samedi 28 septembre 2013
Monsieur mon Président vous êtes un lâche.
Monsieur mon Président vous êtes un lâche.
Monsieur mon Président, j’éprouve un profond regret d’avoir à vous le dire. Regret pour mon pays, regret pour l’espoir de paix. Vous vous conduisez comme un lâche, rien d’autre, lorsque bafoué vous demeurez sans un mot.
Celle qui représente notre pays par notre ambassade est arrachée d’un véhicule, jetée à terre, mise en joue. Et vous ne prononcez mot. Vous ne prononcez mot parce que cela se passe en Palestine sous occupation Israélienne. Monsieur mon Président, si notre ambassadrice était là, dans ce véhicule de secours, c’est que des demeures avaient été dévastée, qu’une population millénaire était chassée de ses terres.
Cela en infraction au droit international sur un territoire occupé.
Monsieur mon Président, vous qui vous montrez si sourcilleux de la justice et des droits de l’homme dans vos mots, pourquoi, là, en avez-vous manqué ? Pourquoi là, demeurez-vous coi, alors qu’un véhicule transportant des tentes, des vivres est intercepté en infraction du Droit ? Pourquoi, alors que de multiples ambassades européennes avaient dépêché leurs diplomates pour apporter leur protection abandonnez-vous ces représentants européens qui ont fait leur devoir avec dignité ? Pourquoi, monsieur le Président ?
Pourquoi, alors que des humanitaires sont saisis par la soldatesque, jetés à terre, immobilisés, maltraités, pourquoi ne dites vous rien ?
Ah, il parait que vous êtes gêné, que vous allez vous excuser, que vous allez déplacer-sanctionner cette ambassadrice. Ah oui, tout de même, cette ambassadrice quinquagénaire après avoir été extirpé du véhicule, jetée à terre aurait osé filer une beigne à un solide soldat casqué. Au moins est-ce ce qu’affirme avec indignation ce pays qui ne respecte pas la loi internationale. Vous allez vous excuser. Vous allez baisser la tête. Monsieur, vous êtes un Président rampant.
Vous avez pris vos fonctions il y a peu, avec l’aide de mon modeste vote pour nous débarrasser de l’autre, votre prédécesseur. Il y a peu mais c’est déjà la seconde fois que vous vous comportez comme un couard sur le sujet. Dimanche 2 juin, devant le « Congrès des Communautés juives » et l’Ambassadeur d’Israel, vous aviez fait le tour du monde des remontrances et pas un mot, pas un seul mot concernant la situation infligée au peuple palestinien par l’unique gouvernement représenté dans l’assistance. Pas un mot, pas un petit mot. Rien, vous ne saviez plus rien de ce drame. Rien, vous ne saviez plus rien du nécessaire engagement de notre pays pour donner une chance à la paix par le respect des frontières de 67. Rien, vous ne dites jamais rien sur ce sujet parce qu’il y faut du courage et que vous n’en avez point.
La France, cette France que vous êtes censé incarner monsieur le Président, mes grand parents ont fait le choix d’y immigrer. Cette France d’espoir qui affichait fièrement au côté du mot « Liberté » les mots « Egalité », « Fraternité » leur avait donné envie d’être français, de résister lorsqu’elle était occupée, de défendre ses idéaux lorsqu’ils étaient négligés. Cette France dont ils m’ont transmis l’attachement. Cette terre fut d’émancipation pour des juifs échappant au lourd poids des Shtetls, à la menace quotidienne du pogrom. Et bien ce n’est pas seulement l’effort de paix que votre silence trahit, mais aussi cette identité nouvelle que la Révolution avait apporté à la France et qui avait attiré mes grands parents. Votre silence piétine tout cela, avec les mots « Egalité » et « Fraternité ».
Monsieur le Président, vous soumettez la France à l’en faire mépriser par un gouvernement d’extrême droite. Vous qui êtes de « gôche », vous devriez savoir qu’une extrême droite juive est aussi ignoble et soudard que toutes les extrêmes droites. Par cet oubli et ce lâche silence, dans quelle indignité vous jetez notre pays, dans quel renoncement à la paix vous consentez à être complice !
Monsieur, je suis triste pour mon pays, je suis triste pour les misères ainsi encouragées contre le peuple palestinien.
Serge Grossvak
lundi 23 septembre 2013
un peu de transparence dans ce que gagne les élus , il serait peut être bon de mettre tous le monde sur le m^me pied d'égalité ? ouvrier , paysans , hommes politique , et un peu moins de démagogie!
Les retraites de nos dirigeants sont régulièrement montrées du doigt. Retraite du président de la République, retraites des ministres, retraites des députés, retraites des maires et des autres élus. Quels sont leurs droits en la matière ? Tour d’horizon.
Retraite du président de la République : la retraite de Nicolas Sarkozy
Indemnité mensuelle : 5 250 euros
Nicolas Sarkozy a quitté le palais de l’Elysée en mai 2012 et pourra bénéficier du régime des retraites des anciens présidents à partir de ses 60 ans, soit en 2015. Le président de la République ne bénéficie ni d’un régime spécial ni même du régime général en matière de retraites. Son indemnité est fixe et ne correspond pas, contrairement à la majorité des retraités, à un montant de cotisation. C’est une loi de finances datant de 1955 qui fixe le montant annuel auquel un ancien chef de l’Etat peut prétendre après son mandat (à partir de 60 ans). Celle-ci s’élève à 63 000 euros brut par an, soit 5 250 euros par mois, quel que soit le nombre de mandats.
Une retraite calculée sur l’ensemble de leur carrière
Si cette somme peut sembler faible au vu des responsabilités d’un président de la République et de son salaire, l’ancien chef de l’Etat bénéficie, après son mandat, d’autres avantages en nature : il peut conserver, jusqu’à la fin de sa vie, un garde du corps, une voiture et un bureau pour son secrétariat. L’association « Sauvegarde retraite », qui milite pour une réforme complète du système de retraite français, rappelait en 2007 que les anciens présidents cumulent également les retraites de nombreux autres mandats. Le groupe de pression avait calculé les pensions des deux anciens présidents, Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing. Jacques Chirac arrivait en tête avec un montant total de 31 000 euros brut par mois. Valéry Giscard d’Estaing le suivait de près avec un peu plus de 30 000 euros brut par mois.
Retraite des ministres et secrétaires d’Etat
Indemnité mensuelle moyenne : 0 euro
A l’exception des ministres fonctionnaires qui continuent de cotiser à leur caisse de retraite d’origine pendant leur mission au gouvernement, les ministres et les secrétaires d’Etat ne bénéficient d’aucun droit à la retraite. Une règle qui s’applique également au Premier ministre. Mais grâce à son statut particulier, ce dernier bénéficie tout de même de certains avantages à vie, notamment d’une voiture, d’un officier de sécurité et d’une secrétaire.
Un salaire garanti pendant six mois
Si le métier de ministre n’est visiblement pas très avantageux en termes de retraites, il l’est beaucoup plus en ce qui concerne le chômage. Compte-tenu de la « précarité » de leur situation, Premier ministre, ministres et secrétaires d’Etat peuvent en effet toucher l’intégralité de leurs indemnités de fonction après leur remplacement et ce pendant 6 mois. Les anciens membres du gouvernement n’ayant pas retrouvé d’emploi sont donc, pendant cette période, les chômeurs les mieux indemnisés : ils peuvent toucher en tant qu’inactifs jusqu’à 12 800 euros brut par mois pour un ancien secrétaire d’Etat, 13 900 euros pour un ancien ministre et 22 250 euros brut pour un ancien Premier ministre. En dehors du chef du gouvernement (cf. ci-dessus), les ministres perdent toutefois la totalité de leurs avantages après leur départ des ministères, du logement de fonction à l’accès gratuit au réseau SNCF en 1re classe.
Le scandale Cahuzac
Après sa démission du gouvernement en mars 2013, l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, a une nouvelle fois défrayé la chronique : après son départ du gouvernement, l’ex-ministre a continué de toucher ses indemnités, comme le prévoit la loi pendant 6 mois. Soit près de 9 500 euros brut par mois. Nouveau scandale après le grand scandale. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a donc demandé à Jérôme Cahuzac de renoncer à ces indemnités, une demande restée apparemment sans réponse. Depuis, la loi sur la transparence de la vie politique, en discussion au Parlement, prévoit de réduire de 6 à 3 mois la durée pour les indemnités des ministres démissionnaires.
Retraite des députés et les sénateurs
Indemnité mensuelle moyenne nette pour les sénateurs : 4 382 euros
Indemnité mensuelle moyenne nette pour les députés : 2 700 euros
C’est en 1904 que le régime des retraites des sénateurs et des députés a été créé. Depuis, il a subi plusieurs modifications, en 1958, en 2003, en 2007 et en 2010, notamment pour faire passer l’âge de la retraite de 53 à 60 ans. Puis progressivement à 62 ans avec la réforme de 2010. Du côté des députés, le régime de retraite a été aligné à cette date sur le droit commun, pour le relèvement à 62 ans, le nombre d’annuités requises et le taux de cotisation. C’est en 2010 également qu’a été supprimé le système de double cotisation, tant chez les députés que chez les sénateurs : auparavant, chaque année de mandat comptait double pour la retraite. Résultat : la pension se fixait à 1 500 euros net pour 5 ans de mandat (contre 1 200 euros aujourd’hui), 6 000 euros pour 20 ans de mandat. Aujourd’hui, pour les députés, la pension moyenne se fixe à 2 700 euros net. Et les députés ont le droit de cotiser plus pour avoir une retraite plus confortable. Selon le site de l’Assemblée nationale, l’âge moyen auquel les députés font liquider leur pension est de 65 ans.
Les sénateurs se rapprochent des fonctionnaires
En 2010, le régime de retraite a aussi été réformé pour les sénateurs. « Les règles applicables aux pensions d’anciens sénateurs sont analogues à celles qui sont appliquées aux fonctionnaires de l’État, telles qu’elles résultent du Code des pensions civiles et militaires de retraite », explique le Sénat sur son site Internet. La double cotisation a aussi été supprimée, mais elle a été remplacée par un régime complémentaire à points. Toujours selon le Sénat, la pension mensuelle moyenne se fixait, au 1er avril 2013, à 4 382 euros net, hors majoration pour enfants.
Retraite des maires et conseillers municipaux
Indemnité annuelle moyenne des maires (villes de…) :
- Plus de 200 000 habitants : 684,5 euros par année de mandat
- De 10 000 à 20 000 habitants : 165,28 euros par année de mandat
- Moins de 500 habitants : 43,23 euros par année de mandat
- Plus de 200 000 habitants : 684,5 euros par année de mandat
- De 10 000 à 20 000 habitants : 165,28 euros par année de mandat
- Moins de 500 habitants : 43,23 euros par année de mandat
Seuls les élus qui touchent une indemnité pendant leur mandat (en général les maires et les adjoints) ont droit à une retraite spécifique. Ils cotisent alors à l’Ircantec (Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités). Pour obtenir les chiffres ci-dessus, nous avons utilisé la méthode Ircantec avec les données de 2013 : indemnités moyennes des maires, valeur du point Ircantec (0,47460 euro), plafond de Sécurité sociale (37 032 euros), et salaire de référence (4,172 euros). Ces barèmes sont revalorisés chaque année.
Rappelons également que les pensions de ces élus locaux peuvent s’ajouter à d’autres pensions de retraites. Qu’il ait ou non conservé son activité professionnelle pendant son mandat, un élu local peut ainsi cumuler sa pension d’ancien maire avec sa retraite du régime de la fonction publique pour les élus-fonctionnaires, ou du régime général pour les élus venus du privé.
Régime par rente
Depuis la loi du 17 décembre 2012, les élus locaux qui perçoivent une indemnité de fonction peuvent également adhérer au régime de retraite par rente. « Facultative, cette retraite par rente est constituée pour moitié par l’élu sur le montant de ses indemnités et pour moitié par la collectivité sur son budget », explique l’Association des maires de France (AMF) sur son site.
Retraite des conseillers généraux
Indemnité annuelle moyenne, pour un département de…
- Plus de 1,25 million d’administrés : 178 euros par année de mandat
- Moins de 250 000 administrés : 101,7 euros par année de mandat
- Président de Conseil général : 684,5 euros par année de mandat
Un régime calqué sur celui des maires…
Comme les élus municipaux, les élus départementaux relèvent du régime de retraite complémentaire de l’Ircantec (Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités). Mais contrairement aux conseillers municipaux, qui ne sont pas tous rétribués pour leurs fonctions, les conseillers généraux perçoivent tous une indemnité pendant leur mandat. La totalité des élus des départements peuvent donc cotiser pour leur retraite. Pour obtenir les chiffres ci-dessus, nous avons utilisé la méthode Ircantec avec les données de 2013 : indemnités moyennes des conseillers généraux, valeur du point Ircantec (0,47460 euro), plafond de Sécurité sociale (37 032 euros), et salaire de référence (4,172 euros). Ces barèmes sont revalorisés chaque année.
Un régime qui s’ajoute aux autres pensions
Les sommes obtenues correspondent à un montant de retraite « complémentaire », c’est-à-dire qu’elles s’ajoutent à d’autres pensions de retraites. Qu’il ait ou non conservé son activité professionnelle pendant son mandat, un élu local peut ainsi cumuler sa pension Ircantec avec sa retraite du régime de la fonction publique pour les élus-fonctionnaires, ou du régime général pour les élus venus du privé.
Retraite des conseillers régionaux
Indemnité annuelle moyenne, pour une région de :
- Plus de 3 millions d’administrés : 178 euros par année de mandat
- Moins de 1 million d’administrés : 101,7 euros par année de mandat
- Président de Conseil régional : 684,5 euros par année de mandat
Comme des conseillers généraux, les 1880 conseillers régionaux dans leur intégralité ont droit à une retraite complémentaire. Celle-ci relève du même régime que les élus municipaux et départementaux : le régime de retraite complémentaire de l’Ircantec (Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités). Pour obtenir les chiffres ci-dessus, nous avons utilisé la méthode Ircantec avec les données de 2013 : indemnités moyennes des conseillers régionaux, valeur du point Ircantec (0,47460 euro), plafond de Sécurité sociale (37 032 euros), et salaire de référence (4,172 euros). Ces barèmes sont revalorisés chaque année.
Un régime qui s’ajoute aux autres pensions
Les sommes obtenues correspondent à un montant de retraite « complémentaire », c’est-à-dire qu’elles s’ajoutent à d’autres pensions de retraites. Qu’il ait ou non conservé son activité professionnelle pendant son mandat, un élu local peut ainsi cumuler sa pension Ircantec avec sa retraite du régime de la fonction publique pour les élus-fonctionnaires, ou du régime général pour les élus venus du privé.
Les 10 retraités politiques les mieux rémunérés
En 2011, France Soir publiait la liste des retraités de la politique les mieux rémunérés, additionnant les pensions perçues pour les mandats effectués mais aussi pour les activités menées dans le privé, tout au long de leur carrière. A la première place de ce classement, Jacques Chirac, avec une retraite de 31 000 euros bruts mensuels. Juste devant un autre ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing et ses 30 000 euros. Arrivaient ensuite l’ex-commissaire européen Jacques Barrot (28 050 euros), l’ancien ministre Michel Charasse (23 000 euros) et l’ancien président de la Commission européenne Jacques Delors (14 000 euros).
Parmi les 10 retraités politiques les mieux lotis en 2011 figuraient aussi Pierre Mauroy, décédé depuis, avec 11 200 euros bruts mensuels, juste devant Michel Rocard et ses 11 000 euros. Alain Juppé, qui touchait 11 700 euros de retraite avant de devenir ministre des Affaires étrangères sous Nicolas Sarkozy, faisait aussi partie des politiques distingués, et continue aujourd’hui à toucher ses indemnités de maire. Enfin, Laurent Fabius (12 930 euros) et Jack Lang (12 800 euros) étaient aussi cités. Le premier pour sa retraite de conseiller d’Etat en plus de ses indemnités de mandat, le second pour ses retraites de fonctionnaire et d’ancien maire de Blois.
Présidents, députés, maires… A combien s’élève leur retraite ?
Des régimes supplémentaires pour les élus locaux
Si les anciens présidents, ministres et parlementaires relèvent chacun d’un seul régime de retraite, les élus locaux bénéficient, en plus du régime complémentaire Ircantec, de régimes additionnels. Au-delà de notre calcul, l’évaluation de leur retraite est donc plus complexe et doit prendre en compte plusieurs paramètres :
Lorsque l’élu conserve son activité professionnelle pendant son mandat, il cotise, en plus de l’Ircantec, à la caisse de retraite correspondant à son métier. Il peut aussi, s’il le souhaite, bénéficier d’une retraite par rente (par capitalisation). Deux organismes se partagent ce marché : le Fonpel (Fonds de pension des élus locaux ), rattachée à l’Association des maires de France, et la Carel (Caisse autonome de retraite des élus Locaux), rattachée à la Mutuelle des élus locaux.
Lorsque l’élu décide d’abandonner son activité professionnelle pendant son mandat, il est affilié à l’assurance vieillesse du régime général de la Sécurité sociale.
Lorsque l’élu décide d’abandonner son activité professionnelle pendant son mandat, il est affilié à l’assurance vieillesse du régime général de la Sécurité sociale.
Source : Linternaute
dimanche 22 septembre 2013
Selon les prévisionnistes, l’hiver 2013-2014 en Europe sera le plus froid depuis les 100 dernières années
Les spécialistes européens estiment que les habitants de l’Ancien Monde devraient d’ores et déjà faire provision de pulls et de vestes chaudes. Le météorologue allemand Dominik Jung a déclaré que la saison hivernale 2013-2014 promet d’être anormalement froide. Le spécialiste dit qu’il « grelotte » rien qu’en regardant les cartes et les modèles établis par le Service météorologique national. Selon lui, les températures les plus basses seront enregistrées durant les mois de janvier et de février. Il ne faut pas s’attendre à un dégel de printemps, même en mars : les Européens devront attendre le mois d’avril pour pouvoir se réchauffer sous les rayons du soleil. Le météorologue Joe Bastardi, du service météorologique AccuWeather, partage l’avis de son collègue. Il pose également un diagnostic peu réjouissant en disant qu’« il va faire très froid ». Ses prévisions reposent sur le fait que le prochain hiver sera marqué par l’arrivée de masses d’air arctique qui se déplaceront au-dessus de l’Europe. La diminution de l’activité solaire durant cette période accentuera la chute des températures qui seront encore plus basses. Elena Volosiouk, spécialiste du centre météorologique Fobos, note que le Système solaire connaît aussi des changements de saisons.
« Ce phénomène est lié tout d’abord à la perturbation de la circulation des masses d’air. Lorsque l’air souffle de l’océan Atlantique, l’hiver est alors assez doux et est marqué par des dégels récurrents et une neige mouillée. Rappelez-vous les derniers hivers : les dégels n’ont pratiquement jamais eu lieu. Nous n’avons eu que des cyclones venant du Sud, qui ont provoqué des chutes et des tempêtes de neige. Et puis, le froid arctique est arrivé. Habituellement, le changement des formes de circulation est lié à l’activité solaire. Aujourd’hui, nous somme confrontés à une période de diminution locale de la température, mais il est prématuré de parler de refroidissement global et de « période glaciaire. »
Depuis les 5 dernières années, les bulletins météo donnent la chair de poule. En été, il y a des incendies : tantôt c’est la Grèce qui brûle, tantôt c’est l’Espagne. Et en hiver, des congères d’un mètre de hauteur peuvent s’accumuler en une seule journée. Les gelées qui ont frappé l’Europe la saison dernière fait des centaines de morts. En Italie, des amas de neige ont suscité des bouchons de plusieurs kilomètres et des vols aériens et des matchs de football ont été annulés. Les transports au Royaume-Uni a été paralysés pratiquement dans tout le pays à cause des chutes de neige en février. Selon les scientifiques, ce serait dû au changement climatique global. Toutefois, la question de savoir s’il va provoquer un réchauffement ou un refroidissement climatique reste ouverte. Selon certaines prévisions, la température sur la planète va commencer à baisser doucement, mais sûrement déjà à partir de l’année prochaine. C’est lié au fait que la température moyenne annuelle dans l’Antarctique augmente. Le schéma est simple : lorsque le soleil chauffe, la glace fond. La partie sombre de l’océan qui absorbe la chaleur plus efficacement s’étend. C’est un cercle vicieux. Et l’on dit encore que la température du Gulf Stream diminue d’année en année. Ceci serait dû aux icebergs qui ont fondu et qui en arrivant dans le courant chaud provoquent son refroidissement. Ainsi, le Gulf Stream apporte de moins en moins de chaleur en Europe. C’est ce qu’explique Elena Ponkratenko, spécialiste en chef du département de l’analyse globale et des prévisions du Centre hydrométéorologique de Russie.
« Un phénomène précède le réchauffement climatique global : il s’agit de périodes courtes de refroidissement. L’Arctique se réchauffe ce qui crée un effet de « réfrigérateur ouvert ». De grandes masses d’air froid arctique ont commencé à pénétrer de plus en plus loin. Ainsi, les transferts zonaux sont perturbés, ce qui provoque ce genre de refroidissements anormaux. La glace fond rapidement dans l’Arctique, ce qui entraîne le refroidissement des océans. Tous les processus de latitude sont perturbés pour se transformer en processus méridionaux : du nord au sud. De cette manière, le réchauffement global provoque de courtes périodes de refroidissement. »
Les perspectives de gelées inédites dans la partie européenne de la Russie restent assez floues. En tout cas, les météorologues russes ne soutiennent pas l’idée d’un hiver anormalement froid cette année. Roman Vilfand, directeur du Centre hydrométéorologique de Russie, a déclaré qu’il ne partageait pas les craintes de ses collègues européens. « L’hiver le plus chaud peut être assorti de périodes de refroidissement. L’hiver en Russie sera tout à fait normal », a-t-il déclaré. Pour prouver l’exactitude des prévisions des météorologues russes, Roman Vilfild a rappelé que l’année passée, les spécialistes avaient pronostiqué un hiver particulièrement rude. Et il est exact que les mois de décembre et de mars ont été exceptionnellement froids et que de nombreux records de température ont été battus. Cette année, les prévisionnistes promettent aux Russes un hiver assez doux. Selon les calculs, l’été indien traditionnel devrait avoir lieu en octobre dans la partie centrale du pays. Dans la deuxième partie du mois d’octobre et en novembre, les spécialistes annoncent un temps de saison tout à fait habituel pour cette époque de l’année. De plus, le mois de décembre devrait même être plus chaud que l’année dernière. T
Monsanto ennemis public numéro un , le Vietnam a servi de laboratoire pour mettre au point les hormones de synthèse que cette mafia allait commercialiser dans toute l'agriculture mondiale: le 2,4, D ...pour le désherbage des céréales
Dix créations issues de cerveaux malades ou génocidaires, sans qu’il n’y ait eut de véritable condamnation pour empêcher à cette société de nuire! Monsanto reste donc dans la liste des ennemis publics numéro1 qui devrait être poursuivit pour crime contre l’humanité, sauf qu’on ne touche pas aux sociétés qui font tourner l’économie de l’Oncle Sam…
1. Saccharine
En 1901, John Francis Queeny a fondé la société Monsanto Chemical Works, à St. Louis, Missouri, pour produire des substituts de sucre pour le Coca Cola . Au début des années 70, des études , dont une étude de l’Institut national du cancer Etats-Unis, a révélé que la saccharine provoque le cancer chez les rats et les autres mammifères.2. BPC (biphényles polychlorés)
Dans les années 20 du siècle dernier, Monsanto a commencé à produire des biphényles polychlorés, un refroidissement des éléments pour les transformateurs électriques, les condensateurs et les moteurs électriques. Un demi-siècle plus tard, « l’Environmental Protection Agency US Environmental » a présenté des preuves que les PCB provoquent le cancer chez les animaux et chez les humains. En 1979, le Congrès américain interdit sa production. La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants interdit les PCB dans le monde entier en 2001. En 2003, Monsanto a payé plus de 600 millions d’habitants de Anniston (Alabama) où se trouvait la production de ces produits chimiques, qui ont souffert de graves problèmes de santé comme le cancer, les maladies du foie et des maladies neurologiques. Selon la recherche menée aux États-Unis en 2011, ce produit chimique continue à apparaître dans le sang des femmes enceintes, alors que d’autres études démontreraient un lien entre les PCB et l’autisme.3. Polystyrène
1941 Monsanto s’intéresse aux emballages en plastique et en synthétique pour la nourriture. Dans les années 80, l’Environmental Protection Agency américaine l’a placé comme le cinquième produit chimiques dont la production génère des déchets les plus dangereux.4. Les armes nucléaires et la bombe nucléaire
En 1936, Monsanto a acquis Thomas & Hochwalt laboratoires dans l’Ohio et est devenu son département central de recherche. Entre 1943 et 1945, le Ministère a coordonné ses efforts avec le Comité de recherche de l’US National Defense et l’a dédié à la purification et la production de plutonium, mais également pour affiner les produits chimiques qui sont utilisés comme déclencheurs pour les armes nucléaires.5. DDT (dichloro diphényl trichloroéthane)
En 1944, Monsanto a été l’un des premiers fabricants de l’insecticide DDT pour lutter contre les moustiques qui propagent le paludisme. Le produit a été utilisé comme insecticide dans l’agriculture. Malgré des décennies de publicité par Monsanto pour convaincre que le DDT était sûr, les effets cancérogènes ont été confirmés en 1972 . DDT a été interdit partout aux États-Unis. Aujourd’hui, il est connu pour causer l’infertilité et les échecs dans le développement des embryons.6. Doixina
En 1945, Monsanto a commencé à promouvoir l’utilisation de pesticides chimiques dans l’agriculture et la fabrication de l’herbicide 2,4,5-T, l’un des précurseurs de l’agent orange contenant des dioxines. Les dioxines s’accumulent dans la chaîne alimentaire, principalement dans le tissu adipeux des animaux. Ils sont hautement toxiques et peuvent provoquer des problèmes de reproduction et de développement, affecter le système immunitaire, interférer avec les hormones et ainsi causer le cancer.7. Agent Orange
Dans les années 60, Monsanto était l’un des fabricants de l’Agent Orange, utilisé comme arme chimique dans la guerre du Vietnam . À la suite de l’utilisation de l’agent Orange, environ 400.000 personnes ont été tuées ou mutilées, 500.000 enfants sont nés avec des malformations congénitales et 1 million de personnes ont souffert de problèmes de santé, y compris les troupes américaines qui ont également été exposées à la substance au cours d’attaques qu’elles ont mené. Des rapports internes de Monsanto montrent que l’entreprise était au courant des effets toxiques de l’agent orange quand il l’a vendu au gouvernement américain8. « Engrais » de pétrole
En 1955, Monsanto s’est lancé dans cette pratique après l’achat d’une raffinerie de pétrole. Le problème étant que les engrais de pétrole ont stérilisé la terre, et qu’ils tuent également les micro-organismes bénéfiques du sol.9. Aspartame
L’aspartame est un édulcorant non-calorique qui est 150 à 200 fois plus sucré que le sucre. Il a été découvert en 1965 par la multinationale pharmaceutique GD Searl. En 1985, Monsanto a acheté GD Searl et a commencé à commercialiser l’édulcorant sous la marque NutraSweet. En 2000 ils ont vendu la marque. NutraSweet est connue comme l’élément qui est présent dans 5.000 types de produits et est consommé par 250 millions de personnes à travers le monde. Il est déclaré sans danger pour la consommation humaine de plus de 90 pays. En Février 1994, le ministère de la Santé et des Services sociaux a publié la liste des 94 effets possibles que la substance peut avoir sur la santé humaine. En 2012, selon les données de l’Institut Ramazzini (Italie) qui a réussi à tester les effets cancérogènes de NutraSweet chez les rats, la Commission européenne a lancer un nouveau processus de réévaluation de ce composé.10. Hormone de croissance bovine
La somatotropine bovine recombinante (BGH), également hormone de croissance bovine est une hormone génétiquement modifiée par Monsanto qui est injectée dans les vaches laitières pour augmenter la production de lait. Selon plusieurs enquêtes, notamment en Europe, il y a un lien entre le lait rBGH et le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer de la prostate chez l’homme. Il est à noter que le produit provoque des effets les plus graves chez les enfants pour deux raisons simples: ils boivent plus de lait que les adultes et ont moins de masse corporelle pour traiter des contaminants du lait. L’hormone est interdite au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Israël, dans l’UE et en Argentine.Traduction et adaptation par les moutons enragésSource: actualidad.rt.com
samedi 21 septembre 2013
Comme les riches sont toujours plus heureux et les pauvres toujours plus nombreux , il est grand temps d'exploiter cette nouvelle richesse : les pauvres!
L’industrie du luxe est en plein essor, rien d’étonnant à cela, vu que les riches voient leur fortune augmenter exponentiellement, et que leur coffre et leurs comptes dans les paradis fiscaux débordent, il faut bien dépenser un peu.
Pendant ce temps des millions de jeunes de moins de 25 ans, diplômés ou pas, cherchent désespérément un emploi. Des millions de familles n’arrivent pas à joindre les deux bouts...
Cet été le magazine Challenges a publié un scoop : « Les riches sont de plus en plus riches, la fortune totale des 500 Français les plus riches a progressé de presque 25 % en un an. » En 2013, les 500 plus grosses fortunes françaises cumulent un patrimoine de 330 milliards d’euros. Le « Number One » est Bernard Arnault, patron de LVMH, avec une fortune de 24,3 milliards d’euros, soit 162.000 fois le patrimoine médian français. En dixième position, le fondateur de l’opérateur Free, Xavier Niel, entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d’euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards). Et à l’autre bout de la chaine, la pauvreté progresse également.
Ce qui n’a rien d’étonnant, si sur la table vous avez un gros gâteau et que des « goinfres » en prennent les trois quarts, il en restera très peu pour les autres.
Ce qui est étonnant c’est que « les autres » plutôt que de se rebeller et reprendre la partie du gâteau aux « goinfres » qui de toutes façons n’arrivent pas à tout manger, préfèrent se disputer entre eux pour se partager les miettes !
L’industrie du luxe est en plein essor, rien d’étonnant à cela, vu que les riches voient leur fortune augmenter exponentiellement, et que leur coffre et leurs comptes dans les paradis fiscaux débordent, il faut bien dépenser un peu. Alors, ils créent des marques et des gadgets hors de prix pour le commun des mortels et n’hésitent pas à payer des sommes folles (pour le citoyen lambda) afin d’acquérir une montre, une robe, une voiture ou un appartement… on passe le temps et son argent comme on peut.
Et ceux qui disent que le luxe crée des emplois, il faudrait faire le ratio pour savoir combien de licenciements, de fermetures d’usines, de délocalisations il a fallu pour que l’industrie du luxe connaisse un tel essor !
Encore une façon de concentrer la richesse entre les mains de gens de « bonne famille », de vivre « bling-bling » et de faire la une de la presse people…qui d’ailleurs leur appartient aussi, et ils vous remercient de l’acheter !
Remarquons au passage que l’idée d’améliorer le sort de leurs semblables ne leur effleure même pas l’esprit, alors que près de trois millions d’enfants vivent dans des familles pauvres, que le nombre de SDF explose jour après jour, que nombreux sont ceux qui ne mangent pas à leur faim et n’arrivent pas à se soigner.
C’est vrai que pour eux, les pauvres ne sont pas parti de leur monde, et après on voudrait que l’on soit tous unis derrière un même drapeau et vibrer pour la « patrie », mais nous n’avons pas les mêmes intérêts, encore une chimère pour nous maintenir dans l’illusion de notre devise « liberté-égalité-fraternité ».
Pendant ce temps des millions de jeunes de moins de 25 ans, diplômés ou pas, cherchent désespérément un emploi. Des millions de familles n’arrivent pas à joindre les deux bouts, les suicides et le stress deviennent monnaie courante et le harcèlement un mode de management !
Et après on s’étonne de la montée de la délinquance, de la désespérance, de la violence, des commerces parallèles, du marché noir, du travail au black, etc. …
Le système capitaliste, présenté comme indépassable par nos dirigeants est en train de sacrifier des sociétés entières sur l’autel des profits.
Cependant, pendant que l’on demande des sacrifices à la majorité, une minorité de petits malins (ceux qui tirent les manettes et tentent de nous faire avaler des couleuvres) s’enrichissent honteusement, et sans pudeur.
À cela, une explication, plus vous êtes en haut de la pyramide, moins votre richesse provient de vos revenus. Les 3500 méga riches doivent leur position à leur patrimoine, pour les deux tiers : or, en France, les revenus du capital (revenus de capitaux mobiliers et fonciers, plus-values…) ont non seulement augmenté plus vite que les revenus du travail, mais ils sont moins imposés ! C’est cela le libéralisme !
Alors qu’en 1985, les restos du cœur distribuaient 8,5 millions de repas, aujourd’hui ils en distribuent 130 millions, c’est un marché en pleine explosion, nul doute qu’un jour ou l’autre nos supers riches vont s’y intéresser de prés. Les restos du cœur seront « privatisés » et l’État versera de royales subventions à ses généreux propriétaires. Et la matière première est inépuisable, vu que les pauvres, ils en fabriquent à tour de bras. On vit une époque formidable !
Robert Gil
je conseille de tout coeur à son altesse François Hollande ainsi qu'à son conseiller spécial le sieur Fabius de lire cette excellente analyse de Noam Chomsky cela leur permettraient peut être d'éviter de dire autant de conneries à moins que leur mensonges soient prémédités ....
Le New York Times peut affirmer, sans mentir, qu’il est le journal d’information le plus important du monde. Il est dès lors intéressant de regarder ce qu’il choisit de ne pas nous dire. Tous les jours de nombreux exemples nous sont offerts. Aujourd’hui, jeudi 12 septembre 2013, par exemple.
Le correspondant en Israël Jodi Rudoren nous dit que« l’éventualité d’une Syrie libre de toute arme chimique serait un grand soulagement pour Israël ». Le monde entier est d’accord pour dire que l’élimination des armes chimiques en Syrie serait une énorme réussite. Lors de son discours à la nation Obama a souligné que la Syrie doit se conformer à la Convention sur les armes chimiques (CIAC), laquelle interdit l’emploi des armes chimiques, a-t-il fait observer.
Tout cela est vrai, mais très incomplet.
La CIAC interdit « le stockage, la production et l’utilisation » des armes chimiques. Obama a prudemment éludé l’interdiction de stockage et de production, et les médias ont fait de même. Jodi Rudoren, par exemple, ne nous dit pas qu’il y a un État dans la région qui a annexé un territoire syrien, en violation des ordres du Conseil de sécurité de l’ONU, et qui en plus a produit et conserve de grands stocks d’armes chimiques : Israël. En raison de l’interdiction d’aborder le sujet, nous en ignorons les quantités.
Nous lisons constamment que la Syrie est l’un des cinq États qui n’ont pas signé la CIAC, ce qui est vrai, mais c’est sans intérêt. Ce qui importe c’est la ratification, et il y a sept États qui n’ont pas ratifié la CIAC en plus des cinq qui sont mentionnés constamment : le Myanmar (ce qui est sans intérêt), et Israël (ce qui est très important).
Le monde a les yeux tournés vers la Syrie, laquelle est en train de rejoindre la CIAC. C’est l’occasion parfaite pour imposer la CIAC à la région. Mais cela ne peut pas être fait ; on peut à peine l’évoquer. Essayez de trouver cette idée évoquée une seule fois par la classe politique ou par les médias. Cela est interdit par la doctrine états-unienne, à laquelle adhèrent religieusement les médias, et la communauté intellectuelle de façon générale.
Dans un autre article Trip Gabriel écrit que d’importants membres de l’élite républicaine sont favorables à une attaque militaire « en partie pour envoyer un message quant à la résolution états-unienne face à des agresseurs potentiels, tels que l’Iran » – importante thématique, également reprise par Obama, Kerry, et les commentateurs médiatiques, lesquels ont pour réflexe de s’en tenir à la doctrine officielle de l’État. Ils disent que les États-Unis devraient lancer une agression de façon à signaler aux « agresseurs potentiels » qu’ils feraient mieux de suivre les ordres états-uniens – des agresseurs potentiels qui n’ont montré aucun signe d’agressivité, qui n’ont jamais commis d’agression, et qui n’auraient pas la capacité de déployer leurs forces s’ils faisaient ce choix, c’est ce que rapportent les services d’intelligence états-uniens.
Il devrait être inutile d’aller plus loin dans le commentaire, mais c’est le principe de base, élémentaire, des États voyous comme les États-Unis. Nous commémorons par exemple actuellement l’anniversaire du 11 Septembre, le quarantième anniversaire, c’est-à-dire du 1er 11 Septembre, beaucoup plus important à tout point de vue que le deuxième, bien qu’on aurait du mal à s’en faire une idée si on s’en tenait aux commentaires qui ont cours ici. L’une des raisons qui font que le 1er 11 Septembre est le plus important, pour les États-uniens honnêtes, c’est que les États-Unis ont joué un rôle majeur dans cet immense crime. Un grand spécialiste des questions internationales, James Chace, anciennement éditeur du périodique Foreign Affairs, expliquait avec regret qu’il était nécessaire de « déstabiliser » le Chili (en renversant le gouvernement élu et en installant une terrible dictature) de façon à maintenir la « stabilité » (ce qui signifie respecter l’ordre états-unien). Cette pénétrante observation vient à l’esprit lorsque nous sommes pressés de lancer des agressions, crime majeur, pour mettre en garde ceux que nous choisissons de nommer « potentiels agresseurs ».
Tout cela fait également penser à un principe de base des affaires internationales : le principe mafieux. Lorsque le parrain parle tout le monde obéit, ou sinon... La désobéissance ne peut être tolérée. C’est trop dangereux. « Le fruit gâté pourrait affecter les autres », comme disaient les planificateurs états-uniens ; « des dominos pourraient tomber », dit une autre version. Le « virus » pourrait faire « contagion », selon les termes d’Henry Kissinger, l’un des grands architectes du premier 11 Septembre. Comme les officiels et les commentateurs médiatiques l’expliquent maintenant il est décisif pour les États-Unis de maintenir leur « crédibilité », c’est ainsi que les parrains mineurs aiment les grands chefs de la mafia. Le monde doit comprendre que c’est ce que nous disons qui prévaut [« What We Say Goes »], pensée exprimée pare le président Bush I – le grand homme d’État Bush.
Regardons finalement ce qu’écrit le commentateur Nicholas Kristof. À ceux qui seraient sceptiques face aux souhaits d’agression militaire d’Obama, gaillardement il explique que la menace de violence peut marcher. « Pendant des décennies la Syrie a refusé de confirmer qu’elle détenait des armes chimiques. Maintenant sous la menace d’une frappe limitée, sa position a brutalement changé, pour devenir : ’’Oh, finalement nous en avons ! Et nous voulons signer la CIAC ! Nous voulons les montrer aux inspecteurs des Nations Unies’’ ».
Laissons de côté le bien utile mensonge selon lequel la Syrie avait refusé de confirmer détenir des armes chimiques jusqu’à ce que le parrain ne brandisse ses bombes. En fait, cela avait été admis il y a bien longtemps, ainsi que le rapportait le Financial Times de Londres, le 24 juillet 2012 – à la différence de l’État qui a illégalement annexé le territoire syrien, qui n’a jamais reconnu détenir des armes nucléaires, bien qu’il n’y ait aucun doute sur ce point.
Le plus intéressant c’est que Nicholas Kristof ne dit pas non plus, comme tant d’autres ne l’ont pas dit avant lui, comme Obama. Il défend l’efficacité de la menace du recours à la force – ce qui est au passage contraire à la Charte de l’ONU, au cas où quelqu’un dans l’État voyou s’en tiendrait à de si basses considérations. L’affirmation est exacte, et il y en a beaucoup d’exemples. Parmi tant d’autres, la menace du recours à la force à permis à la Russie de contrôler l’Europe de l’Est pendant 40 ans. Elle a permis à Hitler de prendre la Tchécoslovaquie. Et il y beaucoup d’autres glorieux prédécesseurs. Le parrain et ses acolytes n’ont rien inventé.
Noam Chomsky
13 septembre 2013
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