jeudi 23 octobre 2014
mercredi 22 octobre 2014
un milliardaire est mort ......
Ce matin, un milliardaire est mort
Tout milliardaire qu’il soit c’est un humain et sa mort, comme toutes les morts, mérite recueillement. Mais diable qu’en font-ils !Là, déjà tôt le matin, ça tartine sur nos radios et nos écrans. Les éplorés se succèdent pour partager plus que leur perte : leur perdition sans cet homme miraculeux.
Un nouveau prince est mort. Plus qu’un prince ! Les princes et princesses d’antan avaient une fonction anesthésiante : ils étaient beaux, ils étaient bons, ils étaient notre monde par procuration. Ce nouveau prince milliardaire est d’une autre étape, j’allais dire classe mais il relève de la même classe. Un prince guide du peuple, protecteur du peuple. De l’inévitable Parisot (vise-t-elle les Présidentielles ?) à l’obscure géologue du siège social de Total s’affiche la même image : l’homme extraordinairement simple, tutoyant tout le monde mais surtout les grands de ce monde, l’homme est un beau capitaine.
Ah, il est beau notre capitaine menant ses hommes (et ses femmes, faut vivre avec son temps) à la création, à l’innovation, à la grandeur. Capitaine de combat qui va tant nous manquer, manquer à la France.Sur sa dépouille encore bien chaude nous sommes appelés à pleurer, plus qu’à pleurer : à vénérer un système, à vénérer une classe.
L’homme à moustache avait de la classe. Normal il venait de la bonne classe, celle des fortunes des bulles de champagne. L’homme de classe avait un savoir-faire indéniable, au service de sa classe, c’est-à-dire ceux des Bourses et des Marchés. Qui osera prétendre qu’il fut un passionné de l’industrie française, lui qui ferma nos raffineries ? Qui osera prétendre qu’il fut un passionné de la planète, lui qui ne fit que vendre des énergies fossiles ?Qui osera prétendre qu’il mit un talent au service du bien commun ?
Nos radios ont donc trouvé un obscur employé Total du siège pour vénérer son patron. Ses mots ont résonné en moi comme un « merci mon bon maitre » et cela m’a fait me souvenir du temps où je bossais pour Total.Des temps en bleu de travail, fier de notre habit de manant et venant manifester ainsi devant ce siège du pouvoir (voyage le Havre – beaux quartiers de Paris). Des temps « d’externalisation » où la raffinerie passait de 2 400 « bonhommes » à 800 en laissant les boulots les plus ingrats à la piétaille du marché.
Le moustachu souriant n’avait rien à foutre des gens d’en bas, il était d’un autre monde. Son monde le pleure et veut nous entrainer dans son nombrilique dogme.
Aller, Renaud avait raison. « Casse toi, tu pues. T’es pas de mon monde »In memoriam.
Le citoyen sans dents.Serge Grossvak
Dueil la Barre le 21/10/14
vendredi 17 octobre 2014
Les riches encore plus riches grâce à leur crise , et nous on se réveillent ?
Les 500 plus grandes fortunes de France ont grimpé de 25 % en un an. Un bond spectaculaire qui révèle les profits que tire de la crise une poignée de grands patrons, pendant que le pouvoir d’achat des Français a reculé de 0,9 % l’an dernier.
La crise, quelle crise ? Dans le microcosme des 500 plus grandes fortunes de France, les affaires se portent mieux que jamais. Le classement annuel du mensuel Challenges, publié jeudi, fait figure de provocation dans le marasme économique ambiant. Tandis que le pouvoir d’achat des ménages a accusé une régression historique de 0,9 % l’an dernier, et que le taux de chômage crève les plafonds, les plus grandes fortunes de France ont vu leur montant croître de 25 % en un an, atteignant un total de 330 milliards d’euros de patrimoine, biens professionnels compris. « Jamais, depuis 1996, année où Challenges a lancé son classement des “500”, leur fortune globale n’avait atteint de tels sommets », souligne le magazine. Celle-ci représente désormais l’équivalent du budget de l’État, 16 % du produit intérieur brut (qui mesure la totalité de la richesse produite en France chaque année) et 10 % du patrimoine des Français, détenus par 0,001 % d’entre eux. Plus on monte dans le classement, plus la concentration atteint des sommets, les dix plus riches « pesant » à eux seuls 40 % du total amassé par les 500, soit 135 milliards d’euros (+ 27 % en un an).
Des fortunes effleurées par la fiscalité
En tête, on retrouve des noms célèbres de l’industrie du luxe, de l’armement, de la grande distribution ou des nouvelles technologies : Bernard Arnault (LVMH, 24,3 milliards) ; Liliane Bettencourt (L’Oréal, 23,2 milliards) ; Gérard Mulliez (Auchan, 19 milliards) ; Serge Dassault (12,8 milliards) ; Vincent Bolloré (8 milliards) ; Xavier Niel (Iliad, 5,9 milliards). Des patronymes connus, aussi, pour leur propension à l’exil fiscal qui coûte 40 milliards d’euros annuels à la France, selon un rapport du sénateur PCF Éric Bocquet : les familles Wertheimer (Chanel, 8e, 7 milliards de fortune), Castel (8e ex aequo) ou encore Peugeot (40e, 1,3 milliard) figuraient parmi les 44 Français présents dans le classement de décembre 2011 des 300 plus riches de Suisse de la revue helvétique Bilan.
À l’origine de la croissance exponentielle de ces fortunes, des réussites financières qui ont profité sans complexe de la crise, comme l’assume cyniquement Stéphane Bailly, propriétaire d’un groupe de location et de vente de voitures (453e du classement de Challenges) : « La crise, ce sont des difficultés pour les petits, mais ce sont aussi, souvent, des opportunités pour les gros. » Plus globalement, « ces fortunes sont le résultat du véritable hold-up de la rente sur le travail », estime le chef de file des députés Front de gauche, André Chassaigne (PCF), qui juge « inacceptable, dans ce contexte, d’imposer à nos concitoyens de se serrer la ceinture, en bloquant les salaires, en exigeant toujours plus de sacrifices, en leur demandant de renoncer à leurs droits fondamentaux, comme le droit à la retraite à 60 ans ». Pour le député, « cette austérité a, au final, pour seul effet d’alimenter l’économie de casino ».
Pendant que les salaires stagnent, que les fonctionnaires voient leur rémunération gelée et que les Smicards n’ont eu droit à aucun « coup de pouce » en 2013, après un minuscule 0,6 % en juillet 2012, la valorisation boursière des grands groupes, a, elle continué de croître, terminant l’année dernière « en fanfare » (le Figaro du 31 décembre 2012) avec + 14,5 % en un an. Un symptôme de la financiarisation croissante de l’économie au détriment de la reprise de l’économie réelle (la part des revenus financiers dans les richesses créées en France a doublé depuis 1982), contre laquelle le candidat Hollande avait promis des réformes de structure qui tardent à venir pour mettre au pas « le monde de la finance ».
Les bons plans de la crise
Certaines grandes fortunes ont aussi flairé les bons plans de la crise pour, à la fois rester en France et prospérer sans avoir à redistribuer en s’acquittant de leurs impôts. Certaines investissent dans l’hôtellerie de luxe pour riche clientèle étrangère, en n’oubliant pas de rester actif dans leur entreprise. Car, tant que c’est le cas, « leur fortune est préservée parce qu’elle n’est pas soumise à l’ISF », explique le consultant Aldo Cardoso. Un impôt qui fait toujours figure d’épouvantail. « L’ISF est un mal qui pourrit notre société et entrave son développement », éructe dans Challenges le même consultant, qui milite pour sa suppression. Un argument convaincant en faveur de vieille revendication communiste d’intégration des biens professionnels dans l’assiette de l’ISF, dont la portée serait bien plus efficace et redistributive que la taxe Hollande à 75 % sur les très hauts revenus, dont le retour prochain a été promis après sa censure par le Conseil constitutionnel, le 29 décembre dernier.
Les premiers et les pires barbares sont parmi nous , C'est la Fondation Frantz Fanon qui l'écrit comme conclusion de sa démonstration...
Les premiers et les pires barbares sont parmi nous
C'est la Fondation Frantz Fanon qui l'écrit comme conclusion de sa démonstration...
Ces assassinats médiatiques, dit-elle, sont représentés par les organes de propagande comme des actes irrationnels d’une radicale altérité, quasiment non-humaine. Mais bien davantage, des échelles du Levant à celles de Barbarie, ces atrocités seraient inhérentes à une sphère ethnico-religieuse, l’Islam, qui malgré des nuances langagières, reste intrinsèquement dangereuse, quasi-incompréhensible et systématiquement opposée à un Occident dont, par essence et définition, les valeurs humanistes sont définitivement supérieures à toutes les autres.
Dans un amalgame éhonté mais clairement assumé, les musulmans d’ici et d’ailleurs, suspectés de connivence « culturelle » avec les assassins, sont sommés par des policiers de la pensée de se désolidariser publiquement de ces crimes. Il leur est enjoint d’approuver la nouvelle guerre moyen-orientale de l’Occident et les bombardements « vengeurs » décidés par la Civilisation.
Décidément, lisons...
Michel Peyret
Barbarie disent-ils…
l
Les décapitations filmées d’otages occidentaux en Irak et d’un randonneur français en Algérie suscitent légitimement un sentiment d’horreur et une condamnation unanime et sans appel. Ces assassinats insensés ne peuvent être le fait que de criminels pervers au service d’une idéologie déviante. Ces mises en scène macabres viennent à la suite d’images tout aussi insoutenables montrant des exécutions de masse d’hommes désarmés. L’émotion produite par ce théâtre de la cruauté est cependant froidement manipulée par des médias et des relais politiques en Occident. La qualification sans cesse reprise de « barbaries », perpétrées par des « barbares », répond à la volonté de déshumaniser les auteurs de ces atrocités. Hors du limès de la Civilisation, ils ne relèvent plus du droit commun et ne sont plus passibles des lois ordinaires. Il s’agit pour la propagande blanche, conforme à ses usages établis et ses traditions éprouvées, de dénoncer l’irréductible barbarie de « l’autre » présenté comme totalité indistincte pour mieux soumettre ou exterminer, au-delà des criminels, toute une société. Ou comme dans les cas de l’Irak et de la Syrie de détruire des Etats.
Ces assassinats médiatiques sont représentés par les organes de propagande comme des actes irrationnels d’une radicale altérité, quasiment non-humaine. Mais bien davantage, des échelles du Levant à celles de Barbarie, ces atrocités seraient inhérentes à une sphère ethnico-religieuse, l’Islam, qui malgré des nuances langagières, reste intrinsèquement dangereuse, quasi-incompréhensible et systématiquement opposée à un Occident dont, par essence et définition, les valeurs humanistes sont définitivement supérieures à toutes les autres.
Dans un amalgame éhonté mais clairement assumé, les musulmans d’ici et d’ailleurs, suspectés de connivence « culturelle » avec les assassins, sont sommés par des policiers de la pensée de se désolidariser publiquement de ces crimes. Il leur est enjoint d’approuver la nouvelle guerre moyen-orientale de l’Occident et les bombardements « vengeurs » décidés par la Civilisation.
Ces arguments d’une propagande essentialiste visant à diaboliser des communautés toutes entières sont odieux et totalement ineptes. Cette propagande de stigmatisation et de culpabilisation est d’autant plus inacceptable que ces journalistes-procureurs seraient particulièrement bien placés, s’ils faisaient leur métier, pour évoquer, en spécialistes, la sauvagerie systématique et des exactions d’une ampleur sanguinaire inouïe de ceux dont les armes se tournent contre les populations arabo-musulmanes depuis des décennies.
Ces journalistes, qui martèlent le mot de barbarie, qu’ont-ils écrit sur les centaines de milliers de morts civiles en Irak, sur le recours au phosphore blanc et aux munitions à l’uranium appauvri contre des populations civiles ? Qui parmi ces parangons de la Civilisation a évoqué le sort de ces dizaines d’enfants mal formés à Falloujah et ailleurs du fait de l’utilisation d’armes interdites ?
A-t-on entendu des cris d’indignation de la part de cette presse au garde-à-vous, lorsque la très civilisée Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’état américaine, justifiait la mort de cinq cent mille enfants irakiens ? Qui de cette presse ou de ces chaines de télévision s’est insurgé devant le fait que dans ce pays des droits de l’homme des criminels au moins aussi sadiques que ceux de l’Etat Islamique puissent mourir dans leurs lits grâce aux amnisties et à l’amnésie d’Etat ?
Mais il n’est nul besoin de remonter aux guerres coloniales au nom des « Lumières » de la génération précédente pour reconnaitre une même sauvagerie contemporaine, tout aussi indécente, qui se drape des valeurs de la Démocratie et des Droits de l’Homme. Barack Obama, prix Nobel de la paix, peut ainsi mener sept guerres depuis qu’il a reçu cette distinction qui a définitivement perdu toute signification morale. Qui parmi ces médias évoque les dizaines de milliers de victimes innocentes des frappes de drones à travers le monde ? La mort, sous les missiles guidés et les bombes « intelligentes », de cinq cent enfants de Ghaza n’est -elle pas une « barbarie » ? Tout comme les bombardements d’écoles gérées par les Nations Unies seraient tout au plus les dégâts collatéraux de frappes chirurgicales. Il est vrai que sans images et ensevelis sous la mystification et le silence complice des journalistes de l’infotainment, les dizaines de milliers de morts des guerres asymétriques n’existent pas. Pures statistiques, les cadavres déchiquetés de pauvres et de désarmés ne suscitent aucune émotion.
Il n’est donc nul besoin d’effectuer de minutieuses recherches pour découvrir que la réalité de la « barbarie » est fort différente de ce que cette presse en battle-dress veut faire accroire. On ne tentera pas non plus d’établir ici la généalogie politique de l’Islamisme fanatique fabriqué par les monarchies du Golfe et armé par l’Occident. Qui se souvient des missiles français Milan, des armes anglaises et américaines généreusement fournis aux « moudjahidine » afghans, hier freedom-fighters et aujourd’hui talibans extrémistes ?
Les mises en scène d’assassinats abjects dans des circonstances horribles par des psychopathes apolitiques ne peuvent, en aucun cas, servir de prétexte à des manipulations haineuses. Le discours sur la barbarie asséné par les relais de propagande, destiné à désigner de faux ennemis intérieurs, vise à faire taire ceux parmi les musulmans en Europe qui dénoncent les aventures guerrières au Moyen-Orient. A faire oublier ceux commis par les alliés de l’Occident. Et également, en jouant sur la peur à jeter en pâture des minorités visibles « d’apparence musulmane » à une opinion matraquée que l’on cherche à conditionner depuis des années. Ces gesticulations autour d’une soi-disant barbarie musulmane ne parviennent pas à masquer la vérité sanglante d’un Occident colonialiste hier, impérialiste aujourd’hui, qui assume sans discontinuer depuis le dix-neuvième siècle ses guerres éminemment civilisées et très sanguinaires dans le monde arabo-musulman. Les criminels de l’Etat Islamique ont été à bonne école.
Dans le dispositif éprouvé de préparation psychologique, la barbarie de l’autre est la justification ultime de la guerre. Or, les « guerres » éternelles contre le terrorisme, engagées depuis des dizaines d’années, loin d’avoir endigué le phénomène, l’ont généralisé et complexifié. Il ne fait guère de doute, à la lumière de l’expérience, que le refus d’approches politiques et la fascination pour la guerre manifestée par les dirigeants occidentaux, outre une dangereuse régression du droit international, ne produira qu’un surcroit de subversion.
Les premiers et les pires barbares sont parmi nous.
FONDATION FRANTZ FANON
jeudi 16 octobre 2014
Zemmour ce menteur fasciste démonter par Sébastien Lafargue
Connaissez vous Sébastien Lafargue ? Non. Et pourtant, ce journaliste de la rédaction de France 2 a réussi là où Caron, Salamé, Bourdin et les autres, vedettes de la profession, ont échoué. Il a mis en pièces, en moins de deux minutes, les mensonges d'Éric Zemmour sur l'immigration.
Sébastien Lafargue, encore ni vu, ni connu, a révélé au grand jour l'imposture de l'auteur du "Suicide français", qui est d'abord et avant tout le meurtrier de la vérité.
Oui, incroyable. Le 20h de France 2 a dépecé Éric Zemmour. Et ses ignobles mensonges avec. Dispersé façon puzzle le polémiste. Ventilé. Correctionné. Les faits rien que les faits.
Et tout cela par un journaliste qui n'est pas chroniqueur vedette dans une émission d'infotainment, ou animateur collectionneur de rouges-bruns pour plateau télé. Un journaliste. Rien qu'un journaliste. Du journalisme. Rien que du journalisme. Et pour une fois, France 2 digne de France 2.
Trois mensonges démontés admirablement
On a souvent ici critiqué l'information à la sauce Pujadas sur France 2 pour ne pas manquer de saluer ce qui mérite de l'être, en regrettant de ne pas en avoir plus souvent l'occasion.
Donc, Sébastien Lafargue a réussi là où Caron, Salamé, Ruquier, Bourdin et tant d'autres, confrontés à Zemmour ces derniers jours, ont échoué. Il a démonté les mensonges délirants d'Éric Zemmour sur l'immigration. En deux minutes. Preuves et spécialistes à l'appui (à voir sur ce lien, à partir de 29'29).
Démontage du mensonge en trois exemples.
1. Il n'y a pas 12 millions d'étrangers en France
Zemmour claironne partout qu'il y existe une étude de l'Insee révélant que la France compte 12 millions d'étrangers (5 millions d'adultes, parents de 7 millions d'enfants).
Cette "donnée" lui sert à construire la peur du "grand remplacement", théorie en mode David Vincent facho-parano que Zemmour emprunte à l'écrivain Renaud Camus, et qui vise à expliquer que les Français vont être remplacés sur leur sol par des envahisseurs. Discours de la haine et de la peur, c'est un grand classique de Zemmour, qu'il a repris sans être contredit dans l'émission "Ce soir ou jamais", vendredi dernier.
France 2 est allée interroger l'un des auteurs de l'étude, Fabrice Lenglart, de l'Insee. A priori, il est effectivement mieux placé que Zemmour pour savoir ce qu'il a lui-même rédigé. Question simple :
"Y a-t-il 12 millions d'étrangers en France ?"
Réponse toute aussi simple :
"Non, il y a 3.7 millions d'étrangers en France".
Et un mensonge de démonté. Un.
2. Il n'y a pas 7 millions d'enfants étrangers de moins de 4 ans
Mieux encore, face à Aymeric Caron, dans "On n'est pas couché", Zemmour a proféré un autre mensonge : il existe en France 7 millions d'enfants étrangers âgés de moins de 4 ans qui ne sont pas français jusqu'à l'âge de 18 ans.
Mensonge destiné à susciter crainte, rejet et haine, une nouvelle fois révoqué en quelques secondes par Fabrice Lenglart de l'Insee. Il y a 800.000 naissances en France par an, par conséquent, le nombre d'enfants de moins de 4 ans en France est de 3.2 millions, le tout en comptant tous les enfants nés en France.
Et deux mensonges de démontés. Deux.
3. Seuls 13% des mariages concernent un Français et un étranger
Toujours mieux : lors de sa dernière intervention sur RMC, face à Jean-Jacques Bourdin, Éric Zemmour a encore délivré un énorme mensonge. À l'en croire, "un tiers des mariages en France sont avec des étrangers, 90.000 sur 270.000 !"
Une nouvelle fois, Fabrice Lenglart de l'Insee remet Zemmour à sa place de plus gros menteur que Jean-Marie et Marine réunis. Il est prononcé 200.000 mariages par an en France, et seuls 13% d'entre eux concernent un citoyen français et un citoyen étranger, soient 26.000, bien loin des 90.000 avancés par Zemmour.
Et trois mensonges de démontés. Trois.
Conclusion de l'enquête : Sébastien Lafargue indique qu'il a tenté de joindre Eric Zemmour pour obtenir quelques éclaircissement sur ses chiffres et conclusions, mais que le message est resté sans réponse.
On se demande encore pourquoi. Zemmour se serait-il dégonflé ? Redouterait-il davantage un journaliste travailleur et accrocheur de France 2 plutôt que le grand Jean-Jacques Bourdin de RMC ?
Zemmour use et abuse de la liberté d'expression qu'il revendique
De cette séquence, trois leçons sont à tirer.
D'abord qu'Eric Zemmour ment de manière éhontée. Que ses mensonges sont énormes. Qu'il ment de manière pathologique. Qu'il dupe les téléspectateurs, les auditeurs et les pauvres lecteurs qui achètent son dernier livre. Qu'il est urgent de le faire savoir. Que l'enquête de Sébastien Lafargue mérite d'être décrétée d'utilité publique et de bénéficier d'un maximum de viralité sur le net.
Ensuite, qu'il est incroyable de constater que pas un de ceux qui ont eu Zemmour face à eux ces derniers jours, en dépit de leur posture "Vous allez voir ce que vous allez voir", n'ont réussi à démonter de manière aussi incontestable et irréfragable les mensonges de Zemmour. Ni Caron, ni Salamé, ni Bourdin, ni Attali, ni Autain, ni personne. Eric Brunet étant hors concours, pour des raisons évidentes...
Dans "On n'est pas couché", Aymeric Caron a bien essayé de démonter les mensonges zemmouriens sur l'immigration, mais le direct, la confrontation, le caractère infotainment de l'émission et la redoutable tactique du déni propre à Zemmour ont montré les limites de l'exercice. Soit la preuve que pour démonter un mensonge, il ne faut pas être confronté au menteur, car il lui est loisible de rajouter du mensonge au mensonge. Et à l'arrivée, par faute de temps notamment, c'est le menteur qui gagne.
Enfin, que Zemmour use et abuse de la liberté d'expression qu'il revendique, lui, le pseudo-proscrit que l'on voit et entend partout, pour mentir et tromper la France entière. De ce point de vue, les figures médiatiques qui contribuent à entretenir le phénomène Zemmour, en le hissant au rang de grand intellectuel des temps modernes, doivent s'interroger sur leur rôle dans cette hallucinante émergence.
Inviter Zemmour,c'est jouer avec le feu de la haine
On a déjà dit ici qu'il est problématique de lui ouvrir ainsi plateaux télé et studios radios, sans mesurer la responsabilité que l'on prend. Surtout quand on n'est pas équipé politiquement et techniquement pour affronter un formidable manipulateur de télévision comme Zemmour, qui maîtrise parfaitement ce média du sentiment qu'est la télé.
Brandir le spectre des 7 millions d'étrangers qui grandissent sans être français sur le sol national, c'est produire un discours émotionnel qui joue avec la peur des uns et des autres en période de crise. Créer l'image de 7 millions d'égorgeurs potentiels qui, devenus grands, sémeront la terreur dans le pays, c'est bien cela que Zemmour entend créer dans l'esprit du téléspectateur prêt à gober ses mensonges, c'est un procédé monstrueux.
Il est dommage, autant que tragique, que face à lui, personne ne soit parvenu à démonter la mécanique Zemmour aussi facilement que Sébastien Lafargue dans le 20h de France 2.
On le dit, et on le répète : inviter Zemmour à venir mentir sans se donner les moyens de contrôler, rectifier, corriger, dénoncer les mensonges de l’intéressé, c'est prendre une lourde responsabilité. C'est jouer avec le feu de la haine, de la xénophobie et du racisme. C'est aussi trahir la première mission de la télévision publique : créer du lien entre tous.
Une leçon de journalisme pour Ruquier et Taddeï
La leçon de journalisme donnée par Sébastien Lafargue dans le 20h de Pujadas pèse lourd, très lourd, tant elle est accablante pour Ruquier,Taddeï et tous ceux qui ont fait divertissement avec Zemmour, en toute irresponsabilité, ces derniers jours.
C'est la preuve que l'on est pas obligé de tendre un micro à Zemmour à heure de forte audience pour traiter du phénomène. Et mieux encore, elle devrait créer l'obligation de barrer les plateaux télévisés à un propagandiste délirant.
Lafargue n'a pas voulu mettre en scène le spectacle de son choc avec Zemmour. Il a d'abord travaillé. Il s'est demandé comment informer sur les mensonges du polémiste le plus discuté de France. Il a cherché les interlocuteurs adéquats. Il a sélectionné. Il a hiérarchisé. Il n'a pas voulu faire un show, mais de l'info.
Le journal de France 2, fait par des journalistes comme Sébastien Lafargue, peu connus et reconnus (hélas) est une leçon de journalisme pour Ruquier et Taddeï, qui ont offert, sur la même chaîne, tribune libre aux mensonges de Zemmour sur l'immigration et ses élucubrations sur le "grand remplacement" qui se prépare, sans aucun contrôle ni encadrement éditorial.
On ne peut pas jouer avec un menteur et manipulateur comme Zemmour pour le simple plaisir de produire un moment de télévision. Il est temps pour France 2 de sortir l'information de la schizophrénie qui plonge parfois cette chaîne de service public dans des contradictions mortifères. L'information est une chose trop sérieuse pour être confiée à l'infotainment.
mardi 7 octobre 2014
Les communistes en Russie : octobre 1993, "Ni oubli, ni pardon!"
05OCT
Marianne qui a traduit cet article fleuve me dit : je me demande combien iront jusqu’à la fin. Quand je pense que l’Union soviétique était appelée "le pays des plus grands lecteurs".. Mais même si nous sommes nous ici formés à ne plus lire mais à survoler, il y aura quelques lecteurs qui prendront connaissance de cet article essentiel sur le drame de la fin de l’Union soviétique, la célébration de ce moment tragique où Eltsine, complètement vendu aux USA a fait tirer sur l’Assemblée du peuple qui résistait, les leçons qu’il faut en tirer et les conséquences aujourd’hui. (note de Danielle Bleitrach)
D’autres photos ici: http://kprf.ru/photoreports/257.html
Le 4 octobre à Moscou s’est tenu un rassemblement et une manifestation dédiés au 21e anniversaire des événements tragiques de l’automne 1993. Leur principal slogan: " Ni oubli, ni pardon !".
Des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place près de la station de métro "Rue de 1905", où se trouve le monument aux héros de la première révolution russe. Le meeting était présidé par le secrétaire du comité du Parti communiste pour la ville de Moscou, le député à la Douma V.R. Rodine.
Le président de l’Association pour la mémoire des victimes des événements tragiques survenus à Moscou en Septembre-Octobre 1993, député de la Douma d’Etat, défenseur de la Maison des Soviets E.V. Dorovine a déclaré en ouvrant le meeting qu’au nom de son Association, il a demandé aux autorités l’autorisation d’installer une croix commémorative sur le territoire du centre de télé"Ostankino". En réponse, le député a reçu un refus cynique signé par le sous-ministre des Communications. En résumé, les rebelles et les terroristes ne le méritent pas. Les participants au meeting ont commandité Dorovine pour qu’il en appelle directement au président Poutine et au patriarche de Moscou et de toute la Russie Kirill.
Ensuite les présents ont observé une minute de silence à la mémoire des héroïques défenseurs de la Maison des Soviets.
Puis la parole a été accordée au chef des communistes russes G.A. Ziouganov.
Nous n’étions pas prêts …
- Chers amis et camarades. Nous sommes venus ici pour rendre hommage au courage de ceux qui, dans les jours tragiques d’Octobre 1993 ont courageusement défendu le pouvoir soviétique, le pouvoir du peuple, défendu les intérêts des travailleurs. Nous sommes venus non seulement nous incliner devant leur courage et commémorer leurs noms, mais aussi affirmer que de ces événements tragiques nous avons tiré des conclusions de grande portée. Nous avons parfaitement compris qu’en 91 et 93, les forces patriotiques ont été prises au dépourvu. Elles n’étaient pas en mesure de résister aux politiques perfides de Gorbatchev, Yakovlev et Eltsine. Quand il était déjà évident pour tous que l’on détruisait le parti des travailleurs, que l’on liquidait le gouvernement soviétique.
«Nous n’étions pas prêts en 93 – a continué le chef du Parti communiste – nous n’avons pas été capables de soulever des groupes de travailleurs, de nous adresser d’une voix forte aux forces armées et dire:« Vous êtes lié par un serment, que vous avez fait au drapeau rouge, jurant de défendre le pays des Soviets. " A l’époque ces punisseurs, sous la direction des forces spéciales américaines ont organisé une provocation. Je n’ai aucun doute que les forces spéciales de l’OTAN sont venus à Moscou et ont organisé des tirs de démonstration dans le but d’entraver le processus de négociation. Ce processus devait déboucher le lendemain, sur la signature de l’accord, selon lequel en Décembre 93 se tiendraient des élections anticipées tant parlementaires que présidentielles. "
"Nous devons tous non seulement nous souvenir, mais voir comment ce scénario effrayant se répéte dans la grande et fraternelle Ukraine. Les racines des provocations et des crimes actuels se développent à partir de ces années ", – a déclaré G. Ziouganov.
Le capitalisme ne peut pas sortir de la crise sans combats et guerres sanglantes
"Nous sommes absolument sûrs, – a dit le chef du Parti communiste – que le capitalisme ne peut pas sortir de la crise sans combats et guerres sanglantes. Je ne me lasse pas de répéter, en particulier aux jeunes gensqui viennent à nous, qu’en 150 ans le capitalisme a connu 12 crises majeures. Les deux dernières crises systèmiques au cours du siècle dernier ont débouché sur des guerres. Nous avons surmonté ces crises grâce à Octobre 1917 et notre Victoire de mai 1945. Mais une nouvelle crise s’est emparée de la planète. 200 pays sont tombés dans cette fosse, et l’impérialisme américain est encore à la recherche de réponses sur la voie de l’aventurisme militaire. "
"Sans les événements de 91 et 93 – poursuit Ziouganov – il n’y aurait pas eu les deux guerres en Tchétchénie. Notre pays frère la Serbie , qui était notre principal allié dans la Seconde Guerre mondiale n’aurait pas été déchirée en morceaux. Sans ces événements tragiques n’aurait pas eu lieu la tragédie de l’Afghanistan, convertie en 10 ans par les Américains en narco-état. Sur les 800 tonnes de drogue qui y sont produites, 700 sont envoyées à notre pays, qui tuent chaque année 100 000 jeunes. "
"Sans cette tragédie – a déclaré Gennady Andréiévitch – on n’aurait pas pu piétiner l’Irak – notre allié au Moyen-Orient, qui employait 150 000 spécialistes russes. Nous y avons construit la meilleure infrastructure du pétrole et du gaz au monde. Sans ces événements la Libye aurait survécu , et il n’y aurait pas ce nouveau foyer d’incendir et de désordre dans la fraternelle Ukraine. "
"La signification des dernières aventures de l’impérialisme américain est extrêmement simple et cynique. Les Américains après la Seconde Guerre mondiale ont concentré la moitié des réserves d’or du monde. Ils ont tiré les marrons du feu de cette guerre en accaparant presque tout l’or libre. A chacun de nos morts ils gagnaient 200 $, en dictant par le monde leurs politiques budgétaires et monétaires. Les Américains ont imprimé tant de bouts de papier appelés dollars que leur dette se monte à 17 trillions de dollars. Il n’existe aucun moyen de les "brûler" ou de les transmettre sur les épaules des autres qu’en déclenchant une guerre de moyenne intensité ou de capturer le plus grand marché mondial qu’est l’Union européenne ", – a dit le chef du Parti communiste.
La tragédie de l’Ukraine est un produit de l’impérialisme américain
"Mais pour mettre en œuvre cette stratégie – a dit Ziouganov – il faut déclencher une guerre en Ukraine. Ceci est fait dans le but d’évincer la Russie des marchés européens. Cette année, nous allons vendre des matières premières aux européens pour environ 16 trillions de roubles. Et seulement 6 entreront dans les caisses de l’Etat. 10 trillions seront partagés entre l’oligarchie russe et ses clients à l’étranger. L’histoire n’a jamais connu un tel pillage, et n’en connaitra sans doute jamais ".
«Aujourd’hui, nous payons pour la politique déplorable qui nous a été imposée en 91 et 93 – a dit le chef du Parti communiste. – Le tribu quotidien que nous payons est de un million de dollars. 100 000 enfants russes ont été vendus à l’étranger. Voyez la façon dont on les traite parfois! 1,5 million de jeunes scientifiques talentueux, des spécialistes, des grands ingénieurs ont été contraints de quitter la Russie, et travaillent maintenant dans des laboratoires étrangers. Voilà le marasme où a été plongé le pays après l’invasion dirigée par Eltsine des marionnettistes américains! "
"Le même tableau – dit G. Ziouganov – peut être vu aujourd’hui à Kiev et chez nos frères d’Ukraine. Un pays de 45 millions d’habitants est devenu un territoire sous mandat. On y a nourri le bacille Banderaste, après s’être entrainés à la destruction de monuments dans les États baltes et la Pologne. Incité un paquet de jeunes fous qui non seulement démolissent les monuments à Lénine, mais même à Koutouzov, nos pères et nos grands-pères libérateurs, détruisant la mémoire historique et l’unité politique des Russes, des Ukrainiens et des Biélorusses. Ce sont ces peuples qui forment la base de notre grand Etat millénaire ".
"Dans le centre-ville il y avait un monument à Lénine – a rappelé Gennady Andréiévitch. – Notre pays l’avait érigé avant la guerre, à l’époque de l’Exposition universelle de New York. Toute l’Amérique est venue admirer les réalisations des grands pays soviétiques. Les Américains se demandaient comment la Russie semi-analphabète était devenue en quelques années une puissance industrielle et culturelle de premier plan. Comment un pays semi-analphabète avait pu créer en 10 ans les meilleures usines, une science de haut niveau et un système d’éducation exemplaire? "
"Sur le monument dans le centre de Kiev, – a poursuivi le chef du Parti communiste – étaient écrites les paroles prophétiques de Lénine: ce n’est que dans l’unité des travailleurs et des paysans de la Petite-Russie et de la Russie qu’est possible une Ukraine indépendante, sans cette unité il ne peut en être question. Et maintenant, chaque travailleur ukrainien voit : si il n’y a pas d’unité, il ne peut y avoir une Ukraine unifiée. Les Banderastes veulent attirer tout le pays, mais le Sud-Est, terre russe historique, et la plus grande région industrialisée, s’est rebellé. Il ne veut pas obéir aux hordes nazies de Bandera, qui était le principal complice d’Hitler ".
"Les Banderistes – a rappelé GA Ziouganov – ont massacré les Juifs à Babi Yar. Ils ont traités de même les résidents de Khatyn, brûlant vifs nos frères Biélorusses. Ils ont tué nos soldats et les premiers enseignants qui sont venus à Lvov. Et ce ramassis aujourd’hui dicte des ordres, prétend les appliquer en Nouvelle Russie. Jamais cela n’arrivera! "
"Mais nous devons bien comprendre – a dit Ziouganov – que si le pouvoir se montre faible envers ces salauds, l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN est inéluctable, ainsi que l’extension de l’agression militaire sur notre territoire. Ils disent qu’on ne peut pas résoudre la crise ukrainienne. C’est faux! Messieurs les marionnettistes d’outre-mer, le problème est résolu simplement. Cessez de tirer l’ Ukraine "en Europe." Car une fois que vous aurez imposé vos, l’ensemble du Sud-Est restera sans travail. Aucune des entreprises de l’Ukraine moderne n’est pas en mesure de travailler selon les normes européennes ".
"Arrêtez de tirer l’Ukraine dans l’OTAN! – exige le chef du Parti communiste. – Nous ne permettrons pas que des missiles américains soient installés à Kharkov, avec un temps de vol pour Moscou de trois ou quatre minutes. La Russie n’acceptera jamais que l’Ukraine adhére à l’OTAN. L’Ukraine sera un pays amical, fraternel, et sa population notre principal allié ".
"Voulez-vous mettre fin à la crise? Arrêtez d’imposer des lois selon lesquelles les marchandises ukrainiennes ne peuvent pas arriver sur le sol russe. Prenez ces décisions, et demain la situation sera normalisée. Mais cela n’arrange pas les Américains. Porochenko a des agents de sécurité américains, qui ne parlent même pas la langue ukrainienne. Il dispose de deux conseillers venant d’Amérique et deux du Canada. Et hier Porochenko a déclaré que la deuxième langue en Ukraine sera l’anglais. Bien qu’il y ait la moitié de la population qui a parle et continuera de parler en russe. Nous devons tout faire pour éviter que ce scénario ne soit réalisé ».
"Nous avons proposé un plan selon lequel il est nécessaire de reconnaître les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Il est nécessaire de dire clairement que nous ne les laisserons pas être brimées. Nous leur avons fourni et nous leur fournirons une assistance humanitaire. Notre groupe d’action leur a envoyé 17 convois, ce qui fait 1700 tonnes de nourriture, de médicaments, de moyens de défense pour les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ".
«Nous devons aussi aider nos amis du Parti communiste de l’Ukraine. J’ai officiellement demandé au président du Bélarus Alexandre Loukachenko d’organiser une réunion, et nous avons parlé avec lui et Symonenko pendant deux heures et demie. Après quoi Loukachenko a invité les dirigeants de Russie, Ukraine et Kazakhstan. Les négociations ont eu lieu, il semble que se soit engagé un processus de paix, mais ceux qui mènent la tragédie ukrainienne n’y sont pas intéressés. Par conséquent, les meurtres d’innocents continuent à Donetsk et de Lougansk, dans cette belle région fertile, où vivent de vrais travailleurs. "
"Nous devons soutenir les volontaires qui font honnêtement et courageusement leur devoir, le devoir de protéger notre patrie. Rappelez-vous, ceux qui luttent contre le fascisme et Bandera dans le Donbass, jouent le rôle des défenseurs de Moscou, de Stalingrad, le rôle de ceux qui à Orel et Koursk ont brisé l’échine de la bête fasciste. Ils nous protègent nous tous, et nous devons leur en être reconnaissants. Ils continuent à juste cause que servaient ceux qui sont morts en 93, la défense du pouvoir soviétique "- a déclaré le chef du Parti communiste.
Notre force est dans l’unité!
"Nous sommes face à toute une série d’événements politiques majeurs – dit GA Ziouganov. – Nous devons comprendre que la Russie doit réaliser l’unité des forces patriotiques-étatiques larges. Dans ce monde, personne n’a besoin de nous en tant que pays et en tant que peuple fort, instruit et courageux. Et à cet égard, la formation d’une nouvelle génération, de jeunes recrues, acquiert une signification particulière pour nous. D’une importance primordiale est notre travail dans la population ouvrière. Aujourd’hui, les travailleurs, ayant vu tout le charme d’une société livrée aux lois du marché, nous ouvrent tout grand les portes des entreprises. Un simple ouvrier, un professeur, un ouvrier agricole, un médecin, un ingénieur, un cultivateur comprend que le gouvernement soviétique prenait soin des gens. C’était le seul pouvoir dans le monde qui pensait aux travailleurs ordinaires. Aujourd’hui, donc, les travailleurs sont prêts à travailler avec nous. Et nous nous tournons vers les collectifs de travail et les syndicats: soutenez notre programme pour la renaissance du pays "!
«Ce programme – a dit le chef du Parti communiste – comprend un plan pour le développement de l’industrie nationale. Dans les trois prochains jours, nous allons proposer une loi à la Douma d’Etat sur la politique industrielle pour que les principales ressources soient employées pour le développement des industries et de la haute technologie, fournissant des emplois à la jeune génération. Nous avons présenté un projet de loi sur les «enfants de la guerre". Ils ont besoin d’aide et de support, ainsi que les participants et les anciens combattants de la Grande Guerre patriotique. Nous avons préparé une loi sur "l’éducation pour tous", qui nous débarrassera de la "Baba Yaga" – EGE [nouveau système d’examen de fin d’études secondaires, comparé ici à la sorcière Baba Yaga]. Cette loi assurera à tout le monde un enseignement de qualité, abordable et gratuit jusqu’à l’enseignement supérieur. Nous avons préparé un ensemble de projets de loi pour soutenir les campagnes et la réglementation des prix ".
"Nous avons des forces et des moyens, – a déclaré Gennady Andréiévitch – mais nous avons besoin d’un large soutien populaire et des collectifs de travail, et, surtout, des travailleurs. Par conséquent, lors de la prochaine session plénière du 18 Octobre nous porterons la question du renforcement du travail du Parti dans les collectifs de travailleurs, chez les prolétaires, ceux qui, par leur intelligence et leur talent créent les valeurs fondamentales de la terre. En unissant ces forces, nous serons en mesure de sauver le pays de nouveaux chocs. "
"Mais nous devons toujours être vigilants – a averti le chef du Parti communiste. – Quand j’ai vu cette bande de libéraux qui comme au Maidan défilait dans Moscou sous les drapeaux de Bandera et sous le couvert de la lutte pour la paix, j’ai été choqué. Quand à Kiev les "Berkut" tombaient sous les balles, ils n’ont pas bronché. Lorsque l’on a bombardé Lougansk, ils se sont tus. Lorsque on a détruit Slovyansk, ils n’ont montré aucune compassion. Et maintenant, ils se battent soi-disant pour la paix! Mais en fait, ils se battent pour leur porte-monnaie, pour le dollar américain, pour leurs protecteurs à l’étranger. Ils détestent tout ce qui soviétique, russe et populaire. Par conséquent, ce n’est qu’en rassemblant toute la chaîne de notre histoire millénaire, qu’il est possible d’obtenir de nouvelles victoires! Et je lance un nouvel appel à une large unité de toutes les forces patriotiques de l’Etat dans le contexte actuel de nouvelles menaces et de dangers ".
"Le pays a besoin d’un gouvernement qualitativement différent – a dit GA Ziouganov. – Aujourd’hui les politiques financières et économiques, agricoles et sociales ne répondent pas aux nouvelles exigences et aux nouveaux risques de notre époque. Le gouvernement a présenté un budget d’Etat à la Douma, qui rappelle la période sombre d’Eltsine et Gaydar. Il n’y a pas d’argent pour la science, il n’y a pas d’argent pour les soins de santé. Il n’y a pas de ressources supplémentaires qui permettraient au pays de traverser cette période difficile ".
"Je suis sûr que le bloc patriotique du peuple gagnera. Et notre victoire sera le meilleur monument à ceux qui sont morts en 93 pour le pouvoir soviétique et pour la patrie! Nous ferons de notre mieux pour être dignes de leur mémoire », – a déclaré à la fin le chef du Parti communiste.
"La mémoire est sacrée! La vengeance est inévitable! "
Pourquoi il était nécessaire de venir à cette action, c’est ce qu’a expliqué le membre du Comité central du Parti communiste P.M. Tarassov : "Nous sommes tous venus ici parce que nous ne pouvions pas ne pas venir. Il y a 21 ans, Boris Eltsine a fait un coup d’Etat et a tiré sur le Conseil suprême. Il a tiré sur le pouvoir soviétique, abattu des gens pour qui la lutte pour la liberté et un avenir meilleur était plus précieuse que la vie. Leurs successeurs au pouvoir aujourd’hui continuent à détruire l’héritage de l’ère soviétique, à organiser la répression contre les communistes, restreindre l’activité parlementaire, falsifier les résultats des élections. La mémoire de ceux qui sont tombés vivante dans nos cœurs avec la haine pour les criminels et les assassins. Aucun pardon pour les bourreaux! "
Ensuite a pris la parole Tatiana Denisenko, conseiller municipal et « défenseur de la Constitution soviétique » [qui a participé aux événements]: il est très important de dire la vérité sur les événements d’Octobre 1993 à la jeunesse d’aujourd’hui. À mon avis, il est nécessaire d’apprendre aux jeunes gens et aux jeunes filles de distinguer entre le véritable patriotisme et une simple posture. Denisenko a condamnéavec colère les participants à la manifestation "orange" à Moscou. À son avis, les "orangistes" d’aujourd’hui sont les héritiers de Boris Eltsine et de sa clique.
"Gloire éternelle aux patriotes qui ont donné leur vie pour le pouvoir soviétique" – à ces mots de Tatyana Ivanovna les manifestants ont répondu par des applaudissements unanimes.
L’orateur suivant, le secrétaire du comité du Parti communiste de la ville de Moscou, le député à la Douma d’Etat Potapov, a également été membre des événements tragiques survenus à Moscou en 1993. Il a vu les blessés et les morts. L’intimidation et la torture. Selon lui, lui et ses compagnons n’étaient pas armés, et on leur a envoyé un détachement punitif brutal et armé jusqu’aux dents. "En 1993, nous avons été appelés" cocos "et" rouges ", accusés de tous les maux. Et aujourd’hui, nous voyons les réformes libérales qui ont échoué en Russie. Nous voyons l’ "intelligentsia" libérale, tous ces Akhedzhakov et Basilashvili, écumant de colère devant le fait que notre pays renoue avec le patriotisme.
"Notre mémoire est sacrée! La vengeance est inévitable! " a dit dans la conclusion Alexandre.
Le deuxième secrétaire du Komsomol Issakov au nom du Komsomol a remercié pour l’héroïsme ses aînés et camarades. "Je vous remercie d’avoir résisté," – dit Vladimir. Il a fait appel aux jeunes: étudier l’histoire moderne du pays et non se vendre pour des chiffons bon marché, comme le font certains de leurs pairs en Ukraine. Il a également appelé chacun à rejoindre la bannière du Parti communiste, qui forme les vrais patriotes.
Ensuite, le barde russie Belyaev a chanté une belle chanson dédiée aux héroïques défenseurs de la Maison des Soviets.
À la fin de la réunion, une résolution a été adoptée. Elle a été par lu DA Loktiev, instructeur au club militaire-patriotique de jeunesse «Hastings».
"Devant la mémoire des héroïques défenseurs de la Constitution soviétique, nous nous engageons à:
- Restaurer la dignité bafouée des travailleurs et la justice sociale.
- Recréer la puissance économique et militaire de notre pays.
- Défendre l’honneur et l’indépendance de la Russie, protéger le monde de la peste fasciste.
- Faire revivre la nouvelle Union des peuples frères et réaliser la volonté des peuples de l’URSS, exprimée lors du référendum du 17 mars 1991 »
"Nous n’oublierons jamais et ne pardonnerons aux bouchers, nous nous inclinons devant la mémoire des courageux défenseurs de la Constitution soviétique et exigeons que soit perpétué leur souvenir par la création d’un mémorial digne de ce nom. Quant aux soi-disant prédicateurs des valeurs universelles de la cinquième colonne, nous les avertissons fortement: «Ne touchez pas à la Russie". Nous exhortons ceux qui chérissent la paix, la liberté, l’égalité et la fraternité, à s’unir ", – ont déclaré les manifestants.
La résolution se termine par les slogans suivants: «Il n’y a pas de pardon pour les bouchers! Soyons dignes de la mémoire des résistants! Notre cause est juste! La victoire sera à nous! ".
La présente résolution a été votée à l’unanimité par les participants au rassemblement commémoratif. Ensuite plusieurs milliers de manifestants ont pris part à une procession avec les portraits des défunts, en direction de la rue Druzhinnikovskaya où les défenseurs de la Maison des Soviéts ont trouvé la mort, et s’est déroulé le service funèbre orthodoxe.
Texte russe original:
Тысячи людей собрались на площади возле станции метро «Улица 1905 года», где возвышается памятник героям первой русской революции
Inscription à :
Articles (Atom)