Source Météo France
La France métropolitaine a connu cette année un mois d’avril exceptionnellement chaud, sec et ensoleillé. Ces conditions remarquables résultent de l’influence persistante de conditions anticycloniques sur la métropole.
Avec une température moyenne supérieure de 4,0°C à la moyenne de référence (calculée sur la période 1971-2000),avril 2011 se positionne au deuxième rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1900, derrière avril 2007(+4,3°C) et loin devant avril 1945 (+2.8°C), 1961 et 1949 (+2,6°C). Ces écarts sont plus marqués pour les températures maximales de l’après-midi (+5,5°C) que pour les températures minimales de fin de nuit (+2,5°C). A l’exception de quelques jours plus proches de la normale autour du 15 avril, les températures quotidiennes se sont maintenues autour de valeurs bien supérieures tout au long du mois. Entre le 6 et le 11, elles ont même atteint des valeurs sans égal depuis 1947 pour une première quinzaine d’avril. Plusieurs records mensuels de température maximale quotidienne ont été battus dans la moitié sud de la France ainsi que dans les Alpes et localement en Bretagne.
Ce mois d’avril 2011 a aussi été exceptionnel par sa faible pluviométrie. Il se situe parmi les plus secs depuis 1959, à l’image des mois d’avril 1984 et 1982 (les précipitations sur la France n’avaient représenté que 29 % de la moyenne de référence établie sur la période 1971-2000), 1960 (36 %) et 1997 (37 %).
Le début d’année avait déjà été nettement déficitaire sauf sur les régions méditerranéennes. Ce nouveau déficit, conjugué aux fortes chaleurs, a conduit à une sécheresse extrême des sols superficiels pour une fin de mois d’avril sur la majeure partie du pays. La moitié nord de la France connaît ainsi des niveaux de sécheresse des sols superficiels jamais atteints fin avril au cours des cinquante dernières années. Les couches supérieures des sols réagissant vite aux précipitations, cette situation pourrait évoluer en fonction des pluies de ces prochaines semaines.
L’ensoleillement en avril a également été remarquable. Sur la quasi totalité du pays à l’exception de l’extrême sud, les durées d’ensoleillement ont été plus d’une fois et demie supérieures à la moyenne de référence établie sur la période 1991-2000. En Rhône-Alpes et dans quelques régions avoisinantes, des records d’ensoleillement pour un mois d’avril ont été battus sur certaines villes.
Prévisions saisonnières pour les mois de mai, juin et juillet 2011
Selon les modèles de prévisions saisonnières, en métropole, les températures moyennes devraient être plus chaudes que la normale tandis qu’aucun scénario ne se dégage pour les cumuls de précipitations.
La France métropolitaine a connu cette année un mois d’avril exceptionnellement chaud, sec et ensoleillé. Ces conditions remarquables résultent de l’influence persistante de conditions anticycloniques sur la métropole.
Avec une température moyenne supérieure de 4,0°C à la moyenne de référence (calculée sur la période 1971-2000),avril 2011 se positionne au deuxième rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1900, derrière avril 2007(+4,3°C) et loin devant avril 1945 (+2.8°C), 1961 et 1949 (+2,6°C). Ces écarts sont plus marqués pour les températures maximales de l’après-midi (+5,5°C) que pour les températures minimales de fin de nuit (+2,5°C). A l’exception de quelques jours plus proches de la normale autour du 15 avril, les températures quotidiennes se sont maintenues autour de valeurs bien supérieures tout au long du mois. Entre le 6 et le 11, elles ont même atteint des valeurs sans égal depuis 1947 pour une première quinzaine d’avril. Plusieurs records mensuels de température maximale quotidienne ont été battus dans la moitié sud de la France ainsi que dans les Alpes et localement en Bretagne.
Ce mois d’avril 2011 a aussi été exceptionnel par sa faible pluviométrie. Il se situe parmi les plus secs depuis 1959, à l’image des mois d’avril 1984 et 1982 (les précipitations sur la France n’avaient représenté que 29 % de la moyenne de référence établie sur la période 1971-2000), 1960 (36 %) et 1997 (37 %).
Le début d’année avait déjà été nettement déficitaire sauf sur les régions méditerranéennes. Ce nouveau déficit, conjugué aux fortes chaleurs, a conduit à une sécheresse extrême des sols superficiels pour une fin de mois d’avril sur la majeure partie du pays. La moitié nord de la France connaît ainsi des niveaux de sécheresse des sols superficiels jamais atteints fin avril au cours des cinquante dernières années. Les couches supérieures des sols réagissant vite aux précipitations, cette situation pourrait évoluer en fonction des pluies de ces prochaines semaines.
Indice d’humidité des sols au 30 avril 2011
Ecart pondéré à la moyenne 1971-2000
Ecart pondéré à la moyenne 1971-2000
L’ensoleillement en avril a également été remarquable. Sur la quasi totalité du pays à l’exception de l’extrême sud, les durées d’ensoleillement ont été plus d’une fois et demie supérieures à la moyenne de référence établie sur la période 1991-2000. En Rhône-Alpes et dans quelques régions avoisinantes, des records d’ensoleillement pour un mois d’avril ont été battus sur certaines villes.
Prévisions saisonnières pour les mois de mai, juin et juillet 2011
Selon les modèles de prévisions saisonnières, en métropole, les températures moyennes devraient être plus chaudes que la normale tandis qu’aucun scénario ne se dégage pour les cumuls de précipitations.
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