégorique qu'il y ait eu des financements libyens de campagne ou de personne".
Il a expliqué avoir cédé "un bien" acquis il y a "une vingtaine d'années", des oeuvres du peintre hollandais Andries van Eertvelt (XVIIème siècle). Claude Guéant affirme pouvoir apporter la preuve de ces transactions : "Au moment des perquisitions j'ai dit, je l'ai fait inscrire au procès verbal, que j'avais les justificatifs."  "Je trouve tout à fait anormal que des éléments qui sont couverts par le secret de l'instruction sortent ainsi avant même d'avoir pu être examinés", a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs justifié l'origine des liquidités pour acquitter des factures par des "primes de cabinet dont j'avais bénéficié au ministère de l'Intérieur quand j'y officiais". Selon lui, il s'agit de "petites sommes".
A l'origine de l'instruction ouverte le 19 avril, les déclarations de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui avait affirmé en décembre au juge Renaud van Ruymbeke détenir les preuves d'un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye.

L'information judiciaire a été ouverte pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits". Les juges Serge Tournaire et René Grouman ont été désignés. "J'imagine qu'ils vont m'entendre", a réagi Claude Guéant, "désireux de (s')expliquer là-dessus".

Lettre ouverte du syndicat de la Magistrature à la Garde des Sceaux suite à la saisine du CSM

Lettre ouverte

Madame la ministre,

Suite à la diffusion mercredi 24 avril par le site Atlantico d’une vidéo d’images soustraites à l’intérieur de notre local syndical, vous avez cru devoir saisir le Conseil supérieur de la magistrature pour apprécier s’il y a eu « manquement à la déontologie ».

Vous avez déclaré, dans un communiqué de presse et devant le Sénat, « condamner cette pratique », vous avez exprimé « votre consternation face à ce comportement » et considéré qu’il s’agissait « d’un acte insupportable, stupide et malsain ». Quelle pratique ? Celle d’un journaliste qui filme en cachette l’intérieur d’un local syndical privé à l’insu de ses occupants ? Quel acte ? Celui d’un site en ligne, proche de la droite la plus dure, qui décide de diffuser ces images qu’il sait soustraites ? Quel comportement ? Celui d’une certaine droite prompte à instrumentaliser cette « révélation » à des fins bassement politiciennes pour décrédibiliser ceux qui combattent avec force leurs idées depuis des années ?

Et bien non, tout cela ne semble pas vous avoir choquée …

Vous avez au contraire cédé à la pression de ceux-ci et choisi de vous en prendre à l’expression en privé d’une opinion – lapidaire et caricaturale certes mais qui n’a rien à envier aux propos publics outranciers de certains à notre égard – concernant ceux dont nous dénoncions les propos, les actes ou les prises de position.

Souhaitez-vous donc réglementer la liberté d’opinion des syndicalistes, définir les standards de l’affichage autorisé dans les locaux syndicaux, voire même encadrer la liberté des magistrats que nous sommes s’exprimant dans la sphère privée ?

Vous prétendez, dans votre communiqué, que « le devoir de réserve des magistrats suppose la retenue même dans le cadre de l’expression syndicale ».

Quelle expression syndicale, Madame la ministre ? 

Des propos satiriques tenus en privé par des syndicalistes dont personne d’autre qu’eux n’auraient dû avoir connaissance sans cette soustraction d’images ? Cette violation de notre sphère privée syndicale n’est pas « une expression syndicale », laquelle est par nature publique. Faut-il vous rappeler que dans nos prises de position publiques nous nous en sommes toujours tenus au débat d’idées ?

Quel devoir de réserve, Madame la ministre ?

Celui des magistrats ou celui d’un syndicat ?

Est-il besoin de vous rappeler que « l’obligation de réserve » ne s’applique qu’à l’expression publique des magistrats et qu’en tout état de cause, elle ne constitue ni une obligation au silence, ni une obligation de neutralité ?

Mais, au-delà des circonstances de l’espèce, et en raison de l’amalgame qui est fait entre expression privée et action syndicale, c’est bien l’expression publique syndicale et, par conséquent, le fait syndical dans la magistrature que vous remettez en question par votre saisine consternante du Conseil supérieur de la magistrature. Nous attendions plutôt de vous, Madame la ministre, que vous défendiez vous-même cette liberté syndicale.

En plus de 40 années de combats pour les droits des magistrats et les libertés publiques, le Syndicat de la magistrature a dû faire face à de multiples tentatives visant à l’empêcher de s’exprimer.

Vous venez de vous inscrire dans cette longue tradition, nous le regrettons vivement.

Nous vous prions, Madame la ministre, de croire en l’assurance de notre parfaite considération.

Pour le Syndicat de la magistrature,

Françoise Martres, présidente

dimanche 28 avril 2013

A renier la gauche , le peuple le renie , et ce sont des hommes seuls , cela me rappelle furieusement la Grèce ; quel GÂCHIS ; mais enfin le PS a t'il été de gauche ? La Gauche elle sera dans la rue le 1 MAI et le 5 MAI

En qualifiant Jean-Luc Mélenchon d’ « homme seul », Jérôme Cahuzac - avant sa descente aux enfers, en janvier dernier - tentait d’ignorer que cette affirmation s’appliquait de fait à lui-même. Il était loin d’imaginer que cet anathème, terrible et prononcé avec mépris, allait frapper son propre parti politique. En tout cas sa branche la plus fournie : la « Solférinienne ».
Cette appellation va, sans nul doute, faire son chemin depuis qu’elle a été créée et utilisée par le même Mélenchon. Ceci s’est passé sur l’antenne publique France 2 alors que celle-ci le tenait une fois de plus, dans ses filets cathodiques. L’asticotant sur la forme avec une mesquinerie qui n’échappe plus guère à personne...
Mais le patron du Front de Gauche, qu’il est nullement besoin de qualifier de « bouillant » ou de « tribun » car ce serait faire injure à ce qu’il représente au fond, a pointé à l’écran précisément l’état dans lequel se trouve aujourd’hui le parti majoritaire. Et ce, sans même évoquer le désamour populaire dont souffre par ailleurs ce dernier.
Car contrairement à ce que font semblant de méconnaitre les « commentateurs » politiques de la chaîne de télévision, le solide distinguo entre Socialistes et « Solfériniens » se constate quotidiennement et, fait nouveau, à deux niveaux.
ACCOINTANCES
Tout d’abord, il est évident que l’électeur issu de la Gauche, c’est-à-dire en excluant celui qui a simplement produit un vote anti-sarkozyste, s’est rendu compte incroyablement vite que son espoir de changement n’avait aucune place ni dans le présent ni dans un futur s’inscrivant dans ce quinquennat.
Ensuite, ce qu’il reste de femmes et d’hommes de gauche au sein du PS - et d’élus partageant cet idéal - déstabilisés par les choix de l’actuelle gouvernance, prennent, si ce n’est une sérieuse distance avec celle-ci, à tout le moins une distance qui se doit être prise au sérieux.
Passons sur les renoncements Hollandais sur le vote des étrangers aux élections municipales, signes avant coureurs s’il en est. Mais gardons à l’esprit les relations « bienveillantes » que le nouveau Président a tenu à entretenir dès les premiers instants avec les grands patrons français. Ces accointances ont, depuis, donné lieu à une écoute précise des désirs du Medef. Et vont bien au-delà des adaptations nécessaires du monde du Travail à la nouvelle donne économique.
L’Accord national interprofessionnel (ANI) dit de « flexi-sécurité » ou, encore plus paradoxalement, de « sécurisation de l’emploi », conclu entre le Medef et des syndicats de salariés dont la représentativité peut être soumise à débat selon les comptages qu’on veut bien en effectuer, avait fait déjà tiquer l’aile gauche du PS.
Mais la loi d’« amnistie sociale » (concernant des délits perpétrés lors de luttes pour l’emploi), pourtant approuvée par des députés de la « gauche du PS » (c’est drôle qu’on en soit arrivé à employer ce terme là…) et par la majorité du Sénat, se retrouve retoquée avant sa deuxième lecture au Palais Bourbon. Et leur reste en travers de la gorge.
Le gouvernement ne veut plus en entendre parler au fallacieux prétexte « mani pulite - post Cahuzac » qu’il n’y aurait d’ « amnistie pour personne ».
Il faudrait peut-être alors que, par souci d’équité, les ministres et/ou élus impécunieux soient un jour traduits devant une justice aveugle. C’est-à-dire autre que la Cour de Justice de la République, devant laquelle, soit dit en passant, Cahuzac n’aura même vraisemblablement jamais à comparaître.
DANS LE DECOR
Pourtant, François Hollande avait promis la promulgation de l’amnistie sociale non seulement à ses propres élus mais aussi à ses partenaires du Front de Gauche, du Parti communiste ou encore des Verts. Qui s’insurgent à qui mieux mieux devant le manque de parole du chef de l’Etat.
Ainsi, le calcul vite fait bien fait de Pépère sur le renoncement (encore un…) au non cumul des mandats - qui aurait comme effet de dépeupler les bancs PS de l’Assemblée et de contraindre ainsi le gouvernement à tendre la main trop fréquemment à ses « alliés » pour faire passer ses lois – a pris du poids. L’exécutif a plus que jamais besoin de tout son monde.
C’est pourquoi la semaine passée, Jean-Marc Ayrault a réuni « ses » parlementaires en séminaires pour leur rappeler, ou les exhorter, à la discipline de vote … Pas question de voir l’esprit d’équipe partir dans le décor avec un coup de volant à gauche sous l’impulsion du « nouveau pacte majoritaire » appelé des vœux de la sénatrice socialiste de Paris, Marie-Noëlle Lienneman et du vice président du Conseil régional et membre du bureau national du PS, Emmanuel Maurel.
Encore plus fort : le président de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartelone la ramène en plaidant « un nouveau temps du quinquennat » dans les colonnes du Monde. Coup de pied de l’âne ou dents de loup (rayant le parquet de Matignon) ? Les deux sans doute !
La corde à nœuds a de plus en plus de mou. C’est sans doute pourquoi, le député et vice-président du PS européen, s’était trouvé bien inspiré de pondre 21 pages de brûlot anti-austérité et pleines de reproches à l’encontre du « grand frère » allemand et de la politique ultra-libérale d’Angela Merkel. Elles étaient destinées à être lues à la Convention du PS sur l’Europe, le 16 juin prochain.
De plus, ce rétropédalage anti austérité présentait bien car légitimé par les propos du président allemand du parlement européen, le social-démocrate Martin Schultz. Il a en effet déclaré que les gouvernements de l’UE vont « beaucoup trop loin » dans ce domaine. Mais à rétropédalage, rétropédalage et demi. L’audace Cambadélienne a vite fait flop.
Devant l’inquiétude du PS mais aussi les attaques de l’UMP, estimant que le texte initial représentait un « péril mortel », Jean-Christophe Cambadélis a fissa « allégé » ce texte « des formules stigmatisantes vis-à-vis de Madame Angela Merkel ». Le parti majoritaire français de gauche est passé à deux doigts de l’incident diplomatique. Un grand merci à Juppé de lui avoir ouvert les yeux...
Voilà qui est assurément de nature à ressouder les rangs socialistes… de droite à gauche.
Donc, en résumé, les « Solfériniens » se retrouvent en moins d’un an coupés de leur électorat de base et de leurs alliés au Parlement tandis qu’ils ont réussi à dépiter une partie de leurs propres élus alors que l’affaire Cahuzac a jeté le discrédit sur ce que l’alternance proposait en campagne comme solution de retour à la « normale ».
Le résultat est qu’on est en train d’entrer dans l’ère si redoutée à l’Elysée : celle de l’anti-Hollandisme primaire. Un véritable exploit que les « Solfériniens » ont réalisé…tous "seuls".
Les socialistes auront-ils jamais été aussi divisés ?
Ce n’est pas rue de Solférino, à Paris, que devrait donc se situer leur siège, mais bel et bien sur les vestiges du champs de bataille de la défaite de Sedan.
Denis Thomas

Affaire Karachi : les premiers passent à table! tout cela promet un beau déballage ; mais ce coup çi il y eu des morts ...moralisation.. moralisation... Allons demander à Sellière l'ancien patron du Medef.. Enfin tous ensemble ils pourraient remplir les prisons . Mais pour le coup, je suis sur que les grands commis des médias demanderont un humanisation urgente des maisons d’arrêts ! Après tout cela ils se demandent pourquoi les gens n'ont plus confiance ? Mais enfin pourquoi? Et si les peuples s'en mêlaient ? Une très bonne raison de se mobiliser le 1er Mai et le 5 mai !

En cherchant l’argent des ventes d’armes au Pakistan, les enquêteurs sont tombés sur des liasses d’espèces qui pourraient provenir d’autres contrats passés à l’époque où Edouard Balladur était premier ministre. Avec de premiers aveux qui pourraient en amener d’autres. Nouvelles révélations à lire dans Marianne à paraître samedi.


Edouard Balladur å l'Assemblée - MEIGNEUX/FACELLY/SIPA
Edouard Balladur å l'Assemblée - MEIGNEUX/FACELLY/SIPA
Si Edouard Balladur, François Léotard et Renaud Donnedieu de Vabres avaient su...

L’ancien premier ministre, candidat malheureux à l’Elysée, son ancien ministre de la Défense et celui qui fut son bras droit à l’heure des grands contrats d’armement commencent à comprendre ce que leurs ennuis avec la justice doivent à l’erreur de Serge Hauchart, qui, pensant bien faire, avait poussé le Parti républicain, sur lequel compte s’appuyer Balladur pour sa conquête du pouvoir, à ouvrir un compte dans une coopérative financière de droit italien, le Fondo Sociale di Cooperazione Europea.

Un organisme dont le siège était à Milan, mais qui disposait d’un bureau à Paris, d’abord avenue Hoche, puis rue du Faubourg Saint-Honoré, sur lequel les responsables du Parti républicain avaient jeté leur dévolu faute de pouvoir solliciter une banque française, par l’entremise de Jacques Bournazel, ami de Léotard.    
 
Le patron du Fondo, à l’époque s’appelle Ahmed Chaker. Homme d’affaires franco-marocain, il a racheté cet organisme en 1992 sur le conseil de Guy Genesseaux, adjoint au maire de Paris tendance Raymond Barre et pilier de la Grande loge nationale de France. Genesseaux (aujourd’hui décédé) qui promet de jouer de son influence pour transformer la société en banque, le jour venu, mais qui en attendant s’installe à la présidence de l’établissement.

Chaker est mis sur la touche quatre ans plus tard, mais Genesseaux ne perd rien pour attendre, puisqu’il doit céder sa place à Hauchart en mars 1997. Pas pour longtemps, puisque Chaker fomente un putsch, reprend les rennes et installe une nouvelle équipe prête à collaborer avec la brigade financière.

La vengeance couve, alimentée par les services de renseignement de plusieurs pays arabes qui lèvent le voile sur les contrats d’armement avec l’Arabie Saoudite...
 
Près de 15 ans plus tard, c’est ce fil que tirent les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, en charge du volet financier lié à  l’attentat de Karachi.     
 
Entendu par un enquêteur de la Division nationale d’investigations financières et fiscales, le 20 septembre dernier, l’ancien fondé de pouvoir du Fondo, Olivier Mevel, se met le premier à table. 

« Un jour, déclare-t-il, Hauchart prend la parole et nous explique que le PR (parti républicain) cherche un prêt mais qu’ils ont aussi de l’argent à placer. 

Il nous explique qu’il a 40 millions de francs en liquide à placer et que cette somme viendrait de l’époque de Raymond Barre. 

M. Genesseaux indique à Hauchart qu’il ne croit pas beaucoup à son explication sur l’origine des fonds. 

Hauchart poursuit en disant que le PR a des difficultés pour financer le siège du parti et qu’en même temps ils ont 40 millions à placer et ne peuvent le faire avec leur banque, le Crédit du Nord, la direction ne voulant pas prendre cet argent en liquide (...) Finalement, le conseil d’administration du Fondo a décidé d’autoriser le dépôt des 40 millions par le nouvel associé, à savoir le Parti républicain (....)


Hauchart nous informe qu’il va d’abord faire une première opération pour le compte du PR, pour qu’on apprenne « à se connaître » et à « se faire confiance ». En juin 1996, Hauchart arrive au siège parisien du Fondo, un matin. Nous le recevons avec M. Genesseaux et il nous dit que Renaud arrive avec les fonds. 

C’est la première fois que je vois Renaud Donnedieu de Vabres. Il s’est garé côté jardin et il est monté avec une mallette noire à codes. On m’appelle pour procéder à l’ouverture et compter les fonds. Au total, il y avait 5 millions de francs, plus 500 000 francs pour les commissions. C’était des billets de 500 francs compactés dans du papier plastique. Les billets étaient neufs et leurs numéros se suivaient. Il y avait 11 liasses de 500 000 francs, dans des sachets de plastique très épais. Donnedieu de Vabres a dit qu’il sortait de la Trésorerie municipale, ce qui m’a beaucoup étonné. 

Genesseaux et moi avons pris la route le lendemain pour nous rendre au Luxembourg afin de déposer cette somme en liquide sur un compte du Fondo ouvert à l’American Express Bank. Nous avons dit que cet argent venait du Parti républicain et qu’il devait retourner au Parti républicain, raison pour laquelle nous demandions un chèque de la même somme (....) Quelques temps plus tard, Hauchart nous a dit qu’il voulait faire une seconde opération à hauteur de 10 millions de francs, elle ne se fera jamais, du moins avec le Fondo ».


L’argent n’a pas été perdu pour tout le monde, puisque selon les enquêteurs, un prêt de 12 millions de francs a été accordé à l’association de gestion des adhérents directs de l’UDF par la Société suisse de banque, le 13 novembre 1996.
 
En attendant d’en savoir plus, les déclarations du fondé de pouvoir du Fondo poussent Serge Hauchart à se libérer de ses trop lourds secrets. 

« Au jour d’aujourd’hui, déclare-t-il le 9 novembre dernier au gendarme qui l’interroge pour le compte de la Division nationale d’investigations financières et fiscales, je suis particulièrement choqué. 

Dans cette instruction, j’ai constaté que les parties étaient les familles des victimes des attentats de Karachi. Je comprends que celles-ci n’ont toujours pas réalisé leur deuil tant que la manifestation de la vérité n’a pas été faite, alors j’ai décidé d’aller jusqu’au bout, quelles que soient les conséquences pour moi (...) 

Je réalise que les 40 millions qui ont été évoqués lors des négociations (réalisés avec le Fondo à la demande de MM Léotard et Donnedieu de Vabres) sont vraisemblables. Cette somme ne peut venir en aucune façon des fonds secrets. Cette somme provient de la confédération de l’UDF (...) Les propos de M. Mevel sont plutôt conformes à la réalité des faits ».

Et l’homme d’affaires de préciser qu’il a été mis au courant d’un « dépôt important » dont le montant ne lui a pas été communiqué, pas plus que le nom de l’ayant-droit, dont il subodore qu’il s’agit « d’une personne très proche de Renaud Donnedieu de Vabres ». 

« Dans mon souvenir, ce compte existait dans un établissement bancaire marocain », précise l’homme d’affaires, ouvrant de nouveaux horizons aux investigateurs.

Eduard Balladur en compagnie de Francois Léotard lors de la convention nationale du RPR, 1997 -  STEVENS FREDERIC/SIPA
Eduard Balladur en compagnie de Francois Léotard lors de la convention nationale du RPR, 1997 - STEVENS FREDERIC/SIPA
Malheureusement, il ne connaît pas le nom de cette banque, mais sur l’origine des fonds, nul doute à ses yeux qu’ils pourraient provenir des commissions sur les contrats d’armement.

« Quel était le montant total des espèces que M. Leotard voulait mobiliser ? » insiste l’enquêteur.

« Je n’en ai aucune idée. J’au été au cabinet du 1erministre et je savais qu’il y avait des fonds secrets à la libre disposition de chacun des ministres. L’usage voulait que chaque ministre parte avec la caisse à la fin de son mandat (...) Quand il n’y a plus eu de solution avec les banques françaises, Renaud Donnedieu de Vabres et François Léotard m’ont dit : « on a 5 briques, débrouille toi pour les utiliser ».    
 

Forts de ces réponses, l’enquêteur entend une nouvelle fois Olivier Mevel, l’ancien fondé de pouvoir du Fondo, le 21 mars dernier. Au cœur de l’audition, le nouveau prêt de 10 millions de francs réclamé par le Parti républicain en juillet 1996. 

Renaud Donnedieu de Vabres, 2002 - JOBARD/SIPA
Renaud Donnedieu de Vabres, 2002 - JOBARD/SIPA
- « Pour le premier prêt, explique-t-il, M. Donnedieu de Vabres avait amené 5,5 millions de francs en numéraire, donc nous pouvions légitimement pensé que pour ce second prêt de 10 millions, ils pouvaient amener cette somme en liquide, en tout cas c’est ce qui était prévu (...) Avec le recul, je pense qu’ils ont fait cette opération dans une banque plus confidentielle ». 

- « Dés le départ des négociations, M. Hauchart vous dit que le PR a des difficultés financières, mais qu’en même temps il propose de vous garantir leur prêt par un dépôt de 40 millions de francs en numéraire, interroge l’enquêteur. N’y a-t-il pas une contradiction ? »

« Bien évidemment je m’étais posé la question et j’en avais parlé avec M. Genesseaux qui m’avait expliqué qu’il s’agissait de fonds secrets. J’étais jeune et très surpris. M. Genesseaux m’a répondu qu’il ne fallait pas être naïf ».
 
La petite famille autrefois si soudée est en train de se décomposer sous les yeux des juges. Preuve supplémentaire, le coup de téléphone énervé passé par Jacques Bournazel (ancien administrateur du Fondo) à l’avocat d’Olivier Mevel, M° Pierre Duponchel. « Il a accusé Pierre Duponchel de ne pas l’avoir prévenu de son éventuelle audition par vos services, car lui-même était franc-maçon, explique Mevel (...) Il aurait du prévenir M. Bournazel s’il avait été un « bon » franc-maçon ».  

De quoi inciter l’une des avocates des victimes de Karachi, M° Marie Dosé, à réclamer le 5 avril dernier une confrontation au sommet entre Mevel, Bournazel, Hauchat et Donnedieu de Vabres. En s’étonnant du fait que Bournazel refuse de s’expliquer sur ses allers et retours à l’Hôtel Beau rivage, en Suisse, « à des dates particulièrement intéressantes au vu des éléments dores et déjà actés au dossier ». 

L’avocate incite au passage les juges à creuser cette nouvelle piste apparue au détour des déclarations de Serge Hauchart, selon lequel une importante somme d’argent aurait été déposée dans une banque marocaine.

Balle saisie au bond par le commissaire chargé de coordonner les investigations, qui considère à son tour « opportun » de solliciter les autorités judiciaires marocaines en ciblant Renaud Donnedieu de Vabres, mais aussi l’ensemble de ses proches. Pour mémoire, le contrat Sawari II, antérieur à celui du Pakistan, a été signé... à Casablanca (Maroc).

Source / Marianne .fr

mercredi 24 avril 2013

L'OPUS DEI cette secte à l'intérieur de l"église" le financeur des dictateurs? toujours est t'il qu'il serait bon que la justice internationale y mette le nez , tout aussi urgent que dans les groupes islamiques..


 Historique

topJosefmaria Escrivá 1902-1975  - photo : Internet
L'Opus Dei a été fondée en 1928 par le prêtre catholique romain espagnol Josemaria Escriva de Balaguer y Albas (1902 – 1975). Il était professeur de Droit Canon à Saragosse et à Madrid et consulteur au Vatican de la commission pontificale pour l'interprétation authentique du code de Droit Canon. Il est l’auteur du livre « le Chemin », composé de 999 maximes, qui est la clé de voûte de l’idéologie du mouvement.

L'Opus Dei a été approuvée par le Vatican en 1950. Le pape Jean-Paul II en a fait une prélature personnelle en 1982. Cela signifie qu'elle ne dépend  que de lui et court-circuite toute l'organisation hiérarchique catholique, y compris les rouages de l'administration vaticane. Son prélat est depuis 1994 l'évêque espagnol Javier Echevarria, né en 1932. Le fondateur a été béatifié par Jean-Paul II en 1992 et le décret concernant les miracles attribués à son intercession a été promulgué en présence du Pape le 20 décembre 2001, cela signifie qu’il sera prochainement canonisé.

top Situation actuelle

On pense généralement que le pape Jean-Paul II était affilié à l'Opus Dei via la société sacerdotale de la Sainte-Croix, qui est la branche séculière de la prélature pour les prêtres diocésains. Il faut noter que l'appartenance à l'Opus Dei est normalement secrète. Ce qui est sûr, c'est que le couple Poltawski, qui a servi de famille à Jean-Paul II à Cracovie après la disparition de ses parents, en est membre. Le porte-parole de presse du Vatican, Joaquim Navarro Valls, en fait également partie. Il est un de ceux qui travaillent directement et quotidiennement avec le pape. En revanche, le pape Paul VI s'est toujours méfié de l'Opus Dei et l'a tenue à l'écart durant son pontificat.

top Statistiques

Les effectifs mondiaux de l'Opus Dei s'élèvent à 84.000 membres, dont 2000 prêtres répartis dans 90 pays. Il existe quatre sortes de membres :
  • les numéraires, prêtres, hommes ou femmes célibataires, qui vivent en communauté et sont les dirigeants; 
  • les agrégés, célibataires qui vivent dans leur famille; 
  • les surnuméraires, laïcs mariés;
  • les coopérateurs, pouvant être catholiques ou non. 
  • Il faut remarquer que l'Opus Dei ne comporte pas de moine, comme le roman "Da Vinci Code" et le film du même nom le laisse entendre.
Jean-Paul II avait choisi plusieurs évêques parmi ses prêtres.
Le recrutement est volontairement élitiste. Les étudiants, futurs dirigeants de la société, sont particulièrement visés.
L'Opus Dei dirige 150 écoles de formation professionnelle, 200 résidences universitaires et 5 universités. Le mouvement reçoit environ 30.000.000$ par mois en dons et revenus. Parmi ses amis et bienfaiteurs, on compte les patrons d’Axa, des AGF, de Schneider. 
On le voit, il est difficile de qualifier de secte un mouvement catholique aussi bien inséré dans l'Église romaine. Le rapport sur les sectes des parlementaires belges a pourtant fait le pas en 1997. Quelles sont ses motivations? 

top Méthodes

Il est certain que l'Opus Dei emploie des méthodes sectaires comme par exemple :
  • 1) des moyens de financement peu clairs et inavoués; 
  • 2) la pratique du secret. A part pour les responsables, le fait d'être membre est secret. Les prêtres affiliés par la société sacerdotale de la Sainte-Croix ne sont pas obligés de faire connaître à leur évêque leur appartenance.
  • 3) "Cronica", l'organe interne de l'Opus Dei est secret et ne peut être lu que par les numéraires 
  • 4) L'Opus Dei est considérée par ses membres comme infaillible : "sacrée, sans tache, immuable". 
  • 5) Tout ce qui est en dehors de 'Opus Dei relève du "pourrissement" (sic). Elle est le "reste qui constitue la véritable Église". 
  • 6) L'organisation de la prélature court-circuite l'autorité des évêques qui sont les dirigeants normaux des diocèses. Elle ne rend compte qu'au pape, c'est la prélature personnelle. 
  • 7) Les jeunes doivent décider à 16 ans s'ils veulent rester célibataires ou se marier, décision qui doit être ratifiée par les chefs. 
  • 8) L'Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique. Ses préférences pour les partis d'extrême-droite sont connues. 
  • 9) Le mariage est systématiquement décrié et le célibat exalté. "Le mariage est réservé à la piétaille et non à l'état-major général du Christ" (Escriva). Tout ceci fait que certains catholiques réticents désignent l'Opus Dei comme la "sainte mafia". Il s'agit donc d'un catholicisme pur et dur, comme il a pu exister avant le concile de Vatican II. 

top A Suivre

Quelques autres nouveaux mouvements font également problème par leurs méthodes musclées : le chemin Néo-catéchuménal, Communion et Libération, les Focolari, l'œuvre, Marie-Jeunesse et certaines composantes du Renouveau. 
l'ex-Pape Jean-Paul II les avait rassemblés tous (500.000 personnes) à Rome à la Pentecôte 1998 et il les considèrait comme le fer de lance de sa nouvelle évangélisation. 
Le plus inquiétant est que le Pape actuel, anciennement cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ancienne Inquisition, estime depuis longue date que ces mouvements sont l'unique évolution positive de l'Église post-conciliaire.
Jacques LEMAIRE 

Vigi-Sectes Belgique

Tout çà pour cela!! Ha! ils ont bel air ces pauvres apprentis fascistes , racistes et xénophobes et en plus cons!! en attendant ils ont bien fait ce remue ménage pour foutre le bordel et pour détourner l'attention , pauvres nouilles ! le peuple ne s'y laissera pas prendre et le 5 mai oui les travailleurs seront dans la rue et pas pour prier mais pour exiger une 6 eme république et envoyer ces carriéristes à la retraite!


Il a fermement combattu le projet de loi sur le mariage pour tous, mais fait partie des six députés de l'UMP ayant voté en faveur du texte, mardi 23 avril. Le député des Yvelines Henri Guaino a voté "pour", lors du scrutin à l'Assemblée nationale. D'autres UMP ont commis la même erreur : Alain Chrétien, Marianne Dubois et Luc Chatel, qui, absent, votait par procuration, raconte France 3 Champagne-Ardennes. Ils ont tous fait savoir ensuite qu'ils "avaient voulu voter contre".
Contacté par Le Lab d'Europe 1, Henri Guaino a reconnu son erreur. "Vous avez vu le bordel qu’il y avait ? J’ai jamais vu un tel bordel à l’Assemblée ! Il y avait trois boutons qui clignotaient, oui, je me suis trompé de bouton ! Je suis allé voir les services de l’Assemblée pour corriger mon vote."
Photo d'un boîtier permettant de procéder à un vote électronique à l'Assemblée nationale.
Photo d'un boîtier permettant de procéder à un vote électronique à l'Assemblée nationale.

(DR)

Dix députés s'abstiennent

Ces derniers mois, Henri Guaino n'a eu de cesse de s'opposer au projet de loi et de demander  notamment l'organisation d'un référendum sur ce texte. L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n'a pas hésité à accuser la police de "mentir" sur les chiffres des manifestations anti-mariage pour tous. 
Le texte a été définitivement adopté par l'Assemblée mardi, avec 331 voix pour et 225 contre. Dix députés, dont les UMP Bruno Le Maire, Pierre Lellouche et Nathalie Kosciusko-Morizet, se sont volontairement abstenus lors de cette seconde lecture.

lundi 22 avril 2013

La droite extrèmise, plus qu'une éventualité , une réalité ; à cela s'ajoute une politique de droite menée par un parti dit de gauche ; et l'on retrouve tous les ingrédients d'une situation de radicalisation des droites qui ne se privent pas de montrer leurs muscles . Sommes nous à deux doigts d'une nuit de cristal? La gauche la vraie doit réagir elle seule peut donner de l'espoir au peuple avant que celui ci s'engouffre dans le tourbillon du populisme fasciste ....



Derrière le Printemps français, l’influence de l’institut Ichtus

 Une nébuleuse, plus qu’un collectif. Un label, plus qu’un mouvement. Apparu il y a un mois, à quelques jours de la manifestation du 24 mars contre le «mariage pour tous», le Printemps français intrigue. La dégradation de l’Espace des Blancs-Manteaux (Paris) où se tenait le Printemps des associations de l’Inter-LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 avril, ce sont eux. Le «réveil à l’aube» de la sénatrice UDI Chantal Jouanno, favorable à la loi Taubira, encore eux.
Des membres de Printemps français lors de leur action à l'Espace des Blancs-Manteaux, à Paris, dans la nuit du 7 avril (photo extraite de leur vidéo). DR
Le Printemps français ne s’en cache pas: il appelle à une«résistance à la Gandhi éventuellement illégale», selon le mot de sa porte-parole, Béatrice Bourges, lors d’un entretien au mensuel catholique d’extrême droite Monde et Vie. Dans ce numéro d’avril, un certain Philippe Darantière – dont l’implication dans le Printemps français a été relevée par Mediapart – est encore plus direct. Pour lui, «il n’existe pas d’autre solution que d’imprimer à ce mouvement une certaine radicalité qui serve aussi d’avertissement à la classe politique de droite».
M.Darantière et Mme Bourges gravitent dans la sphère d’Ichtus, un institut catholique traditionaliste, héritier de la Cité catholique, un mouvement d’extrême droite, «contre-révolutionnaire», qui connut une certaine influence dans les années1950 et 1960. La Cité catholique se vit à l’époque «comme une école de cadres catholiques, ayant pour but d’éclairer, de susciter, d’animer, tout ce qui peut tendre à promouvoir une renaissance authentiquement française –donc catholique – dans l’ordre temporel», explique Marie-Monique Robin dans son enquête, Escadrons de la mort, l’école française (La Découverte, 2004).
Conférences
Mme Bourges évolue dans ce milieu. Représentante du Collectif pour l’enfant, elle a été démise de ses fonctions de porte-parole de la «manif pour tous» par Frigide Barjot, au lendemain de la manifestation du 24mars aux abords des Champs-Elysées. Mme Bourges venait publiquement de réprouver les propos de Mme Barjot condamnant les débordements et provocations auxquels s’étaient livrés quelques dizaines de militants d’extrême droite. Et elle avait dès le dimanche matin appelé à l’occupation des Champs-Elysées avec des tentes, hors des consignes officielles de la «manif pour tous».
Mme Bourges – que nous avons tenté de joindre en vain – est une habituée du siège d’Ichtus. Son ouvrage contre l’homoparentalité, écrit dès 2008, figure dans la liste de livres prescrits par l’institut. Elle est à cette époque la conférencière attitrée sur ce thème. En 2007, elle anime un atelier sur cette question lors des universités d’été de l’institut. Cette année-là, Guillaume Peltier, aujourd’hui vice-président de l’UMP, mais à l’époque cadre du MPF villiériste, interviendra sur la «dissidence culturelle».
Mme Bourges participe aussi à plusieurs meetings organisés par Ichtus «contre l’adoption par les homosexuels», qui sont autant d’occasions de rappeler la nécessité «d’agir, de se former, de constituer des réseaux».
«Subversion permanente»
Le 13 octobre 2012, elle est l’une des intervenantes du colloque «Catholiques en action», organisé par Ichtus au lycée Saint-Jean-de-Passy, à Paris. «Les élections ont consacré la mainmise totale de la “subversion permanente” sur tous les pouvoirs politiques, dit la plaquette d’invitation. Il faudra donc, dans les prochains mois, intervenir sur tous les fronts: familles, écoles, communes, partis politiques, médias.(…) Un ravaudage électoral ne suffira pas.»
De son côté, Philippe Darantière, cet ancien militaire, est un familier des universités d’été d’Ichtus. L’une de ses interventions, «Pour une action politique catholique», fait toujours partie des DVD de formation de l’Institut.
L’expression «Printemps français» a été évoquée pour la première fois par Jacques Tremolet de Villers. Début février, il écrit dans Présent, le quotidien des catholiques traditionalistes proches de l’extrême droite, à propos de la mobilisation en cours contre le mariage gay: «Si on se faisait, en France, en 2013, un “printemps français”? Comme d’autres se sont fait un “printemps arabe”! C’est ça qui serait vraiment déroutant, neuf… la vraie surprise, l’incroyable?» Cet avocat, qui a assuré la défense du milicien Paul Touvier, a été formé par l’Action française, comme le fut son maître, Jean Ousset, fondateur de la Cité catholique. C’est M. Tremolet de Villiers qui a fondé Ichtus pour prolonger l’œuvre de M.Ousset.
« Stratégie par capillarité»
La proximité d’Ichtus du Printemps français n’étonne pas Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite: « Avec le Printemps français, on retrouve la stratégie par capillarité de la Cité catholique.» Le chercheur associé à l’IRIS ajoute:«Le principe de base consiste à faire des adeptes dans ce qu’ils appellent les “corps sains de l’Etat”. C’est une double action: gagner des positions d’influence dans la société civile et former des décideurs, des élus.»
Bruno de Saint-Chamas, le président d’Ichtus, dément toute implication dans le Printemps français, même s’il affirme y «connaître des gens». «Mme Bourges a travaillé avec des gens d’Ichtus, mais nous ne sommes pas une école politique. Nous sommes comme une station-service, les gens prennent ce dont ils ont besoin», résume-t-il. M. de Saint-Chamas avoue regarder tout cela avec «intérêt» et affirme que son institut a de plus en plus de demandes de formation. Un phénomène, dit-il, qui a commencé après l’élection de François Hollande, mais qui s’est accentué avec le mouvement contre la loi Taubira.
Prendre date
Des affiches collées par des membres de Printemps français lors de leur action à l'Espace des Blancs-Manteaux, à Paris, dans la nuit du 7 avril. DR
L’un des avantages du«spontanéisme» du Printemps français est que les mouvements peuvent s’y agréger, y pousser des pions et prendre date. C’est le cas du Bloc identitaire (BI). Ce parti d’extrême droite radicale n’est pas totalement éloigné de l’extrême droite catholique. Un de leurs compagnons de route, l’avocat Frédéric Pichon, y est très actif.
Si Philippe Vardon, l’un des dirigeants du BI, affirme «ne pas avoir de rôle direct» dans le Printemps français, mais ne nie pas que ses troupes «participent à tout ce qui se fait. Nous sommes en première ligne. On essaye d’être utile et de donner un coup de main.» C’est aussi l’occasion de prendre langue avec des militants qui se radicalisent, issus d’autres organisations, comme l’UNI (association étudiante proche de l’UMP, tendance «dure»). «Il y a de nouvelles convergences, des prises de conscience», résume M.Vardon.