LONDRES, CORRESPONDANT - Qu'ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.
- L'Europe n'est plus à vendre... car elle est déjà vendue !
- La BCE et Goldman Sachs ne prêtent rien gratuitement aux Etats, si ce n'est des Premiers Ministres !
- Déni total de la démocratie en Europe, voire même sa mort : puisque désormais ce sont les marchés qui désignent (et imposent) les dirigeants à la tête des Etats. Ce n'est plus la dictature fasciste, mais celle de la finance...
- C'est Matrix : un monde virtuel qui prend possession de la vie des êtres humains !
- Remplacer des gouvernements élus démocratiquement par des équipes dirigées par des "techniciens" ultra-libéraux sous la pression du monde de la finance, cela rentre parfaitement dans la "Stratégie de choc" décrite par Naomi Klein
- Ce qui se passe actuellement en Europe est d'une gravité dont les populations ne semblent pas bien se rendre compte ! Quand est-ce que les gens vont se réveiller, ouvrir les yeux et prendre la mesure exacte de ce que cette oligarchie financière est en train de nous faire avaler ?
- Ceux qui ont coulé l'économie mondiale en 2008 prennent les manettes de l'Europe : rassurant, non ?!
- La mafia financière américaine prend le pouvoir en Europe et nos "Chefs d'Etats" en sont les larbins !
- Pourquoi ne va-t-on pas chercher dans les paradis fiscaux les quelque 10.000 milliards de dollars des filiales, entreprises, fonds spéculatifs et avoirs détournés plus ou moins légalement des pays occidentaux, qui y dorment pour échapper à l'impôt ? Cela pourrait être un bon début pour commencer à rembourser cette fameuse dette européenne ! Non, il est plus simple d'écraser encore plus ceux qui se serrent déjà la ceinture, car on peut encore les manipuler en leur faisant miroiter une éventuelle amélioration (totalement illusoire) de la crise qui leur éviterait le pire, s'ils sont bien sages et soumis... or, ces pervers n'ont aucun intérêt à voir disparaître la soi-disant crise, c'est leur fond de commerce !
- Si nous avons bien compris, pour gérer la crise, Goldman Sachs fournit ses conseils d'experts pour maquiller les comptes grecs à un certain Lucas Papadémos qui est nommé premier ministre après la quasi-faillite de son pays, deux de ses anciens collègues sont nommés, l'un à la Banque Centrale Européenne et l'autre Président du Conseil italien (en échange de ce cher Berlusconi... on ne pensait pourtant pas pouvoir trouver pire, mais cette mafia en est capable !)
- Coup d'Etat financier dont les derniers détails ont probablement été peaufinés lors du dernier G20. A venir : une dévaluation de l'euro, de l'inflation, plus de chômage, une diminution sévère des prestations sociales et des services publics, des lois liberticides, des restrictions dans les libertés de manifestations et d'expression, un accès au crédit plus difficile, la construction d'un super-Etat européen vers lequel sera transférée la souveraineté des Etats... La classe moyenne disparaîtra, la pauvreté envahira les populations et l'Europe deviendra un continent sous-développé !
- Les marionnettes Sarko et Merkel donnent les clés du pouvoir aux agences de notation et à la finance et en deviennent leurs fidèles serviteurs.
- Les principaux conseillers financiers et le Ministre des Finances de B. Obama sont tous issus de chez Goldman Sachs.
- On va chercher les pyromanes pour éteindre le feu... à votre avis, quel peut-en être le résultat ?
- Un comble: les Etats se doivent de "rassurer" les marchés et de laisser crever les populations de chaque pays européen, car elles n'ont aucune importance ces populations, sauf qu'on attend d'elles de payer la facture de ces mécréants, c'est leur seul raison d'être !
- Un paramètre-clé justement : le peuple ! Qu'attendons-nous pour envoyer promener ces fossoyeurs ? Papandréou, bien que trop tardivement, a essayé de redonner la voix au peuple grec, sous la forme du référendum qu'il proposait... c'en était trop pour nos brigands qui se sont arrangés pour le couler définitivement (cela n'était pas très difficile...) et le remplacer par cet expert de la Finance (pardon... de la dette !) et ainsi continuer leur politique d'asservissement des citoyens européens ! Mais qui s'est levé pour le défendre et dire qu'il était le seul à faire preuve d'un minimum de sens démocratique ? Les Français, majoritairement, ne semblent guère s'être montrés solidaires... mais quand viendra notre tour, nous pourrons toujours appeler à l'aide...
- 2 solutions : la révolution violente ou l'indignation pacifiste ? Existe-t-il d'autres voies ?
Ne connaissez-vous pas un collectif, un mouvement, un élan de personnes comme nous, qui peuvent s'unir et essayer de proposer une alternative au système suicidaire actuel dans lequel nous nous trouvons enfermés ?
Bien à vous,
Florence
Je crois que le meilleur des collectifs est peut être ce que vous faites: réagir , ne jamais baisser la tête , ne jamais se taire, ne jamais accepter l’inacceptable et ne rien lâcher , en ce moment les mouvements se font de plus en plus nombreux il nous faut les accompagner et faire prendre conscience à tous que les batailles à coup sûr perdues sont celles jamais livrées ; alors restons debout et intransigeants
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