Le New-York Times diffuse sur son site internet une vidéo montrant des rebelles syriens s’apprêtant à exécuter sept soldats syriens. Terrifiant.
C’est la vidéo dont Obama, et accessoirement François Hollande, se seraient assurément passés en ce début de G20 tendu sur la question syrienne.
Sur son site internet, le New-York times dévoile en effet une vidéo effrayante où des rebelles syriens armés jusqu’aux dents « posent négligemment debout devant des prisonniers torses nus et terrifiés ».
Sept prisonniers, tête contre terre dont on pressent l’exécution imminente.
Avant de passer à l’acte, les rebelles récitent quelques versets révolutionnaires « nous jurons au Seigneur (Lord of throne dans le texte du New-York Times) que nous allons prendre notre revanche ».
L’écran devient noir, un noir fatal. Un silence avant que le son des balles n’écrase l’image.
La vidéo se termine une fois que les corps sont jetés dans un puits. Un des bourreaux regarde alors la caméra et sourit.
« Une vidéo sortie clandestinement de Syrie il y a quelques jours par un ancien rebelle dégoûté par les massacres qui offre un aperçu sombre des pratiques des rebelles aussi brutales et impitoyables que le régime qu’ils essaient de renverser » écrit le quotidien américain.
Le commandant de ce groupe de rebelles est Abdul Samad Issa, désigné comme « l’Oncle », à la tête d’un groupe « relativement inconnu », fort de 300 combattants.
Négociant et éleveur de bétail avant la guerre, « l’Oncle » aurait formé un groupe de partisans au début de l’insurrection et acheté des armes sur ses propres deniers. Toujours selon le New-York Times, son père aurait été tué lors d’une répression contre les Frères musulmans, lui-même aurait alors juré « l’extermination » des alaouites, le groupe religieux à laquelle appartient la famille Assad.
Son groupe Jound Al Cham, serait, lui en revanche, un mouvement islamiste djihadiste salafiste soutenu par des hommes d’affaires arabes.
Lâchés par leurs alliés Obama et Hollande tentent laborieusement d’obtenir le soutien le plus large possible à des frappes en réponse aux attaques chimiques du 21 août. Cette vidéo démontre toute la complexité et la brutalité d’un conflit.
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