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vendredi 30 septembre 2016

Les mineurs de 1948 ont retrouvé leurs grades militaires plus de soixante après en avoir été spoliés pour fait de grève " Quand ça veut lutter un homme, ça peut lutter"

Photo AFP
Les mineurs de 1948 ont retrouvé leurs grades militaires plus de soixante après en avoir été spoliés pour fait de grève.
C’est Christiane Taubira qui a ouvert la cérémonie. « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers… », citant Jean Ferrat, Louis Aragon, Paul Eluard, l’ancienne Garde des Sceaux a rendu hommage aux mineurs grévistes de 1948, chargés par les CRS, spoliés de leurs droits, dégradés militairement, et à leurs femmes elles-aussi victimes. « Quand ça veut lutter un homme, ça peut lutter » a-t-elle conclu en regardant tête haute François Hollande.
 
C’est le président de la République qui a « souhaité que cette cérémonie soit ouverte par Christiane Taubira ». C’est bien elle qui a relancé le début de la réhabilitation des mineurs alors que la cour de cassation s’était prononcée contre leurs indemnisations aux Prud’hommes, bloquant une procédure entamée en 2007. Fin 2014, la ministre de la justice introduisait dans la loi de finances une indemnisation forfaitaire des mineurs et leurs ayant-droit, affirmant que « La République française reconnaît le caractère discriminatoire et abusif du licenciement pour faits de grève des mineurs grévistes en 1948 et 1952 ». A ce jour 33 dossiers ont été indemnisés et 1 million 460 000 euros versés par l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM). Bien peu par rapport aux 1342 condamnés à la prison ferme en 1948. Et des sommes bien faibles (30 000 euros pour les mineurs, 5000 euros pour leurs enfants) pour ceux qui ont tout perdu après avoir été licencié : le logement, le chauffage, le médecin gratuit, les bourses d’étude pour les enfants, la retraite, le salaire…
 
« Les salariés d’Air France ne sont pas des voyous. Les travailleurs perdent les pédales lorsque toute une vie va être brisée. C’est rien comme violence d’arracher une chemise à côté de celle qui peut arracher toute une vie » Norbert Gilmez
 
Mais ce mercredi, sous les ors de l’Elysée, une nouvelle injustice a été réparée avec la récupération des grades militaires des mineurs grévistes. « Jamais je n’avais eu à réaliser cette acte : la réintégration ». François Hollande a restitué titres et grades militaires à quatre gueules noires, à titre posthume, évoquant « quatre destins qui avaient pu être brisés et qui ici retrouvent l'honneur ». « C’est un message d’espoir (…) pour ceux frappés de décisions arbitraires et injustes » a assuré le président de la République, qui a ensuite embrassé tour à tour chaque descendant de mineur. « Je ne peux être qu’ému, a réagit Pierre Rebouillait, fils de François Rebouillat qui retrouvait enfin son titre de caporal. C’est une reconnaissance merveilleuse de remettre mon père dans son grade. » Nombreux ont été ces mineurs, fiers d’avoir fait grève pour sauvegarder leurs salaires et leur statut, mais honteux d’avoir été dégradés et qui turent cette infamie à leur famille. Ainsi Norbert Gilmez, employé de bureau dans les Houillères en 1948 et gréviste, travailla 20 ans avec Aimable Duhamel et « jamais il ne me l’avait dit ». « Et pour le docteur Versquel, je n’ai appris qu’en 1978 qu’il avait été dégradé et radié un an de l’ordre des médecins . » Tous deux ont retrouvé ce mercredi 28 septembre 2016 leur honneur. Mais la lutte n’est pas terminée. Pour Norbert Gilmez, vaillant combattant pour la réhabilitation des mineurs, il reste encore des indemnités à obtenir : « Il faut faire appliquer la deuxième partie de l’article de loi de Madame Taubira, en reconstituant les carrières et en incluant la perte du chauffage, du logement, du salaire, de la retraite complémentaire que j’aurais dû avoir ». Et tout simplement, debout sur l’estrade, aux côtés de ses camarades recevant médailles, il n’a pu s’empêcher d’en glisser un mot au chef de l’Etat. L’histoire des mineurs de 1948 n’est pas finie.

Kareen Janselme , l'humanité .fr

 

vendredi 23 septembre 2016

"La Compagnie Jolie Môme, des alliés de Daech ?"Après Aurillac 2016 Voici le droit de réponse de belle compagnie

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Après Aurillac, la Compagnie Jolie Môme a choisi de faire usage de son droit de réponse en adressant un courrier à l’Union du cantal, journal régional, ainsi qu’à un certain nombre d’élus locaux, au sujet du dernier festival 2016.
Aurillac, est pour nous, depuis 25 ans un formidable rendez-vous avec le public du Cantal, ou d’ailleurs, souvent jeune, curieux… C’est notre plaisir de fin de saison.
Mais cette année flottait un air sécuritaire sur cet événement dont nous aimons pourtant la liberté et l’humanité. Cette liberté, nous la poussons chaque année jusqu’à rester en marge du festival « Off ».
Comme nous vous l’expliquions dans un précédent article, à la suite du rassemblement contre les fouilles, les contrôles et l’état d’urgence organisé lors du dernier Festival des Arts de la Rue d’Aurillac, des violences ont eu lieu… Et « certains responsables locaux ont cru bon d’invoquer un complot… auquel nous serions mêlés ».
Tout en sous-entendus, ces « responsables politiques » évitaient soigneusement de prononcer le nom de notre Compagnie. Mais quelle ne fut pas notre surprise à notre retour de vacances de voir citée la Compagnie Jolie Môme dans un article de l’Union du Cantal. Le journal reprenait la voix des édiles et leurs attaques sur notre travail et notre engagement, allant jusqu’à laisser entendre que nous serions des « alliés de Daech » !
Nous avons alors décidé d’user de notre droit de réponse. Voici la lettre que nous avons envoyée en recommandé au directeur de la publication de l’Union du Cantal :
Monsieur le directeur de la publication,
Conformément à l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, nous souhaitons exercer notre droit de réponse à l’article « Il n’y avait pas que des anges à Aurillac  » paru dans l’édition du 24-27 août de l’Union du Cantal, qui porte un grave préjudice à la Compagnie Jolie Môme. Nous vous demandons par conséquent d’insérer dans vos colonnes le texte suivant « à la même place et en mêmes caractères » que l’article sus-mentionné.
DROIT DE RÉPONSE
Une troupe de théâtre « qui pose problème depuis de nombreuses années » – « une troupe qui n’honore pas le monde culturel » – « Il n’y a pas meilleur allié de Daech  ». Ces jugements sur la Compagnie Jolie Môme publiés dans l’édition du 24-27 août de l’Union du Cantal n’émanent pas d’un critique de théâtre mais du Maire d’Aurillac, M. Pierre Mathonier, de M. Jacques Mézard, sénateur ainsi que du préfet du Cantal, M. Richard Vignon, dont on ignorait qu’ils fussent aussi arbitres de l’honorabilité culturelle et stratèges de la sphère moyen-orientale. Leurs propos sont relayés sans souci d’équilibre par la journaliste Patricia Oliveri dans un article titré « Il n’y avait pas que des anges à Aurillac » consacré aux suites d’une manifestation contre la mise en cage du festival survenue le 19 août dernier.
Contrairement aux règles du métier de journaliste, Mme Oliveri n’a pas cherché à joindre la Compagnie Jolie Môme pour équilibrer le récit des autorités. Les accusations sans fondement et le caractère fantaisiste des analyses géopolitiques développées par M. Vignon, pourtant représentant de l’État dans le département, auraient pu l’inciter à prendre du recul : « En s’attaquant au dispositif de protection Vigipirate alors que l’état d’urgence est décrété, on touche à quelque chose d’extrêmement grave. Il n’y a pas de meilleur allié de Daech«  , a affiché Richard Vignon.
La Compagnie Jolie Môme tient à informer les lecteurs et lectrices de l’Union du Cantal de sa réaction à cet article : en effet, Monsieur le Maire, Monsieur le Sénateur, la rue c’est aussi et surtout la contre-culture. Seules les dictatures ont pu censurer l’expression culturelle et faire taire des artistes.
Oui, des chanteurs de rue peuvent se transformer en colporteurs d’informations (cf par exemple le film Molière d’Ariane Mnouchkine).
Cela dit, rassurez-vous, nos voix sont bien faibles comparées aux milliardaires, propriétaires de la presse et des médias (Dassault, Bolloré , Drahi…) qui semblent être l’honneur de votre démocratie et par là-même les garants de la pluralité de l’opinion régnant dans notre pays.
Oui, en effet, à la demande de spectateurs, nous avons relayé l’information concernant un rassemblement contre la « mise en cage » du « Festival des luttes » (sic), en insistant pour notre part sur l’absurdité de l’état d’urgence dans lequel nous sommes englués jusqu’au cou.
En outre, la Compagnie Jolie Môme n’était ni l’initiatrice, ni unanimement convaincue de la pertinence de ce rassemblement.
Et pourtant, nous vous assurons qu’aucun d’entre nous ne chantera jamais la Marseillaise à vos cotés d’autant plus que l’État Français continue de participer au partage du monde en Afrique, au Moyen-Orient ou ailleurs, battant ainsi tous ses records de vente d’armes.
Et oui, nous sommes bien conscients, Messieurs, que comme tout un chacun, nous pouvons être victimes collatérales des guerres que l’État que vous servez mène avec zèle.
Pourtant, nous sommes convaincus, à l’instar de Benjamin Franklin (1788) qu’Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux.

jeudi 15 septembre 2016

Voici ce que coûte l'aire industrielle en terme de climat quoiqu'en pense le petit Sarko

Dans ce qui est devenu un refrain commun cette année, le mois dernier classé comme le Août la plus chaude enregistrée, selon les données de la NASA publié lundi. Non seulement cela, mais le mois lié Juillet que le mois le plus chaud du monde a vu dans les 136 dernières années.
Août est entré à 1.76˚F (0.98˚C) au-dessus de la moyenne 1951-1980, 0.16C ci-dessus août 2014, le précédent détenteur du record. Le dossier conserve 2016 sur la bonne voie pour être le année la plus chaude dans les livres par une marge équitable.
Suivre les températures mondiales augmentent au fil du temps, culminant dans la série de records mois chauds de 2016, y compris Juillet et Août, les deux mois les plus chauds jamais enregistrés. 
Crédit: NASA Earth Observatory
Ce Août a poursuivi la série de mois chauds record cette année et attaché Juillet comme le mois le plus chaud était un peu inattendu. Le cycle saisonnier de température atteint généralement un pic en Juillet, comme il l'a fait cette année.Mais Août était si anormalement chaudes - plus encore que Juillet - qu'il lié température globale de ce mois.
Il a également été estimé que Juillet serait probablement le dernier enregistrement chaud mois de l'année, compte tenu de la dissipation d'El Niño .
Dans l'ensemble de données de la NASA, Août marque le 11e mois record d'affilée. Cette série remonte à 15 mois à Juillet dans les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration. Chaque agence gère les données mondiales de température légèrement différente et utilise une autre période de comparaison, conduisant à de légères différences dans les chiffres mensuels et annuels température. Dans l'ensemble, cependant, les deux ensembles de données montrent un accord clair dans la tendance générale de réchauffement.
Cette tendance est ce que Gavin Schmidt, directeur de l' Institut Goddard de la NASA pour les études spatiales, et d'autres spécialistes du climat soulignent. Il est que l' excès de chaleur qui a accumulé au fil des décennies , grâce à lahausse des niveaux de gaz à effet de serre qui représente la majeure partie de la chaleur record de cette année, avec El Niño fournissant seulement un petit coup de pouce.
Comment les températures à travers le monde par rapport à la normale Août 2016. au cours Cliquez sur l' image pour l' agrandir.  Crédit:NASA
"Classements mensuels, qui varient de seulement quelques centièmes de degré, sont intrinsèquement fragile," Schmidt a déclaré dans un communiqué . "Nous soulignons que les tendances à long terme sont les plus importants pour comprendre les changements en cours qui affectent notre planète."
Les négociateurs internationaux espèrent freiner cette tendance à long terme en limitant le réchauffement à moins de 2 ° C (3.6f) par rapport aux niveaux pré-industriels d' ici la fin du siècle. Il y a même eu des discussions pour viser une cible encore plus stricte de 1,5 ° C.
Pour montrer à quel point déjà le monde est de dépasser cet objectif, Climate Central a été en moyenne de données de température la NASA et la NOAA chaque mois et en comparant ce nombre à la moyenne 1.881 à 1.910, plus proche de l'époque préindustrielle.

Mélenchon se prend pour Mittérand en 1981 on sait ce que cela nous a couté , il a fallu le PCF pour le mettre en orbitre en 2012 et maintenant monsieur se prend pour Dieu !Communiqué d'Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF


Lors de la Fête de l'Humanité, Jean-Luc Mélenchon s'est expliqué sur sa décision de ne pas rencontrer Pierre Laurent dans un moment public, comme nous avons l'habitude de le faire avec tous nos invités. Il dit : "Faire la rencontre officielle, on fait semblant… Non, on a une divergence stratégique de fond. Il (Pierre Laurent) croit au primaire de toute la gauche, pas moi. J'ai pris mes dispositions, j'ai mon calendrier. Il (Pierre Laurent) a pris ses dispositions, il a son calendrier. On ne va pas se jouer la comédie de « à qu'est-ce qu'on est copain ». 

Réponse : la Fête de l'Huma est l'espace où l'on se retrouve, où l'on parle, on échange. Cela n'efface en rien nos divergences, les désaccords qui existent sur la manière d'appréhender la suite. On ne veut surtout pas "faire semblant", prendre des postures. Par les temps douloureux que nous traversons, la Fête de l'humanité a été un antidote aux peurs, un appel au respect, à l'écoute et à la bienveillance.

C'est pourquoi, sans vouloir alimenter la moindre polémique, nous avons regretté la décision de notre ancien candidat à l'élection présidentielle à ne pas accepter cette rencontre dans les allées de la Fête et à ne pas répondre à la traditionnelle invitation pour le discours de Pierre Laurent aux personnalités sur le stand national des communistes ; quand on est invité à la Fête de l'humanité, il semble assez naturel de venir saluer celui qui vous invite. Non ?

Cela aurait été l'occasion de vérifier que notre proposition n'est pas une primaire de "toute la gauche", mais un rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent une alternative de gauche, de progrès, après le fiasco du quinquennat Hollande. Le rejet de Hollande doit-il fatalement, sans que nous ne puissions rien y changer, livrer la France à la droite et au FN ? 

Puis, Jean-Luc Mélenchon parle des communistes en ces termes : "Eux ils ont tout laissé tomber et ils ont fait un QCM, ils font comme ils veulent mais un questionnaire qui commence par voulez-vous être payé d’avantage… c'est bon pas à moi quoi !"

Réponse : Drôle de manière quand même de "tout laissé tomber" en proposant d'aller au contact de plusieurs centaines de milliers de citoyennes et de citoyens. Beaucoup de candidats déclarés parlent du peuple, "avance seul face au peuple", mais qui va réellement prendre l'exacte mesure de ce que le "peuple" a à nous dire ? Au cours des trois journées de la Fête de l'Huma, les militantes et militantes communistes, qui méritent le respect, ont fait remplir plus de 10 000 questionnaires ! Oui, plus de 10 000. Cela veut donc dire un nombre plus important encore de discussions. Ce qui est intéressant, c'est tout à la fois les réponses qui sont rédigées, mais aussi les discussions tout au long des 15 à 20 minutes, parfois plus, pour réagir à toutes les questions. Et à chaque fois, la même conclusion, celles et ceux qui ont répondu à cette grande consultation citoyenne disent "Merci". Merci de nous demander notre avis, de vous intéresser à nos vies, de pendre en considération nos attentes et nos déceptions, nos colères et nos rêves. La première question n'est d'ailleurs pas "voulez-vous être payé d’avantage" mais "qu'est-ce qu'il est prioritaire de changer tout de suite dans votre vie quotidienne". Concernant le niveau des salaires, ils nous disent combien leur vie est une survie. Ils s'interrogent aussi sur l'avenir, "avoir un meilleur salaire oui, mais c'est pas pour demain...". Ils regardent la gauche et ils se désespèrent. Des renoncements et des trahisons de Hollande, de la division chez celles et ceux qui, à gauche, disent vouloir une autre politique. Décidément ce "QCM" n'est pas un passe temps entre deux "sudoku" ! 

Jean-Luc Mélenchon poursuit : "À Pierre (Laurent), je lui ai dit : tu fais bien comme tu veux. Tu fais du trotskisme des années 70. Tu mets tout le monde au pied du mur en disant "qui est ce qui veut l'unité ? ". Mais qui va dire non ? Tout le monde veut l'unité mais sur quelles base ?" 

Réponse : pas une seule personne lors de cette Fête, pas une seule, n'a pu nous dire " Pierre Laurent fait du trotskisme des années 70". D'ailleurs, pour en sourire un peu, au temps où Pierre était, à la fin des années 70, début des années 80, sur les bancs de la fac et engagé avec l'organisation des étudiants communistes, sa biographie est assez silencieuse sur un éventuel rapprochement avec les militants trotskiste de l'époque. A l'époque, les rapprochements étaient plutôt rugueux !
Mais la question de l'unité est une question décisive. "Sur quelles bases ?" En effet, Jean-Luc Mélenchon a raison, il faut en discuter.

Dans son discours aux personnalités, le secrétaire national du PCF a fait des propositions précises en ce sens : si sur la sortie de l'austérité nous sommes d’accord sur l'essentiel ; si sur la relance des investissements nous sommes d’accord sur l'essentiel ; si sur la refonte de l’Europe nous sommes d’accord sur l'essentiel ; si sur la VIe République nous sommes d’accord sur l'essentiel ; si sur la planification écologique nous sommes d’accord sur l'essentiel ; si sur la relance des services publics nous sommes d’accord sur l'essentiel, c’est une bonne base de départ, non ? 

Arrêtez de faire le pari fou qu’un seul individu, aussi talentueux soit-il, sera en mesure de capter à lui seul, sans dynamique unitaire, l’affaiblissement de François Hollande. Cela n’arrivera pas. Et alors, au soir du 23 avril, quel goût auront nos larmes : « celui de la déception ou celui du regret ?!"

Puis, Jean-Luc Mélenchon déclare "On dit : il y a trop de candidats à gauche. Il y a : Montebourg, Hamon et Duflot. Attendez mais vous allez ou là ? Ils sont candidats à une primaire pas candidat à l'élection présidentielle. A la fin il n'y n'aura plus que Hollande ou je ne sais pas qui … Un avatar peut-être Macron ou Valls. Faut être sérieux c'est joué d'avance cette histoire la. Donc cela crée de la confusion quand les gens se disent mais il y a combien de candidats de gauche ? Il y en a 5, il y en a 10, oula il y en a trop...

Mais non les amis calmez-vous ! Il y aura un candidat du PS, il y aura un candidat des verts. Ils ont décidé les verts, pourquoi vous venez me mettre la pression à moi ! Les verts aussi ils ont décidé d'avoir un candidat et puis avec nous cela fait trois. Monsieur Poutou . Madame Lutte Ouvrière 5. Il y a toujours eu 5 candidats dans chaque élection, toujours ! "

Réponse : "toujours", Ahhh sacrée Vème République et son poison présidentiel. Et si, cette fois pour de vrai, on changeait ce "toujours" par autre chose. Dans un moment de basculement politique possible qui peut se conclure par une catastrophe pour le peuple, le monde du travail et de la création, la jeunesse... Toutes celles et ceux qui ne renonceront jamais à l'idéal en partant du réel. Ce réel nous demande aujourd'hui de voir les dangers et de ne rien s'interdire pour une issue positive.
Discutons-en.