Pages

mardi 15 novembre 2011

Après avoir coulé l'Europe la Goldman Sachs place ses pions , l'Europe est vendue , entres les banques vyous et officines de notation sans se tromper , on peut dire que la démocratie est morte , vient maintenant la véritable dictature du fric , les peuples vont ils un jours ouvrir les yeux pour de bon?,


LONDRES, CORRESPONDANT - Qu'ont en commun Mario DraghiMario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.

A tout concours, il faut une hiérarchie. Le premier prix revient bien sûr à Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005. Nommé associé, il est chargé des "entreprises et pays souverains". A ce titre, l'une des missions est de vendre le produit financier "swap" permettant de dissimulerune partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs. Vient ensuite Mario Monti, conseiller international depuis 2005. Arrive en troisième position Lucas Papadémos, qui vient d'être nommé premier ministre de la Grèce, qui fut gouverneur de la Banque centrale hellénique entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l'opération de trucage des comptes perpétré par GS. Le gestionnaire de la dette grecque est d'ailleurs un certain Petros Christodoulos, un ex-trader de la firme.
Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro,Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l'un des administrateurs, l'IrlandaisPeter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l'Irlande. Enfin, Paul Deighton, qui a passé 22 ans chez Goldman Sachs, est directeur général du comité organisateur des Jeux olympiques de Londres en 2012. La lanterne rouge car chacun sait que le sport comme l'amitié est hors concours.
Pourtant, au-delà des apparences, le réseau d'influence qui a fait sa puissance avant ou pendant la tourmente politique financière de 2008 a perdu de son efficacité. En effet, les complicités anciennes entretenues par les ex-banquiers centraux chevronnés mobilisés pour tirer les ficelles se révèlent moins utiles face à des politiciens sensibles à l'impopularité des professionnels de la finance tenus pour responsables de la crise. Là où Goldman Sachs pouvait facilement exercerses talents, une série d'affaires – la Grèce, la spéculation contre l'euro, le scandale Abacus auquel a été mêlé le goldmanien français Fabrice Tourre – lui ont mis à dos la puissance publique.
Le carnet d'adresses est utile mais ne suffit plus à lui tout seul sur une planète financière complexe et technique et face à une nouvelle génération d'industriels moins pétris de respect pour l'establishment. Les patrons européens partis à la conquête du monde se sont émancipés des croisés de la haute finance style Goldman Sachs. La quête de valorisation de l'actionnaire, les exigences de transparence des comptes et les impératifs de l'expansion à l'étranger émoussent l'"effet réseau". Enfin, devenus plus exigeants sur la qualité et l'indépendance du métier de conseil, les clients européens, mais pas seulement, exigent le respect d'un minimum d'éthique.
Et c'est là que le bât blesse à propos de Goldman Sachs. Car la banque aimeplacer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C'est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s'est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).
Mario Draghi affirme qu'étant entré en fonction en 2002, il n'a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du "swap" en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd'hui responsable de l'organisme gérant la dette grecque.
Marc Roche; Le Monde .fr
Voici le commentaire que j'ai reçu par mail je le livre intact preuve qu'il existe des gens qui réfléchissent


Voici un résumé des nombreux commentaires de réaction sur cet article (désolée de ne pas citer nommément chaque personne, mais les idées, d'ailleurs récurrentes et convergentes, priment sur leurs auteurs) :

- L'Europe n'est plus à vendre... car elle est déjà vendue !
- La BCE et Goldman Sachs ne prêtent rien gratuitement  aux Etats, si ce n'est des Premiers Ministres !
- Déni total de la démocratie en Europe, voire même sa mort : puisque désormais ce sont les marchés qui désignent (et imposent) les dirigeants à la tête des Etats. Ce n'est plus la dictature fasciste, mais celle de la finance...
- C'est Matrix : un monde virtuel qui prend possession de la vie des êtres humains !
- Remplacer des gouvernements élus démocratiquement par des équipes dirigées par des "techniciens" ultra-libéraux sous la pression du monde de la finance, cela rentre parfaitement dans la "Stratégie de choc" décrite par Naomi Klein
- Ce qui se passe actuellement en Europe est d'une gravité dont les populations ne semblent pas bien se rendre compte ! Quand est-ce que les gens vont se réveiller, ouvrir les yeux et prendre la mesure exacte de ce que cette oligarchie financière est en train de nous faire avaler ?
- Ceux qui ont coulé l'économie mondiale en 2008 prennent les manettes de l'Europe : rassurant, non ?!
- La mafia financière américaine prend le pouvoir en Europe et nos "Chefs d'Etats" en sont les larbins !
- Pourquoi ne va-t-on pas chercher dans les paradis fiscaux les quelque 10.000 milliards de dollars des filiales, entreprises, fonds spéculatifs et avoirs détournés plus ou moins légalement des pays occidentaux, qui y dorment pour échapper à l'impôt ? Cela pourrait être un bon début pour commencer à rembourser cette fameuse dette européenne ! Non, il est plus simple d'écraser encore plus ceux qui se serrent déjà la ceinture, car on peut encore les manipuler en leur faisant miroiter une éventuelle amélioration (totalement illusoire) de la crise qui leur éviterait le pire, s'ils sont bien sages et soumis... or, ces pervers n'ont aucun intérêt à voir disparaître la soi-disant crise, c'est leur fond de commerce !
- Si nous avons bien compris, pour gérer la crise, Goldman Sachs fournit ses conseils d'experts pour maquiller les comptes grecs à un certain Lucas Papadémos qui est nommé premier ministre après la quasi-faillite de son pays, deux de ses anciens collègues sont nommés, l'un à la Banque Centrale Européenne et l'autre Président du Conseil italien (en échange de ce cher Berlusconi... on ne pensait pourtant pas pouvoir trouver pire, mais cette mafia en est capable !)
- Coup d'Etat financier dont les derniers détails ont probablement été peaufinés lors du dernier G20. A venir : une dévaluation de l'euro, de l'inflation, plus de chômage, une diminution sévère des prestations sociales et des services publics, des lois liberticides, des restrictions dans les libertés de manifestations et d'expression, un accès au crédit plus difficile, la construction d'un super-Etat européen vers lequel sera transférée la souveraineté des Etats... La classe moyenne disparaîtra, la pauvreté envahira les populations et l'Europe deviendra un continent sous-développé !
- Les marionnettes Sarko et Merkel donnent les clés du pouvoir aux agences de notation et à la finance et en deviennent leurs fidèles serviteurs.
- Les principaux conseillers financiers et le Ministre des Finances de B. Obama sont tous issus de chez Goldman Sachs.
- On va chercher les pyromanes pour éteindre le feu... à votre avis, quel peut-en être le résultat ?
- Un comble: les Etats se doivent de "rassurer" les marchés et de laisser crever les populations de chaque pays européen,  car elles n'ont aucune importance ces populations, sauf qu'on attend d'elles de payer la facture de ces mécréants, c'est leur seul raison d'être !
- Un paramètre-clé justement : le peuple ! Qu'attendons-nous pour envoyer promener ces fossoyeurs ? Papandréou, bien que trop tardivement, a essayé de redonner la voix au peuple grec, sous la forme du référendum qu'il proposait... c'en était trop pour nos brigands qui se sont arrangés pour le couler définitivement (cela n'était pas très difficile...) et le remplacer par cet expert de la Finance (pardon... de la dette !) et ainsi continuer leur politique d'asservissement des citoyens européens ! Mais qui s'est levé pour le défendre et dire qu'il était le seul à faire preuve d'un minimum de sens démocratique ? Les Français, majoritairement, ne semblent guère s'être montrés solidaires... mais quand viendra notre tour, nous pourrons toujours appeler à l'aide...
- 2 solutions : la révolution violente ou l'indignation pacifiste ? Existe-t-il d'autres voies ?

Ne connaissez-vous pas un collectif, un mouvement, un élan de personnes comme nous, qui peuvent s'unir et essayer de proposer une alternative au système suicidaire actuel dans lequel nous nous trouvons enfermés ?

Bien à vous,

Florence 



 Je crois que le meilleur des collectifs est peut être ce que vous faites: réagir , ne jamais baisser la tête , ne jamais se taire, ne jamais accepter l’inacceptable et ne rien lâcher , en ce moment les mouvements se font de plus en plus nombreux il nous faut les accompagner et faire prendre conscience à tous que les batailles à coup  sûr perdues sont celles jamais livrées ; alors restons debout et intransigeants 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les messages anonymes ne seront pas publier