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samedi 31 mai 2014

Les autorités vénézuéliennes ont découvert un complot fomenté par les leaders de l'opposition, des investisseurs internationaux et des officiels soutenus par le Département d'Etat américain visant à assassiner le président Nicolas Maduro et à prendre le contrôle du pays.

Nicolas Maduro


Lors d'une conférence de presse, le maire socialiste de Caracas, Jorge Rodriguez, a dénoncé le"stratagème complexe" visant à assassiner M. Maduro et faire sombrer le pays dans la violence afin de justifier une intervention militaire étrangère.

Selon M. Rodriguez, le stratagème a été financé par "un fonds de plusieurs millions de dollars" qui a soutenu diverses actions contre le gouvernement depuis le mois de février sous la direction du banquier vénézuélien Eligio Cedeno, un fugitif recherché par la justice au Venezuela.

Le maire a également accusé la politicienne de droite Maria Corina Machado d'être derrière la tentative de coup d'Etat. Plusieurs courriels incriminants la lieraient directement au complot.

Dans un courriel, Mme Machado mentionne Kevin Whitaker, l'ambassadeur des Etats-Unis en Colombie, avant d'indiquer que les Etats-Unis ont confirmé leur soutien à l'opposition politique et que de nouvelles mesures devaient être prises.

"Nous avons un plus gros carnet de chèques que le gouvernement", aurait commenté Mme Machado dans un autre courriel.

"Ce que nous présentons aujourd'hui fait partie d'une enquête criminelle menée par l'administration pénale parce que l'opposition vénézuélienne a pour objectif de détruire la paix et l'ordre constitutionnel de notre pays", a expliqué M. Rodriguez.

Ce dernier a demandé au gouvernement américain de clarifier s'il était au courant des contacts de M. Whitaker ou si l'officiel a agit de son propre chef.

Il a également déclaré que le gouvernement présenterait dans les prochains jours les preuves qu'un coup d'Etat se préparait.

Le Venezuela est agité par de violentes manifestations depuis le mois de février sous l'impulsion de leaders de l'opposition qui réclament le retrait du président Maduro. Ces affrontements ont déjà fait 42 morts, 835 blessés, et ont conduit à l'arrestation de 2.500 personnes.

vendredi 30 mai 2014

France télévision , ou le masque tombe , de de Carolis à Pujadas cela sent le pourris à France télévision Le Pen d'un côté Bygmalion de l'autre un scandale qui risque d'entrainer le service public par le fond ou alors le ménage doit être réaliser rapidement......

Patrick de Carolis et Rémy Plimlin au CSA, le 16 janvier 2013 (WITT/SIPA).

La révélation par "Le Point" que l'ancien président de France télévisions, Patrick de Carolis, aurait perçu 118.000 euros de la société Bygmalion, est la confirmation que cette affaire est aussi une affaire à France télévisions, et qu'elle ne se limite pas à l'UMP.

Et pour être précis, c'est même une affaire parmi d'autres, instruites par le juge Van Ruymbeke depuis des mois, et qui, selon toute vraisemblance, risque de déboucher sur l'un de ces scandales dont seule la télévision publique a le secret.

France télé est entré en zone de turbulences

La révélation du "Point" survient en effet dans un contexte où il paraît acquis que l'actuel président de France télévisions, Remi Pfimlin, et l'un des anciens collaborateurs de France télé, Martin Ajdari (nommé il y a quelques jours directeur de cabinet de la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, et ce dans des conditions qui laissent pantois ceux qui connaissent bien les dossiers du service public) seront entendus par le juge incessamment.

Martin Ajdari est déjà "témoin assisté" dans ce dossier, et est impliqué, avec l'actuel président, comme Carolis, dans l'affaire de ces contrats signés avec Bygmalion. Ce sont les conditions dans lesquelles ces contrats ont été passés qui intéressent Renaud Van Ruymbeke, de même que tous les contrats signés avec Patrick de Carolis et sa société pour la production de l'émission des "Racines et des ailes".

Cela fait des semaines que la marmite judiciaire est entrée en ébullition dans le secret du bureau du juge Van Ruymbeke et que, peu à peu, on s'achemine vers l'instant où le couvercle va sauter et où toutes les vérités vont surgir. La révélation du "Point" touchant Carolis n'est elle que la petite partie émergée d'un iceberg géant ? La question est désormais posée publiquement.

Depuis plusieurs mois, un certain nombre de connaisseurs du dossier France télévisions tirent, en vain, la sonnette d'alarme auprès du pouvoir socialiste.

Non seulement parce que le danger d'un scandale d'ampleur nationale sur fond d'un possible tripatouillage d'argent public plane de plus en plus, mais aussi parce que l'entreprise France télévisions est entrée dans une zone de turbulences qui va jusqu'à menacer l'existence même de la télé publique.

Des erreurs stratégiques nombreuses

On pourrait remplir des pages et des pages des erreurs stratégiques majeures commises par l'équipe Pfimlin depuis quatre ans sur tous les plans, notamment économique et éditorial.

Car la gestion Pfimlin, appuyée par le numéro deux du groupe, Bruno Patino, a un coût financier. L'argent public paraît dépensé en dépit du bon sens, ainsi ces 45 millions engloutis pour rien dans un développement numérique inutile, ou bien encore ces 160 millions de déficit en 2013. Et que dire de France 4, chaîne qui engloutit 44 millions d'euros pour une audience proche de zéro ?

On ne cite ici que ces quelques exemples, mais on pourrait faire un bottin. Et l'échec de Sophia Aram et de "Jusque ici tout va bien", et l'échec de Laurent Ruquier et de "L’Émission pour tous". Et à chaque fois des millions d'euros qui s'évaporent en pure perte.

Plus grave encore, peut-être, est la dérive éditoriale de France télévisions, notamment dans le secteur de l'information, placée depuis quatre ans sous le talon de fer du tandem David Pujadas/Thierry Thuillier (ce dernier étant à la fois patron de l'info de toutes les chaînes de France télévisions et directeur des programmes de France 2).

François Hollande, Manuel Valls et les socialistes auraient (enfin !) pris conscience de cette dérive "populiste" de France 2, qui produirait à la pelle du vote FN depuis des années, en contemplant la soirée électorale des européennes, ce dimanche passé sur France 2.

Sur le plan éditorial, une dérive populiste

Le spectacle était en effet sidérant. Dans la droite ligne des numéros de "Des Paroles et des actes" consacrés à Marine Le Pen. Tapis rouge à Jean-Marie Le Pen durant de longues minutes, suivi dans son intimité, s'exprimant à micro ouvert, sans contrôle éditorial sur la chaîne publique.

Et tapis rouge encore pour Marine Le Pen, ayant droit à la retransmission en direct de sa déclaration, avec un Pujadas la lançant telle une star de cinéma : "Vous êtes en direct, Marine Le Pen, vous pouvez y aller !" Puis à une interview interminable dans la foulée, comme si elle était une sorte de Brigitte Bardot de la politique.

Quant à la déclaration de Manuel Valls, pourtant Premier ministre, elle a été diffusée à la sauvette, en fin de soirée, alors que les téléspectateurs, lassés déjà par la longueur de la soirée sur France 2, avaient commencé à déserter l'écran du service public.

Comment s'étonner que TF1, à la soirée plus équilibrée et plus mesurée sur le plan éditorial, conçue pour tous les publics et pas seulement les supporters du FN, ait écrasé France 2 en audience ?

Il se dit donc que François Hollande et d'autres socialistes, d'un coup, contemplant ce spectacle,auraient pris la mesure de la dérive éditoriale qui a éloigné France 2 des canons du service public depuis dix ans, phénomène engendré sous la présidence Carolis, et amplifié sous la présidence Pfimlin.

Le socialisme de gouvernement a laissé faire

Soyons justes : ce phénomène ne se limite pas aux seules émissions d'information contrôlées par le tandem Pujadas/Thuillier (qui a offert à Marine Le Pen le record de participation à "Des Paroles et des actes" en deux ans : sept invitations, devant Hollande et Mélenchon).

On a souvent écrit, ici, combien les émissions culturelles de France 2 avaient participé, depuis des années, avec la starisation délibérée des souverainistes réacs crypto-lépenistes Eric Zemmour, Natacha Polony et Elisabeth Lévy (chez Ruquier ou Giesbert) et les invitations récurrentes des Nabe, Dieudonné, Soral ou autres aberrations anti-démocratiques (chez Taddéi) à la "lepénisation" des esprits.

Le nier, c'est mentir, et pire encore, c'est se mentir.

Depuis deux ans, le socialisme de gouvernement a laissé faire cette double dérive, économique et éditoriale. Certains spécialistes du secteur vont même jusqu'à mettre en doute la compétence de la ministre de la Culture et de la Communication, dont la vigilance sur le dossier France télé est plus que discutable.

Un volet judiciaire imprévisible

Les étranges passerelles entre le cabinet d'Aurélie Filippetti, et France télévisions, ont elles influé sur le manque de vigilance de la tutelle ? Outre Kim Pham, conseiller en charge de l'audiovisuel, ancien des équipes Carolis/Pfimlin, le cabinet de la ministre vient de recruter Martin Ajdari, proche de Rémi Pflimlin, témoin assisté dans le cadre des enquêtes du juge Van Ruymbeke et qui, il y a trois mois, postulait à la présidence de Radio France.

Comment un ancien d'un groupe audiovisuel peut-il participer, en toute neutralité, à l'exercice de la tutelle sur ce même groupe ? N'y a-t-il pas là un grave risque de confusion des pouvoirs ? Selon les informations de l'auteur de ces lignes, Manuel Valls, informé tardivement de cette nomination, s'en serait ému auprès d'Aurélie Filippetti. Mais trop tard...

En clair, tous les ingrédients paraissent réunis pour que naisse l'une de ces crises majeures que s'offre la télévision publique de manière quasi-systémique depuis qu'elle existe. À ce détail près que la crise qui s'annonce se présente comme la plus grave que pourrait subir France télévisions depuis sa création, dans la mesure où elle comporte un volet judiciaire dont nul ne peut prédire aujourd'hui quelle sera la portée de l'onde de choc prévisible.

Disons les choses franchement : tôt ou tard, le CSA, déjà en alerte depuis plusieurs mois, composé de femmes et d'hommes de bonne volonté, devra se saisir du dossier France télévisions. Et au train où vont les choses, et compte tenu de ce que l'on peut d'ores et déjà anticiper de l'impact de la crise à venir, le plus tôt sera le mieux. Qui regretterait une équipe qui a déjà tout perdu, y compris elle-même ?

jeudi 29 mai 2014

Cela n'a pas trainer l'Union européenne a trouvé mercredi un accord pour autoriser la culture des OGM sur son territoire ; Voila après l'abandon de la traçabilité le transgénique , et demain les hormones . On laisse faire longtemps ?

Faute d'un consensus, l'Union européenne a trouvé mercredi un accord pour autoriser la culture des OGM sur son territoire, sous réserve de la possibilité pour les Etats réfractaires, dont la France, d'interdire les semis sur leur territoire, a annoncé un diplomate européen. La Belgique, tiraillée entre les positions flamnde (favorable) et wallonne (défavorable) a préféré s'abstenir.
L'accord, qui doit être formalisé le 12 juin par les ministres de l'Environnement, a été adopté au cours d'une réunion des représentants permanents des 28, après des années de blocage sur ce dossier.
Au départ opposés à la formule proposée, l'Allemagne, le Royaume-Uni, et la France, qui redoutaient un cadre trop favorable aux multinationales semencières, s'y sont finalement ralliés, selon la même diplomate. Egalement réfractaire, la Belgique s'est abstenue.
Sans renationaliser la procédure d'autorisation, le nouveau cadre permet à chaque Etat d'interdire la culture d'un OGM sur tout ou partie de son territoire pour des raisons autres que la santé et l'environnement, comme l'ordre public, l'aménagement du territoire ou la lutte contre la dissémination.
Les Etats membres anti-OGM ne pourront en revanche pas interdire le transit sur leur territoire des OGM autorisés, a précisé une source européenne.
Victoire des semenciers
L'accord ouvre désormais les terres de l'UE à la culture des OGM, une mesure attendue par les semenciers depuis quatorze ans. Jusqu'à présent, les divergences des Etats sur les semis OGM rendaient les procédures d'autorisation très difficiles et longues, objet à chaque fois d'empoignades politiques.
Les Etats membres réfractaires n'avaient que la possibilité de recourir à des clauses de sauvegarde nationales, souvent attaquées en justice.
Quatre OGM ont obtenu une autorisation de culture, mais un seul est encore cultivé: le maïs MON810 du groupe américain Monsanto, qui a demandé le renouvellement de cette autorisation. Les autres, deux maïs (BT176 et T25) et la pomme de terre Amflora, ont été abandonnés.
Mais sept autres demandes de cultures sont en attente d'une autorisation, dont le mais TC1507 de Pioneer, filiale du groupe américaint DuPont.

Belga :.rtbf.be

mercredi 28 mai 2014

Le 27 mai ," journée nationale de la résistance" , par mon camarade Daniel Levieux

Journée nationale de la Résistance

Journée Nationale de la Résistance

La commémoration, le 27 mai, de la création du Conseil National de la Résistance est désormais inscrite dans la loi parmi les commémorations officielles en « Journée Nationale de la Résistance ».

Il aura fallu plus d’un quart de siècle de mobilisation autour de cette revendication de l’ANACR pour la voir enfin aboutir dans un temps où les derniers acteurs témoins de la Résistance se font plus rares.

Reconnaissance aussi tardive que symbolique, ce geste de la République vis-à-vis des citoyens combattants de la Résistance offre aujourd’hui l’opportunité de rafraichir la mémoire et de faire réviser quelques leçons d’histoire à un peuple qui vient de faire montre ces derniers jours de l’oubli de ses pires moments.
71 ans ont passé…

Le 27mai 1943 le processus d’unification des mouvements de Résistance conduit au terme du travail patient et déterminé de Jean MOULIN produisait son effet. L’établissement du Conseil National de la Résistance installait la Résistance dans le cercle des forces de la Libération et de la reconquête de la démocratie, rendant à la France sa dignité et son rang aux côtés des Alliés dont elle a bousculé le projet.

La célébration du 27 mai ne se cantonne pas à la commémoration de ce premier pas d’importance dans la perspective de victoire ; elle doit aussi faire référence au programme écrit dans l’ombre et la fureur des combats du printemps 1943 au printemps 1944. La teneur des deux grands volets de ce programme mérite d’être rappelée pour bien faire mesurer l’ambition courageuse de ses initiateurs.

Dans son premier volet traitant du plan d’action immédiate, c’est une nouvelle option stratégique qui se dessine dans la lutte contre l’occupant et la collaboration pétainiste, adoptant un caractère plus offensif et appelant les alliés à intensifier et à accélérer leur action pour accompagner l’insurrection nationale dans les combats libérateurs. C’est aussi la préfiguration de l’après qui conduit à préparer, sous la responsabilité des organisations constituant le CNR les Comités de Libération dans les villes, les villages et les entreprises pour encadrer la reconquête de la démocratie et en garantir l’unité d’action. L’objectif principal est bien d’accélérer la Libération tout en préservant des vies et des richesses dont le pays aura tant besoin pour se reconstruire.

Dans son second volet portant sur les mesures à appliquer à la libération du territoire c’est le formidable catalogue des composants indispensables à le construction d’une démocratie républicaine qu’il faut revisiter ; le retour au suffrage universel, la liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté d’association, de réunion ou de manifestation, l’égalité des citoyens devant la loi forment parmi d’autres principes le cadre des réformes programmées dans les domaines économiques et sociaux.

Sur le plan économique, l’éradication des grandes féodalités économiques et financières et une planification encadrée par l’Etat garantit la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général. La nationalisation des grands moyens de production, des richesses du sous-sol, des grandes compagnies d’assurance ou bancaires s’accompagne de l’exercice d’un droit d’accès des travailleurs à la direction de l’économie.

Sur le plan social, le réajustement salarial vise à garantir sécurité, dignité et qualité de la vie aux travailleurs. La réouverture du droit à l’exercice d’un syndicalisme indépendant élargissant le champ d’action des travailleurs dans les entreprises rompt avec la vision caporaliste des corporations pétainistes. Mais le plus ambitieux restera certainement le plan de sécurité sociale et de retraite ainsi que la préfiguration du Plan Langevin Wallon pour une éducation et un accès à la culture plus développés pour tous, garantissant l’accès aux plus hautes fonctions sans discrimination de fortune ou d’origine. La France agricole martyrisée par la première guerre mondiale n’était pas en reste avec des dispositif garantissant un travail plus rémunérateur et moins soumis aux aléas, des droits pour les salariés de l’agriculture alignés sur ceux des ouvriers de l’industrie sans oublier le statut du fermage et du métayage préservant les exploitants de l’arbitraire des propriétaires terriens.

Ce programme, sans engager directement le processus, ouvre la voie de la décolonisation avec la reconnaissance des droits politiques, sociaux et économiques aux populations indigènes et coloniales.

Le programme du CNR établissait ainsi les fondements d’une nouvelle République dont les institutions démocratiques et populaires rompaient avec le régime de l’Etat Français fossoyeur des libertés.

La commémoration d’aujourd’hui illustre aussi le fait que rien n’est jamais acquis. Sous tous les régimes qui se sont succédés au pouvoir depuis plus d’un demi-siècle les options généreuses du programme du CNR ont été travesties ou remises en cause, et singulièrement toutes celles qui bénéficiaient aux plus grand nombre et aux plus fragiles ; quand des avancées démocratiques, économiques ou sociales sont gagnées au bénéfice de l’intérêt général et du plus grand nombre, elles ne le sont jamais que contre les intérêts particuliers des puissants rompus à l’exercice du pouvoir et rétifs à rogner sur leurs privilèges.

Comment imaginer que ce qui était possible dans le champ de ruines de l’après-guerre ne le serait plus aujourd’hui dans un monde plus prospère et producteur de richesse ? Peut-être suffirait-il de ne pas considérer son accaparement inéluctable et la violence de la misère comme fatale.

La leçon des acteurs de la Résistance au CNR et dans son programme tient en un mot : la lutte.

Refusant de se soumettre à la fatalité de la défaite et de l’asservissement, c’est dans la lutte que se combat la résignation et que vit toujours l’esprit de Résistance.

Faudrait-il rappeler, après le résultat calamiteux de l’élection européenne en France pour toutes les forces politiques mises en défaut par une extrême droite arrogante et d’autant plus forte que l’abstention reste massive, que le 30 janvier 1933 Adolf Hitler avait été appelé au poste de chancelier par le président Hindenburg à la suite de multiples élections législatives faisant suite à de multiples dissolutions de l’assemblée parlementaire où les électeurs envoyaient de plus en plus de députés nazis.

Une crise économique majeure, doublée d’une crise politique et morale de la plus grande ampleur secouait l’Europe des années 30. L’incapacité des socio-démocrates, des centristes et de la droite allemande à la juguler et leur inquiétude face à la montée des communistes avait abouti à ce qu’ils se jettent dans la gueule du loup en offrant le pouvoir à Hitler.

Dans le même temps en France les ligues factieuses faisaient ressortir une extrême droite menaçante pour la démocratie. Croix de Feu, Action Française, jeunesses patriotes, fédérations des contribuables fédéraient toutes les rancœurs et les protestations… L'émeute du 6 février 1934 illustre le danger pour la République. Interdites en janvier 1936, dissoutes par le Front populaires elles reformeront dans les partis de droite et d’extrême droite la charpente de la collaboration de Pétain. Adeptes de la violence dans la rue et non et non des urnes, face au régime d’une 3ème République discréditée et incapable de faire face aux défis de la crise les ligues envient les deux modèles autoritaires qui s'offrent à nos frontières : le fascisme de Mussolini en Italie depuis octobre 22, le nazisme d’Hitler en Allemagne depuis janvier 33.

Jamais l’histoire ne se répète, mais elle bégaie parfois et l’éclat de la commémoration de la création du CNR aujourd’hui est terni sous la menace de l’orage qui s’est levé dimanche dernier.

Face à la résurgence des idéologies fascistes ou nazies, à la banalisation du racisme et de la xénophobie, à la complaisance vis-à-vis des champions de l’intolérance et de la discrimination sous toutes ses formes, l’appel à la vigilance qui conclut souvent les prises de parole de l’ANACR, ne suffit plus aujourd’hui. C’est bien de l’action et de l’engagement dans la lutte idéologique pour l’idéal républicain qui charpentait le programme du CNR que tous les démocrates doivent se projeter.

Les membres du CNR avaient donné pour titre à leur programme « Les jours heureux » !

Droit au travail et aux loisirs, sécurité sociale, retraites, salaires décents, éducation et culture, vie démocratique, tout ce qui fait une vie de liberté et d’égalité est aujourd’hui à reconquérir pour offrir à la prochaine génération « Les jours heureux » qu’elle mérite ! C’est aussi par la lutte d’aujourd’hui pour le même idéal de paix et de justice que passe le plus bel hommage aux Résistants d’hier.

Vive l’esprit de Résistance.

Le 27 mai 2014,  Daniel LEVIEUX
Président du Comité Local de l’ANACR Meillard-Le Montet

Source : blog de  Daniel LEVIEUX 

Alors que le pays des lumières a fait sauté les plombs étendant sur son image un uniforme vert de gris : "Je vous salue Ma France" ARAGON

« Je vous salue ma France ». Aragon.
Je vous salue ma France, arrachée aux fantômes !
Ô rendue à la paix ! Vaisseau sauvé des eaux…
Pays qui chante : Orléans, Beaugency, Vendôme !
Cloches, cloches, sonnez l’angélus des oiseaux !
Je vous salue, ma France aux yeux de tourterelle,
Jamais trop mon tourment, mon amour jamais trop.
Ma France, mon ancienne et nouvelle querelle,
Sol semé de héros, ciel plein de passereaux…
Je vous salue, ma France, où les vents se calmèrent !
Ma France de toujours, que la géographie
Ouvre comme une paume aux souffles de la mer
Pour que l’oiseau du large y vienne et se confie.
Je vous salue, ma France, où l’oiseau de passage,
De Lille à Roncevaux, de Brest au Montcenis,
Pour la première fois a fait l’apprentissage
De ce qu’il peut coûter d’abandonner un nid !
Patrie également à la colombe ou l’aigle,
De l’audace et du chant doublement habitée !
Je vous salue, ma France, où les blés et les seigles
Mûrissent au soleil de la diversité…
Je vous salue, ma France, où le peuple est habile
À ces travaux qui font les jours émerveillés
Et que l’on vient de loin saluer dans sa ville
Paris, mon cœur, trois ans vainement fusillé !
Heureuse et forte enfin qui portez pour écharpe
Cet arc-en-ciel témoin qu’il ne tonnera plus,
Liberté dont frémit le silence des harpes,
Ma France d’au-delà le déluge, salut !
Louis Aragon, Le Musée Grévin, 1943

UMP Sarkoziste s'explose.... les rats quittent le navire, l'extrême droite est ravie... ainsi doucement se construit le fascisme


UMP : les rats quittent le navire
Le bureau politique du parti, au bord de l'implosion suite à l'affaire Bygmalion, a imposé un congrès anticipé en octobre. Jean-François Copé démissionnera de la présidence du parti le 15 juin, toute la direction du parti quitte également ses fonctions.
Réunion de crise pour l’UMP mardi matin. Le bureau politique du parti est actuellement réuni à l'Assemblée nationale pour faire la lumière sur l'affaire Bygmalion dans laquelle le parti est soupçonné d'avoir surfacturé l'organisation d'évènements, de meetings à la société du même nom. Des surfacturations dont Jean-François Copé a dit ne pas être au courant, ce qu'a soutenu son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux, reconnaissant en avoir connaissance.
Ce qu’il s’est passé ce matin à l’UMP
12h22 : Selon plusieurs grands élus, l'atmosphère du bureau a été "extrêmement violente". Jean-François Copé n'a guère trouvé de soutien même auprès de sarkozystes qui sont restés cois, à la rare exception de Nadine Morano ou Renaud Muselier. Mais en face, les charges ont été impitoyables, du style : "ton comportement clanique!", "tu as servi tes amis, ça se retourne contre toi!" (NKM), "nous ne nous serrons plus la main" (François Baroin).
11H04 L'ensemble de la direction de l'UMP démissionne, selon BFM TV. La direction par intérim serait assurée par 3 anciens Premiers ministres du Parti, a déclaré Gérard Larcher. Il s'agirait donc de Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, et Alain Juppé.
10H59 Jean-François Copé démissionnera de l'UMP à partir du 15 juin
10H54 D'après France TV Info, c'est Luc Chatel qui pourrait toutefois assurer l'intérim de la présidence de l'UMP. Au moment de la "guerre des chefs" entre François Fillon et Jean-François Copé, Luc Chatel s'était prononcé en faveur de celui qui est toujours président de l'UMP pour l'instant.
10H53 Bruno Le Maire souhaiterait voir François Baroin assurer l'intérim de la présidence du parti.
10H51 Valérie Pécresse propose une démission de tout le bureau politique, selon BFM TV
10H49 Pour Lionel Tardy, député UMP de Haute-Savoie, il faut au minimum un "retrait" sinon "une démission" de Jean-François Copé ainsi qu'une direction collégiale ou un nouveau candidat.
10H43 François Fillon et François Baroin demanderaient le retrait immédiat de Jean-François Copé.
10H36 La quasi totalité du bureau politique de l'UMP souhaite voir démissionner Jean-François Copé, souhaitant le convaincre avant la fin de cette réunion de crise.
10H27 Jean-François Copé dit avoir été "abusé" en raison de "failles" dans l'organisation du parti, rapport BFM TV.
10H10 Nathalie Kosciusko-Morizet et Alain Juppé proposent que le congrès se tienne, notamment, sur la base d'une alliance avec le centre.
10H05 Jean-François Copé annonce qu'il ne se représentera pas à la présidence du parti au congrès d'Octobre.
10H00 Xavier Bertrand aurait dit à Jean-François Copé : "Tu ne peux pas rester président, c'est une question de survie".
9H59 L'UMP pourrait se réunir en Congrès extraordinaire anticipé en octobre. Une solution qui aurait été acceptée par Jean-François Copé. Une direction provisoire du parti serait nommée d'ici là.
9H45 Pour le député filloniste Lionel Tardy, toute autre solution que Jean-François Copé "sera la bonne".
9H07 François Fillon aurait demandé à ce que Jean-François Copé se mette "en réserve jusqu'à la fin de l'enquête", rapporte BFM TV. ; sans quoi il se retirerait des instances dirigeantes de l'UMP.
L'ancien Premier ministre aurait jugé qu'il est de la "responsabilité" de Jean-François Copé "de laisser une véritable direction collégiale conduire l'UMP jusqu'à un Congrès extraordinaire refondateur", faute de quoi "je me retirerais des instances dirigeantes de l'UMP car je ne saurais cautionner une gestion qui conduit inexorablement à notre disparition", a-t-il précisé selon l'AFP.
9H05 René Ricol, ancien commissaire aux comptes et "ex-personnage clé de la sarkozie" aurait accepté de faire un audit des finances de l'UMP. Une information contraire à celle du "Point" lundi.
8H30 Le bureau politique de l'UMP débute à l'Assemblée nationale.
La liste de ceux qui y siègent : Bernard Accoyer, François Baroin, Xavier Bertrand, Philippe Briand, Valérie Boyer, Dominique Bussereau, Caroline Cayeux, Eric Ciotti, Valérie Debord, Bernard Deflesselles, David Douillet, Marie-Louise Fort, Sophie Gaugain, Claude Goasguen, Anne Grommerch, Françoise Grossetête, Brice Hortefeux, Roger Karoutchi, Nathalie Kosciusko-Morizet, Gérard Larcher, Isabelle Le Callennec, Bruno Le Maire, Nadine Morano, Valérie Pécresse, Edouard Philippe, Marie-Agnès Poussier-Winsback, Laure de la Raudière, Laurence Sailliet, Thierry Solère, Catherine Troendlé.
8h11 Sarkozy «très mécontent» - Brice Hortefeux, l’un des plus proches de Nicolas Sarkozy, a assuré que l’ex-chef de l’Etat était «très mécontent de voir son nom associé» à la «curieuse actualité» autour de Bygmalion. Nicolas Sarkozy est «très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité», a assuré le député européen, alors que deux protagonistes de l’affaire Bygmalion ont assuré que les «fausses factures» en cause visaient à couvrir des dépassements de frais de sa campagne en 2012.
7h57 Fin des perquisitions - Les perquisitions entamées lundi dans les locaux de l'UMP et dans ceux de la société Bygmalion, dans le cadre de l'enquête sur un système de fausses facturations présumées, se sont terminées tôt mardi matin, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Les perquisitions, menées par le parquet de Paris avec l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, ont pris fin vers 05h30 chez Bygmalion et vers 06h à l'UMP, ont précisé ces sources.
6h50 La journée de tous les risques - Les ténors de l’UMP se réunissent mardi matin pour tenter de dénouer l’une des plus grave crise qu’ait connue leur parti depuis sa naissance en 2002, avec une question brûlante: le sort de son président Jean-François Copé. Partira, partira pas ? Le député-maire de Meaux a démontré sa pugnacité lors de la précédente convulsion à l’UMP, l’interminable duel entamé fin 2012 avec François Fillon pour la direction du mouvement. Mais là, estime un responsable du mouvement, «il ne pourra pas sauver sa tête. C’est du lourd, du très lourd».
Pour beaucoup, il y a péril dans la demeure UMP. L’affaire Bygmalion - société de communication fondée par deux proches de M. Copé - avait commencé par des soupçons de favoritisme. Elle n’a cessé d’enfler et de proliférer pour atteindre, à l’issue de la folle journée de lundi, l’ancien président Nicolas Sarkozy. L’affaire Bygmalion, «c’est l’affaire des comptes de campagne de Sarkozy», a accusé l’avocat de cette agence, Me Patrick Maisonneuve, parlant de «fausses factures».
Tout nouvel eurodéputé - ce qui lui confère une immunité face à la justice, même s’il a dit qu’il n’y recourrait pas - Jérôme Lavrilleux, jusqu’à dimanche directeur de cabinet de M. Copé, a corroboré cette version, reconnaissant en larmes que des meetings du candidat ont été indûment facturés à l’UMP (voir vidéo ci-dessous). Un «dérapage» dans «l’engrenage irrésistible» de la campagne, a-t-il concédé, en exemptant Sarkozy et Copé. En revanche, lundi soir, le trésorier de campagne de M. Sarkozy, Philippe Briand contestait auprès la version de Me Maisonneuve.
Folle journée
Cette folle journée a également vu une perquisition au siège parisien de l’UMP qui s’est terminée à 6h mardi matin et par la garde à vue de l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy Claude Guéant dans un autre dossier, l’arbitrage Tapie. Le tout au lendemain de la victoire FN au européennes, l’UMP perdant plus d’un tiers de ses 29 élus au Parlement de Strasbourg, et se faisant dépasser de 4 points par le parti de Marine Le Pen. La crise est donc politique, financière, judiciaire et morale, jugent plusieurs caciques. L’UMP «est atteinte dans sa crédibilité» et «son honneur est mis en cause», a déploré l’ex-Premier ministre François Fillon.
Alors que faire ? Pour certains, de plus en plus nombreux, l’équipe dirigeante doit démissionner collectivement, comme l’a demandé lundi soir sur France 2 l’ancien secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian. «Copé continue à tirer tout le monde vers le bas, il est sur un toboggan qu’il ne peut plus remonter», souligne un important élu régional.
Certains avancent à l’idée d’une direction provisoire collective, le temps que l’enquête s’achève. Jean-Pierre Raffarin a suggéré la mise en place d’un «conseil d’éthique et de gouvernance» désigné par le bureau politique. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, chef de l’opposition parisienne, il faut convoquer un congrès «pour interroger les militants sur une alliance avec le centre», un des points chauds en débat.
«Le BP décidera, je l’espère, un audit rapide des comptes de l’UMP, sous l’autorité de personnalités indépendantes», a souhaité Mme Kosciusko-Morizet. Elle suggère aussi un congrès pour consulter les militants sur notamment l’alliance avec le centre. Ce serait un retour aux sources puisque Jacques Chirac avait voulu une organisation unique afin d’éviter un 21 avril à l’envers.

mardi 27 mai 2014

Le prince de Nagy Bosca , Nicolas de son prénom a bien camouflé nombre de blanchiments d'argent dans sa campagne électorale ... ce ne sont pas les immigrés montrés du doigts qui sont dangereux ,mais bien la fine fleur de la société bien pensante .. et si on l'expliquaient aux électeurs de l'extrême droite , histoire de les faire réfléchir !

NICOLAS SARKOZY
NICOLAS SARKOZY prince de Nagy Bosca
«L’affaire Bygmalion» relancée par Libération mi-mai a connu coup sur coup, ce lundi, deux stupéfiants rebondissements. Après les révélations de notre journal concernant la facturation à prix d’or par l’UMP, de conventions souvent introuvables au bénéfice de Bygmalion, l’avocat de la boîte de com a livré sa version. Et a reconnu l’existence d’un système de fausses factures, dont le montant total - «plus de dix millions d’euros» - aurait servi à éponger les dépenses de la campagne présidentielle de l’ex-chef de l’Etat. Me Patrick Maisonneuve a clairement chargé l’UMP, affirmant que c’est «à la demande» du parti que la société a dressé l’ardoise de conventions fantômes. 
Second coup de théâtre quelques heures plus tard. Invité de BFMTV, Jérôme Lavrilleux, le directeur de cabinet de Jean-François Copé, a confirmé ce récit et a tout avoué, la gorge serrée. «Il y a eu un dérapage sur le nombre d’événements organisés dans le cadre de cette campagne présidentielle, je prends ma part de responsabilité. Il y a eu un engrenage irrésistible, je n’ai pas eu le courage de dire : "on en fait trop, on va dans le mur"», a-t-il reconnu, tout en dédouanant Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé. Explications. 

Bygmalion, c’est quoi ? 

L’entreprise Bygmalion a été rachetée en 2008 par Guy Alvès et Bastien Millot, deux très proches et ex-collaborateurs de Jean-François Copé. Très vite, le député de Seine-et-Marne, patron du groupe UMP à l’Assemblée nationale, confie d’importants contrats, sans appel d’offres, à Event & Cie, filiale de Bygmalion chargée de l’événementiel. En l’occurrence, des opérations de communication, de formation des élus ou encore de création de sites web. 

De quelles factures parle-t-on ? 

Entre janvier et juin 2012, l’UMP a payé dix-huit millions d’euros à la filiale de Bygmalion pour l’organisation de plusieurs événements. Parmi eux, 70 conventions thématiques - sur les retraites, le terrorisme, l’accès au crédit…-, et des dépenses de nourriture, de vidéo, de traduction ou encore de sonorisation. Problème : comme l’a révélé Libération, ces événements n’ont laissé aucune trace ni dans les médias, ni même dans la mémoire des cadres du parti censés les avoir animées. D’où des soupçons de manipulation financière, et d’utilisation frauduleuse de ces sommes - par exemple au profit de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, dont il était déjà avéré qu’elle a dépassé le plafond des dépenses autorisées; ou au service des ambitions personnelles de Jean-François Copé. 

Que dit Bygmalion ? 

L’avocat de Bygmalion nie l’enrichissement de Copé, «ni à titre personnel, ni politiquement». En revanche, sa conférence de presse est accablante pour Sarkozy. Expliquant que ses clients en ont «gros sur le cœur», celui-ci a confirmé l’existence d’un système de fausses factures, pour un montant total de «plus de dix millions d’euros». Ces sommes auraient en réalité financé de manière occulte la campagne présidentielle du président sortant. «Ce qui a été facturé sous le libellé "conventions", ce sont les meetings de campagne de Nicolas Sarkozy», a expliqué l’avocat, jugeant que «l’affaire Bygmalion», c’est «l’affaire des comptes de campagne» de l’ex-président. Selon Patrick Maisonneuve, Bygmalion se serait vu «imposer» ce schéma litigieux : «On leur a demandé de procéder comme cela, c’était un chantage économique […] On leur a dit que soit ils faisaient des fausses factures, soit ils n’étaient pas payés.» 

Que dit Lavrilleux? 

Connu pour être un animal politique à sang froid, Lavrilleux s’est livré lundi à un incroyable mea culpa. Voix cassée par l’émotion, les yeux rougis. Celui qui fut directeur adjoint de la campagne présidentielle a admis, sur BFMTV ce soir, qu’une partie des dépenses liées aux meetings du candidat UMP de 2012, au lieu d’être intégrée dans les comptes de campagne, a été «absorbée par l’UMP» sous couvert de conventions plus ou moins fictives. Cette manipulation est due, selon lui, à une «dérive des dépenses» pendant la présidentielle. «Une manière de ventiler une partie des dépenses de campagne», justifie Lavrilleux. Au lieu de la «dizaine de meetings modestes et des deux ou trois grands meetings prévus» au départ, ce sont «44 ou 45 meetings importants» qui ont finalement été organisés. «Pour moi, il y a eu derrière toutes les dépenses dont on parle, des prestations réelles» de Bygmalion, se défend Lavrilleux, élu dimanche eurodéputé dans le Nord. Qui martèle tout au long de cette interview-confession qu’il n’y a eu «aucune malversation ni enrichissement personnel». Le directeur de cabinet de Copé assure par ailleurs que ni le patron du parti ni l’ex-Président n’étaient informés. «Mon travail de directeur de cabinet, c’est de protéger mon patron», explique-t-il les larmes aux yeux. 

Quelle est la ligne de défense de Copé? 

C’est aussi la version à laquelle se tient le patron de l’UMP: l’affaire des facturations de conventions bidons se serait tramée dans son dos. Il n’en savait «rien du tout», jure-t-il. Après avoir crié au complot de la presse contre l’UMP à l’approche des européennes, il raconte avoir finalement eu «des doutes» et a commandé un rapport à la direction générale du parti. Au bureau de politique de mardi qui réunira une quarantaine de responsables UMP et promet une franche explication, Copé a promis de donner «tous les éléments chiffrés dont (il a) connaissance» et martèle sa promesse de transparence. 

L’avocat de Bygmalion décharge Copé. C’est déjà ça. Il est néanmoins difficile de croire que le patron de l’UMP n’a rien su de ces fausses factures tant les acteurs de l’affaire lui sont proches: Eric Cesari, directeur général du parti, et le fidèle Jérôme Lavrilleux, premier des Copé boys. «Je faisais confiance par définition aux gens dont c’est le métier, je n’avais pas vocation à repasser derrière», a-t-il répété ces derniers jours. C’était avant les révélations de l’avocat de la société Bygmalion qui mouille encore davantage la direction du parti. 

Quel impact sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ? 

L’ancien président de la République avait déjà été épinglé par le Conseil constitutionnel, qui avait confirmé le rejet des comptes de sa campagne présidentielle de 2012. En cause : la réintégration dans le calcul de 1,5 million d’euros de dépenses diverses, que l’UMP avait omis de mentionner. Résultat : le plafond des dépenses autorisées pour une campagne (22,5 millions d’euros) avait été dépassé de 466 118 euros. L’enjeu était considérable pour l’UMP, puisqu’un parti ne peut prétendre au remboursement public de la moitié de ses frais (11 millions d’euros dans le cas présent) que si ses comptes sont validés. 

L’affaire avait donné lieu à l’épisode de la «souscription nationale» pour renflouer les caisses du parti et que «vive la démocratie», selon Jean-François Copé. L’affaire Bygmalion offre un nouvel éclairage sur ce dossier : en camouflant des dépenses de campagne derrière des conventions bidons, l’UMP pourrait avoir fait exploser le plafond légal dans des proportions bien plus importantes. Une enquête préliminaire a été ouverte pour faux et abus de confiance. Elle a déjà donné lieu à trois convocations. Dur d’imaginer que les responsables de Bygmalion pourront y échapper, tout comme ceux de l’UMP chargés de l’organisation de la campagne 2012. 


Laure EQUY, Sylvain MOUILLARD et Dominique ALBERTINI 

Source: http://www.liberation.fr 

vendredi 23 mai 2014

CEs donneiurs de leçon ces "gendarmes " du monde , ces "civilisateurs " /Une enquête édifiante révèle que 80 % de la population des Etats-Unis est pauvre ou en passe de le devenir


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Tristan Blanchard, le 

Une agence de presse américaine vient de tirer la sonnette d’alarme ! Selon les résultats de son enquête, 80 % des habitants des Etats-Unis vivraient dans la précarité. Un phénomène inquiétant que DGS vous explique en détail.
L’agence Associated Press a révélé des résultats d’enquête très surprenants il y a quelques mois, annonçant que 80 % de la population américaine vivait dans la précarité, luttant contre le chômage et nécessitant l’aide gouvernementale pour joindre les deux bouts. Parmi ces individus en difficulté, près de 50 millions vivent même en dessous du seuil de pauvreté. L’étude a également montré que l’écart de richesse entre riches et pauvres était plus grand que jamais. De plus, les emplois industriels bien payés qui autrefois donnaient l’opportunité aux ouvriers d’augmenter leur niveau de vie disparaissent progressivement.
Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ne reflète pas forcément le nombre d’Américains sans emploi. Selon une mesure de recensement publiée en avril 2014, ces 50 millions (3 millions de plus que les chiffres officiels du gouvernement), sont aussi dus aux frais de santé et du travail. La nouvelle mesure est en général « considérée comme plus fiable par les sociologues car elle prend en compte les revenus et les effets de l’aide gouvernementale, notamment des bons alimentaires et des réductions fiscales », explique Hope Yen, journaliste à l’Associated Press. D’autres révélations affirment que les bons alimentaires aidaient environ 5 millions de personnes à tout juste sortir du seuil du pauvreté. Cela signifie que le taux de pauvreté est en fait plus haut et que sans l’aide du gouvernement, il s’élèverait de 16 % à presque 18.
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Les Hispaniques et Asiatiques américains ont vu leur niveau de vie baisser, passant respectivement de 25,8 % à 27,8 % et de 11,8 % à 16,7 % de population vivant sous le seuil de pauvreté. Les Afro-Américains d’un autre côté, ont maintenant une vie un peu moins difficile (de 27,3 % à 25,8 %), notamment grâce aux programmes d’assistance lancés par le gouvernement. Les Blancs sont passés de 9,8 % à 10,7 % de pauvres. « La raison principale qui maintient la pauvreté à un seuil si haut, vient du fait que les bénéfices d’une économie qui croît ne sont plus partagés par tous les travailleurs, comme c’était le cas dans le quart de siècle qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale », déclare Sheldon Danziger, économiste à l’université du Michigan. « Etant données les circonstances économiques actuelles, la pauvreté continuera de se propager à moins que le gouvernement ne vienne en aide aux travailleurs les plus modestes. »
D’un autre côté, le gouvernement américain pense apparemment que la réponse au problème est de retirer encore plus de services qui aident les 80 % de la population qui en ont le plus besoin, réduisant régulièrement la quantité de bons alimentaires disponibles. Les Démocrates et les Républicains négocient actuellement le nombre exact de ces services qui doivent être supprimés, mais aucun des deux partis n’a songé à se dire qu’il fallait surtout ne pas y toucher, voire en mettre d’autres en place.
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Nous nous sommes sentis très concernés par cette étude édifiante. Nous n’aurions jamais imaginé qu’autant de personnes vivaient dans une situation si délicate dans un pays aussi développé. En France, le problème se pose aussi : la classe moyenne est en train de disparaître et les inégalités entre riches et pauvres se creusent de manière inquiétante. Espérons qu’un jour, les gouvernements du monde entier sauront inverser la tendance pour réduire ces écarts de niveau de vie. Ressentez-vous les effets de ce phénomène au quotidien ?

mercredi 21 mai 2014

Le F N aurait changé . oui mon oeil ! Le Pen en plein propos fascisant ...il en appelle au virus Ebola rien que çà . J'espère que les gens qui vote pour "çà "mettent des gants

Nouvelle sortie fascisante du président d'honneur du FN et candidat aux Européennes, Le Pen père, qui espère la réduction de la population mondiale par la propagation du virus Ebola, le plus foudroyant au monde. Le vrai visage du FN qui fait craquer le vernis de la prétendue "dédiabolisation".
Il était en pleine discussion avec le maire FN de Cogolin (Var) Marc-Etienne Lansade et entouré de plusieurs personnes dont deux journalistes de l'AFP. Le Front National organisait ce cocktail de presse, juste avant un grand meeting tenu à l’occasion de la campagne des Européennes à Marseille. Evoquant l'"explosion démographique dans le monde", le "risque de submersion" de la France par l'immigration et "le remplacement de la population qui est en cours" à cause notamment de la "faible natalité du continent européen", Jean-Marie Le Pen, candidat aux européennes dans la circonscription Sud-Est, a affirmé qu'il allait faire un discours "très grave".
"Il n'est jamais trop tard", lui lance Marc-Etienne Lansade, le maire de Cogolin. "Il n'est jamais trop tard, mais il est bien trop tard quand même", lui répond Jean-Marie Le Pen, avant d'ajouter : "Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois".
Puis lors de son discours devant les militants, il en a rajouté une couche islamophobe. "Ce phénomène d'immigration massive est aggravé chez nous par un fait religieux : une grande partie de ces immigrés sont des musulmans, une religion qui a une vocation conquérante, d'autant plus conquérante qu'elle se sent forte et qu'ils se sentent nombreux. Elle va jusqu'à conquérir jusque dans nos propres rangs --pas au FN mais en France-- de nombreux et nouveaux fidèles".
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mardi 20 mai 2014

Ukraine: Le journaliste britannique Graham Phillips arrêté (et il n’est pas le seul…) / L'Ukraine nouvelle est belle ! démocratique enfin ... c'est vite dit . Mais une fois de plus les grands médias se taisent ... ben voyons ! Ce coup là on ne peut pus le cacher la "médiacratie " soutient les nazis de Kiev

Je réagis rarement aussi rapidement, mais enfin, comme les médias sont silencieux en France et que j’ai plusieurs fois parlé de ses excellents reportages sur place… Et plus on en parle, plus vite il sera libéré et ne fera pas de chute fatale dans l’escalier…
Un journaliste britannique, Graham Phillips, a été arrêté en Ukraine, a annoncé mardi la chaîne de télévision russe RT qui collaborait avec le journaliste.
“Un journaliste indépendant de Grande-Bretagne, Graham Phillips, qui collabore notamment avec la chaîne RT, a été arrêté par les forces ukrainiennes. M.Phillips se trouvait mardi à Marioupol”, a indiqué RT sur son site internet.
Le journaliste avait antérieurement déclaré sur Twitter que sa tête avait été mise à prix 10.000 dollars par les forces pro-Kiev.
Ces derniers temps, plusieurs journalistes ont arrêtés en Ukraine. La Garde nationale a notamment arrêté à la mi-mai les journalistes de la chaîne LifeNews, Oleg Sidiakine et Marat Saïtchenko, près de Kramatorsk, dans l’est du pays. Les journalistes couvraient les combats opposant l’armée régulière aux combattants des forces d’autodéfense populaire dans cette région.
Les autorités ukrainiennes ont accusé les journalistes de terrorisme. Moscou a réclamé la libération immédiate des journalistes et exhorté l’OSCE à œuvrer pour leur libération.
Sa tête avait été mise à prix 10 0000 $ par des miliciens. Cet appel avait été relayé par le compte EuroMaidan !

Jugez vous-même de son travail :
DONC :
9 espions militaires qu’on qualifie de simples “observateurs de l’OSCE” arrêtés : TRES TRES MAL (ce qui est vrai), donc grosse reprise médias
Des journalistes critiques de Kiev arrêtés : bof bof… Il y a Cannes aussi…

Le journaliste britannique Graham Phillips , qui travaille avec la chaine TV russe RT , se dirigeait vers la ville Slaviansk pour couvrir les événements dans le sud- est de l’Ukraine et a été arrêté par la Garde Nationale non loin de Marioupol. Les militaires ont soumis le journaliste à un interrogatoire, au cours duquel ils ont essayé de savoir s’il n’était pas un espion et pourquoi il avait un gilet pare-balles.
Graham Phillips a été accusé par les médias ukrainiens de filmer les positions de l’armée ukrainienne, qui mène une opération punitive contre les sud-est du pays, et d’aider ainsi les “terroristes”. Récemment sur Internet ont vu le jour des appels à la capture de “l’espion russe” Graham Phillips . Il a même été promis une récompense de 10 000 $.
Graham Phillips couvre les événements en Ukraine depuis plusieurs mois , il a visité presque toutes les villes du Sud -Est où se sont déroulés des évènements. Selon la société d’études Brandwatch , qui surveille les réseaux sociaux , Graham Phillips est devenu l’auteur le plus influent des utilisateurs de Twitter qui publient des informations sur la situation en Ukraine..
Par ailleurs, des journalistes russes ont aussi été arrêtés, et qualifiés de terroristes… :
Ukraine: les journalistes russes arrêtés qualifiés de “terroristes”
La secrétaire adjointe du Conseil ukrainien de sécurité et de défense Viktoria Sioumar a accusé les journalistes russes interpellés dans le sud de l’Ukraine de “soutien au terrorisme”, rapporte lundi le correspondant de RIA Novosti à Kiev.
“Les soi-disant journalistes de LifeNews Oleg Sidiakine et Marat Saïtchenko donnent un exemple flagrant d’aide au terrorisme via la couverture médiatique (…). Dans les faits, ils font partie des groupes terroristes. Les forces de l’ordre ukrainiennes sont actuellement en train de tirer des conclusions à leur égard”, a écrit Mme Sioumar sur sa page Facebook.
Auparavant, les médias ont rapporté que les journalistes du holding russe LifeNews avaient été interpellés par la Garde nationale ukrainienne à proximité de la ville de Kramatorsk dans la région de Donetsk (est). L’administration du holding a appelé le ministre russe Sergueï Lavrov à aider à régler la situation.
Le chef de la diplomatie russe a pour sa part exhorté l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à adopter des mesures nécessaires en vue d’obtenir la libération des journalistes.
L’ambassade de Russie à Kiev déplore les persécutions régulières des journalistes russes en Ukraine, les qualifiant d’”attaques contre la liberté d’expression”.
Depuis mars, les grandes villes du sud-est de l’Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent une mobilisation sans précédent des partisans de la fédéralisation du pays qui refusent de reconnaître les nouvelles autorités pro-européennes. L’armée ukrainienne mène depuis la mi-avril une vaste opération contre les protestataires, qualifiés de terroristes par Kiev.
Les autorités ukrainiennes accusent Moscou de soutenir les protestations dans le sud-est du pays et de chercher à saper l’élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain.
Source / les crises .fr