lundi 30 juin 2014
Lettre d'un supporter algérien à Marine Le Pen présidente du FHaine
Le journaliste Abdou Semmar réagit aux attaques de la présidente du FN contre les supporters de l'équipe d'Algérie, accusés d'être à l'origine de débordements en France à la suite de la victoire des Fennecs sur la Russie.
Madame l'illustre présidente du Front national.
Subjugué par le charme de votre médiocrité et la sensualité de votre bêtise, j'ai toujours voulu vous écrire. Mais l'opportunité ne m'a jamais été fournie. Et aujourd'hui, Allah me donne enfin le privilège de m'adresser à vous. Je dis bien Allah, puisque vous persistez à croire depuis des lustres qu'un Arabe, un Algérien, un Berbère, un Maghrébin, bref un Nord-Africain ne dispose d'aucun libre arbitre et ne pense uniquement qu'occuper la rue pour prier matin et soir.
Je vous assure, ma chère madame, que je préfère de loin diner avec une blonde incendiaire comme vous que de m'agenouiller jour et nuit sur le trottoir de votre pays bien-aimé. Mais peu importe ce que vous croyez, pensez, imaginez ou ressentez. Je ne vous écris pas pour philosopher avec vous puisque vous me privez d'ores et déjà de ce plaisir, étant donné que je ne suis, à vos yeux, qu'un vulgaire supporter violent, agressif et sauvage.
En réalité, après m'avoir accusé, sans m'entendre, d'avoir commis des violences, vous voulez m'enlever ma double nationalité ! Sauf que je vous informe solennellement que la plupart de ces supporters "violents" que vous accablez sont d'abord français. Oui, Français, comme vous. Pas suffisamment blancs, bourgeois, bobos et aussi bien "assimilés" que vous, mais français tout de même. Je vous invite à vérifier leurs cartes d'identité. Si vous voulez leur enlever leur nationalité française, faites-le ! Mais, de grâce, pourquoi m'impliquer moi, le pauvre supporter algérien qui n'a que sa joie de vie à exprimer ?
J'ai brûlé des voitures, volé des magasins, saccagés des Abribus ? Il faudrait d'abord, madame, que je puisse décrocher un visa Schengen pour pouvoir traverser toute la Méditerranée qui nous sépare. Et même si le visa m'a été accordé, vous pensez sincèrement que mon premier désir est de venir caillasser des véhicules de police ? Dans mon pays, l'Algérie que vous connaissez tant, je me suis longtemps frotté à ces véhicules blindés. Ils ne m'inspirent aucun fantasme. Vous comprendrez donc qu'une fois sur votre territoire, s'en prendre à des policiers, ou des policières, serait le dernier de mon souci.
Je ne peux accepter cette injustice supplémentaire qui suit d'ailleurs la campagne médiatique diffamatoire déclenchée par vos partisans sur les réseaux sociaux et dans les médias français. Vous envoyez vos "chiens" placarder des affiches qui me sont hostiles, me diabolisant à tout-va et m'accusant de tous les maux. Et pourtant, le chômage qui bat des records chez vous, ce n'est guère de ma faute. Votre croissance économique en berne, ce n'est pas de ma responsabilité. Le déclin de vos élites politiques, je n'ai absolument rien fait pour le provoquer. La fracture sociale qui mine votre pays, ce n'est pas mes "one two three viva l'Algérie" qui risquent de l'aggraver. Vos fromages, vins, châteaux et jardins luxuriants, ce n'est pas un match de mon équipe nationale qui va les menacer.
Cette dénonciation de ma présence en France est, hélas, banale, et n'aurait pas pris d'ampleur en cette période estivale davantage propice aux amours qu'aux hostilités sous la forme de langues de feu, si vos calomnies odieuses n'avaient été accréditées par les commentaires maladroits de plusieurs autres acteurs politiques de la droite française.
Au final, vous me reprochez quoi au juste ? D'être un Algérien tout court ? Ou de ne pas être suffisamment français ? Et pourtant, chez moi à Alger, je n'ai jamais demandé à le devenir. Quant à ces "camarades" originaires de vos banlieues et qui défilent pour les victoires de mon pays, ce sont vos concitoyens, pas les miens. Ils paient les impôts chez vous, ils cotisent chez vous, ils contribuent à la création de votre richesse nationale. Moi, ils ne se souviennent de mon existence que lorsque mon équipe nationale marque quelques buts. Vous les détestez ? Vous les haïssez ? Je suis certain qu'ils éprouvent les mêmes sentiments à votre égard. Mais en quoi moi, simple et pauvre supporter algérien, suis-je concerné par vos histoires de désamours qui vous opposent à ces banlieues ténébreuses ?
Ces territoires occultes sont les fruits des politiques de votre pays et non pas des victoires footballistiques de ma sélection nationale. Au reste, accepter en silence d'être victime d'une injustice, c'est s'en rendre complice. Je ne fais que demander justice, en vous appelant à cesser de fantasmer sur ma soi-disant violence endémique. M'instrumentaliser politiquement ne vous servira à rien. Il ne vous garantira même un deuxième tour d'une élection présidentielle. Demandez à Moubarak, le dictateur [égyptien] déchu, qui a tenté de droguer son peuple en me collant l'image du supporter haineux qui déclare la guerre à son pays ! Saisissez les messages de ces leçons de l'Histoire. En attendant, je vous prie, Madame la présidente, d'accepter le très noble mépris que je vous présente.
Mais pourquoi donc pas un de ces mesdias ne parlent de ces français qui ont gardé le privilège de jouer sous les couleurs de leur drapeau algérien , ont'ils honte de ces champions parce que le FHaine tiens le haut de la sphère médiatique? " Pour un arabe, la minorité doit rester invisible."?
Ces “Fennecs” algériens au passeport français
Nos immenses chroniqueurs-supporters sportifs, qu’on n’ose qualifier de journalistes, n’en parlent guère mais 19 des 25 Fennecs algériens, qui courent après une sphère ridicule puisqu’elle a la détestable gueule d’un ballon de plage, ont dans leur sac de sport un passeport français. Ils sont nés à la Garenne Bezons, à Nanterre, Saint Denis ou Villeurbanne mais ont gardé le privilège de pouvoir concourir pour l’Algérie.
. Je me souviens de joueurs de foot d’Amérique du sud, comme Combin et Trézéguet, qui ont naguère porté le maillot coqué. Et personne n’y a trouvé malice. L’immense Tony Parker n’a de « français » que le fait d’être né en France, et il fait pourtant le bonheur de tous ceux qui ne mettent pas tout leur nationalisme dans le même panier.
Ces Fennecs affrontent les teutons,
Ces "Fennecs" algériens ont été à l’école communale et laïque, puis la majorité s’est perfectionnée au foot dans les Centres de formation des clubs professionnels français. Et c’est très bien puisque seul le jeu compte. Il a pour lui l’art improvisé, l’invention de l’immédiat, une création qui peut parfois venir de derrière les cerveaux, inimaginable. Le foot bien joué c’est un monde en train de naître, le terrain est une toile et les joueurs y dessinent des œuvres insensées.
Lisez le dernier bouquin de Jean-Claude Michéa, ce philosophe dont le landau était un empilement de vessies de ballons et de bouquins d’Orwell, il parle de foot, la seule « valeur » universelle capable de faire pleurer, ensemble et d’émotion, des Inuits et des angevins. Au passage il rappelle la formidable assertion de Cantona quand il dit : « Mon plus joli but fût une passe », c’est même le titre de son bouquin. Ceux qui ne comprennent pas ce que nous dit Eric ne sont que les héritiers de Thierry Rolland, destinés à fleurir la tombe de ce fossoyeur de l’esprit du foot. Lui, et c’est un symbole du jour, qui ne comprenait pas qu’on puisse être à la fois tunisien et arbitre de haut niveau.
L’étendard polonais
A l’époque précolombienne où je jouais au Racing Club de Paris, grand rival du Stade de Reims, mes amis étaient, pour la plupart, polonais d’origine, italiens ou tchèques. La misère et l’existence de la mine les avaient conduits en France. Quand Kopa marquait pour les tricolores ou le Réal, il arrivait dans les corons que des hommes aux visages dessinés à la poussière de charbon brandissent un étendard polonais. Ou Italien si l’auteur du coup au but était Piantoni… Votre dentiste vous le dira, les racines sont parfois tenaces, et personne ne vient jeter la pierre aux immigrés russes de Paris ou de Nice qui continuent, valises prêtes, à attendre le retour d’un tsar à Moscou. Qui a protesté, lors des manifs organisées par le CRIF, d’une subite floraison de drapeaux bleu et blanc floqués d’une étoile de David ? Je me souviens, puisqu’on évoque des « débordements violents », qu’un commissaire de police parisien a été poignardé un jour de protestation en soutien à Israël par un délinquant qui a pris la fuite vers Tel-Aviv … Mieux, au gré d’une Europe des régions qui gomme celle des nations, personne ne siffle quand on chante une complainte bretonne en ouverture de la finale de la Coupe de France.
Les seuls cris, hurlements et protestations, quand on mélange les passeports comme les cartes avant une belote, viennent de ceux qui détestent l’Algérie et, plus largement, les arabes. Que des français « pas de souche » se réjouissent de la victoire du pays de leur grand père est incompréhensible pour un Finkielkraut. Comme il est le plus intelligent de la bande, vous imaginez, qu’à la vision d’un tel spectacle, le cerveau d’un Eric Zemmour ne peut que bouillir dans sa petite marmite crânienne. Par charité missionnaire je ne m’étendrai pas sur les positions d’un Thierry Mariani atteint par trop de douleur, tant son amour pour la jeunesse Russe est de notoriété. En France la minorité bretonne catalane ou corse peut s’afficher dans une joie que le reste des citoyens « de souche » se doit de partager. Pour un arabe, la minorité doit rester invisible.
Jacques-Marie Bourget.
Grand reporter et écrivain, Jacques-Marie Bouget commence sa carrière chez Gallimard à la NRF puis enchaine l’ORTF, L’Aurore, Le Canard Enchainé, L’Express, VSD, le Sunday Times, Paris-Match et Bakchich.
En 1986, il a obtenu le Prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace.
URL de l’article : http://mondafrique.com/
EN COMPLEMENT (par LGS) :
Et en dehors du foot, ces étrangers qui ont contribué à faire la France
« Dans la France de 2014, les porteurs de noms à consonance belge, italienne, polonaise, espagnole, portugaise, sont coulés dans le creuset d’une banalisation totale. A l’occasion, on en fait des maires, des députés, des ministres. Sous un nom d’usage simplifié, Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa devient président de la République sans que le corps électoral ne lui reproche ses ascendances hongroises.
Le temps a fait son office. Une cible nouvelle est trouvée pour le racisme parfois meurtrier (comme on l’a vu) dont ont souffert les ancêtres de ces immigrés, racisme que perpétuent les ignares qui ont oublié, ou n’ont jamais su, que coule dans leurs veines un mélange de sang gallo-romain, anglais, normand, celte, ibère, germain, arabe, etc., et qu’ils sont un patchwork de gènes, mais surtout de culture, d’éducation.
Personnalités célèbres françaises ayant des origines étrangères
« L’Italien Giulio Mazarini, plus connus sous le nom de cardinal Mazarin, dirigea la France peu de temps après avoir été naturalisé. La Polonaise Maria Salomea Skłodowska devint Marie-Curie ; naturalisée française par son mariage, elle donna à la France deux prix Nobel. Le Polonais Georges Charpak devint Français et obtint aussi un prix Nobel, Missak Manouchian un résistant Arménien, donna sa vie pour libérer notre pays. Compagnon de la Libération, le Russe Romain Gary, honora notre langue jusqu’à obtenir deux fois le prix Goncourt.
Ajoutons Severiano de Heredia, mulâtre Cubain, qui fut maire de Paris. Son cousin, José-Maria de Heredia enrichit la poésie française1. Le Vénézuélien Francisco de Miranda fut un des généraux de la Révolution française.
Et la liste n’en finit plus : Jacques Offenbach, Ariane Mnouchkine, Isabelle Adjani, Zinedine Zidane, Charles Aznavour, Henri Verneuil, Paul Verlaine, Marguerite Yourcenar, Henri Michaux, Robert Badinter, Sylvie Vartan, Julia Kristeva, Francis Picabia, Pablo Picasso, Manu Chao, Samuel Beckett, Coluche, Lino Ventura, Yves Montand, Michel Piccoli… »
Etc.
La suite des noms dans « Marine Le Pen amène le pire », Frédéric et Maxime Vivas, Editions, Golias.
La France s'oppose à l'ONU à mettre fin à l'impunité des multinationales Scandale de plus , trahison de plus , dictature de la finance , les mots me manquent....
Communiqué 26 juin 2014 Ce jeudi 26 juin, malgré l’opposition de la France, de l’Allemagne et des États-Unis, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU s’est prononcé en faveur d’un projet de résolution déposé par l’Équateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer de nouvelles normes internationales contraignantes sur les entreprises multinationales et les droits humains. Attac France et l’Aitec dénoncent le vote français contre une initiative bienvenue et justifiée, tant il est urgent de mettre fin à l’impunité dont bénéficient les multinationales et garantir l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.
C’est par 20 votes pour, 14 contre et 13 abstentions que la résolution en faveur d’un futur instrument légalement contraignant envers les multinationales a été adoptée au Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU. Cette résolution, dont le principe avait été soutenu par 85 États de la planète en septembre dernier, ouvre une opportunité historique pour combler un manque flagrant : il n’existe pas, au niveau international, d’instrument juridiquement contraignant, pourvu de mécanisme de sanction, pour réguler et contrôler les impacts des multinationales sur les droits humains et assurer l’accès à la justice pour les victimes de leurs activités.
Les multinationales bénéficient ainsi d’une asymétrie dans le droit international puisqu’elles disposent aujourd’hui de toute une batterie d’instruments normatifs (accords de libre-échange, traités bilatéraux sur les investissements, mécanismes d’arbitrages internationaux, etc.) qui protègent leurs droits et leurs intérêts, renforçant d’autant leur pouvoir économique et politique. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.
Pourtant, de Bhopal au Rana Plaza en passant par le cas de Chevron en Équateur ou de Marikana en Afrique du Sud, nous ne manquons pas de cas d’études et de documentation, y compris au sein des instances internationales, pour justifier la double nécessité de destituer l’architecture d’impunité dans laquelle évoluent les multinationales, et d’introduire des dispositions contraignantes garantissant que les droits économiques, sociaux, politiques et environnementaux des populations ne puissent être violés par les multinationales, et rester impunis.
Des centaines d’organisations et de mouvements sociaux du monde entier soutiennent la proposition initiée par l’Équateur et l’Afrique du Sud et se sont mobilisés cette semaine à Genève, et ailleurs, pour faire pression sur les États membres du CDH et sensibiliser l’opinion publique internationale. En votant en bloc contre le projet de résolution, les pays européens et de l’OCDE (hormis le Chili qui s’est abstenu) ont fait passer les intérêts des multinationales au-dessus de la protection des droits humains.
Attac France et l’Aitec appellent le gouvernement français à revoir sa position, et à s’expliquer à défaut. Nous considérons en effet que le soutien français à cette résolution n’aurait contredit ni la mise en application des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits humains de l’ONU, ni le projet de loi français en cours de préparation sur la responsabilités des acteurs économiques à l’étranger, qui ne devrait comporter aucune mesure contraignante. Le lobby des multinationales françaises et le ministère de l’économie et des finances, qui étaient parvenus à grandement limiter la portée du contenu de la loi sur le développement et la solidarité internationale adoptée en février dernier [1] quant aux obligations des entreprises françaises vis à vis de leurs filiales et sous-traitants, a-t-il été plus fort que l’obligation de la France à respecter ses engagements internationaux sur les droits humains ?
Nos deux organisations suivront avec attention les suites qui seront données à cette résolution, en particulier les travaux du groupe de travail intergouvernemental qui devrait être créé d’ici 2015 pour construire des propositions plus précises. Elles s’engagent également à poursuivre leurs initiatives et mobilisations visant à réduire l’emprise du secteur privé, notamment à travers les accords de libre-échange et d’investissement, sur nos économies, sur la nature et sur nos vies.
Les multinationales bénéficient ainsi d’une asymétrie dans le droit international puisqu’elles disposent aujourd’hui de toute une batterie d’instruments normatifs (accords de libre-échange, traités bilatéraux sur les investissements, mécanismes d’arbitrages internationaux, etc.) qui protègent leurs droits et leurs intérêts, renforçant d’autant leur pouvoir économique et politique. Toutes les tentatives passées pour sérieusement contrôler leurs activités et leurs impacts sur les droits humains ont échoué, notamment suite à leur fort lobbying, et seuls existent aujourd’hui des codes volontaires et des principes directeurs juridiquement non-contraignants et absolument inefficaces.
Pourtant, de Bhopal au Rana Plaza en passant par le cas de Chevron en Équateur ou de Marikana en Afrique du Sud, nous ne manquons pas de cas d’études et de documentation, y compris au sein des instances internationales, pour justifier la double nécessité de destituer l’architecture d’impunité dans laquelle évoluent les multinationales, et d’introduire des dispositions contraignantes garantissant que les droits économiques, sociaux, politiques et environnementaux des populations ne puissent être violés par les multinationales, et rester impunis.
Des centaines d’organisations et de mouvements sociaux du monde entier soutiennent la proposition initiée par l’Équateur et l’Afrique du Sud et se sont mobilisés cette semaine à Genève, et ailleurs, pour faire pression sur les États membres du CDH et sensibiliser l’opinion publique internationale. En votant en bloc contre le projet de résolution, les pays européens et de l’OCDE (hormis le Chili qui s’est abstenu) ont fait passer les intérêts des multinationales au-dessus de la protection des droits humains.
Attac France et l’Aitec appellent le gouvernement français à revoir sa position, et à s’expliquer à défaut. Nous considérons en effet que le soutien français à cette résolution n’aurait contredit ni la mise en application des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits humains de l’ONU, ni le projet de loi français en cours de préparation sur la responsabilités des acteurs économiques à l’étranger, qui ne devrait comporter aucune mesure contraignante. Le lobby des multinationales françaises et le ministère de l’économie et des finances, qui étaient parvenus à grandement limiter la portée du contenu de la loi sur le développement et la solidarité internationale adoptée en février dernier [1] quant aux obligations des entreprises françaises vis à vis de leurs filiales et sous-traitants, a-t-il été plus fort que l’obligation de la France à respecter ses engagements internationaux sur les droits humains ?
Nos deux organisations suivront avec attention les suites qui seront données à cette résolution, en particulier les travaux du groupe de travail intergouvernemental qui devrait être créé d’ici 2015 pour construire des propositions plus précises. Elles s’engagent également à poursuivre leurs initiatives et mobilisations visant à réduire l’emprise du secteur privé, notamment à travers les accords de libre-échange et d’investissement, sur nos économies, sur la nature et sur nos vies.
dimanche 29 juin 2014
Wikileaks publie trois documents secrets sur la négociation du TTIP et du TISA entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, et d’autres pays, accords négociés en secret.
Wikileaks publie trois documents secrets sur la négociation du TTIP et du TISA entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, et d’autres pays, accords négociés en secret. Il publie un nouveau texte confidentiel .
Il en ressort à travers ces documents une initiative orchestrée contre les services publics au profit des grandes entreprisesmultinationales à travers des concessions de 20 à 25 ans.
Tout nouveau service ou tout service issu de la division d’un ancien service public devra être mis sur le marché. Ce délai de concession laisse la part belle à l’exploitation sans l’obligation d’investissement.
Le document confirme la privatisation des services publics et l’impossibilité de faire marche arrière. Comme l’Argentine a pu le faire en remettant la main sur certains secteurs stratégiques qui avaient été privatisés et dont la gestion -faute d’investissement notamment- s’est avérée calamiteuse.
Un groupe de pression est très actif sur le TISA et le TTIP US Coalition of Service Industries, faisant un lobby actif soutenu par les services financiers étasuniens
- Consulter les documents filtrés par Wikileaks (en anglais)
- TISA final (en anglais)
- Consulter les documents filtrés par Filtra.la (en anglais)
d’après Martín Cúneo pour Diagonal
Traduction et résumé : El Correo
vendredi 27 juin 2014
Daniel Mermet serait remercié « Chirac a tout tenté. Sarkozy en a rêvé puis a essayé. Ce serait un comble qu’Hollande réussisse à le faire" dixit le SNJ
Laurence Bloch, la directrice de France Inter, a reçu vendredi matin, pendant une heure, Daniel Mermet, pour lui faire part de son désir de renouveler « en profondeur » les après-midis de la station. Et dans le cadre de cette refonte des programmes, la directrice de la station publique a signifié au producteur la fin de « Là-bas si j’y suis », dont les audiences s’effritent.
C’est une aventure qui dure depuis 1989, et qui est manifestement finie. Selon des sources internes, la directrice aurait fait deux propositions à Daniel Mermet. Entre autres la demande de travailler à une série de grands reportages à travers le monde. Reportages qu’il « pourrait préparer en amont, à partir de décembre », et qui trouveraient un débouché sur les grilles d’été 2015. Laurence Bloch a aussi proposé à Daniel Mermet de reprendre toute son équipe, dans une émission hebdomadaire, très engagée, dans « l’esprit Mermet », dit-on à France Inter.
A noter, quand même, que cette annonce a lieu au lendemain de la dernière émission de l’année de « Là-bas si j’y suis ». Mercredi, le producteur avait fait part de ses inquiétudes à l’antenne. Dans « le répondeur » du lendemain, nombreux étaient déjà les auditeurs qui protestaient. Le SNJ s’est déjà fendu d’un communiqué : « Chirac a tout tenté. Sarkozy en a rêvé puis a essayé. Ce serait un comble qu’Hollande réussisse à le faire », proteste Anthony Bellanger, le secrétaire du syndicat.
France Inter, compte tenu de l’attachement des auditeurs à « là-bas si j’y suis », caution de gauche de la station depuis 1989, joue là une sacrée carte de poker
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ils ne sont pas nombreux à avoir refuser de voter la loi sur " la réforme " ferroviaire .. souvenez vous en ...
L’adoption mardi, par une confortable majorité, de la loi sur la réforme ferroviaire est éclairante de la situation politique actuelle, en particulier pour ce qu’elle montre des reclassements en cours au sein des partis : à droite, à gauche, et entre les deux...
Mardi 24 janvier, la loi portant sur la réforme ferroviaire a été largement adoptée par l’Assemblée nationale avec 355 voix pour, 168 contre et 27 abstentions. Si l’issue du scrutin ne faisait guère de doute, la consultation du vote nominatif (disponible ici) confirme les évolutions majeures de la recomposition politique actuelle.
Une majorité élargie… à droite
L’UDI, qui avait déjà largement contribué au vote de la confiance à Manuel Valls, a voté intégralement en faveur du projet gouvernemental : 25 pour et 2 abstentions. Cela devient une habitude. De son côté l’UMP apparaît largement divisée. Alors que la position du groupe était de voter contre, 21 députés se sont abstenus et 24 ont voté pour. Parmi eux, on notera les noms de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Frédéric Lefebvre. La fin d’une polarisation droite-gauche dans les débats parlementaires est inscrite dans la teneur même de la politique menée par le gouvernement de Manuel Valls. Sur le fond, la droite modérée n’a en effet aucune raison de ne pas accorder son soutien à la politique de l’exécutif : c’est la sienne.
Signe du trouble au sein du principal parti de la droite parlementaire, quatre responsables de l’UMP publient dansValeurs actuelles du 26 Juin un appel pour « sauver la droite ». Rachida Dati, Laurent Wauquiez, deux anciens ministres, Henri Guaino, ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, et Guillaume Peltier, fondateur de la Droite forte et ancien du Front national, n’y vont pas par quatre chemins : ils refusent « une droite centriste » et évoquent « une démission idéologique de l’UMP ».Guillaume Peltier en rajoute et évoque, sans rire, qu’une alliance avec le Modem et l’UDI serait « une fuite en avant vers une sorte de radical-socialisme où nous achèverions de nous renier ».
Avec une telle orientation, le choix d’un hebdomadaire dont la ligne éditoriale est l’une des plus réactionnaires s’imposait. Loin d’être un feu de paille, cet appel est la concrétisation d’un processus de radicalisation de la droite dans tous les pays capitalistes avancés qui se traduit par l’émergence d’un fort courant néoconservateur. Incarné par le Tea Party aux États-Unis, cette orientation politique allie l’ultralibéralisme en économie avec un retour à des valeurs morales réactionnaires et de fortes régressions démocratiques. Le tout recouvert d’un racisme décomplexé, cela va sans dire.
Mais ils sont où, les frondeurs ?
À "gauche", l’ensemble du groupe Radical, comme l’intégralité des députés EELV ont entériné la réforme ferroviaire. Les écologistes font bien partie de la majorité parlementaire, Cécile Dufflot a pleinement raison de le rappeler à chaque intervention médiatique. Côté Parti socialiste, c’est avec une belle unité que le groupe parlementaire a approuvé la loi : 272 pour, 4 contre et 2 abstentions. De toute évidence, pour "l’Appel des 100 députés" proposant un autre budget rectificatif, ou même pour les 41 frondeurs qui n’ont pas voté le programme de stabilité, cette réforme n’a pas posé de problème ou n’a pas été retenue comme un terrain d’affrontement souhaitable avec le gouvernement.
Certes, les sujets de discorde avec le gouvernement sont nombreux et il y aura d’autres occasions pour les socialistes "affligés" ou "frondeurs" de se démarquer dans les jours et les semaines à venir, notamment avec le collectif budgétaire. Mais ce vote met en évidence, une nouvelle fois, les limites de la contestation au sein du Parti socialiste. Le débat sur la réforme ferroviaire intervient dans un contexte bien particulier. Il ne s’est pas simplement déroulé dans le cadre des couloirs feutrés du Palais Bourbon, mais aussi au terme d’une mobilisation des cheminots. Emmenée par les syndicats CGT et Sud Rail qui sont à eux deux majoritaires à la SNCF, une grève reconductible a été menée pendant près de dix jours. La réaction du gouvernement en a laissé plus d’un pantois. La palme revient sans doute à Jean-Marie Le Guen. Citons pêle-mêle : « Une petite minorité qui prend en otage la vie quotidienne de nos concitoyens » ou encore « ils ne sont jamais contents, il n’y en a jamais assez ».En sorte, un gouvernement droit dans ses bottes, l’histoire ne dit pas si Raffarin et Juppé ont demandé des royalties.
Pour ceux qui aspirent à un regroupement des écologistes, d’une partie des socialistes et du Front de gauche, une certaine prudence devrait être de mise. L’ensemble des députés du Front de gauche a voté contre la loi ferroviaire et le terrain des luttes sociales demeure bien un discriminant puissant. Les décantations au sein de la "majorité gouvernementale" ne sont pas achevées et il convient d’être attentif aux évolutions futures. Il n’en demeure pas moins, qu’à cette étape, les conditions ne sont pas réunies pour une convergence politique. La solidarité du groupe parlementaire socialiste n’est pas la fin de l’histoire mais c’est tout de même un très mauvais signal pour toute la gauche de contestation sociale.
Quand les pauvres trinquent les riches se gavent ... le classement de la Honte les 100 plus riches ; ils ne se plaignent pas de la "crise" par exemple Boiron augmente sa fortune de + 57% Mais quand est ce que le peuple va se réveiller et arrêter de voter pour le loup afin d'emmerder le "berger"
Les 100 plus grosses fortunes de France ont accumulé un pactole de 257 milliards d'euros en 2014 ! Selon nos calculs, il a progressé de 10% par rapport à l’an dernier. Dans notre tableau comparatif, découvrez ceux qui s'enrichissent malgré la crise...
Pour établir ce palmarès, nous avons fait appel comme l’an dernier à Benoît Boussemart, maître de conférences à l’université Paris 10 Nanterre, docteur en économie et spécialiste du sujet. En juillet prochain, il publiera «Les Dessous des grandes fortunes» (Ed. Estaimpuis), qui détaillera le patrimoine professionnel de chaque membre de notre top 100. Afin de les évaluer, nous avons consulté plus de 5 500 documents financiers (bilans, actes de succession, fusions-acquisitions…) publiés par les sociétés et holdings personnelles, en France et à l’étranger. Pour les sociétés cotées, nous avons retenu la moyenne des cours de Bourse du dernier jour du mois, de janvier à mai 2014. Pour les non-cotées, nous avons utilisé les multiples habituellement retenus dans le secteur concerné. Les personnalités ont pu contester les évaluations que nous leur avons soumises.
Gilles Tanguy et Nathalie Villard, avec E. Andreani, P. Chabert et J. Hasdentzuffel
Vous pouvez trier les données de ce tableau en cliquant sur les flèches en haut de chaque colonne. Chaque nom de riche vous permet de consulter une fiche détaillée de son patrimoine professionnel en 2014 et en 2013, ainsi que des informations sur sa société, notamment la cotation s'il s'agit d'une entreprise cotée en Bourse.
Nous avons mis le nom du dirigeant (président ou P-DG.) quand il est issu d’une des familles actionnaires du groupe cité.
(1) Evolution de la fortune entre les printemps 2013 et 2014. Certaines estimations publiées l’an dernier ont été rétroactivement ajustées.
(2) Conteste notre évaluation
(3) A souhaité ne pas figurer dans le classement.
Gilles Tanguy et Nathalie Villard, avec E. Andreani, P. Chabert et J. Hasdentzuffel
Vous pouvez trier les données de ce tableau en cliquant sur les flèches en haut de chaque colonne. Chaque nom de riche vous permet de consulter une fiche détaillée de son patrimoine professionnel en 2014 et en 2013, ainsi que des informations sur sa société, notamment la cotation s'il s'agit d'une entreprise cotée en Bourse.
Le classement des 100 plus grosses fortunes de France
|
Rang | Nom | Société | Fortune (milliards d'euros) | Evolution 2013-2014 (1) |
---|---|---|---|---|
1 | Mulliez (Famille) | Auchan |
37,88
| +3,8% |
2 | Bettencourt Liliane | L'Oreal |
23,03
| +6,3% |
3 | Arnault Bernard | LVMH |
19,69
| +9,3% |
4 | Dumas Axel | Hermès |
18,59
| +2,9% |
5 | Dassault Serge | Dassault |
11,02
| +6,2% |
6 | Bolloré Vincent | Bolloré |
8,06
| +56,2% |
7 | Wertheimer Alain | Chanel |
6,75
| +11,2% |
8 | Pinault François | Kering |
6,66
| -2,1% |
9 | Niel Xavier | Iliad |
6,31
| +18,2% |
10 | Castel Pierre | Castel |
5,89
| +5,0% |
11 | Decaux Jean-François et Jean-Charles | JCDecaux |
5,79
| +38,5% |
12 | Louis-Dreyfus Margarita | Louis Dreyfus |
5,19
| +10,7% |
13 | Coisne & Lambert (Famille) (2) (3) | Sonepar |
4,82
| +17,0% |
14 | Besnier Emmanuel | Lactalis |
4,23
| +12,8% |
15 | Bellon Pierre | Sodexo |
2,96
| +17,0% |
16 | Saadé (Famille) | CMA-CGM |
2,57
| +27,9% |
17 | Guerlain (Famille) | Christian Dior |
2,51
| +9,1% |
18 | Ricard (Famille) | Pernod Ricard |
2,42
| -12,9% |
19 | Moulin Ginette | Galeries Lafayette |
2,38
| -4,4% |
20 | Courtin Christian | Clarins |
2,24
| +17,9% |
21 | Bouriez Famille | Louis Delhaize |
2,13
| -5,3% |
22 | Bouygues Martin | Bouygues |
2,03
| +53,8% |
23 | Primat Martine | Schlumberger |
2,02
| +21,7% |
24 | Bich Bruno (3) | Bic |
2,00
| +4,7% |
25 | Wendel (Famille) | Wendel |
1,99
| +29,2% |
26 | Rothschild (de) Benjamin | Edmond de Rothschild |
1,98
| -10,4% |
27 | Mérieux (Famille) | BioMérieux |
1,96
| +8,3% |
28 | Peugeot (Famille) | PSA |
1,82
| +116,7% |
29 | Hériard-Dubreuil François | Rémy Cointreau |
1,61
| -17,4% |
30 | Roquette Edouard | Roquette Frères |
1,61
| +11,0% |
31 | Cayard Jean-Pierre (2) | La Martiniquaise |
1,59
| +9,7% |
32 | Savare Jean-Pierre (2) | Oberthur |
1,57
| +1,3% |
33 | Rocher Bris | Yves Rocher |
1,55
| +9,2% |
34 | Fiévet Antoine | Fromageries Bel |
1,53
| +22,4% |
35 | Burelle Laurent | Plastic Omnium |
1,53
| +109,6% |
36 | Beaufour Famille | Ipsen |
1,53
| +26,4% |
37 | Roullier Daniel | Roullier |
1,44
| -11,7% |
38 | Despature Paul-Georges | Somfy, Damartex |
1,38
| +35,3% |
39 | Ornano (d') Hubert (3) | Sisley |
1,35
| +28,6% |
40 | Martin Gilles (3) | Eurofins Scientific |
1,34
| +35,4% |
41 | Lescure (Famille) | Seb |
1,31
| +5,6% |
42 | Pollet Francis-Charles | Promod |
1,29
| +6,6% |
43 | Foriel-Destezet Philippe | Adecco |
1,28
| +3,20% |
44 | Badinter Elisabeth | Publicis |
1,25
| +25,0% |
45 | Carmignac Edouard (2) | Carmignac Gestion |
1,21
| +15,2% |
46 | Ladreit de Lacharrière Marc (2) | Fimalac |
1,21
| +47,6% |
47 | Seydoux (Famille) | Pathé, Gaumont |
1,16
| +6,4% |
48 | Meyer Marie-Jeanne | Louis Dreyfus |
1,15
| +10,6% |
49 | Fayat Jean-Claude | Fayat |
1,11
| -1,8% |
50 | Louis-Dreyfus Philippe | L.-D. Armateurs |
0,97
| -11,8% |
51 | Roosmale Nepveu Monique | Louis Dreyfus |
0,97
| +10,2% |
52 | Duval Edouard (2) (3) | Eramet |
0,94
| -4,1% |
53 | Radat et Lamoure (Familles) | Atlantic |
0,94
| +4,40% |
54 | Vicat (Famille) | Vicat |
0,89
| +34,8% |
55 | Deconinck Didier | Tarkett |
0,89
| +8,5% |
56 | Naouri Jean-Charles | Casino |
0,85
| +32,8% |
57 | Duval Eric | Financière Duval |
0,84
| +6,3% |
58 | Mane Jean | Mane |
0,84
| +15,10% |
59 | Lesaffre Famille (2) | Lesaffre |
0,81
| +3,8% |
60 | Dentressangle Norbert | Norbert Detressangle |
0,76
| +85,40% |
61 | Gaspard Georges | Lyreco |
0,75
| +10,3% |
62 | Mentzelopoulos Corinne | Château Margaux |
0,74
| +4,20% |
63 | Picciotto Sébastien (2) (3) | Orfim |
0,73
| +28,1% |
64 | Domange Didier | Zodiac Aerospace |
0,73
| +40,4% |
65 | Dick Jeanine | Virbac |
0,72
| +2,9% |
66 | Delachaux (Famille) (2) (3) | Delachaux |
0,71
| +4,40% |
67 | Boiron Christian | Boiron |
0,71
| +57,80% |
68 | Edelsteenne Charles | Dassault Systèmes |
0,68
| -1,4% |
69 | Granjon Jacques-Antoine | Vente-privee.com |
0,66
| +22,2% |
70 | Fraisse Bernard | Fareva |
0,66
| +8,20% |
71 | Descours Christopher (2) (3) | EPI |
0,65
| -7,1% |
72 | Rolloy Christian (3) | Promogim |
0,64
| +12,30% |
73 | Rouzaud Frédéric | Champagne Louis Roederer |
0,63
| +10,5% |
74 | Taravella Alain | Altarea Cogedim |
0,63
| +6,80% |
75 | Rothschild (de) Philippine | Baron Philippe de Rothschild |
0,62
| +17,0% |
76 | David-Weil Michel | Eurazeo |
0,61
| +56,40% |
77 | Rothschild (de) Eric | Lafite Rothschild |
0,60
| -1,6% |
78 | Desseigne Dominique | Lucien Barriere |
0,60
| -3,20% |
79 | Papillaud Pierre | Alma |
0,59
| +9,3% |
80 | Le Duff Louis (2) | Le Duff |
0,59
| +28,3% |
81 | Michaeli Martin (3) | Mephisto |
0,58
| +7,40% |
82 | Moueix Jean-François | Moueix et Duclos |
0,57
| +9,60% |
83 | Soufflet Michel | Soufflet |
0,54
| +5,90% |
84 | Marian Jean-Claude | Orpea |
0,54
| +35,00% |
85 | Bongrain Alex | Soparind Bongrain |
0,53
| +10,40% |
86 | Le Lous Hervé | Urgo, Humex |
0,51
| +6,30% |
87 | Ruggieri Charles | Batipart |
0,51
| +21,40% |
88 | Zolade Robert | Elior |
0,49
| +14,00% |
89 | Dewavrin Hugues (2) | Pomona |
0,48
| +6,70% |
90 | Pichet Patrice (2) | Groupe Pichet |
0,47
| +2,20% |
91 | Magrez Bernard (2) | Magrez |
0,47
| +4,40% |
92 | Bigard Jean-Paul (2) | Bigard |
0,47
| +9,30% |
93 | Einaudi André | Ortec |
0,47
| +20,50% |
94 | Altrad Mohed (2) | Altrad |
0,45
| +25,00% |
95 | Latouche Christian | Fiducial |
0,45
| +2,30% |
96 | Gillier Thierry | Zadig & Voltaire |
0,43
| +13,20% |
97 | Faiveley (Famille ) | Faiveley |
0,43
| +13,20% |
98 | Milchior Pierre | Etam |
0,43
| +22,90% |
99 | Gobertier Jean-François (2) | Domusvi |
0,42
| -2,30% |
100 | Courbit Stéphane | Lov Group |
0,41
| +10,80% |
Nous avons mis le nom du dirigeant (président ou P-DG.) quand il est issu d’une des familles actionnaires du groupe cité.
(1) Evolution de la fortune entre les printemps 2013 et 2014. Certaines estimations publiées l’an dernier ont été rétroactivement ajustées.
(2) Conteste notre évaluation
(3) A souhaité ne pas figurer dans le classement.
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