samedi 30 janvier 2016
samedi 23 janvier 2016
Elsa , l'epouse de Salah Hamouri est la victime de la logique fascisante d' Israël , empêchée d'accoucher à Jérusalem , elle rétabli ici la vérité dévoyée par la majorité des médias
Paris, 22 janvier 2016
Depuis quelques jours, l’épisode de mon expulsion d’Israël est médiatisé. J’ai pu lire de nombreux articles à ce sujet, contenant des informations plus ou moins exactes. Je m’étonne toutefois que la grande majorité des journalistes n’ait pas crû bon contacter la principale intéressée afin de croiser leurs sources, règle éthique primordiale, me semble-t-il, en journalisme. En effet, je n’ai été contactée que par une minorité d’entre eux.
Le journaliste de l’AFP, dont la dépêche est, comme souvent, reprise par de nombreux médias, n’a pas fait cet effort, se contentant de citer le texte de la pétition réalisée en ma faveur mais laissant tout loisir au porte-parole du Ministère des Affaires étrangères israélien de s’exprimer, ne m’offrant ainsi aucun droit de réponse et allant même jusqu’à prendre pour vérité absolue les affirmations mensongères de ce dernier !
Si l’AFP et d’autres journalistes m’avaient contactée, j’aurais pu leur parler de mes deux jours et deux nuits en détention dans des conditions plus que précaires dont ils n’ont pas fait mention dans leurs articles. J’aurais pu également leur décrire la procédure qui permet d’obtenir un « visa de service ». La demande est faite par l’employeur directement auprès du MAE israélien, et c’est ce même employeur qui récupère le visa une fois accordé. A aucun moment je n’ai donc menti au Ministère des Affaires étrangères israélien puisqu’à aucun moment je n’ai été en contact avec lui.
Cette demande de « visa de service » a donc été faite par le Consulat général de France à Jérusalem directement auprès du Ministère des affaires étrangères israélien qui l’a accordé en octobre 2015, ce visa étant valable un an. Le Consulat français étant bien évidemment au courant des difficultés administratives que je rencontrais depuis plus d’un an m’empêchant de circuler librement ; il était au courant du rejet de ma demande de « visa épouse » mais également de l’appel que j’avais déposé contre cette décision, comme le prévoit la loi israélienne. Cet appel étant suspensif, j’étais tout à fait en règle au regard des autorités et des lois israéliennes depuis octobre 2015 et donc en janvier 2016, à la date de mon expulsion.
Les autorités israéliennes qui m’ont délivré mon « visa de service » en octobre 2015 ne pouvaient pas ignorer mon statut marital, puisque toutes les démarches ont été faites de façon correcte, avec le même passeport qui est utilisé lors de mes démarches de demande de visa d’épouse.
Par ailleurs, les accusations de « dangerosité » et même de « terrorisme » qui me sont imputées sont tout bonnement diffamatoires et quiconque lit le jugement du tribunal ayant rejeté mes appels lors de ma détention, comprend aisément que le dossier est totalement vide. Mais là encore, il eût fallu que les journalistes se renseignent et se plongent dans une lecture approfondie de ce jugement.
Comment la titulaire d’un visa délivré en octobre 2015 par les autorités israéliennes qui disposent d’un des meilleurs services de renseignements au monde, se révèle être une « dangereuse terroriste » quelques mois plus tard ?
Le lieu de naissance de notre enfant n’est pas anodin, compte tenu du statut très spécifique des Palestiniens de Jérusalem-Est, statut que possède Salah, mon époux. Si notre enfant ne peut pas naître comme prévu à Jérusalem, il n’aura pas le même statut que son père et pourra à son tour, être empêché d’entrer dans son pays. Il pourra même être placé en détention en attendant son expulsion puisqu’une cellule dite « familiale » existe dans ce centre de détention…
Chaque année, des centaines de familles, dont l’un des parents est Jérusalémite, se voient ainsi séparées.
Une fois encore, il est possible aux journalistes de se renseigner sur le sujet en consultant le rapport sur l’impact des politiques israéliennes sur les enfants Jérusalémites, réalisé par l’ONG Society of Saint Yves
Bien entendu, et comme le sérieux journal l’Humanité l’a précisé, ma détention-expulsion ne découle pas d’un banal différend administratif mais bel et bien d’un choix politique délibéré ayant pour but de m’éloigner de Jérusalem et de mon époux, au moment même où n’importe quel couple souffrirait d’un tel éloignement forcé aux derniers mois d’une grossesse et juste avant la naissance d’un premier enfant.
source ,l'Humanité .fr
vendredi 22 janvier 2016
mercredi 20 janvier 2016
Raùl Castro L’actuel Président de Cuba a toujours vécu dans l’ombre de son frère et reste peu connu de l’opinion publique mondiale, et pourtant ....
L’actuel Président de Cuba a toujours vécu dans l’ombre de son frère et reste peu connu de l’opinion publique mondiale.
1. Raúl Modesto Castro Ruz est né le 3 juin 1931 à Birán dans la province d’Holguín, au sein d’une famille cubano-espagnole. Tout comme son ainé Fidel Castro, il suit des études au sein du collège jésuite de Dolores à Santiago de Cuba et au collège de Belén de La Havane.
2. Contrairement à Fidel Castro qui est membre du Parti Orthodoxe, Raúl Castro milite dès son plus jeune âge au sein des Jeunesses socialistes affiliées au Parti socialiste populaire qui est le parti communiste cubain de l’époque.
3. En 1953, il réalise un voyage de l’autre côté du Rideau de fer, à Vienne, pour participer à la Conférence internationale de défense des droits de la jeunesse.
4. Raúl Castro est très engagé au sein de la jeunesse étudiante et participe aux manifestations contre le gouvernement de Carlos Prío Socarrás régulièrement secoué par des scandales de corruption.
5. Le 26 juillet 1953, à l’âge de 20 ans, Raúl Castro participe avec son frère Fidel et ses camarades à l’attaque contre la caserne Moncada à Santiago de Cuba dont l’objectif est de renverser le dictateur Fulgencio Batista. Il a pour mission de prendre le contrôle du Palais de Justice de la ville.
6. Arrêté, il est condamné à 13 ans de détention avec les rares survivants de l’expédition du Moncada et purge sa peine dans la prison de Los Pinos, sur l’île de la Jeunesse.
7. En 1955, après avoir été amnistié par Batista, il s’exile au Mexique en compagnie de son frère Fidel et de plusieurs membres du Mouvement 26 Juillet.
8. Raúl Castro fait la connaissance d’un jeune médecin argentin nommé Ernesto Guevara et décide de le présenter à Fidel Castro.
9. Le 25 novembre 1956, il embarque avec son frère et 80 autres hommes à bord d’un bateau à destination de la province orientale de Cuba, dans le but de déclencher une guerre insurrectionnelle contre le régime militaire. Avant de monter à bord du Granma, Raúl Castro prend soin de rédiger son testament politique.
10. Le débarquement est un véritable désastre car les révolutionnaires étaient attendus par l’armée qui élimine une partie des combattants et disperse le reste. Raúl Castro évoquera la tragédie du 2 décembre 1956 en ces termes : « Il était 4h30 de l’après-midi quand vint l’hécatombe ».
11. Après avoir retrouvé son frère le 18 décembre 1956 à Cinco Palmas, Raúl Castro débute la campagne dans la Sierra Maestra comme simple guérillero et son lien de parenté avec le leader de l’Armée rebelle ne lui confère aucun privilège.
12. Raúl Castro est frappé par la solidarité et la générosité des paysans de la Sierra Maestra. Dans son journal, il écrit : « La façon dont ces paysans de la Sierra se dépensent sans compter pour s’occuper de nous et prendre soin de nous est admirable. Toute la noblesse et la grandeur d’âme cubaines se trouvent ici ».
13. L’Armée rebelle prend soin de bien traiter les soldats prisonniers. A ce sujet, Raúl Castro raconte : « On a apporté à manger aux trois et on leur a dit qu’on les remettrait en liberté et que l’on garderait uniquement leurs armes. Ils avaient de l’argent et des montres dont nous avions besoin, mais suivant nos principes, nous n’y avions pas touché […] On leur a demandé de signer un papier soulignant qu’ils avaient bien été traités. En conversant avec l’un d’eux sur un ton aimable, F. [Fidel] avait réussi à obtenir des informations d’une grande utilité ». Lorsque les guérilléros découvrent la présence d’un infiltré à la solde de la dictature au sein de leur troupe, ce dernier est exécuté. Raúl Castro écrit dans son journal : « Peut-être qu’en le torturant, il nous aurait fourni plus d’informations, mais même pour un traître aussi misérable, nous n’appliquons pas ces méthodes ».
14. En février 1957, Raúl Castro est le premier à rencontrer Herbert L. Matthews, le journaliste du New York Times qui allait révéler au monde l’existence d’une guérilla à Cuba : « J’ai tendu la main au journaliste, et me souvenant de mon rudimentaire anglais scolaire, je lui ai dit : « How are you ? ». Je n’ai pas compris sa réponse et ensuite F. [Fidel] est arrivé, et après l’avoir salué, il s’est assis en sa compagnie dans la cabane et a commencé l’interview journalistique, qui constituera sûrement un scoop ».
15. Après Che Guevara en 1957, Raúl Castro est nommé commandant de l’Armée rebelle en février 1958, ayant fait ses preuves sur le terrain. Il est chargé par son frère Fidel d’ouvrir un second front dans le nord-est de la Sierra Maestra avec la colonne de guérilleros n°6 nommée Second Front « Frank País », en l’honneur du leader du Mouvement 26 Juillet de Santiago de Cuba assassiné par la dictature en 1957. L’attribution du n°6 visait à tromper l’ennemi sur le nombre total de guérilléros qui, en réalité, ne dépassa jamais les 300 hommes armés.
16. Raúl Castro prend le contrôle des territoires libérés et crée une véritable structure autonome en établissant des hôpitaux, des écoles et plusieurs usines de fabrication d’armes et de chaussures.
17. Raúl Castro élabore dès 1958 le premier service de renseignements révolutionnaire. Il met également en place la nouvelle police révolutionnaire.
18. Les Etats-Unis avaient officiellement imposé un embargo sur les armes à Cuba en mars 1958. En réalité, ils continuaient à équiper secrètement l’armée cubaine. En juin 1958, Raúl Castro décide de dénoncer la collusion entre Batista et Washington par une action spectaculaire. Face aux pilonnages de l’aviation cubaine, équipée de bombes étasuniennes, il répond par « l’Opération anti-aérienne » en séquestrant plusieurs citoyens étasuniens y compris des militaires. Le but est de mettre un terme aux bombardements de la Sierra Maestra qui ont un impact meurtrier sur les forces rebelles mais surtout sur les populations civiles de la zone. L’Opération est couronnée de succès. Le Washington Post and Times Herald évoque « le traitement royal » dont ont bénéficié les otages : « Les militaires américains furent si bien traités, et si convaincus par les arguments des rebelles, que plusieurs d’entre eux souhaitaient rester et combattre Batista ». « Un gars épatant, ce Raúl Castro », écrit de son côté la revue étasunienne Time, en citant un otage, ajoutant que le jeune commandant « souhaitait donner une leçon à Washington ».
19. En 1958, Raúl Castro impose le paiement d’un impôt révolutionnaire à toutes les entreprises y compris les multinationales étasuniennes.
20. Au triomphe de la Révolution, lors de la formation du gouvernement provisoire, Raúl Castro n’occupe aucun poste.
21. Le 26 janvier 1959, Raúl Castro épouse Vilma Espín Guillois, combattante clandestine qui avait participé au soulèvement armé du 30 novembre 1956 à Santiago de Cuba, en soutien au débarquement du Granma. Elle sera la fondatrice de la Fédération des femmes cubaines.
22. En février 1959, il remplace Fidel Castro en tant que ministre des Forces armées lorsque ce dernier est nommé chef du gouvernement par le Président Manuel Urrutia. Il dirigera le Ministère de la Défense jusqu’en 2008 et en fera l’institution la plus efficace de Cuba, autosuffisante en production agricole grâce à l’Union agro-pastorale militaire.
23. De 1959 à 1965, Raúl Castro doit faire face aux actes terroristes et aux sabotages organisés par la CIA qui frappent tout le pays. Il raconte : « Parfois, j’arrivais au Ministère des forces armées et venaient quatre ou cinq collaborateurs, qui faisaient le lien avec les différents territoires, armées et régions du pays. Pour gagner du temps, ils ne me faisaient pas de rapports. Ils venaient avec une liste des événements des dernières 24 heures, ou des 12 dernières heures : des dizaines de maisons à tabac incendiées à Pinar del Río, des dizaines de champs de canne brûlés à travers le pays, des sabotages électriques. Parfois, je leur disais : ‘Dites-moi le plus important’, et cela dura cinq ou six ans ».
24. Dès 1959, Fidel Castro recommende Raúl Castro comme son successeur au cas où il viendrait à être assassiné.
25. Depuis 1959, Raúl Castro est, avec son frère, le seul membre de la famille Castro à occuper un poste politique à Cuba.
26. En 1961, Raúl Castro est nommé à la Direction nationale des Organisations Révolutionnaires Intégrées (ORI) qui regroupent le Mouvement 26 Juillet de Fidel Castro, le Directoire Révolutionnaire des étudiants et le Parti Socialiste Populaire.
27. En 1963, il occupe également la Direction du Parti Uni de la Révolution Socialiste qui remplace les ORI.
28. En 1965, le Parti communiste de Cuba (PCC) est créé et il est nommé Deuxième secrétaire.
29. Avec l’adoption de la nouvelle Constitution de 1976, Raúl Castro est élu vice-président de la République, poste auquel il sera réélu jusqu’en 2006. Il est également député et vice-président du Conseil d’Etat et des Ministres de 1976 à 2006.
30. En novembre 1976, il est promu Général de l’Armée.
31. A partir des années 1980, Raúl Castro développe le concept de « Guerre de tout le peuple » face aux menaces d’invasion lancées par les Etats-Unis. Cette stratégie de défense militaire consiste à armer tout le peuple et à déclencher une guerre de guérilla contre tout envahisseur : « La Guerre de tout le peuple signifie que pour conquérir notre territoire et occuper notre sol, les forces impériales devraient lutter contre des millions de personnes et devraient payer avec des centaines de milliers et même des millions de vies, la tentative de conquérir notre terre, d’écraser notre liberté, notre indépendance et notre Révolution […]. Peu importe la puissance de l’empire, peu importe ses techniques et ses armes sophistiquées, il n’est pas en conditions de payer le prix d’une telle aventure ».
32. En 1993, en pleine Période spéciale marquée par une grave crise économique suite à la disparition de l’Union soviétique et à la recrudescence des sanctions économiques imposées par Washington, Raúl Castro met en garde les Etats-Unis contre toute tentative d’agression : « La lutte serait sans front ni arrière-garde, dans chaque coin du pays. Pour cela, nous comptons, en plus des troupes régulières, sur les milices des troupes territoriales et les brigades de production et de défense organisées dans chaque province et dans les 169 municipalités. On combattrait dans les plus de 1 400 zones de défense si l’ennemi était capable de les atteindre toutes, chose impossible, car il aurait besoin de millions de soldats et même ainsi il serait extrêmement faible car partout il pourrait tomber sur une mine, être liquidé par une balle ou une grenade, et les embuscades seraient son cauchemar. […] Dans une guerre prolongée, si un franc-tireur sur deux ou trois – nous en avons des dizaines de milliers – élimine un yanqui, de préférence un officier, est-ce que l’envahisseur pourrait assumer autant de pertes et poursuivre l’agression ? […]. Dans notre doctrine, les troupes terrestres sont les forces décisives, puisque les combats, une fois que l’ennemi débarque, seraient livrés sur notre sol, d’homme à homme, à portée de fusil. Et dans ces conditions, la supériorité morale des hommes qui défendent leur patrie est infiniment supérieure à celle de l’envahisseur haï. […] Le sol leur brulerait les pieds, des entrailles de la terre, après les frappes aériennes, les combattants sortiraient pour régler les comptes sur le sol sacré de la patrie qui n’admet pas les bottes d’envahisseurs ».
33. En 1998, 40 ans après avoir été nommé Commandant de l’Armée Rebelle, il devient Commandant de la Révolution.
34. Le 31 juillet 2006, en vertu de l’Article 94 de la Constitution, Raúl Castro remplace son frère Fidel Castro, victime d’une grave maladie, et devient Président de la République par intérim.
35. En 2007, Raúl Castro lance une vaste consultation nationale dans le but de procéder à une « actualisation » du modèle socioéconomique du pays.
Comme son frère ainé, Fidel, Raul donne une grande importance à l’intégration latino-américaine en tant que président de la CELAC . Ici Raul avec la présidente brésilienne, Dilma Roussef.
36. En février 2008, le Parlement cubain élit Raúl Castro à la Présidence de la République. Il succède officiellement à son frère qui a annoncé son retrait de la vie politique. Pour arriver à la tête de l’Etat et du gouvernement, Raúl Castro a dû passer par deux processus électoraux. Il a d’abord été élu au suffrage universel et secret comme député à l’Assemblée nationale. Ensuite, le Parlement l’a élu Président du Conseil d’Etat et du Conseil des Ministres.
37. En septembre 2008, Raúl Castro décide de donner les terres non cultivées en usufruit aux agriculteurs afin d’augmenter la production agricole dans un pays qui importe plus de 80% de ses matières premières alimentaires.
38. En décembre 2008, Raúl Castro réalise sa première tournée diplomatique internationale en tant que Président de la République et rencontre Hugo Chávez au Venezuela et Lula au Brésil.
39. En novembre 2010, le projet d’actualisation du modèle socioéconomique est soumis à un vaste débat populaire qui implique 8 millions de personnes. Après avoir été modifié, il est adopté en avril 2011 et ouvre plusieurs pans de l’économie au privé. Près d’un demi-million de Cubains travaillent désormais dans le secteur privé.
40. Le 16 avril 2011, Raúl Castro célèbre le 50ème anniversaire de la Déclaration du caractère socialiste de la Révolution cubaine en organisant le VIe Congrès du Parti communiste de Cuba, où il est élu Premier secrétaire et remplace ainsi officiellement Fidel Castro.
41. En 2010 et 2011, suite à un accord avec l’Espagne et l’Eglise Catholique cubaine, Raúl Castro décide de libérer tous les prisonniers dits « politiques » à Cuba. Certains choisissent de quitter le pays alors que d’autres restent dans l’île.
42. En novembre 2011, Raúl Castro simplifie les démarches administratives pour le secteur immobilier. Désormais, les Cubains peuvent acheter et vendre leur bien sans autre formalité qu’une visite chez le notaire. Auparavant, il fallait obtenir l’autorisation du Ministère du logement. Afin d’éviter toute concentration de biens dans un marché déficitaire, les Cubains ne peuvent posséder plus de deux produits immobiliers, dont l’un doit être situé à la campagne.
43. En mars 2012, Raúl Castro reçoit la visite du Pape Benoît XVI. « Notre gouvernement et l’Eglise catholique, apostolique et romaine à Cuba maintenons de bonnes relations », déclare-t-il.
44. En décembre 2012, Raúl Castro décide de généraliser le système de coopératives à tous les secteurs.
45. En janvier 2013, répondant à une forte demande populaire, Raúl Castro décide d’éliminer les obstacles bureaucratiques tels que la « carte blanche » et la « lettre d’invitation » afin de faciliter les voyages des Cubains à l’étranger. Mais désormais, ce sont les ambassades occidentales qui exigent des Cubains une « lettre d’invitation ».
46. Le 28 janvier 2013, Raúl Castro est élu à la présidence intérimaire de la Communauté des Etats latino-américains et caribéens (CELAC) qui regroupe les 33 pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, infligeant ainsi un sérieux revers diplomatique aux Etats-Unis dont l’appel à isoler Cuba n’a pas été suivi.
47. En février 2013, Raúl Castro est réélu à la Présidence de la République pour un mandat de cinq ans. Suite à la réforme constitutionnelle, les mandats exécutifs sont désormais limités à 10 ans. Ainsi, Raúl Castro se retirera du pouvoir au plus tard en 2018.
48. Le 10 décembre 2013, lors des obsèques de Nelson Mandela en Afrique du Sud, Raúl Castro rencontre le Président Barack Obama pour une poignée de main historique. Tout comme son prédécesseur Fidel Castro, il fait part publiquement de sa volonté de dialogue avec les Etats-Unis : « Si nous souhaitons réellement avancer dans les relations bilatérales, nous devons apprendre à respecter mutuellement nos différences et nous habituer à vivre pacifiquement avec elles. Dans le cas contraire, nous sommes disposés à vivre cinquante-cinq autres années dans la même situation ».
49. Sa fille Mariela Castro est directrice du Centre national d’éducation sexuelle (CENESEX) et défend les droits des personnes homosexuelles, lesbiennes et transsexuelles à Cuba.
50. Raúl Castro est réputé pour son franc-parler et son ouverture d’esprit. Il n’hésite pas à se montrer très critique et dénonce publiquement les dérives du système, ce qui lui vaut la réputation d’être à la fois le meilleur journaliste de l’île et le dissident le plus incisif.
Salim Lamrani
Article original publié initialement en portugais sur le site Opera Mundi
vendredi 15 janvier 2016
LEs images qui suivent sont choquantes , angoissantes , mais ou ? en France sous ce gouvernement de droite extrême / Jungle de Dunkerque ,Mais ou sont les barbares?
Bienvenue en enfer à Grande Synthe près de Dunkerque ! L’enfer n’est pas la menace d’une hypothétique punition divine.
Où sont les barbares ? Pendant des mois le maire de Grande Synthe a tenté en vain d’obtenir de l’État la création d’un camp avec des conditions de vie acceptables. Il fournissait le terrain. Niet !
Où sont les barbares ? Pour créer ce camp le maire a fini par s’adresser à Médecins sans Frontières qui le finance sur ses propres fonds. Mais l’État a longtemps refusé cette création.
Où sont les barbares ? Environ 2500 réfugiés vivent dans la jungle de Grande Synthe. Beaucoup de familles avec des enfants. Des bébés. Des femmes enceintes.
Où sont les barbares ? La police filtre l’entrée de la jungle et souvent ne laisse pas entrer les couvertures, les tentes et les matériaux de construction pour des abris.
Où sont les barbares ? Sans les dons des particuliers, sans les bénévoles qui organisent le minimum vital et remontent le moral, sans la chaîne des personnes dévouées ici comme au loin, combien de morts déplorerait-on ?
Où sont les barbares ? Jordi Oliver a photographié les habitants du bidonville de Grande Synthe. Sur son site tu trouveras toutes les photos de son reportage dont les êtres humains donnent, malgré la désolation infernale, une étrange impression de douceur.
Où sont les barbares ? Pas sur les photos de Jordi Oliver à Grande Synthe. Mais alors où ? Si tu ne le sais pas, ton cas est vraiment désespéré.
http://yetiblog.org/
jeudi 14 janvier 2016
Les fachos montrent leur vrai visage ; honte à ceux qui osent mettre un bulletin du F Haine/Villers Cotterêts : une élue et un responsable FN sombrent dans la radicalité
Malgré le discours officiel du FN qui se voudrait politiquement correct, certainEs de ses militantEs ne peuvent se retenir d’exprimer leurs idées. C’est de nouveau le cas avec la municipalité FN de Villers Cotterêts où une conseillère municipale, Annie Pirckher, a montré de quoi elle est capable sur Facebook, à propos de la déchéance de nationalité. Ce n’est pas la seule dans le petit monde du FN de Villers Cotterêts à faire part de ses ‘solutions’ radicales sur les réseaux sociaux, puisque le responsable du Front National de la Jeunesse de l’Aisne, qui réside aussi sur la commune, a fait des déclarations du même type.
La presse locale a relaté récemment les propos tenus sur Facebook par Annie Pirckher, retraitée, membre de la commission des affaires sociales à la mairie, qui a déclaré, à propos de la déchéance de la nationalité, vouloir « juste les expédier du haut d’un avion dans leur pays d’origine que cela leur plaise ou non, bien sûr accompagnés par une centaine de têtes de porcs et déverser du sang de porc par dessus tout. Pour moi c’est le seul châtiment à leurs accorder ».
Le maire, Franck Briffaut, affirme qu’il « ne partage pas ce qu’elle a dit », mais ne condamne pas les propos de sa conseillère municipale, dont il justifie l’intervention en expliquant que les réseaux sociaux constituent un espace où « les gens se lâchent », et qu’il est lui-même « rétif et récalcitrant à tout ce qui est Facebook et autres ». Avec sa clique, ils continuent leurs affaires sur la commune, où ils ne changent rien pour améliorer le quotidien des cotteresieNEs, tout en profitant de leur mandat pour faire passer leurs idées. Un peu de censure à la médiathèque, une crèche catholique dans la cour de la mairie en fin d’année, ou encore une invitation à Marine Le Pen dans une salle communale, et autres amies comme Mireille Chevet (nouvelle conseillère régionale NP2C Picardie) pour assurer des « animations », ou Prudence Tan (militante d’extrême droite, ancienne directrice de cabinet de Bompard à Orange, un temps employée par la commune). Voir article
Un militant qui n’en veut
Parmi les militants FN de Villers Cotterêts, on retrouve aussi un jeune loup, Nicolas Millet, le responsable du FNJ de l’Aisne, qui espère avoir des responsabilités très prochainement.
Lui aussi propose des ‘solutions’ sur son Facebook, comme après les attentats en Ile de France en novembre, puisqu’il partageait dès le lendemain sur son profil des photos d’armes à feu, dont une accompagnée du commentaire « aux armes patriotes bordel de merde », une image qui a été retirée depuis. Le futur cadre du FN espère donc régler par les armes les problèmes de terrorisme et d’obscurantisme religieux. Ces images qu’il a publiées sont réfléchies et assumées, c’est sans doute la raison pour laquelle on peut toujours en voir une sur son profil.
Même si Briffaut, le maire de la commune affirme que « les gens se lâchent » sur les réseaux sociaux, on voit bien à quels types d’arguments ont recours les représentants du FN. C’est donc avec beaucoup de mal que le FN tente de canaliser ses troupes pour garder un discours « propre » version Marine Le Pen, d’autant que ses élus et représentants ne condamnent pas ces publications. A Villers Cotterêts la liste FN n’avait obtenu le suffrage que de 27,24% des inscrits, suffisamment toutefois pour être élue, une majorité des habitantEs de la commune subissent ou restent passifs face cette municipalité, dont les représentants ont un argumentaire inquiétant. Ces ‘solutions’, aujourd’hui envisagées face au terrorisme, seront-elles ensuite appliquées à toute personne qui ne suit pas la ligne politique du parti ?
La Horde
Prison ferme contre 8 syndicalistes : le gouvernement devra rendre compte !
Les 7 longues années de lutte des salariés de Goodyear, face à la multinationale, ont été marquées de conflits durs et âpres avec un patronat violent ayant recours à des vigiles, des hommes de main omniprésents dans les ateliers, l’entreprise, pour faire peur, faire taire les salariés et leur faire accepter la fermeture de leur usine.
Toutes les plaintes des militants CGT Goodyear pour que le droit du travail, la santé des salariés soient respectés, ont été déposées au commissariat, transmises au Procureur de la République ; mais mises au panier et classées sans suite.
Après 7 années de combat, un accord est signé entre la direction et la CGT, avec des dimensions sociales et l’abandon de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des militants CGT.
Le Procureur de la République, sans doute soutenu par sa hiérarchie, voire le 1er Ministre, décide seul de poursuivre l’action devant les tribunaux contre 8 militants CGT. Il demande au juge de condamner ces 8 militants à 24 mois de prison dont la moitié ferme. Le juge vient de prendre la décision de suivre le pro- cureur en condamnant 8 représentants des salariés de Goodyear à 24 mois de prison dont 9 mois fermes avec 5 années de mise à l’épreuve.
Défendre les intérêts des salariés devient ainsi un délit aux yeux de ce pouvoir qui prétend rendre justice dans le pays ! Justice à soi-même, puisqu’il n’y a plus aucune plainte de la société Goodyear, ni de quelconque !
POURQUOI TANT DE HARGNE CONTRE LA CGT ?
C’est la première fois dans l’histoire de la République que, sous un gouvernement dit « de gauche », de telles peines sont infligées à des syndicalistes. Le gouvernement devra rendre des comptes aux salariés, à la population, aux électeurs le moment venu.
Le gouvernement est responsable de la justice de son pays ! Une justice qui place le militant syndical au rang de délinquant est une justice de classe.
Le contexte actuel qu’utilise le gouvernement de « l’état d’urgence » ne justifie pas la mise en cause de l’activité et de l’action syndicales. Cette décision est un choix politique répressif contre les droits et liber- tés des citoyens à se défendre dans leur travail avec les syndicats, ce que dénonce la CGT depuis l’instauration de « l’état d’urgence ».
LA CGT, TOUTE LA CGT, NE LAISSERA PAS EMPRISONNER SES MILITANTS !
Si le gouvernement veut déclarer la guerre au syndicalisme CGT, il devra en assumer les conséquences.
Toute la CGT, tous ses militants avec les salariés et tous ceux, pour qui la justice n’est pas un instrument politicien, sont appelés à organiser la riposte.
L’APPEL CONTRE CETTE DÉCISION EST ENGAGÉ ET DÈS MAINTENANT, PARTOUT, DES COMITÉS DE DÉFENSE POUR LES DROITS ET LIBERTÉS DOIVENT ORGANISER, RASSEMBLER, MOBILISER L’ENSEMBLE DES SALARIÉS, DE LA POPULATION CIVILE POUR LE RESPECT DES DROITS ET LIBERTÉS INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES.
mercredi 13 janvier 2016
Un texte de Jeanne que je fais miens"la réflexion de Jeanne sur l’analyse de Melenchon" "Nous on est « communistes »."
je me suis fait un petit plaisir avec l’affiche… mais ce n’est pas aussi étranger qu’il n’y parait parce que :non l’enjeu n’est pas de GAGNER en 2017… ca c’est Podemos et les petites manoeuvres des déçus de Tsipras qui remettent ça, l’enjeu est l’existence d’un parti à la hauteur des coups portés et des dangers qui nous menacent…la seule question qui vaille d’être posée dans l’état réel des perils et des rapports de force…(note de danielle Bleitrach)
D’accord à 100% avec l’analyse et l’ironie corrosive de Mélenchon.
A condition de se placer dans une perspective de »gauche », plus ou moins (plutôt plus d’ailleurs) à la Mitterrand .
A condition de se placer dans une perspective de »gauche », plus ou moins (plutôt plus d’ailleurs) à la Mitterrand .
Nous on est « communistes ».
Si la volée de bois vert que reçoit la direction, son porte parole, son Secrétaire national est bien vue, la question des alliances reste entière …
Car oui, nous avons un projet politique à proposer, mais celui-ci ne peut plus être l »humain d’abord » ses ambiguïtés humanistes.
Entendons nous, je ne dénigre pas l’humanisme, mais le côté neu-neu et finalement très social-démocrate du programme de 2012.
Car oui, nous avons un projet politique à proposer, mais celui-ci ne peut plus être l »humain d’abord » ses ambiguïtés humanistes.
Entendons nous, je ne dénigre pas l’humanisme, mais le côté neu-neu et finalement très social-démocrate du programme de 2012.
C’est un programme communiste c’est à dire de rupture avec le capitalisme, c’est un programme centré sur la lutte de classes que nous devons reconstruire.
Mitterrand a joué sur la question de l »unité » en faisant comme si le ralliement à son programme (qui n’était plus commun) , en fait le ralliement à la social-démocratie européenne sous l’hégémonie du PS était l’unité retrouvée de la classe ouvrière,scindée depuis le congres de Tours.
On nous a fait avaliser que Mitterrand, Rocard, Mélenchon, Jospin portaient de façon démocratique, douce, non totalitaire les intérêts de la classe ouvrière.
Hollande et sa lutte contre la finance s’inscrivent dans la suite de ses entourloupes.
Mitterrand a joué sur la question de l »unité » en faisant comme si le ralliement à son programme (qui n’était plus commun) , en fait le ralliement à la social-démocratie européenne sous l’hégémonie du PS était l’unité retrouvée de la classe ouvrière,scindée depuis le congres de Tours.
On nous a fait avaliser que Mitterrand, Rocard, Mélenchon, Jospin portaient de façon démocratique, douce, non totalitaire les intérêts de la classe ouvrière.
Hollande et sa lutte contre la finance s’inscrivent dans la suite de ses entourloupes.
Du coup subrepticement il y a eu liquidation, puis consciemment « la mutation » et derechef liquidation sans perspective.
Discuter sans cesse et sans fin de « primaires » avalisant le bipartisme, c’est comme se focaliser sur les questions institutionnelles (eg. la 6ème république) ou la guerre uniquement électoraliste de barrage électoral au FN.
C’est oublier la tâche de l’urgence, tout à fait nécessaire, mais qui n’est pas gagnée : rebâtir l’idée qu’il faut changer, que seule une perspective de renversement, de Révolution est possible et nécessaire. (nécessaire: ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut être autrement qu’il n’est disait Aristote).
C’est seulement à partir de là qu’il peut y avoir une véritable lutte anti-fasciste, contre les idées mais aussi les actes des factieux et des nervis ,TOUJOURS au service du capitalisme (malgré les dénégations « militantes » du MEDEF)
Discuter sans cesse et sans fin de « primaires » avalisant le bipartisme, c’est comme se focaliser sur les questions institutionnelles (eg. la 6ème république) ou la guerre uniquement électoraliste de barrage électoral au FN.
C’est oublier la tâche de l’urgence, tout à fait nécessaire, mais qui n’est pas gagnée : rebâtir l’idée qu’il faut changer, que seule une perspective de renversement, de Révolution est possible et nécessaire. (nécessaire: ce qui ne peut pas ne pas être ou ce qui ne peut être autrement qu’il n’est disait Aristote).
C’est seulement à partir de là qu’il peut y avoir une véritable lutte anti-fasciste, contre les idées mais aussi les actes des factieux et des nervis ,TOUJOURS au service du capitalisme (malgré les dénégations « militantes » du MEDEF)
L’analyse de ce qui s’est passé en Grèce, l’oubli total, le dénigrement des positions du KKE (qui a toujours été lucide, lui) tant par Mélenchon que par les intellectuels pourtant critiques montrent que les choses se présentent mal.
Il n’y a aucune réaction de masse, aucune perspective, aucune structuration par une quelconque organisation à la fois d’une conscience de classe (qui n’est pas totalement spontanée car l’idéologie dominante est celle de la classe dominante, y compris dans la classe ouvrière) ni organisation d’actions de masse ET de classe.
Bien gentil, Mélenchon sa personne et son verbe. Plus ambigus ses ronds de jambes depuis les élections de 2012 envers les Verts, José Bové, ses coups de gueules contre Chassaigne, Dartigolle, ses rabibochages avec ceux qui lui font risette un moment comme Duflot et ses re-ruptures .
La tâche du moment elle est COMMUNISTE, je ne sais pas trop comment il va falloir la mener je sens qu’elle affleure à nos esprits ,les textes que tu as mis hier en ligne : Badiou, Pam etc…
sont des accroches et des points à la fois théoriques et pratiques (organisationnels) qu’il va falloir travailler.
Je suis dubitative sur le billet de Mélenchon, qui va s’attirer sur son site des éloges dithyrambiques du type « Comme vous avez raison » « méchants communistes » luttant pour les place (pas faux, mais totalement en dehaors des nécessités de l’heure) et qui va renforcer le « sauveur suprême » au détriment de la nécessaire réflexion collective de masse et de classe qu’il va falloir mener et des actions qu’il faut FAIRE.
sont des accroches et des points à la fois théoriques et pratiques (organisationnels) qu’il va falloir travailler.
Je suis dubitative sur le billet de Mélenchon, qui va s’attirer sur son site des éloges dithyrambiques du type « Comme vous avez raison » « méchants communistes » luttant pour les place (pas faux, mais totalement en dehaors des nécessités de l’heure) et qui va renforcer le « sauveur suprême » au détriment de la nécessaire réflexion collective de masse et de classe qu’il va falloir mener et des actions qu’il faut FAIRE.
vendredi 8 janvier 2016
Bonne année 20160/Jamás nos daremos por vencidos/ Nous ne nous rendrons jamais /Jean Ortiz
Merci à Daniel Levieux
Jamás nos daremos por vencidos/
Nous ne nous rendrons jamais
Je Nous souhaite en 2016 de ne pas trembler
de ne pas désespérer du bonheur un jour pourtant.
Je Nous souhaite en 2016 de ne pas renoncer
à la révolution, aux grands sentiments,
de rétablir le sens des mots
de renverser l’ordre homicide des choses
de ne jamais accepter l’injustice comme naturelle
de proclamer permanente l’insurrection des consciences
contre le monstre des monstres,
ce capital dégoulinant de sang, de fric, de malheur,
qui pousse la majorité au cannibalisme
Je Nous souhaite en 2016 de rester éveillés
de ne pas croire l’aliénation immuable
même si beaucoup s’y résignent par abandon,
et préfèrent lui ressembler au lieu de se rassembler,
se corrompre au lieu de rompre
se taire alors que les bouches ont tant à dire,
renoncer à toute espérance fût-elle désespérée,
abdiquer toute pensée émancipatrice
Je Nous souhaite en 2016 de ne pas trembler
de ne pas désespérer du bonheur un jour pourtant
de ne pas s’habituer lâchement au servage
de ne pas imaginer autre chose que le factice
de ne pas vivre que pour l’espace étriqué du soi
de ne pas renoncer à faire monde, à exister avec et pour tous,
à être « autre » en ouvrant cœur et frontières
aux « barbares » qui campent aux portes de nos cités
et qui ne devraient effrayer que les bourgeois
Je Nous souhaite en 2016 de revenir aux grandes colères
d’en réinvestir le chant de la lutte des classes
de les mettre au service du « oui » à un monde nouveau
de mépriser ces quelques-uns qui carriérisent, qui se servent,
au lieu de servir, avec tendresse et altruisme,
de mettre au diapason le dire et le faire
loin de tout spectacle fétide qui régale le système,
de bannir ceux qui ne sont que baudruches gonflées à la comm.
Assez de vivre de miettes, de frustrations, de haines, de peurs,
assez de concurrences fratricides, de compétitions létales,
assez de tout ce qui déshumanise !
Entends camarade, même le dos au mur et sous les ruines,
entends ce frémissement, cette pulsation, ce bourgeonnement.
Entends camarade, tant qu’il y aura un/e résistant/e,
le rouge rougeoiera.
Jean Ortiz
Publié sur Blog Humanite.fr du 29/12/2015
Je Nous souhaite en 2016 de ne pas renoncer
à la révolution, aux grands sentiments,
de rétablir le sens des mots
de renverser l’ordre homicide des choses
de ne jamais accepter l’injustice comme naturelle
de proclamer permanente l’insurrection des consciences
contre le monstre des monstres,
ce capital dégoulinant de sang, de fric, de malheur,
qui pousse la majorité au cannibalisme
Je Nous souhaite en 2016 de rester éveillés
de ne pas croire l’aliénation immuable
même si beaucoup s’y résignent par abandon,
et préfèrent lui ressembler au lieu de se rassembler,
se corrompre au lieu de rompre
se taire alors que les bouches ont tant à dire,
renoncer à toute espérance fût-elle désespérée,
abdiquer toute pensée émancipatrice
Je Nous souhaite en 2016 de ne pas trembler
de ne pas désespérer du bonheur un jour pourtant
de ne pas s’habituer lâchement au servage
de ne pas imaginer autre chose que le factice
de ne pas vivre que pour l’espace étriqué du soi
de ne pas renoncer à faire monde, à exister avec et pour tous,
à être « autre » en ouvrant cœur et frontières
aux « barbares » qui campent aux portes de nos cités
et qui ne devraient effrayer que les bourgeois
Je Nous souhaite en 2016 de revenir aux grandes colères
d’en réinvestir le chant de la lutte des classes
de les mettre au service du « oui » à un monde nouveau
de mépriser ces quelques-uns qui carriérisent, qui se servent,
au lieu de servir, avec tendresse et altruisme,
de mettre au diapason le dire et le faire
loin de tout spectacle fétide qui régale le système,
de bannir ceux qui ne sont que baudruches gonflées à la comm.
Assez de vivre de miettes, de frustrations, de haines, de peurs,
assez de concurrences fratricides, de compétitions létales,
assez de tout ce qui déshumanise !
Entends camarade, même le dos au mur et sous les ruines,
entends ce frémissement, cette pulsation, ce bourgeonnement.
Entends camarade, tant qu’il y aura un/e résistant/e,
le rouge rougeoiera.
Jean Ortiz
Publié sur Blog Humanite.fr du 29/12/2015
dimanche 3 janvier 2016
Les avions militaires israéliens ont mené six raids sur différents lieux dans la bande de Gaza ce samedi 2 janvier 2016.
Les fascistes israéliens viennent une fois encore de jeter l'effroi sur Gaza , Gaza la meurtrie, Gaza la martyre , Gaza la courageuse subit les pires atrocités pendant que les médias ferment leurs gueules. Par contre si les résistants palestiniens passent a l’offensive ils crient au scandale ! Quelle honte .
La Palestine est occupée par un état voyou né d'une légende et depuis près de 70 ans les palestiniens souffrent dans l'indifférence
JC Depoil
L’armée israélienne bombarde Gaza au début de l’année 2016
Les avions militaires israéliens ont mené six raids sur différents lieux dans la bande de Gaza ce samedi 2 janvier 2016.
C’était dans les villes de Gaza,de Beit Hanoun au nord de la bande de Gaza, de Mghazi au Centre de la bande de Gaza, et dans la ville de Rafah au sud de la bande de Gaza.
Les attaques israéliennes contre la bande de Gaza se poursuivent.
C’est le cadeau du gouvernement israélien aux Palestiniens de Gaza au début de cette nouvelle année 2016 !
Rien ne semble changer pour les Palestiniens de Gaza au début de l’année 2016 : blocus, agressions, bombardements et souffrance.
Le gouvernement israélien d’extrême droit veut provoquer les factions de Gaza.
Devant le silence complice de cette communauté internationale officielle
Et devant l’absence des médias étrangers qui occultent cette réalité
Gaza résiste, existe et vit !
La Cisjordanie la courageuse défie l’occupation !
Jérusalem la vie persiste !
Gaza sous blocus patiente !
Gaza la dignité garde toujours espoir !
Gaza la déterminée continue de s’accrocher à la vie !
La Palestine vivra !
La Palestine vaincra !
Ziad Medoukh
Jean-Pierre Darroussin "La gauche n a jamais été au pouvoir." " chaque fois que le PCF ou les Verts se sont alliés à cette soi-disant gauche, la désillusion pour le peuple a été plus grande encore."
Mercredi 8 avril. 9 h 54. Siège de « l’Huma ». Saint-Denis. À l’accueil, Jean-Pierre Darroussin. Veste en tweed et casquette vissée sur la tête. Un étage plus haut, la rédaction de « l Humanité Dimanche », il ôte son couvre-chef et glisse : « Je suis ému. » Se convoquent en lui les souvenirs : faubourg Poissonnière, André Carrel, son père communiste... Il observe.
A 10 heures, le comité de rédaction débute. Stéphane Sahuc, rédacteur en chef, se fait maître de cérémonie. Prennent forme les idées pour composer la une. L homme est visiblement à l aise. Il écoute, réfléchit, intervient. En trois heures, il aura fait montre d une connaissance aiguisée de l actualité, « le système Google », « l’Équateur », « le droit aux jeunes à faire des conneries », « la peur qui muselle la société ». Tout y passe. Avec modestie pour partage. Place à l entretien. Il vient de publier un livre. Un livre, certes réussi, mais un prétexte aussi pour se retrouver chez lui, entre amis et camarades.
HD. Jean-Pierre Darroussin…
Jean-Pierre Darroussin. (Il coupe). Je tenais d abord à vous remercier. Cette réunion m est d une grande expérience. Je retiens la prise de décision collective, le goût de chacun à s’intéresser et faire des recherches. Je rêve d une société de production cinématographique fonctionnant sur le même modèle. Avoir une autonomie de regard sur le monde et transmettre ses connaissances à d autres pour les amener vers la liberté sont des passerelles contre l isolement.
HD. Merci. Cette nécessité de transmettre, de mettre en commun est le fil rouge de votre livre ?
J.-P. D. Raconter ma façon de voir fut ma première motivation. À l heure où les hommes sont de plus en plus interchangeables, à l identité de plus en plus virtuelle, j ai eu envie de fixer ma propre histoire, raconter le terreau qui m a fait pousser. Le sens de la communauté et de la solidarité m a été transmis par mes parents et grands- parents, tour à tour paysans et ouvriers. Donc, des travailleurs. Ils ont vécu une époque où l individualisme et la concurrence n étaient pas « fondamentaux » dans l organisation de la société. L esprit de concurrence n existait que chez les grands patrons prompts à élaborer des guerres. Paraît que cet esprit allait sauver le monde... L’émulation allait rendre l homme plus fort, plus conquérant et meilleur. Dans ma famille, de par son milieu, tout ce qui relevait du domaine du nouveau, de l étranger, était le bienvenu. Il y régnait une forme d enrichissement dans la découverte du nouveau.
HD. En établissant une photographie du début du XXe siècle jusqu’aux années 1980 et par vos propos, ne craignez-vous pas qu’il vous soit reproché une forme d idéal nostalgique à l instar de l immeuble de libre circulation de vos grands-parents ?
J.-P. D. Quand les portes sont ouvertes et que les gens vivent ensemble, il n y a pas de place pour la nostalgie. Mes grands-parents, arrivés de la campagne, se sont établis à Paris. Dans une ferme, on circule. Ces gens-là reproduisaient cette vie à l intérieur d un immeuble parisien. Il existait une clé pour toutes les serrures. Jusqu’aux années 1960, ce système a perduré. Je l ai moi-même connu. Peu à peu, les nouveaux arrivants ont changé les serrures
HD. L’un des thèmes est l’exil. Les pauvres seraient contraints de partir sous peine d être condamnés à l échec. Faut-il y voir une incitation à partir pour réussir ?
J.-P. D. Il faut dire que l exil est souvent lié à des contraintes économiques. Mais l exil fait de vous un immigré à vie. En exil, on est un déraciné. Ô combien le migrant rentrerait chez lui, il le demeurerait. De retour chez lui, le monde a changé et si ce n’est pas le cas, ce monde lui rappelle les motifs de son départ. Il s agit au moins de l’expérience de mes grands-parents. Mais il me semble que ce mouvement perdure. Il est concentrique. Tout amène vers le centre et crée des villes énormes. Ces villes importantes le sont au détriment de l identité de l individu et de sa mémoire.
HD. Feriez-vous une critique de l’urbanisme ?
J.-P. D. L individu cherche souvent l anonymat dans les grandes villes. Cet anonymat passe pour une garantie de liberté. La ville peut être grisante quand on est jeune. Mais, reste que plus personne ne sait qui a construit la maison qui vous abrite, l arbre qui a fait les charpentes, l homme qui a posé les fenêtres. Il existait une généalogie dans toute chose. Dès lors on se sentait moins comme une quantité négligeable.
HD. À ce titre, vous écrivez qu’il est nécessaire que « l on se rappelle hier pour espérer demain »
J.-P. D. Je voudrais être ministre de l Éducation nationale. Je veux supprimer l étude des mathématiques comme base d’évaluation « objective » des élèves. Cette matière est devenue principale. Or, elle ne l est pas moins que le français, l histoire ou le latin. Elle classe les bons et soi-disant mauvais élèves. Derrière l instrumentalisation de cette matière, il y a les chiffres, la concurrence, la rentabilité. Elle permet l évaluation, donc la hiérarchisation. En d autres termes, maintenir l ordre et un ordre. Peut-être est-ce peu important pour certains de savoir qu Henri II a été transpercé à Paris, rue Saint-Antoine. Pour moi, cela montre qu il y a du lien et une généalogie. Que rien n est innocent. Connaître l histoire permet de comprendre où est sa place dans la communauté et savoir pourquoi nous sommes là. Nous ne pouvons nous satisfaire d être de la chair à canon en temps de guerre et de la chair à consommation en temps de paix.
HD. Abordons ce thème de l identité. Pour la doxa médiatique, l’identité est signe de rejet et de repli. Quelle définition en avez-vous ?
J.-P. D. L’identité n est qu’un pas vers l autre. L identité est toujours en mouvement. Elle ne peut donc être repli sur soi. Mieux nous avons conscience et connaissance de qui nous sommes, mieux nous sommes éveillés vers l extérieur et l autre. Quand le parcours est obscur, plus grande est la tentation de se réfugier dans les religions, qui apportent une explication simpliste, à savoir que nous sommes des créatures de Dieu. Pour ma part, j ai besoin d être alerté par ce qui surprend. Me contenter de ce que j ai et ce que je sais est anxiogène.
HD. Votre livre se place sous le sceau de la figure paternelle. Il s’agit d une figure tutélaire qui rejaillit y compris sur vos rapports aux autres hommes.
J.-P. D. Nos pères ont montré leur monde, leur travail. Inconsciemment peut-être savaient-ils que leur univers allait disparaître et qu il fallait en rendre compte. Chez moi, c est passé par l imitation et la restitution en devenant acteur. Il me fallait m incarner dans différents métiers ou couches sociales. À leur époque finissante, ces gens qui ont atteint un degré tel de conscience et de maîtrise de leur travail et de leur environnement ont engendré des artistes. Je retrouve chez Robert (Guédiguian NDLR) ce parcours. Lui et moi sommes frères. Nous avons le même goût pour raconter des histoires et faire fonctionner notre petit artisanat. Nous avons le souci de connaître les causes pour ne plus qu elles reproduisent les mêmes effets.
HD. Est-il vrai que votre père aurait prédit la société de spectacle et de divertissement ?
J.-P. D. Tout à fait. J’ai travaillé avec lui jusqu en 1974. Dès la fin des années 1960, il savait que son monde allait être remplacé par des machines. Il faudra dès lors occuper les hommes, disait-il, avec de nombreuses chaînes de radio et de télévision, de nombreux spectacles et cinémas. Ma génération devait pourvoyer à cela. Dès mes premières velléités de théâtre, il m a encouragé.
HD. Peut-on établir une passerelle entre l artisanat de votre père et votre métier d artiste
J.-P. D. Le point commun est l amour et l admiration du travail. Le travail ne se galvaude pas. Il ne se néglige pas. J ai la chance de faire un métier où l on apprend toujours. Chaque rôle est une énigme nouvelle à résoudre. Un artiste doit rendre compte d une réalité et d une époque. Il faut ainsi être assimilable et décodable par le peuple et non par une élite. Nous sommes des intermédiaires.
HD. En 1997, dans « Marius et Jeannette » ; vous campiez le rôle de Dédé, ouvrier électeur FN. Comment expliquez-vous la percée du FN
J.-P. D. Le FN progresse depuis 1983. Tout est dit. C est le résultat d un abandon et d une gauche qui n est plus la gauche. Il devient difficile pour les travailleurs de se situer. Le FN a beau jeu de faire l amalgame PS-UMP, de se faire passer pour les pourfendeurs de l union sacrée du grand capital. La gauche n a jamais été au pouvoir. Jamais depuis depuis le Front populaire (sourire). Jamais il n y a eu de politique de gauche. Et chaque fois que le PCF ou les Verts se sont alliés à cette soi-disant gauche, la désillusion pour le peuple a été plus grande encore.
source: l'Humanité.fr
vendredi 1 janvier 2016
Bonne année 2016 , il y a toujours des raisons d'espérer , il y a 57 ans à Cuba le peuple brisait ses chaines , et défie toujours l'impérialisme américain
Le premier janvier 1959 de jeunes révolutionnaires mirent en déroute le dictateur Batista, un des plus sanguinaires que le pays ait connu, ainsi que tous ses alliés oligarchiques, tant de la mafia locales que de Washington. À leur tête, il y avait ce jeune avocat de 33 ans, Fidel Castro. Il n’était pas seul. Son frère Raoul, plus jeunes de quelques années, faisait partie de ces jeunes révolutionnaires qui préparaient, depuis 1952-1953, cette victoire. À ces deux frères Castro, fils d’un grand propriétaire terrien de l’époque, se joignirent d’autres jeunes dont ce jeune médecin argentin, Ernesto Guevara, rencontré au Mexique en 1956 et vite devenu le Che.
En 1953, lors de l’attaque de la caserne de Moncada, un 26 juillet, ils étaient une centaine. Plusieurs ont été tués, d’autres faits prisonniers et certains ont pu prendre la fuite. Fidel et Raoul ont été au nombre des prisonniers et c’est lors du procès dont Fidel assuma lui-même sa défense qu’il a surpris les magistrats, peu accoutumés d’entendre un accusé réclamer sa condamnation.
Il sera condamné à 15 ans de prison alors que son frère Raoul, également prisonnier, sera condamné à 13 ans. Toutefois, en 1955, sous pression de personnalités civiles et de jésuites, anciens professeurs de Fidel, une amnistie a été consentie en faveur de tous les prisonniers politiques.
« En 1955, en raison de la pression de personnalités civiles, de l’opposition générale, et des jésuites qui avaient participé à l’instruction de Fidel Castro, Batista décide de libérer tous les prisonniers politiques, y compris les attaquants de Moncada. Les frères Castro partent en exil au Mexique, où se retrouvent tous les Cubains décidés à renverser la dictature de Batista par la révolution cubaine. Pendant cette période, Castro a également rencontré Ernesto « Che » Guevara, qui a joint leurs forces. Ils sont entrainés par Alberto Bayo, un ancien chef militaire des républicains espagnols exilé au Mexique à la fin de la guerre civile espagnole. »
Le groupe, formé de 82 jeunes révolutionnaires déterminés à libérer leur peuple de l’emprise du dictateur quitte le Mexique, en novembre 1956, sur un petit bateau, baptisé Granma. Tout était planifié pour toucher le sol cubain le 1er décembre. Au même moment, était planifié à la Havane et dans d’autres grandes villes du pays des manifestations pour distraire les Batista, autorités et leur permettre un débarquement sans grande difficulté. Malheureusement, une tempête les a frappés et les a fait dévier de leur trajectoire initiale tout en occasionnant un retard de 2 jours sur leur calendrier.
Ce fut à partir de ce moment que ces révolutionnaires se transformèrent en guérilleros et qu’ils firent de la Sierra Maestra le tremplin devant les conduire à la victoire finale qui se concrétisa le 1er janvier 1959.
Ce ne sera toutefois que le 8 janvier 1959 que Fidel arrivera à la Havane entouré par ses principaux combattants et attendu par tout un peuple. Un peuple venait de briser le premier maillon d’une chaîne qui le retenait dans l’esclavitude, l’analphabétisme, la maladie et la pauvreté.
Cette mise en déroute du dictateur Batista et de ses élites représentait la première manche d’une révolution destinée à bâtir un espace de dignité et de conscience sociale rendant possible l’émergence d’une humanité nouvelle, d’un monde nouveau. Tout reste à faire et à construire, mais l’enthousiasme et l’esprit révolutionnaire sont là pour ouvrir la voie à un tout autre destin que celui de l’oppression et de la domination..
Cette victoire de ces jeunes révolutionnaires soutenus par leur peuple constitue l’espérance pour tous les peuples de l’Amérique latine et d’Afrique, que les forces de l’Empire ne sont pas invincibles et que le destin des opprimés n’est pas inscrit dans la nature des choses mais seulement dans l’esprit des prédateurs et des dominateurs. Les peuples unis, peu importe leur dimension, peuvent briser cette dépendance et cette domination.
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