samedi 26 novembre 2016
Fidel Castro est mort , un des derniers géants de l'Histoire du 20eme siècle s'est endormi pour toujours . Mais le combat continue ...
Hommage à un authentique révolutionnaire d’abord!
Solidarité avec le peuple cubain et tous les peuples en lutte de part le monde ensuite.
Tristesse, aussi, mais dégout devant cette caste de larbins de la dictature de l’argent celle des Bolloré, des Dassault, des Minc,des Drahi ou autres qui légitiment un système,où se soigner devient un privilège, où des gens meurent encore de faim, où la police terrorise au quotidien le peuple des banlieues et chasse les enfants réfugiés.Ces mêmes qui préparent l’opinion à la destruction totale des acquis de la Résistance et des droits sociaux.
Oui dégout et profond mépris envers eux car ils n’ont pas un soupçon d’honnêteté pour dire que Cuba est un des rarisimes pays au monde où l’on ne meurt pas de faim et où une médecine de pointe est à la portée de tous.
Ils ne savent que distiller le venin de la bourgeoisie celle qui aujourd’hui encore soutien la politique coloniale de l’Etat d’Israel et n’a pas pardonné aux peuples de s’être libérés de l’oppression coloniale.
Lorsqu’ils évoquent l’Algérie, le Vietnam et Cuba ils n’arrivent pas à cacher leur haine, et leur secrete crainte que la voie de la libération qu’ont tracée ces peuples deviennent une réalité pour toute la planète.
Fidel , toute sa vie durant a été un artisan majeur de cette voie de la libération.
Aujourd’hui ce qui domine partout de Beaumont sur Oise à Gaza, pour moi, c’est l’Espoir qu’il nous transmet et qui n’est pas mort.
"Créer deux, trois, de nombreux Vietnam, voilà le mot d’ordre » disait son compagnon de lutte, Ernesto Che Guevara, plus que jamais.
Merci à eux, votre lutte continue.
Honneur à la mémoire de Fidel Castro!
lundi 21 novembre 2016
La vérité sur le Venezuela
En raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les hydrocarbures, le Venezuela est un pays très riche. Mais presque toutes ses richesses ont été accaparées pendant plus d’un siècle par les élites dirigeantes et des entreprises multinationales. Jusqu’à l’élection d’Hugo Chavez, en 1999, le peuple n’en recevait que des miettes. Plus de la moitié des Vénézuéliens vivaient sous le seuil de pauvreté (70,8% en 1996).
La révolution bolivarienne a placé la volonté politique au poste de commande. Grâce à l’implication populaire, elle a permis à l’Etat de se réapproprier les secteurs stratégiques de l’économie, recouvrer la souveraineté nationale et procéder à une redistribution de la richesse au profit des services publics et de tous les laissés-pour-compte.
Politiques sociales, investissements publics, nationalisations, réforme agraire, plein emploi, salaire minimum, impératifs écologiques, accès au logement, droit à la santé, à l’éducation, à la retraite... Le chavisme s’est attaché à la construction d’un État moderne. Il a mis sur pied une ambitieuse politique d’aménagement du territoire : routes, chemins de fer, ports, barrages, gazoducs, oléoducs.
En matière de politique étrangère, Caracas a misé sur l’intégration latino-américaine et privilégié les axes Sud-Sud, tout en imposant aux États-Unis des relations fondées sur le respect mutuel... Un tel ouragan de changements a complètement chamboulé les structures traditionnelles de pouvoir au Venezuela et entrainé la refondation d’une société jusqu’alors hiérarchique, verticale, élitaire. Cela ne pouvait valoir à la révolution bolivarienne que la haine des classes dominantes, convaincues d’être les propriétaires légitimes du pays.
Les campagnes de dénigrement se poursuivent aujourd’hui contre le président Nicolas Maduro. Certains secteurs politiques et médiatiques européens les reprennent en chœur. Mais les faits sont têtus. A-t-on déjà vu un « régime dictatorial » élargir le périmètre de la démocratie au lieu de le restreindre ? Et donner le droit de vote à des millions de personnes dépourvues jusque là de carte d’électeur ? Les élections au Venezuela n’avaient lieu que tous les quatre ans, le chavisme en a organisé plus d’une par an (19 en 17 ans). Dans des conditions de légalité démocratique reconnues par l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union européenne, l’Organisation des États américains (OEA), le Centre Carter, etc.
Chavez a toujours affirmé qu’on pouvait construire le socialisme dans la liberté et la démocratie. Il a d’ailleurs prouvé son respect du verdict populaire en renonçant à une réforme constitutionnelle refusée par les électeurs lors d’un référendum en 2007. Ce n’est pas un hasard si la Foundation for Democratic Advancement (FDA), du Canada, a situé le Venezuela en tête du classement des pays « qui respectent la justice électorale ».
Chavez a toujours affirmé qu’on pouvait construire le socialisme dans la liberté et la démocratie. Il a d’ailleurs prouvé son respect du verdict populaire en renonçant à une réforme constitutionnelle refusée par les électeurs lors d’un référendum en 2007. Ce n’est pas un hasard si la Foundation for Democratic Advancement (FDA), du Canada, a situé le Venezuela en tête du classement des pays « qui respectent la justice électorale ».
Le gouvernement de Nicolas Maduro consacre 43,2% du budget aux politiques sociales. Résultat : malgré la guerre économique, le taux de mortalité infantile a été divisé par deux. L’analphabétisme éradiqué. Plus d’un million de logements ont été construits. Le nombre de professeurs des écoles a été multiplié par cinq (de 65 000 à 350 000). Le pays détient le coefficient de Gini (qui mesure les inégalités) le plus performant d’Amérique latine. Dans un récent rapport, la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC, un organisme de l’ONU) établit que le Venezuela est le pays sud-américain - avec l’Équateur -, qui a le plus réduit le taux de pauvreté.
Le plus scandaleux, dans l’actuelle campagne de diffamation, c’est de prétendre que la liberté d’expression serait bridée au Venezuela. La vérité c’est que le secteur privé, hostile au président Maduro, y contrôle largement les médias. Chacun peut le vérifier. Sur 111 chaînes de télévision, 61 sont privées, 37 communautaires et seulement 13 publiques. Avec cette particularité que la part d’audience des chaînes publiques n’est que de 5,4%, celle des privées dépassant les 61%... Même chose pour la radio. Et 80% des journaux de la presse écrite sont contrôlés par l’opposition.
Tout est, certes, loin d’être parfait dans le Venezuela bolivarien. Mais rien ne justifie ces campagnes de mensonges, de violence et de haine.
Ignacio RAMONET
Ancien Directeur du Monde Diplomatique, Président de l’Association Mémoire de luttes.
Ancien Directeur du Monde Diplomatique, Président de l’Association Mémoire de luttes.
EN COMPLEMENT :
L’intrigue du polar "Rouges, les collines de Caracas" prend pour décor le Venezuela de Chavez, vu sur place par l’auteur et très différent du Venezuela de nos médias. Le livre se termine par un article du Los Angeles Times qu’aucun organe de presse français n’aurait osé publier tant il contredit la voix des oligarchies plus états-uniennes que leurs homologues des Etats-Unis d’Amérique.
L’intrigue du polar "Rouges, les collines de Caracas" prend pour décor le Venezuela de Chavez, vu sur place par l’auteur et très différent du Venezuela de nos médias. Le livre se termine par un article du Los Angeles Times qu’aucun organe de presse français n’aurait osé publier tant il contredit la voix des oligarchies plus états-uniennes que leurs homologues des Etats-Unis d’Amérique.
Inscription à :
Articles (Atom)