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lundi 4 juillet 2011

Le Minnesota en faillite , 22000 fonctionnaires renvoyés chez eux , La droite extrême ne veut pas augmenter les impôts des plus riches!


En faillite, le gouvernement du Minnesota cesse ses activités
Comme tous les édifices publics du Minnesota, le zoo de la ville de Saint Paul est fermé jusqu'à nouvel ordre.
Comme tous les édifices publics du Minnesota, le zoo de la ville de Saint Paul est fermé jusqu'à nouvel ordre.
REUTERS/Andy King

Faute de pouvoir équilibrer son budget, comme le lui ordonne la Constitution, l'État américain du Minnesota a été forcé de fermer la plupart des services publics. Peuplé de 5,3 millions d’habitants et grand comme la moitié de la France, le Minnesota présente un trou de 5 milliards de dollars dans ses caisses.
Avec notre correspondant aux Etats-Unis, Jean-Louis Pourtet 


Triste week-end de fête – celle de l’Indépendance américaine lundi 4 juillet 2011 – pour les habitants du Minnesota. Les parcs nationaux, les musées et le zoo sont fermés ainsi que les aires de repos sur les autoroutes. Impossible aussi de pêcher dans les lacs de l’Etat, les services délivrant les permis étant fermés. En faillite, le gouvernement a dû mettre la clé sous la porte, renvoyant chez eux 22 000 fonctionnaires, et suspendant les activités de la majorité des services publics. Avant de rouvrir, ceux-ci devront attendre la fin de la bataille entre le gouverneur démocrate et la législature républicaine.

Choix politique

Le Minnesota est en faillite : il a un trou de 5 milliards de dollars dans son budget. Or au 1er juillet, date du nouvel exercice fiscal, l’État devait – selon sa Constitution – avoir comblé son déficit. Pour ce faire, le gouverneur Mark Dayton voulait augmenter les impôts des riches, et les républicains voulaient couper les dépenses publiques. C’est le même débat qui se tient en ce moment au niveau national entre Obama et les élus républicains du Congrès. Personne ne voulant céder, Dayton a décidé de mettre le gouvernement à l'arrêt, comptant sur le mécontentement populaire pour forcer les républicains à accepter une augmentation des impôts pour les plus aisés.

 article RFI

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