dimanche 23 février 2014
L'empire US n'hésite pas , et s'allie avec les fascistes pour reprendre la main en Ukraine ou les traits d'une blonde ont du mal à cacher les uniformes vert de gris.Si l'URSS n'était pas entrée en guerre et si son peuple n'avait pas fait preuve d'un immense courage nous serions toujours sous la botte nazi : témoin ce qui se passe en Ukraine ... la-bas le parti communiste y est interdit
Egérie de la « Révolution orange », qui a amené en 2005 le camp pro-occidental à la tête de l'Ukraine, Ioulia Timochenko est généralement présentée dans nos médias comme la garante de la démocratie et des droits de l'homme face au camp « pro-russe ». Sa récente incarcération, unanimement considérée comme politique par nos dirigeants, a ravivé l'élan de sympathie dont elle bénéficie en Europe et aux Etats-Unis. Pourtant, le parcours de cette puissante femme d'affaires est moins rose qu'il n'y paraît à première vue : corruption, liens avec l'extrême droite, pion de l'impérialisme US... De quoi sérieusement égratigner l'image de parfaite démocrate que l'on essaie habituellement de lui donner.
Egérie de la « Révolution orange » et pion de rechange des USA
Ioulia Timochenko a commencé sa carrière politique dans les années 1990. En 2002, elle a fondé le « Bloc Ioulia Timochenko », une coalition de partis opposés au président de l'époque, Leonid Koutchma. Ce dernier était réputé pro-russe et perçu d'un mauvais œil par les pays occidentaux. Aux élections présidentielles de 2004, le Bloc Ioulia Timochenko a choisi de soutenir le candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko contre le successeur de Koutchma, l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch.
Dans un premier temps, Ianoukovitch fut déclaré vainqueur des élections. Des fraudes ayant été constatées par divers observateurs, les partisans de Iouchtchenko se sont mobilisés pour contester les résultats. De grandes manifestations ont eu lieu et un second scrutin fut finalement organisé, dont Iouchtchenko est sorti vainqueur. Tout ce processus a été appelé « Révolution orange », du nom de la couleur des partisans de Iouchtchenko.
Pendant toute la durée de la campagne et de la « révolution », Ioulia Timochenko a accompagné et soutenu Viktor Iouchtchenko. Son rôle dans l'élection de ce dernier est indiscutable. « Timochenko est un leader énergétique et charismatique, avec un style politique parfois combatif, qui a fait campagne de manière efficace pour Iouchtchenko », lit-on dans un Rapport au Congrès américain de 2005 (1). Juste retour des choses, elle fut nommée Première ministre par le nouveau Président.
Iouchtchenko et Timochenko
lors de la Révolution orange
La Révolution orange a été présentée à l'époque comme un mouvement de contestation spontané né du mécontentement de la population ukrainienne. Certes, il ne fait aucun doute qu'une partie des Ukrainiens étaient mécontents de leur classe politique, ni qu'ils sont sortis dans la rue par conviction. Toutefois, de nombreuses sources démontrent aujourd'hui que la révolution ne fut pas si « spontanée » que l'on croit, mais qu'elle avait été au contraire soigneusement préparée avec l'aide de Washington.
Dans le documentaire Les États-Unis à la conquête de l'est (2), on voit par exemple comment, deux mois avant les événements, des stages ont été organisés pour former de jeunes Ukrainiens aux méthodes de la « révolution douce ». La technique est simple et a été appliquée à la lettre : surveiller de près les élections afin de constater des irrégularités commises par la partie adverse ; contester les résultats à l'aide de sondages que l'on a soi-même réalisés à la sortie des urnes ; mobiliser la population pour faire annuler le scrutin ; appeler à l'organisation de nouvelles élections. Au cours de celles-ci, son propre candidat, soutenu par la « communauté internationale » et jouissant de la vague de contestation populaire, affrontera un adversaire accablé par les accusations de fraudes. Il aura dès lors toutes les chances de son côté pour être élu (3).
Durant leurs stages, les jeunes Ukrainiens ont reçu les conseils de jeunes Serbes du mouvement Otpor qui avait renversé Milosevic en 2000. « On leur a appris comment créer leur organisation, comment faire de leur mouvement une véritable marque, comment créer des logos, comment faire passer des messages, comment recruter du monde, mobiliser les gens autour de leur cause. Et bien sûr, comment trouver de l'argent », témoigne l'un d'eux. L'argent, en l'occurrence, a été fourni par des organisations US comme l'International Republican Institute du Sénateur McCain et la Freedom House. « Pour les Ukrainiens, on a donné une petite bourse de 30 000 dollars pour qu'ils puissent rassembler des centaines d'activistes dans le Sud de l'Ukraine, en Crimée. Ils ont été entraînés à l'action civique et à surveiller les élections », déclare le président de la Freedom House devant les caméras.
On sait par d'autres sources qu'un nombre élevé d'organisations US ont travaillé à la préparation de la Révolution orange, comme USAID, la NED et la Fondation Soros. D'une manière générale, le rôle des ONG a été central. La directrice de l'International Centre for Policy Studies, un organisme financé par la Fondation Soros, a déclaré en 2005 à ce propos, très enthousiaste : « Quelque 40 000 ONG regroupent 12% de la population ukrainienne, et ces organisations ont été une force active déterminante dans la Révolution orange ». Selon elle, les « donateurs » de ces ONG se sont efforcés pendant des années d'« accentuer le développement d'un mouvement de protestation » en Ukraine, ce qui a porté ses fruits (4). Le gouvernement des Etats-Unis s'est également montré généreux, déboursant notamment une somme de 13,8 millions de dollars pour, entre autres, financer « la formation des observateurs » et aider à la réalisation de « sondages indépendants à la sortie des urnes (5) ». Deux des éléments clés, comme on sait, de l'organisation des « révolutions douces » (6).
Tee-shirt de la Fondation McCain avec les dates
des révolutions réussies et celles à venir
(source : Les Etats-Unis à la conquête de l'Est).
Bref, la Révolution orange n'avait pas grand-chose de spontané, malgré tout l'espoir qu'elle a pu susciter parmi la population ukrainienne. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant à ce que les Etats-Unis se soient réjouis lorsque, après l'annulation du premier scrutin, Iouchtchenko a finalement remporté les élections. Iouchtchenko était « leur » candidat, celui sur lequel ils avaient placé tous leurs espoirs. Ils voyaient en lui le politicien le plus apte à défendre leurs intérêts dans la région et à éloigner l'Ukraine de la sphère d'influence russe. « La Révolution orange a suscité beaucoup d'intérêt au Congrès et ailleurs », a résumé l'analyste Steven Woehrel dans un rapport au Congrès. « Certains avaient l'espoir que l'Ukraine pourrait finalement s'embarquer sur le chemin de réformes complètes et de l'intégration euro-atlantique après des années de demi-mesures et de faux départs (7). »
Toutefois, les espoirs mis sur Iouchtchenko ont été suivis de déceptions. La « coalition orange » qui l'avait porté au pouvoir n'a jamais pu s'accorder politiquement et est restée profondément divisée. Les relations qu'il a entretenues avec Ioulia Timochenko ont été particulièrement exécrables. Ceux-ci se sont mutuellement accusés de corruption et, moins d'un an après sa nomination, Timochenko a été démise de son poste de Première ministre. Ce fut le commencement d'une crise politique de deux ans au cours de laquelle Iouchtchenko s'est rapproché de l'opposition. Finalement, cette crise s'est soldée par la réintégration de Timochenko à son poste de Première ministre en 2007, mais les relations entre les deux dirigeants sont restées hautement tendues.
A cette époque, les Etats-Unis avaient déjà constaté une perte de popularité de leur ancien favori au profit de Timochenko : « Iouchtchenko est dans une plus faible position, les sondages le montrent constamment beaucoup moins populaire que Timochenko (8). » Aux élections présidentielles de 2010, l'ancien président a lamentablement échoué au premier tour avec à peine 5% des voix. Timochenko, en revanche, est arrivée deuxième juste après le candidat « pro-russe » Ianoukovitch. Aussi n'est-il pas étonnant que le soutien des Etats-Unis ait peu à peu basculé de Iouchtchenko, dont on entend aujourd'hui presque plus parler, à Timochenko. Face à la déconfiture du premier, ils ont choisi de miser sur son ex-partenaire, toujours riche du prestige de la Révolution orange, pour défendre leurs intérêts dans la région. Timochenko est en somme le pion de rechange des USA. Un pion dont, par ailleurs, la réputation de fervente démocrate est comme on va voir largement abusive.
Candidate du mouvement fasciste
« Les nationalistes de Svoboda inquiètent les juifs et les Russes », titrait récemment Le Monde(01/11/2012). Dans l'article, le journal rapportait les inquiétudes suscitées par l'entrée au Parlement ukrainien de ce parti nationaliste avec 10% des voix. « J'ai entendu des déclarations antisémites dans la bouche du leader de Svoboda. C'est très désagréable quand ce genre de force politique arrive au pouvoir », a déclaré l'ambassadeur israélien en Ukraine. « C'est la première fois qu'un parti néonazi, qui ne cache pas son antisémitisme et soutient ceux qui collaboraient avec Hitler, entre au Parlement », a déploré quant à lui un député russe.
L'entrée d'un parti comme Svoboda au Parlement ukrainien a effectivement de quoi inquiéter (9). Comme nous allons le voir plus loin, le mouvement fasciste est particulièrement fort en Ukraine. Toutefois, il y a deux choses que Le Monde n'a pas mentionnées et qui méritent pourtant la plus grande attention.
La première, c'est que le parti de Ioulia Timochenko a passé une alliance électorale avec Svoboda. On ne peut qu'être frappé par l'absence de réactions qu'a suscitée cette information dans la presse française alors qu'elle était depuis longtemps connue. Dès le 26 octobre, l'agence de presse PR Newswire avait rapporté qu'un accord avait été passé entre le parti de Timochenko et Svoboda plus d'une semaine avant les élections. On lisait dans l'article : « D'après le Ukrainian Jewish Committee, Svoboda est un parti fasciste, dont le nom complet – le Parti National Socialiste d'Ukraine – a étéchoisi enréférenceauPartinational-socialiste [...] Alex Miller, chef de la commission inter-parlementaire Ukraino-Israëlienne, [...] a déclaré ne pas comprendre pourquoi l'opposition ukrainienne dirigée par Timochenko a signé un accord de coalition avec ce parti. » Si, le jour des élections, plusieurs journaux français ont évoqué l'alliance en question, tous se sont étonnamment gardé de préciser quel genre de parti était Svoboda (10).
La deuxième chose que Le Monde a omis de dire, c'est que le « mouvement orange » lui-même entretient depuis longtemps des liens étroits avec l'extrême droite ukrainienne. L'Ukraine est un pays où les divisions politiques sont fort marquées géographiquement. Les régions du Sud et de l'Est, où l'on parle majoritairement le russe, sont plus tournées vers la Russie tandis que les régions du Nord et de l'Ouest, berceau du nationalisme ukrainien, sont plus tournées vers l'Occident. Lorsque l'Allemagne nazie a attaqué l'URSS en 1941, elle a trouvé dans ces dernières des forces pour la soutenir. L'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), alors dirigée par Stepan Bandera, a ainsi offert à l'armée allemande deux bataillons de soldats qui ont formé ensemble la Légion ukrainienne. Cette légion a pris une part active dans l'offensive contre les Soviétiques avant d'être transformée en bataillon de police SS (le Schutzmannschaftbataillon201) chargé de lutter contre les Résistants de Biélorussie.
Fortement réprimée dans l'après-guerre, l'extrême droite ukrainienne a refait surface avec la chute de l'URSS. Elle est reparue dans ses bastions traditionnels du Nord et de l'Est du pays, où les partis de la coalition orange concentrent l'essentiel de leur base électorale. Or, depuis leur accession au pouvoir, ceux-ci ont multiplié les signes de complaisance envers le mouvement fasciste. En 2007, Viktor Iouchtchenko a par exemple réhabilité Roman Choukhevytch, ancien chef d'un des bataillons de la Légion ukrainienne (11). En 2010, c'était au tour de l'ancien dirigeant de l'OUN, Stepan Bandera, d'être consacré héros national par le Président (12). Signalons également la célébration, chaque année, de l'anniversaire de la fondation de la division Waffen SS « Galizien » en 1943. Selon le site resistances.be (01/06/2009), cette célébration initiée par le parti Svoboda a reçu en 2009 le soutien tacite de l'ensemble des formations de la coalition orange. Quant à Ioulia Timochenko, elle a affirmé avant les élections de 2010 qu'elle continuerait, en cas de victoire, le travail entamé par Iouchtchenko pour revaloriser la « véritable histoire » nationale ukrainienne (13).
Nous voyons donc bien que le mouvement fasciste ukrainien, loin de se limiter au parti Svoboda, est en fait étroitement lié au mouvement orange. Pourquoi donc le journal Le Monde, généralement si prompt à lancer des accusations d'antisémitisme, a-t-il caché cette information à ses lecteurs ? De toute évidence, le quotidien n'a pas eu envie d'écorcher l'image de la candidate fétiche de l'Occident, unanimement présentée dans la grande presse comme défendant les valeurs de la démocratie face à l'autoritaire candidat « pro-russe » Viktor Ianoukovitch.
Manifestation lors de la Révolution orange
en 2005. Le drapeau noir et rouge est
celui des fascistes ukrainiens.
Businesswoman trempant dans de drôles d'affaires
Le tableau de la « démocrate » opposée au « semi-dictateur pro-russe » nous a été maintes fois servi, tout particulièrement depuis la condamnation de Timochenko pour abus de pouvoir en octobre 2011. La grande presse est largement revenue sur le sujet pendant la campagne électorale. Dans la majorité des cas, la politicienne a été présentée comme une prisonnière politique, condamnée pour des motifs fallacieux. « L'Occident [est] préoccupé par le recul de la démocratie en Ukraine dont l'emprisonnement de l'ex-premier ministre Ioulia Timochenko depuis 2011 est considéré comme un cas emblématique », écrivait Le Monde le jour du scrutin (28/10/2012).
Ce qui frappe dans les articles parus depuis le début du procès, c'est l'absence totale d'attention portée sur le fond de l'affaire par les grands médias. Les chefs d'accusation, lorsqu'ils sont rappelés, sont systématiquement tournés en dérision : Timochenko aurait été « condamnée à sept ans de prison pour avoir signé un contrat gazier désavantageux avec la Russie (14) ». On insiste sur son état de santé et ses grèves de la faim, mais l'on évite soigneusement de toucher à la question centrale : a-t-elle oui ou non abusé de son pouvoir à diverses reprises pendant son mandat de Première ministre ? Un bref regard sur le passé de la politicienne permettra de mesurer tout l'intérêt de la question.
Ioulia Timochenko a commencé sa carrière comme femme d'affaires à la fin des années 1980. En 1991, elle a fondé avec son mari la Corporation du pétrole ukrainien, une entreprise fournisseuse d'énergie qui est devenue par la suite le principal importateur de gaz russe en Ukraine. Timochenko a présidé cette entreprise de 1995 à 1997. Vers la même période, elle s'est lancée dans la politique et est entrée au Parlement. Elle entretenait alors de bons rapports avec le Premier ministre de l'époque, Pavlo Lazarenko, grâce à l'aide duquel elle s'est construit un véritable empire financier (15). En 1997, Lazarenko fut soupçonné de corruption et contraint de quitter l'Ukraine. Quelques années plus tard, Timochenko fut accusée de lui avoir versé des pots-de-vin et soumise à une enquête judiciaire. A cette occasion, la politicienne a passé un mois en prison en 2001. Finalement, les charges ont été abandonnées suite à l'élection de Iouchtchenko en 2005 et Timochenko a pu poursuivre sa carrière politique. Lazarenko eut moins de chance : réfugié aux Etats-Unis, il fut condamné pour d'autres affaires de fraude et mis en prison (16).
Un rapport au Congrès américain mentionne à propos de toute cette affaire : « [Timochenko] est une figure controversée en raison des relations qu'elle a entretenues, dans le milieu des années 1990, avec des élites de l'oligarchie, dont l'ancien Premier ministre Pavlo Lazarenko, qui purge en ce moment même une peine de prison aux Etats-Unis pour fraude, blanchiment d'argent et extorsion de fonds. Timochenko a servi comme chef d'une société gazière commerciale et vice-Première ministre dans le gouvernement notoirement corrompu de Lazarenko (17). »
En refusant de s'intéresser au fond de son récent procès, décrétant qu'il s'agissait d'une affaire purement « politique », les grands médias ont fait preuve d'une indulgence injustifiée à l'égard de Timochenko. Le houleux passé de cette femme d'affaires aurait dû au contraire les faire redoubler de prudence dans leurs analyses. Mais il faut croire que noircir la réputation de l'idole de l'Occident était pour eux tout simplement inconcevable. Aussi se sont-ils une fois de plus efforcés de la dépeindre comme une enfant de chœur irréprochable, dans le mépris des règles de déontologie les plus élémentaires.
Conclusion
« Si la Russie reprend le contrôle de l'Ukraine, de ses 52 millions d'habitants, des richesses de son sous-sol et de son accès à la Mer Noire, elle redeviendra une grande puissance s'étendant sur l'Europe et l'Asie. [...] Entre 2005 et 2010, l'Ukraine doit être prête à des discussions sérieuses avec l'OTAN. Après 2010, le principal noyau de sécurité en Europe consistera en : la France, l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine. » Voilà ce qu'écrivait en 1997 Zbigniew Brzezinski, l'un des stratèges US les plus influents, dans son livre Le grand échiquier. Ces propos expliquent parfaitement les stratégies des Etats-Unis à l'égard de l'Ukraine (18). Dans le but de soustraire ce pays à l'influence de la Russie, ceux-ci ont aidé les leaders de la coalition orange à prendre le pouvoir en 2005 au moyen d'une révolution minutieusement préparée. Ioulia Timochenko, personnage clé de la révolution, est devenue leur principal atout après la perte de popularité de Viktor Iouchtchenko. Les liens unissant son mouvement à l'extrême droite ukrainienne ont été soigneusement cachés, de même que les sombres affaires de corruption dans lesquelles elle a trempé. Tout a été fait pour la présenter sous un angle parfait au public occidental. Cependant, une partie importante de la population ukrainienne, principalement dans les régions de l'Est et du Sud, où vivent beaucoup de Russes, n'est pas dupe. Elle se souvient fort bien de l'alliance qui avait déjà uni, en 1941, l'extrême droite ukrainienne à l'« Occident », lorsque l'Allemagne nazie s'était lancée dans une violente offensive contre la Russie (26 millions de morts). Aussi ne faut-il pas s'étonner que, malgré tout le battage médiatique dont il a joui chez nous, le camp Timochenko ait, une fois de plus, perdu les élections.
Notes
(1) « Ukraine's Political Crises and U.S. Policy Issues », Rapport au Congrès américain RL32691, 01/02/2005, p. 7 (archive Wikileaks).
(2) Les Etats-Unis à la conquête de l'Est, un documentaire de Manon Loizeau, 2005.
(3) Outre l'Ukraine, cette technique a été utilisée à quelques détails près en Géorgie (2003), au Kirghizstan (2005) et en Moldavie (2009).
(4) Nanivska Vira, « Civil Society in Ukraine and the Orange Revolution », Development Outreach, Worold Bank Institute, septembre 2005, pp. 18-20.
(5) La somme déboursée par les Etats-Unis a également servi à financer des « médias indépendants », à offrir des formations « non partisanes » sur les partis politiques, à faire de l'« éducation d'électeurs » (« voter education ») et à former les responsables des bureaux de vote. Cf. la déclaration de John Tefft, sous-secrétaire d'Etat US adjoint aux affaires européennes et eurasiennes, le 7 décembre 2004, citée dans le Rapport au Congrès américain RL32691 déjà cité, p. 11.
(6) On trouvera dans Les 7 péchés d'Hugo Chavez de Michel Collon une analyse détaillée des groupes style Otpor chargés de déstabiliser toute une série de pays, dont le Vénézuela. Le livre étudie également leur financement via des organisations comme la NED et USAID.
(7) « Ukraine : Current Issues and U.S. Policy », Rapport au Congrès américain RL33460, 10/09/2008, p. 2 (archive Wikileaks).
(8) Rapport au Congrès américain RL33460, déjà cité, p. 5.
(9) La percée du parti Svoboda est le sujet de l'interview de Jean-Marie Chauvier, « Ukraine : les néofascistes entrent au Parlement », michelcollon.info.
(10) Notamment Le Point et Libération, 28/10/2012.
(11) France-Ukraine, 12/01/2010.
(12) KyivPost, 22/01/2010.
(13) nr2.ru, 30/01/2010. Sur le mouvement fasciste en Ukraine, voir les divers articles de Jean-Marie Chauvier publié sur michelcollon.info, notamment « Ukraine : le fascisme new look réhabilité par Iouchtchenko ».
(14) Voir James Meek, « The millionaire revolutionary », The Guardian, 26 novembre 2004.
(15) AFP, 11/11/2011.
(16) BBC News, 25/08/2006.
(17) Rapport au Congrès américain RL32691, déjà cité, p. 7.
(18) Sur les intérêts économiques et géostratégiques en jeu, voir notre article « Les enjeux de la bataille pour l'Ukraine », michelcollon.info.
Source : michelcollon.info
Dix questions a ces journaleux qui n'ont pas hésité à soutenir la tentative de coup d'état au Vénézuéla / BRÉVISSIME LEÇON DE JOURNALISME POUR CEUX QUI CROIENT ENCORE À L’INFORMATION
Dans le cadre de la formation permanente de la génération actuelle de journalistes européens dont l’Histoire retiendra qu’ils n’ont pas hésité à appuyer, à quelques milliers de kilomètres de distance, une enième tentative de renverser un gouvernement de gauche démocratiquement élu en Amérique Latine, l’heure est venue d’un modeste bilan en dix questions…
1 – Pourquoi affirmer que le Venezuela est en proie à une “guerre civile” alors que les violences sont circonscrites à la frontière avec le paramilitarisme colombien et à 18 municipalités – gouvernées par l’opposition – sur 335 ?
2 – Si la majorité de la population a voté pour un programme de gauche lors d’élections validées comme “transparentes” par les observateurs de l’Union Européenne, de l’Organisation des États Américains, de l’UNASUR, de l’Association des Juristes Latino-américains et qualifiés de “meilleur mode de scrutin du monde” par l’ex-Président Jimmy Carter, pourquoi faire passer l’idée que le gouvernement bolivarien représente une minorité et que les violences sont le fait d’une majorité ?
3 – Pourquoi, alors que la presse écrite et les ondes de radio et télévision, du local à l’international, sont sous l’hégémonie de grands groupes privés opposés aux politiques du gouvernement bolivarien et qui ont co-organisé un coup d’État meurtrier en avril 2002, faut-il faire croire depuis quatorze ans que le gouvernement bolivarien "contrôle les médias" ?
4 - Pourquoi occulter les images et les voix de la majorité des citoyen(ne)s qui ont manifesté pacifiquement – coordinations étudiantes, syndicales, travailleurs vénézuéliens, mouvements sociaux latino-américains comme les Travailleurs Sans Terre du Brésil, et que la quasi-totalité des gouvernements du continent expriment leur soutien au gouvernement bolivarien du Venezuela (Même la chancelière María Angela Holguin, ministre du gouvernement de droite colombien, a rappelé ce 21 février que Nicolas Maduro a été "élu par une majorité populaire et a maintenu un caractère démocratique") ?
5 - Si la pénurie d’aliments est telle qu’on le dit, comment expliquer que les secteurs populaires ne participent pas aux incendies et aux destructions ? Comment comprendre les chiffres de la FAO et de l’OMS qui confirment que le Venezuela a pratiquementéradiqué le problème de la faim et qu’il est un des pays souffrant du taux le plus élevé d’enfants et de jeunes obèses ?
6 – Pourquoi l’épicentre des manifestations contre la “pénurie” est-il la Plaza Altamira, coeur des résidences huppées d’habitants de peau blanche, et non, comme ce serait logique, les quartiers populaires et de population métisse, le Venezuela possédant la plus grande proportion d’afro-descendants de l’Amérique du Sud si on excepte le Brésil ?
7 – Pourquoi le “porte-parole” des manifestations est-il Leopoldo López, héritier d’une des familles les plus riches du pays et dont le groupuscule aujourd’hui rebaptisé "Voluntad popular" est impliqué dans les tentatives de coup d’État de 2002 et de 2013 ?
8 - Pourquoi alors que les étudiants et syndicats des pays néo-libéraux défilent contre les privatisations, contre le chômage, pour plus de droits sociaux et d’égalité, n’a-t-on entendu parler ici d’aucune revendication à ce sujet de la part d’une fédération étudiante ?
9 – Pourquoi si nous sommes en présence d’un “mouvement social” issu d’une lutte populaire, celui-ci se sent-il obligé de retwitter des photos de tortures ou de répressionprises en réalité au Chili, en Espagne ou en Syrie ?
10 - Pourquoi, alors que les étudiants de l’éducation supérieure dépassent les 2 millions 600 mille, et que l’UNESCO reconnaît le Venezuela comme le 5ème pays mundial en nombre d’universitaires (ce chiffre ayant cru de plus de 800% depuis la révolution), les manifestations ne regroupent-elles que quelques centaines de personnes ?
T.D., avec Matías Bosch Carcuro, Rome-Caracas 21 février 2014.
Notes :
1. Voir "Confiance des citoyens latino-américains dans la démocratie : record au Vénézuéla, agonie au Mexique (Latinobarometro / John L. Ackerman)"http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/11/13/confiance-des-citoyens-latino-americains-dans-la-democratie-record-au-venezuela-agonie-au-mexique-latinobarometro-john-l-ackerman/
2. Voir “Noam Chomsky, Greg Grandin, Michael Moore, Oliver Stone et une douzaine d’experts états-uniens demandent au New York Times d’enquêter sur sa désinformation quotidienne à propos du Venezuela”, http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/05/15/noam-chomsky-greg-grandin-oliver-stone-et-une-douzaine-dexperts-etats-uniens-demandent-au-new-york-times-denqueter-sur-sa-desinformation-quotidienne-a-propos-du-venezuela/
3. Lire “Le Venezuela hors de LCP ("La Caverne de Platon") : pays le plus heureux d’Amérique Latine selon des experts de l’ONU, 2ème selon l’Université de Columbia et 5ème pays le plus heureux du monde selon Gallup” http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/06/02/le-venezuela-hors-de-la-caverne-de-platon-2eme-pays-le-plus-heureux-damerique-latine-selon-luniversite-de-columbia-et-5eme-pays-le-plus-heureux-du-monde-selon-gallup/
4. Lire “Belgique-Venezuela : les aventures d’un "conseil de déontologie journalistique",http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/02/15/belgique-les-aventures-dun-conseil-de-deontologie-journalistique/
http://venezuelainfos.wordpress.com/2014/02/22/brevissime-cours-de-journalisme-pour-ceux-qui-croient-encore-a-linformation/
Cet homme risque la prison pour avoir refusé d'épandre un pesticide sur ses vignes ; cela me rappelle le combat que nous avons mené dans le secteur de l'élevage notamment quand les instance sanitaires rendaient obligatoire l'injection d'ivomectine aux bovins afin de détruire le varron, un insecte qui pondait sous la peau des vaches , cet animal était l’hôte des bovidés depuis toujours , nombres d'entre nous se sont retrouvés au tribunal pour avoir refusé d'appliquer ce traitement au nom de la santé et qui plus est au nom de la biodiversité nous ne savons pas encore toutes les répercutions qui ont été provoquées par l"éradication du varron ; dans la vigne c'est la même chose partout sur le vivant c'est la même chose , l'homme n'est pas le gendarme de la biodiversité , il est pour le moment le "fouteur de bordel " et nous allons laisser un triste héritage à nos petits enfants ou nos enfants / En attendant soutenons ce viticulteur
Vous avez signé ? Bravo et Merci !
Mais avez-vous tranféré ce message à vos proches, vos familles, vos amis ? Si ce n'est pas vous, qui leur dira ? Personne ne doit ignorer que des personnes en France risquent : La prison pour avoir refusé de polluer !Écoutez le témoignage d'Emmanuel Giboulot, viticulteur bio dans le département de la Côte-d'Or, qui exploite depuis plus de quarante ans 10 hectares de vignes en agriculture biologique. Le lundi 24 février 2014, il passera devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de déverser un dangereux pesticide sur sa vigne. Il encourt jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. Avec tout mon dévouement, Augustin de Livois Président de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle |
Quand les crapules s'en prennent à une démocratie / Venezuela : Wikileaks MET EN EVIDENCE LE FAIT QUE LES Etats-Unis PROMEUVENT ET FINANCENT LE FASCISME DANS LE PAYS
Venezuela : Wikileaks MET EN EVIDENCE LE FAIT QUE LES Etats-Unis PROMEUVENT ET FINANCENT LE FASCISME DANS LE PAYS
Par Edgar Romero
Caracas, 20 février AVN – Les stratégies du gouvernement des Etats-Unis et le financement de leurs agences à l’opposition vénézuélienne pour faire tomber la Révolution Bolivarienne ont toujours eu un même but : protéger les intérêts ou les « affaires » de Washington.
Cet objectif a été mis en évidence dans des documents que l’Ambassade des Etats-Unis à Caracas a envoyés à la Secrétaire d’Etat à la Maison Blanche, révélés par le site Wikileaks.
Pendant les 15 ans de Révolution, l’ambassade et des agences étasuniennes ont travaillé au recrutement d’activistes, au développement de « programmes sociaux » et à à la remise de fonds à des partis de droite pour mettre en œuvre des actions contre le Gouvernement.
La proposition de faire tomber Hugo Chavez pour en finir avec la Révolution Bolivarienne prend maintenant la forme de chercher, par n’importe quel moyen, à faire sortir le président vénézuélien, Nicolas Maduro, qui depuis qu’il est arrivé au pouvoir en avril 2013, a affronté des actions comme l’accaparement d’aliments, la spéculation sur les prix, l’inflation provoquée et plus récemment, des violences de groupes fascistes qui aspirent à faire tomber son gouvernement.
La stratégie contre le Venezuela.
Parmi les documents révélés par Wikileaks, on trouve un rapport du conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis à Caracas, robert Downes, intitulé « cinq points stratégiques de l’équipe dans le pays pour soutenir le programme de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID).
Dans ce rapport sont résumés les points stratégiques dessinés pour la période 2004-2006, c’est à dire depuis que la Révolution a gagné le Référendum Révocatoire jusqu’aux élections présidentielles suivantes.
Ces cinq points sont : Renforcement des institutions démocratiques, pénétrer la base politique de chavez, diviser le chavisme, protéger les affaires vitales des Etats-Unis et isoler le chavisme au niveau international.
Ces actions ont été réalisées, principalement, à travers le Bureau d’inititatives de Transition (OTI) de l’USAID.
Entre 2004 et 2006, l’OTI a remis 15 millions de dollars à 300 « organisations civiles » sous la façade de droits de l’homme et de programmes éducatifs.
Pour pénétrer la base et diviser le chavisme », l’ambassade des Etats-Unis a travaillé pour infiltrer des organisations populaires. « L’OTI est arrivée directement à environ 238000 adultes dans plus de 3 000 forums, ateliers et sessions de formation (…) en créant des occasions pour que les activistes de l’opposition interagissent avec des chavistes, dans l’espoir de les éloigner peu à peu du chavisme », signale le texte. De même, l’OTI a fondé 34 Organisations Non Gouvernementales (ONG) pourpénétrer dans les municipalités et a créé des programmes pour s’immiscer dans des groupes locaux et générer le mécontentement sur des sujets ponctuels comme les services de base, entre autres.
Pour « isoler Chavez » sur le plan international, l’OTI a usé de son influence dans des ONG d’autres pays de la région et des Etats-Unis. De plus, elle a financé l’envoi d’opposants vénézuéliens sous d’autres latitudes pour développer la campagne contre la Révolution Bolivarienne.
« civicus, une alliance mondiale d’ONG a mis le thème du Venezuela dans sa courte liste Civil Society Watch de pays préoccupants », dit le document.
Un second câble, de février 2008, également déclassifié par Downes, révèle une réunion entre des membres de groupes universitaires de droite et un représentant de l’USAID. La rencontre, à laquelle ont participé principalement des membres de l’Association d’Etudiants de Droit du Venezuela (FEDEVE), s’est tenue le 9 février 2008 chez Carlos Tinoco, dans l’état de Merida.
Parmi les participants, on signale Lawrence Castro, de l’Universite des Andes à Merida et alors président de FEDEVE, Lestor Toledo, de l’Université de Zulia et ex président de FEDEVE, Dorian Gonzalez, de l’Université des Andes à Merida et alors présidente de l’association des étudiants et Ziamar Castillo, à ce moment-là président de l’Union des Etudiants de Droit à l’Université Catholique Andres Bello de l’état de Bolivar. Tinoco et le politologue Carlos Ponce étaient chargés de coordonner le groupe. Lors de cette réunion avec le représentant étasunien, on a parlé des élections universitaires de février 2008, considérées comme importantes par la légation diplomatique des Etats-Unis, on a approuvé l’octroi de fonds par l’USAID et par l’ambassade pour le développement d’une convention Nationale intitulée « Les étudiants et les professionnels du droit » et qui serait mise en place à Maracaibo.
Le groupe « d’étudiants » a demandé des fonds pour recevoir des conseils de la part d’autres mouvements en particulier d’Europe de l’Est et aussi pour mener à bien des séminaires sur « la promotion de la démocratie » et commencer un programme de radio.
Actions avant le référendum de 2009.
Un autre câble révélé par Wikileaks est un rapport intitulé « Référendum sur les limites du mandat présidentiel : ce qui est en jeu », daté de janvier 2009.
Le texte, déclassifié par le conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis à Caracas Daniel Lawton, se réfère aux actions que devaient mener les Etats-Unis à l’approche du référendum de février 2009 sur la proposition d’amendement de la Constitution pour permettre la réélection illimitée aux charges publiques.
On considérait cela comme un « moment décisif » pour le Venezuela entre autres raisons, parce que si la Révolution gagnait, les diplomates étasuniens prévoyaient la réélection de Chavez en 2012 et cela était un motif de préoccupation.
En cas de défaite de la Révolution, on calculait qu’il y aurait une érosion dans le chavisme : que « des dirigeants ambitieux » défieraient le Président, bien que seul soit mentionné Henri Falcon qui curieusement est passé à l’opposition politique en février 2010 (un an après). De plus, on étudiait comment renforcer les figures d’Henrique Capriles et de Carlos Ocariz à l’intérieur de l’opposition : ils avaient gagné respectivement le gouvernement de Miranda et la mairie de Sucre quelques mois plus tôt.
On parlait aussi d’utiliser les ressources de l’USAID pour soutenir « des groupes de la société civile, y compris des groupes d’étudiants. »
Plus d’argent.
Un autre rapport qui est venu au jour s’intitule « Demande de fonds pour aide rà renforcer les gouvernements locaux et les groupes de la société civile », classifié par celui qui était alors le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Caracas, John Caulfield.
Cette archive, en date du mois de mars 2009, signale qu’après les élections régionales et municipales de 2008, une nouvelle carte politique s’est dessinée au Venezuela, carte qui « offre des opportunités pour augmenter les capacités du gouvernement des Etats-Unis au niveau local. »
L’ambassade des Etats-Unis considérait alors que les 7 millions de dollars alloués par Washington pour financer l’opposition vénézuélienne en 2009 étaient insuffisants. Par conséquent, on a demandé 3 millions de plus pour arriver à un total de 10 millions de dollars seulement en 2009.
Sur ce total, 5 millions seraient utilisés pour « amener la démocratie » par le soutien aux gouvernements locaux. Le travail se ferait dans des municipalités sélectionnées.
4 autres millions seraient destinés au « soutien à la société civile ». Avec ceux-ci, on financerait des ONG et des partis politiques pour impulser « le mouvement étudiant ». Le dernier million était destiné au « soutien aux élections », comme les élections législatives de fin 2010.
La demande de Podemos.
Un autre rapport révélé par Wikileaks, en date de septembre 2009, révèle une réunion des députés de l’Assemblée Nationale Ricardo Guttierez, Juan José Molina et Ismael Garcia, du parti Podemos avec les représentants de Washington à Caracas.
Lors de cette rencontre, avant les élections législatives de 2010, Garcia demanda l’intervention des Etats-Unis au Venezuela.
Selon le texte, classifié par le conseiller politique de la légation diplomatique Robin Meyer, le représentant étasunien a signalé à ce moment-là que « les Etats-Unis n’étaient pas pour une intervention au Venezuela », à quoi Garcia répondit : « Maintenant, il est temps de commencer ».
Podemos, de plus, a demandé des fonds pour créer une télévsion par câble ou par internet.
(source : Assoc. CUBA/SI)
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