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mercredi 13 janvier 2016

Un texte de Jeanne que je fais miens"la réflexion de Jeanne sur l’analyse de Melenchon" "Nous on est « communistes »."

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je me suis fait un petit plaisir avec l’affiche… mais ce n’est pas aussi étranger qu’il n’y parait parce que :non l’enjeu n’est pas de GAGNER en 2017… ca c’est Podemos et les petites manoeuvres des déçus de Tsipras qui remettent ça, l’enjeu est l’existence d’un parti à la hauteur des coups portés et des dangers qui nous menacent…la seule question qui vaille d’être posée dans l’état réel des perils et des rapports de force…(note de danielle Bleitrach)
D’accord à 100% avec l’analyse et l’ironie corrosive de Mélenchon.
A condition de se placer dans une perspective de »gauche », plus ou moins (plutôt plus d’ailleurs) à la Mitterrand .
Nous on est « communistes ».
Si la volée de bois vert que reçoit la direction, son porte parole, son Secrétaire national est bien vue, la question des alliances reste entière …
Car oui, nous avons un projet politique à proposer, mais celui-ci ne peut plus être l »humain d’abord » ses ambiguïtés humanistes.
Entendons nous, je ne dénigre pas l’humanisme, mais le côté neu-neu et finalement très social-démocrate du programme de 2012.
C’est un programme communiste c’est à dire de rupture avec le capitalisme, c’est un programme centré sur la lutte de classes que nous devons reconstruire.
Mitterrand a joué sur la question de l »unité » en faisant comme si le ralliement à son programme (qui n’était plus commun) , en fait le ralliement à la social-démocratie européenne sous l’hégémonie du PS était l’unité retrouvée de la classe ouvrière,scindée depuis le congres de Tours.
On nous a fait avaliser que Mitterrand, Rocard, Mélenchon, Jospin portaient de façon démocratique, douce, non totalitaire les intérêts de la classe ouvrière.
Hollande et sa lutte contre la finance s’inscrivent dans la suite de ses entourloupes.
Du coup subrepticement il y a eu liquidation, puis consciemment « la mutation » et derechef liquidation sans perspective.
Discuter sans cesse et sans fin de « primaires » avalisant le bipartisme, c’est comme se focaliser sur les questions institutionnelles (eg. la 6ème république) ou la guerre uniquement électoraliste de barrage électoral au FN.
C’est oublier la tâche de l’urgence, tout à fait nécessaire, mais qui n’est pas gagnée : rebâtir l’idée qu’il faut changer, que seule une perspective de renversement, de Révolution est possible et nécessaire. (nécessaire: ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut être autrement qu’il n’est disait Aristote).
C’est seulement à partir de là qu’il peut y avoir une véritable lutte anti-fasciste, contre les idées mais aussi les actes des factieux et des nervis ,TOUJOURS au service du capitalisme (malgré les dénégations « militantes » du MEDEF)
L’analyse de ce qui s’est passé en Grèce, l’oubli total, le dénigrement des positions du KKE (qui a toujours été lucide, lui) tant par Mélenchon que par les intellectuels pourtant critiques montrent que les choses se présentent mal.
Il n’y a aucune réaction de masse, aucune perspective, aucune structuration par une quelconque organisation à la fois d’une conscience de classe (qui n’est pas totalement spontanée car l’idéologie dominante est celle de la classe dominante, y compris dans la classe ouvrière) ni organisation d’actions de masse ET de classe.
Bien gentil, Mélenchon sa personne et son verbe. Plus ambigus ses ronds de jambes depuis les élections de 2012 envers les Verts, José Bové, ses coups de gueules contre Chassaigne, Dartigolle, ses rabibochages avec ceux qui lui font risette un moment comme Duflot et ses re-ruptures .
La tâche du moment elle est COMMUNISTE, je ne sais pas trop comment il va falloir la mener je sens qu’elle affleure à nos esprits ,les textes que tu as mis hier en ligne : Badiou, Pam etc…
sont des accroches et des points à la fois théoriques et pratiques (organisationnels) qu’il va falloir travailler.
Je suis dubitative sur le billet de Mélenchon, qui va s’attirer sur son site des éloges dithyrambiques du type « Comme vous avez raison » « méchants communistes » luttant pour les place (pas faux, mais totalement en dehaors des nécessités de l’heure) et qui va renforcer le « sauveur suprême » au détriment de la nécessaire réflexion collective de masse et de classe qu’il va falloir mener et des actions qu’il faut FAIRE.

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