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vendredi 22 mai 2009

le prix du lait s'est effondré


C'est fait, par une visite peu glorieuse puis la réception de la fiche de paie mensuelle , nos avons appris comme les autres producteurs que le prix du lait était ramené à 22 cts d'€ soit une baisse de 30% .


On nous avaient rabattu les oreilles que les quotas garantissaient un prix du lait correct , ce qui était faux depuis longtemps , les fervents du libéralisme , nous disaient que nous étions des arriérés et qu'il fallait laisser jouer la concurrence - meilleurs façon de garantir des prix justes!-ils se sont pris les pieds dans le tapis , et nous entraînent avec eux .


Depuis 45 jours le lait était livré et on annonce tranquillement que ce lait va être payé 30% moins cher que prévu , d'une part l'honnêteté ne les étouffe pas , mais tous les producteurs ont des engagements aux alentours du 20 de chaque mois , comment vont ils faire pour payer ce qu'ils doivent ? Les trésoreries étaient dans le rouge depuis la fin de l'année et le crise de la FCO.


Si , on enlevait 30% de salaire et autres indemnités aux grands patrons de l'agro-alimentaire ,ils diraient quoi ces voyous en col blanc?


Par contre ,je n'ai pas vu les produits laitiers baisser de 30% dans les GMS , le consommateur paie le prix fort , tanpis pourvu que les marges et autres bénéfices augmentent , on se fout de celui qui travaille pour gagner sa vie et encore plus des chômeurs et autre exclus , je ne parlent pas non plus des handicapés et des retraités , faut pas tomber dans le misérabilisme ! bandes de crapules.


Vraiment , il va falloir reprendre les fourches ,ce système devient imbuvable ,car le but de la manoeuvre c'est d'exclure les plus faibles et les plus petits paysans ceux qui gènent encore le système, quand je vous dit que la république est reconstruire !.

1 commentaire:

  1. Oui mon camarade le temps des fourches et des faux emmenchées à l'envers est revenu, il est temps de faire payer les Bédier, Mulliez et autres requins de la distribution.Merci d'avoir eu une pensée pour les anciens exploitants qui vivent ou survivent avec leurs 600 euros mensuels.
    J'avais le mème problème quand je vendais mes abricots : on me payais 0.50 € et ils étaient revendus 4 € dans le région parisienne.
    Bien fraternellement à toi.
    GR

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