La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde a pris ses fonctions mardi, et touchera un salaire de 551.700 dollars annuels, soit au taux de change actuel, environ 31.700 euros par mois...
Le FMI a publié son contrat de travail, qui prévoit un salaire de base de 467 940 dollars par an et une allocation pour frais de représentation (sans justificatifs) de 83 760 dollars par an, soit un total de 551 700 dollars. Cette somme n'est soumise à aucun impôt, grâce au statut de fonctionnaire international des salariés du Fonds. Le dernier salaire annuel que le FMI ait publié pour son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, était de 521 100 dollars pour la troisième année de son mandat, soit la période de novembre 2009 à octobre 2010.
Le reste des termes du contrat de travail de Mme Lagarde est globalement identique à ceux qui prévalaient pour DSK, à l'exception d'un paragraphe sur l'éthique beaucoup plus détaillé. "Il est attendu de vous, en tant que directrice générale, que vous observiez les normes les plus élevées de conduite éthique, conformément aux valeurs d'intégrité, d'impartialité et de discrétion. Vous vous efforcerez d'éviter ne serait-ce que l'apparence d'une inconvenance dans votre comportement", indique le contrat. "Dans la conduite de vos activités de directrice général, vous avez un devoir de loyauté exclusive au Fonds et éviterez tout conflit d'intérêt ou l'apparence d'un tel conflit", poursuit-il.
L'arrestation et l'incarcération de DSK (lire : Dominique Strauss-Kahn dans de sales draps) à la mi-mai avait mis le FMI dans une situation inédite et imprévue, avec un numéro un incapable d'exercer ses fonctions. Il avait fini par démissionner depuis la prison new-yorkaise de Rikers Island au bout de quatre jours. Nicolas Sarkozy a choisi de pousser la candidature de Christine Lagarde, en dépit d'une une éventuelle enquête pour abus d'autorité la visant dans une affaire très complexe impliquant Bernard Tapie. "J'ai la conscience parfaitement tranquille", n'a cessé de répéter ces dernières semaines Christine Lagarde à propos du recours à un arbitrage privé pour réglerun litige qui coûtera aux contribuables français une facture de 385 millions d'euros.
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