Quand Le Grand Soir recevait le baiser de Judas (une histoire croustillante, incroyable mais vraie).
De quoi s’agit-il ci-dessous ?
D’une polémique entre des sites Internet concurrents ? De la queue de comète d’une querelle entre LGS et un site qui l’a agressé et diffamé ? D’un règlement de comptes personnel ? D’un Clochemerle modernisé par transposition sur la Toile ? De l’expression d’un vil ressentiment occupant la place de nos articles d’information et d’analyse ?
Si c’était le cas, chacun perdrait son temps.
Il s’agit en vérité de répondre à des questions fondamentales qui sont :
- L’anonymat journalistique (recours aux pseudos) est-il acceptable, non pas pour préserver sans risque un droit d’expression, mais pour calomnier un adversaire choisi et pour chauffer à blanc des lecteurs qui en appelleront à la violence physique ?
- Le mensonge est-il permis pour discréditer un adversaire ?
- La duplicité est-elle un outil normal d’investigation ?
- La virulence des attaques contre quiconque défend « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » est-elle anodine sur un site anarchisant ?
- Le silence sur le principal parti d’extrême droite français et sur la politique des « Faucons du Pentegone » est-il anodin sur un site anarchisant ?
- Des sites Internet sans trop de moyens ni d’expérience peuvent-ils être facilement infiltrés ? Et par qui ?
CHAPITRE 1.
Juin 2008 : après avoir débattu dans une librairie marseillaise, un administrateur du GS avait dîné avec un petit groupe dont faisait partie une jeune journaliste, Ornella Guyet. Ils sympathisèrent par cousinage idéologique et restèrent en contact épistolaire.
Janvier 2009 : dans un mail pour présenter ses vœux, elle sollicita une aide pour trouver une colocation à Paris. L’administrateur toulousain la recommanda au webmaster parisien du GS, lequel se démena et lui procura une adresse béton.
Juillet 2010 : de passage à Toulouse, elle exprima avec insistance (mails, téléphone) le désir de rencontrer l’administrateur. Soit ! Deux heures de discussion amicale en terrasse d’un café. Sujets : LGS, le Plan B, CQFD, le Diplo et les problèmes professionnels de la journaliste plutôt désoeuvrée. LGS n’embauche pas (bénévolat). Puis : bisou, salut Ornella, donne de tes nouvelles…
CHAPITRE 2.
Mars 2011 : un virulent article d’un site, Article XI, qu’on croyait ami, dénonce les deux administrateurs en question, accusés de publier « des textes fascisants » et d’avoir dérivé vers le négationnisme, le rouge-brunisme, le conspirationnisme, le confusionnisme, l’antisémitisme (on en oublie).
Cette crapulerie était signée Marie-Anne Boutoleau et Rashkounine. Ce dernier pseudo a été créé spécialement pour l’occasion et n’est jamais réapparu depuis. Quand à sa complice, elle se targuait d’écrire pour CQFD et ACRIMED. La réaction des lecteurs du site agresseur fut telle qu’elle dut alors rédiger une centaine de commentaires (parfois en milieu de nuit) pour convaincre et pour en rajouter dans son entreprise de démolition de ces deux administrateurs du GS, nommément calomniés.
Avril 2011 : à un administrateur du GS lui demandant si elle connaît Marie-Anne Boutoleau et Rashkounine, Ornella Guyet écrivit : « J’ai bien reçu ton message, mais très franchement, je n’ai vraiment aucune envie de prendre part à ce débat. »
Sans oser y croire, vous avez évidemment deviné la chute (notre surtitre vous y aidait) : Marie-Anne Boutoleau est le pseudonyme d’Ornella Guyet, celle-là même qui eut l’occasion de découvrir en juin 2008, janvier 2009 et juillet 2010 dans les conditions susdites, deux administrateurs du GS dont elle dénonce à présent avec horreur (et derrière son masque) la « dérive droitière » constatée « depuis trois ou quatre ans ».
CHAPITRE 3 (car ce n’est pas tout) .
Il faut maintenant infirmer ou confirmer les informations suivantes :
1- En Mars 2009, abusivement présentée comme « Professor à ACRIMED », l’"anarchiste" Ornella Guyet a été une participante active à un séminaire organisé à Paris par le Center for the Study of International Communications et la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington, de Washington (connue pour être un lieu de recrutement de la CIA) et présidé par Lee W. Huebner personnalité du Parti Républicain états-unien et qui fut un proche de Richard Nixon.
2- Selon DISCOVERTHENETWORKS.ORG, l’ensemble du réseau INDYMEDIA (IMC) reçoit une aide financière de l’Open Society Institute (de George Soros) et de la Fondation Ford, deux paravents translucides de la CIA. Ornella Guyet est (discrètement) administratrice du site Indymédia Paris.
Si ces allégations sont fausses, LGS fera amende honorable en regrettant d’avoir adopté ostensiblement la mimique du suspicieux type (front plissé, un sourcil levé, regard vers le ciel). Il le fera par écrit, dans une missive qu’il remettra en main propre à Rashkounine. Celui-ci nous expliquera sans doute en cette occasion pourquoi ils sont mous du genou, Article XI, son webmaster masqué, et Boutoleau/Guyet dès qu’il s’agit de dénoncer la politique étrangère américaine (OTAN, Israël…) et la principale force d’extrême droite française (le FN) et d’où leur vient cette rage à étiqueter « rouges-bruns » les journalistes qui écrivent la vérité sur la situation dans les pays « en résistance » face à l’Empire et à ses alliés.
A titre d’information, nous donnons à lire par le lien ci-dessous une enquête de l’UPR sur le sujet. Si certains passages de ce document peuvent frôler « l’effet de halo » (O. Guyet, spécialiste de la méthode, aurait mauvaise grâce à s’en offusquer), il apporte néanmoins des éléments troublants et inédits sur cette affaire et il pose à Ornella Guyet 20 questions dont on attend la réponse avec gourmandise.
Le Grand Soir.
(Logo de l’article : d’après une oeuvre du talentueux Michel Giliberti).
Pour revisionner le début du feuilleton :
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