jeudi 30 septembre 2010
vous avez dit dopage!! HA ! HA!
Le clenbutérol ,on semble le découvrir, pourtant cela fait 20 ans que je me bat contre cette matière active employé sur les bovins pour augmenter le poids des animaux , et croyez moi il est encore bel et bien employé pour engraisser les animaux , sauf que pour coincer ceux qui trichent c'est pas gagné .
Interpeller un paysan rien de plus simple, mais arrêter un hormoneur : c'est quasiment impossible , la dernière fois il a fallu bloquer une gendarmerie , mener le bordel pendant près d'un an et j'en passe!
Alors un coureur qui utilise du "clenbu" c'est simplement enfoncer une porte ouverte , Contador comme les autres.
Il a fallu pour prouver mes dires que j'achète sur une aire d'autoroute sous les yeux de mes amis douaniers pour près de 1000€ d'hormones que j'ai rendu tout de suite aux douanes , j'avais avec moi une journaliste qui filmait en caméra cachée
Je possède un dossier de plus de trois kg , et il suffit de passer sur certaines routes pour voir des bêtes hormonées mais sans caméra visible car autrement vous avez droit à la visite des gendarmes!
mercredi 29 septembre 2010
L'armée supporte encore moins les militants Israéliens cela ne vous rappelle rien il y a une soixantaine d'années?
LES PASSAGERS JUIFS ONT BIEN ÉTÉ TABASSÉS PAR LA SOLDATESQUE ISRAÉLIENNEPublié le 28-09-2010 Les passagers juifs ont bien été tabassés par la soldatesque israélienne Contrairement à ce que racontait la propagande militaire israélienne au cours de la journée de mardi, les passagers du bateau Irene pris d’assaut par la marine israélienne dans les eaux internationales ont été traités très brutalement par leurs agresseurs, les Juifs de citoyenneté israélienne ayant droit à un supplément de coups, rapporte mardi soir le quotidien Haaretz dans son édition en ligne en anglais. Les témoignages des prisonniers, conduits après l’arraisonnement vers le port israélien d’Ashdod, ont été confirmés par un journaliste de la chaîne de télévision Channel 10, Eli Usharov. Voici la traduction –par CAPJPO-EuroPalestine- de l’article du Haaretz http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/jewish-gaza-bound-activists-idf-used-excessive-force-in-naval-raid-1.316247 Titre : Les militants juifs en route pour Gaza : « L’armée a utilisé une force excessive lors de son assaut maritime » Sous-titre : « Les activistes à bord du bateau Irene en route pour Gaza démentent la version de l’armée selon laquelle l’embarcation aurait été arraisonnée de manière pacifique » Par Yanir Yagna Les soldats des Forces de Défense d’Israël ont fait un recours excessif à la force en prenant le contrôle du bateau en route pour Gaza, une opération organisée par des militants juifs et israéliens, ont déclaré mardi soir ces derniers, contredisant la version officielle, selon laquelle tout s’était déroulé pacifiquement. Plus tôt dans la journée, en effet, (alors qu’elle avait le monopole de la communication, NDLR), l’armée avait affirmé que ses troupes de commando avaient abordé pacifiquement le bateau de secours juif à la bande de Gaza, déclarant : « Les forces navales de l’armée viennent d’intercepter le bateau ‘Irene’, et il est actuellement remorqué vers le port d’Ashdod avec ses passagers ». Cependant, les témoignages des passagers libérés par la police après interrogatoire à Ashdod contredisent la version officielle, notamment le témoignage du passager israélien Yonathan Shapira, ancien pilote de l’armée de l’air, pour qui « il n’y a pas de mots pour décrire ce qui s’est passé pendant l’assaut ». Shapira indique que les passagers, qui tous affirment n’avoir à aucun titre un quelconque geste violent, ont été l’objet de comportement extrêmement violents de la part des soldats. « Ils nous ont sauté dessus, ils nous ont frappé. Moi, ils m’ont tiré au Taser », déclare Shapira. « Certains des soldats ont eu une attitude particulièrement odieuse. Il y a un gouffre entre la version officielle de l’armée et la réalité de l’attaque », ajoute-t-il. L’ex-aviateur indique que lui-même et ses camarades sont « « fiers de l’aventure », réalisée sur une base simple : « le siège de Gaza constitue un crime, il est immoral, cette chose-là n’est pas juive, et c’ est un impératif moral que de le crier. Quiconque se tait, alors que le crime se déroule, devient un complice de ce crime » Eli Usharov, reporter pour la chaîne de télévision Channel 10 (à bord du bateau, NDLR), confirme le récit de Shapira. Il dit à Haaretz que l’assaut a été conduit avec une brutalité non justifiée. « Ils ont tiré au Taser sur Yonathan. Lui a crié, et il a été traîné sur le bateau de la marine. Yonathan et son frère Itamar, autre passager, ont ensuite été menottés. Le journaliste de Channel 10 ajoute cependant que les passagers ont réussi à engager une véritable conversation avec les soldats, une fois qu’ils étaient captifs, et que l’atmosphère s’est alors quelque peu détendue. Reuven Moskowitz, un Israélien rescapé du génocide également passager de l’Irene, exprime quant à lui son incrédulité : « Je n’imaginais pas que des soldats israéliens puissent traiter 9 Juifs d’une telle façon. Ils nous ont cogné ». « En tant que survivant de l’Holocauste, je ne supporte pas le fait que l’Etat d’Israël emprisonne un peuple entier derrière des murailles. C’est profondément immoral. Ce qui m’est arrivé pendant l’Holocauste me fait faire des cauchemars toutes les nuits. Je ne veux pas que nous fassions la même chose à nos voisins. Oui, je compare ce que j’ai enduré avec ce qu’endurent les enfants palestiniens assiégés », ajoute-t-il. CAPJPO-EuroPalestine |
mardi 28 septembre 2010
lundi 27 septembre 2010
une loi scélérat sur l'énergie qui va se voter en catiminie(sur Moissac au coeur)
Le débat au Sénat de la loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité débute aujourd’hui.
La secrétaire générale de la CGT énergie, Virginie Gensel, dénonce l’examen en catimini d’un texte qui va faire flamber les tarifs.
Entretien
Où en êtes-vous de votre mobilisation contre la loi Nome ?
Virginie Gensel. Depuis le début, la CGT se bat contre cette loi et ses conséquences désastreuses. Nous nous sommes fixé comme objectifs d’informer et de débattre avec le maximum de citoyens, car ils seront touchés en premier lieu. En effet, la première conséquence que nous avons identifiée est la hausse inéluctable des tarifs de l’électricité, pour les usagers comme pour les industriels. Certes, avec le tarif régulé aux usagers, l’État pourra choisir le moment et la manière de pratiquer cette hausse. Mais pas d’hypocrisie, l’objectif de cette loi est bien l’homogénéisation par le haut des prix au niveau européen afin de spéculer sur ce produit de première nécessité pour les usagers, et l’économie, qu’est l’électricité.
Nous nous sommes organisés également pour que tous les députés et sénateurs soient interpellés localement afin de rendre des comptes à leurs électeurs sur ce qu’ils s’apprêtent à voter : la casse du système électrique et énergétique. J’ai personnellement écrit à chaque sénatrice, chaque sénateur pour leur demander de renoncer à cette loi scandaleuse.
Nous avons mis en place, cet été, un site d’information (1) et participé à la campagne d’affichage du CCE. Mais, malgré tout, nous nous sentons un peu seuls sur un sujet politique d’une telle importance !
Qu’attendez-vous du débat au Sénat ?
Virginie Gensel. D’en faire un moment supplémentaire pour médiatiser le très mauvais coup qui se prépare, une des lois les plus importantes depuis la loi de nationalisation de 1946 au dire de responsables politiques. Nos syndicats vont faxer une motion aux responsables politiques durant ce débat afin de les alerter sur ce qu’ils s’apprêtent à voter. Il est parfaitement sidérant d’entendre certains d’entre eux dans la majorité reconnaître que « l’harmonisation des tarifs de l’énergie au niveau européen est une erreur historique. Il faudrait prendre en compte la réalité des systèmes de production de chaque pays », alors que ces mêmes personnes vont voter comme un seul homme. C’est un vrai dévoiement de nos institutions. Les parlementaires ne font plus qu’obéir aux ordres de l’Élysée.
C’est intolérable.
Les élus doivent rendre des comptes aux citoyens. Ils sont à la manœuvre d’une entreprise de destruction massive de tout ce qui a construit la société française au lendemain de la guerre, avec les services publics nationalisés au cœur de l’efficacité et de la solidarité. Les usagers, par leurs factures, ont financé les centrales nucléaires et, aujourd’hui, il faudrait qu’ils paient une deuxième fois par l’augmentation des tarifs ? C’est très grave et inacceptable.
Comment faire reculer le gouvernement ?
Virgine Gensel. Faire en sorte que les citoyens prennent conscience des conséquences graves de cette loi et, en ce sens, il nous faut un vrai débat national et pas un vote en catimini ! Le système énergétique est un élément stratégique de politique industrielle et sociale. Il ne faut pas laisser ce gouvernement livrer ce formidable outil aux appétits financiers, qui vont mener encore plus à une concurrence fratricide et destructrice entre EDF et GDF Suez. Et que l’Europe ne serve pas d’alibi à ce mauvais coup. Un triste exemple récent nous montre que le président de la République sait refuser toute critique venant de Bruxelles alors qu’il ne respecte pas les lois européennes.
C’est pitoyable !
Entretien réalisé par
Pierre-Henri Lab
Fidel Castro , et sa vision des armes nucléaires
L’hiver nucléaire et la paix
Fidel CASTRO RUZ
Huit pays possèdent entre eux plus de vingt mille ogives nucléaires : les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, la Chine, Israël, l’Inde et le Pakistan, dont plusieurs ont entre eux de profondes différences économiques, politiques et religieuses.
Le nouveau traité START, que les principales puissances nucléaires ont souscrit à Prague en avril, n’est guère plus qu’une illusion au sujet du problème qui menace l’humanité.
La théorie de l’ « hiver nucléaire », élaborée et perfectionnée par Alan Robock, un éminent chercheur et professeur de l’université Rutgers, de New Jersey, un scientifique modeste qui préfère reconnaître les mérites de ses compagnons plutôt que les siens, s’est avérée véridique.
Pour eux, la seule forme d’éviter le recours aux armes atomiques est de les supprimer. Le peuple étasunien, situé à un endroit privilégié de la planète qui lui permet de jouir des niveaux de vie et de richesse les plus élevés au monde malgré ses incroyables gaspillages de ressources non renouvelables, devrait être celui qui s’intéresse le plus à l’information qu’offre les scientifiques. Pourtant, combien d’espace les médias consacrent-ils à ce sujet ?
Selon Robock, la théorie de l’ « hiver nucléaire » nous a appris ceci :
« Si ces armes n’existaient pas, on ne pourrait pas les employer. Et il n’existe absolument aucun argument rationnel pour le moment qui puissent justifier leur emploi. Si on ne peut les employer, alors il faut les détruire, ce qui nous protégerait des accidents, des erreurs de calcul et de toute attitude démentielle.
« …les ordinateurs qui fonctionnaient à partir de modèles ultramodernes sont devenus le seul laboratoire possible, et les événements historiques – dont les villes rasées par les incendies après les séismes et les bombardements en temps de guerre, les colonnes de fumée des incendies de forêt et les nuages causés par les éruptions volcaniques, sont devenus la pierre de touche des évaluations scientifiques. »
La prolifération des armes nucléaires – au sein d’un club où sont entrés Israël, l’Inde et le Pakistan et dont d’autres pays aspirent, semble-t-il, à être membres – a obligé Robok et ses compagnons à réviser leurs premières recherches, aboutissant à des résultats surprenants qu’ils ont détaillés dans une série d’articles récents.
Bien que les USA et la Russie se soient engagés à avril à Prague à réduire leur arsenal nucléaire opérationnel d’environ deux mille ogives, la seule façon réelle d’éviter une catastrophe climatique mondiale serait d’éliminer les armes atomiques.
« …n’importe quel pays qui envisagerait de s’engager sur la voie nucléaire devrait reconnaître qu’il met en danger, non seulement sa population, mais aussi le reste du monde. Il est temps que le monde pense une bonne fois pour toutes aux dangers des armes atomiques, s’engage sur la voie de la paix et élimine la possibilité d’une catastrophe climatique mondiale provoquée par l’énergie atomique, pour la première fois depuis le milieu du siècle dernier.
« …le recours aux armes nucléaires en cas d’une attaque totale contre une ennemi serait suicidaire, à cause du froid et de l’obscurité anormaux que provoquerait la fumée des incendies causés par la bombe. En réalité, la preuve est faite que plus un pays possède de bombes atomiques et moins il est en sûreté. »
Albert Einstein a affirmé : « Le pouvoir libéré de l’atome a tout changé, hormis notre façon de penser, et c’est pourquoi nous avançons sans cap vers une catastrophe sans précédent. » Carl Sagan avait dit que notre politique des armes atomiques était « une voie sur laquelle personne ne pensait ».
A la fin de sa conférence, j’ai demandé au professeur Alan Robock : « Combien de gens dans le monde connaissent ces données ? » À quoi il m’a répondu : « Très peu. » J’ai ajouté : « Et dans votre pays ? » « Pareil, on ne les connaît pas. »
Ne doutant pas de cette triste réalité, j’ai ajouté : « Ça ne sert à rien de les connaître nous-mêmes, il faut que le monde les connaisse. Peut-être faut-il chercher des psychologues qui nous expliquent pourquoi les masses ne comprennent pas. »
« J’ai une réponse – s’est exclamé le scientifique – ça s’appelle le déni. C’est si horrible que les gens ne veulent pas y penser. Il est plus facile de faire semblant de croire que ça n’existe pas. »
- "Hiver Nucléaire"- un fond d’écran téléchargeable...
Sa conférence d’une heure, au cours de laquelle il utilisa des graphiques, des données et des photos projetés sur un écran, fut claire, précise, éloquente. Aussi lui ai-je dit : « Qu’est-ce que c’est que conscientiser, quelque chose dont nous parlons tant ? Qu’est-ce que créer de la culture ? Et à quel point vous sentez-vous découragés, vous les scientifiques, de constater que les gens ne savent même pas ce que vous faites, malgré toutes les heures que vous y investissez ? »
Je lui ai dit qu’il aurait été impossible de divulguer une conférence comme la sienne à Cuba ou dans le monde à l’époque où la radio, la télévision et Internet n’existaient pas, à plus forte raison quand tant de gens ne savaient ni lire ni écrire.
J’ai promis au professeur de divulguer l’information qu’il nous avait fournie sur la théorie de l’ « hiver nucléaire » dans un langage que même des enfants cubains de huit ans pourraient comprendre, une théorie que nous connaissions mal, et que je me suis fait un devoir d’écouter à cause de mon inquiétude concernant l’éclatement d’une guerre atomique mondiale.
Aucune autre époque de l’histoire humaine ne ressemble à la nôtre. Si les décideurs, dotés de l’immense pouvoir que la science et la technologie ont mis entre leurs mains ne comprennent pas de tels risques, alors la prochaine guerre mondiale sera assurément la dernière, et des dizaines de millions d’années s’écouleront peut-être avant que de nouveaux êtres intelligents tentent d’en écrire l’histoire.
Le hasard a voulu que, hier, lundi 20, j’aie appris que le bateau de croisière de Peace Boatarriverait le 21 au petit matin à La Havane en provenance des Canaries, avec plusieurs heures de retard à cause des cyclones. Il s’agit d’une ONG internationale qui possède le statut consultatif spécial auprès de l’ONU et qui organise depuis 1983 des voyages dans le monde pour promouvoir la paix, les droits humains, le développement juste et durable et le respect de l’environnement, et qui a été candidate en 2009 au Prix Nobel de la paix en raison de sa campagne mondiale pour prévenir la guerre.
Yoshioka Tatsuya, fondateur et directeur de Peace Boat, m’a fait parvenir à travers le chef des visiteurs, Nao Inoue, une lettre où il affirme :
« Notre organisation travaille depuis des années, et récemment nous collaborons avec des pays de l’ALBA… qui s’engagent clairement envers l’abolition des armes atomiques, la prohibition des bases militaires étrangères et le règlement pacifique des différends internationaux. […] Le Japon, le seul pays, vous le savez, à avoir souffert un bombardement atomique, conserve toujours une Constitution pacifiste dont l’article 9 stipule formellement le non-recours à la guerre et interdit le recours à la guerre dans les différends internationaux.
« …un des thèmes spécialement intéressants de notre action est la suppression des bases militaires étrangères, une situation que connaissent le Japon et différents endroits du monde, et nous jugeons que des bases étrangères comme celles qui existent à Guantánamo y Okinawa causent des dommages irréversibles à l’environnement et fomentent la guerre et non la paix mondiale. »
Peace Boat a organisé soixante-dix voyages à travers le monde, celui-ci compris, qui ont permis à non moins de quarante mille personnes de visiter plus de cent pays. Son slogan est : « Apprends des guerres du passé pour bâtir un avenir de paix. »
En vingt ans, cette ONG a envoyé son navire dans notre pays à quatorze reprises, surmontant les obstacles et les écueils imposés par les USA ; elle mène des campagnes de dons importants aux secteurs de l’éducation et de la santé, fondamentalement.
Elle est présente aux nombreuses réunions et rencontres internationales de solidarité avec Cuba. C’est une amie vraiment solide de notre patrie. Elle a été décorée en mai 2009 de l’ordre de la Solidarité que décerne le Conseil d’État de la République de Cuba sur proposition de l’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples (ICAP).
Ça a été pour moi un grand honneur d’avoir été invité à une réunion avec une représentation des visiteurs, et je leur ai alors proposé de le faire au palais des Congrès pour qu’elle soit la plus nombreuse possible. M. Nao Inoue a pris la parole, ainsi que Mme Junko Watanabe, une survivante, qui n’avait que deux ans quand la première bombe atomique fut larguée sur Hiroshima : elle se trouvait avec un petit frère dans la cour de chez eux, à dix-huit kilomètres du point d’impact de la bombe qui fit disparaître le plus gros de la ville, tua sur le coup plus de cent mille personnes et causa de graves dommages au reste des habitants.
Elle a raconté ses souvenirs dramatiques, quand, des années plus tard, elle vit les images et apprit les détails de ce bombardement brutal qui causa tant de souffrances à tant d’innocents qui n’avaient rien à voir. L’utilisation de cette arme de destruction massive, alors que l’empire japonais était déjà vaincu, fut un acte inutile conçu à dessein pour terroriser le monde, car elle fut larguée, non sur une installation militaire, mais une population civile désarmée. Les images de ce crime épouvantable n’expriment pas autant que la voix de Junko Watanabe le racontant. J’ai saisi l’occasion pour exposer mes vues et informer nos amis japonais, qui se battent pour abolir les armes atomiques, les bases militaires et la guerre, des efforts que consent notre patrie pour éviter un conflit nucléaire qui pourrait liquider notre espèce humaine.
Fidel Castro Ruz
dimanche 26 septembre 2010
La désinformation tue le peuple : elle l’empêche de vivre.
La presse désinforme , au ordre du pouvoir, en taisant , en sous estimant , voir en mentant sur le comportement des peuples , elle tue au sens propre comme au sens figuré les gens les plus humbles ; le pire , c'est que le peuple engraisse ceux qui sont censés rapportés les faits , tous les faits .
Regardons là fonctionner en ce moment , par ces temps de mobilisations générales ou chacun tente de faire entendre son mal être , les pires bien sûr sont à la télé , au 13 heure imbuvable et menteur, mais aussi les journaux dit "d'information" qui , chacun à leur façon donnent des infos dites impartiales ; mais en quoi sont-elles impartiales quand elles donnent le même poids à une minorité ultra riche et influente d'un côté et de l'autre à l'immense majorité pauvre et ballottée au gré de ce qu'elle entend !
La grande masse a toute les peine du monde a se forger une conscience du fait de ce mastodonte
désinformateur qui s'infiltre partout ( ils étaient bien aises de clouer au pilori l' URSS et sa PRAVDA ) .
Chaque semaine le pouvoir vérifie le travail de son outil de propagande par des sondages qui coutent une fortune .
Georges Marchais était qu'on le veuille ou non , un visionnaire dans les années 70 , 80 et nous étions à des années lumières de ce que nous entendons et voyons aujourd'hui!
Mais jamais une politique s'est construite contre le peuple , l'histoire est pleine de ces expériences, ALORS...................
samedi 25 septembre 2010
Après le 23 septembre , rien de plus urgent : continuer
Le système bancaire s’apprête à publier des chiffres de profit honteux au regard de la souffrance des gens .
Tout comme le reste du pays les paysans plient sous le poids de la dette , dans l'Allier en trois ans les paysans ont perdu tout leur fond de roulement , pire , c'est l'équivalent d'un an de labeur qui est aujourd'hui en dette à court terme , ce qui veut dire que si chacun déposait le bilan , c'est la même crise qu'aurait à vivre la France que les Etat Unis ont vécu et vivent encore , à vouloir nier l'évidence , c'est une vraie bulle financière déficitaire qui va éclater , les centres de gestion minimise encore le phénomène , les banques disent l'ignorer , alors qu'elles font vivre l'insoutenable à tous les paysans , les nuits de ceux ci ne sont que cauchemar, et je n'exagère pas , loin de là , pour le moment la FNSEA a réussit à tenir le bouchon de la cocotte minute fermée , cela ne va pas durer !
Tout le système politique actuel devient complice de ce drame qui se vit dans les campagne , je reste le "vilain canard noir qui , pour des raisons politico-syndical' obscurcit le tableau; reste qu'hélas la vérité est là .
Mais c'est vrai pour tous les ménages , pour tous les bas revenus , pour tous les exclus , pour tous les pauvres et cela dépasse , et de loin 50% de la population , la mobilisation n'a pas, loin s'en faut atteint le niveau de la sur-exploitation qui est faite au monde du travail .
Qui aurait pu imaginer au lendemain de guerre de 40 , après avoir vécu l'inimaginable , que 60 ans plus tard les hommes laissent prendre le pouvoir aux banques et autres marchands de fric , qui aurait pu penser , que la loi du fric remplacerait le pouvoir ignoble d'un fou , pourtant c'est ce qui se joue ,: c'est par centaines que les gens mettent fin à leur jour pour des histoire d'argent , l' hôpital psychiatrique d'Yzeure tourne à guichet fermé depuis cet été, pourtant jamais le personnel n'a été aussi peu nombreux , jamais je n'ai reçu autant de gens dans une détresse aussi terrible , des famille en sont brisées .
A la colère isolée, la seule réponse est la répression , nous l'avons vécu il y a peu dans une commune voisine ou la brigade spéciale de gendarmerie est venue à cinq membres interpeller un père de famille , l'ont roulé par terre , violenté , menotté sous les yeux de ses deux petits derniers ( 2 ans et 4 ans ) : une honte , un scandale , pour seul crime ces gens n'avaient été victimes que d’escroqueries à répétition , mais il n'ont rien trouvé de mieux que d'appréhender la victime , c'est à vomir. Pour les deux petits enfants c'est maintenant cauchemars sur cauchemars voilà ce que sera leur souvenir d'enfance , les deux plus grands ne peuvent même pas en parler sans que les larmes arrivent ,et tout çà en France au pays des droits de l'homme!
C'est çà la dictature de l'argent, la dictature du riche sur le pauvre , non, nous ne sommes plus en démocratie , le régime tous les jours montre un peu plus son vrai visage , non la mobilisation n'est pas encore à la hauteur des coups portés ,c'est pourquoi le mouvement entamer pour les retraites ne va pas faiblir .....................
mercredi 22 septembre 2010
Les paysans aussi concernés , par la mobilisation du 23
Demain , toutes les catégories sociales doivent se sentir concernées , le pouvoir remet tout en cause , bien sûr nous parlons des retraites , mais tous les acquits sociaux sont remis en cause
Les milliardaires , ceux là même qui applaudissaient Sarko candidat lors de son discourt de Bercy attendent leur retour sur investissement , et le recul programmer revient sur tout des conquêtes de la libération , au avancées énorme du front populaire arrachées par les crèves sur le tas , même les acquits démocratiques gagnés par le prix du sang en 1848 ou en 1871 tout y passe ; nous n'avons jamais eu un pouvoir aussi réactionnaire depuis 1944 , j’entends certains parler de gagner les élections de 2012 et après nous vairons ce que nous vairons !
Les milliardaires , ceux là même qui applaudissaient Sarko candidat lors de son discourt de Bercy attendent leur retour sur investissement , et le recul programmer revient sur tout des conquêtes de la libération , au avancées énorme du front populaire arrachées par les crèves sur le tas , même les acquits démocratiques gagnés par le prix du sang en 1848 ou en 1871 tout y passe ; nous n'avons jamais eu un pouvoir aussi réactionnaire depuis 1944 , j’entends certains parler de gagner les élections de 2012 et après nous vairons ce que nous vairons !
La vie nous apprend que seules les luttes longues et dures sont payantes , c'est au monde du travail de se prendre en main , sinon rien ne se fera , la majorité changera de nom et le peuple s'appauvrira toujours .
Les riches sont plus riches aujourd'hui qu'hier; les scandales financiers de plus en plus nombreux et ecoeurants pourtant le pouvoir est toujours aussi arrogants !
Les paysans par centaines s'apprêtent à déposer le bilan , mais tout est silence, scandales sans nom , suicides par dizaines , dépressions , mal être , mais silence , certains que l'on s'attendaient à croire progressistes nous traitent nous (FDSEA 03 ) de syndicat pleurnichard , alors la FNSEA! et le pouvoir.....
Mais au final c'est les gens eux même qui décident , il leur est facile de dire stop , demain et les jours suivants il suffira de crier très fort , avec de fortes et claires revendications ne pas plier ni s'en laisser compter par qui que se soit , alors si les gens le veulent s'écrira une nouvelle page des luttes sociales ....mais le veut on !
dimanche 19 septembre 2010
samedi 18 septembre 2010
Sabra et Chatila un Massacre un crime contre l'humanité: toujours impuni (sur bellaciao)
Sabra et Chatila : Le massacre inoubliable, impardonnable des Israéliens contre des Palestiniens
Sabra
Sabra
de Sabah
Il y a un autre anniversaire significatif cette semaine, mais celui-ci n’attire pas la même attention que les commémorations du 11 septembre. 16-17 Septembre 1982, Sabra et Chatila...
Au matin du samedi 18 septembre 1982, les journalistes qui sont entrés dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, près de Beyrouth au Liban ont eu une vision horrible.
Des piles de corps jonchaient les rues poussiéreuses des camps, des fosses communes avaient été construites à la hâte et les bâtiments avaient été rasés au bulldozer sur les cadavres.
Les personnes assassinées étaient des hommes âgés, des femmes et des enfants. Un massacre avait eu lieu. Le nombre de morts était estimé à des milliers.
Que s’y était-il produit ? Qu’est ce qui avait pu provoquer ce type de massacre inhumain ? Qui avait fait cela ?
C’étaient les questions qui ponctuaient le silence du matin après que le massacre se soit arrêté. On se pose encore aujourd’hui ces questions, plus de deux décennies après les événements.
Pour essayer de répondre à ces questions, relisons une nouvelle fois l’histoire :
Le 6 juin 1982, l’armée israélienne a envahi le Liban dans ce qu’elle a décrit comme étant des "représailles" pour la tentative d’assassinat sur l’Ambassadeur israélien à Londres, Argov, le 4 juin. L’invasion, appelée ensuite "Opération Paix en Galilée", a progressé rapidement.
Le 18 juin 1982, Israel avait cerné les forces armées de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dans la partie occidentale de la capitale libanaise. Un cessez-le-feu, négocié par l’envoyé des Etats-Unis, Philip Habib, a eu comme conséquence l’évacuation de l’OLP de Beyrouth le 1er septembre 1982.
Le 11 septembre 1982, le ministre de la défense israélien, Ariel Sharon, l’architecte de l’invasion, a annoncé que "2.000 terroristes" étaient restés à l’intérieur des camps de réfugiés palestiniens autour de Beyrouth.
Le mercredi 15 septembre, le lendemain de l’assassinat du chef de la milice phalangiste alliée des Israéliens et président élu libanais, Bashir Gemayel, l’armée israélienne a occupé Beyrouth-Ouest, "encerclant et bouclant" les camps de Sabra et Shatila, où vivaient des civils libanais et palestiniens. Israël a justifié son initiative dans Beyrouth-Ouest par un besoin de maintenir l’ordre et la stabilité après l’assassinat de Gemayel.
Cependant, plusieurs jours plus tard, Ariel Sharon a déclaré à la Knesset, le parlement israélien : "Notre entrée dans Beyrouth-Ouest était destinée à faire la guerre contre l’infrastructure laissée par les terroristes."
L’armée israélienne a alors désarmé, dans la mesure où elle le pouvait, les milices anti-israéliennes à Beyrouth-Ouest, alors qu’elle a laissé ses armes aux milices phalangistes chrétiennes de Beyrouth.
A midi le 15 septembre 1982, les camps de réfugiés étaient complètement encerclés par des tanks et des soldats israéliens, qui ont installé des points de contrôle aux endroits stratégiques et aux carrefours autour des camps afin d’en surveiller toutes les entrées et les sorties.
En fin d’après-midi et toute la soirée, les camps ont été bombardés.
Le jeudi 16 septembre 1982 vers midi, une unité d’environ 150 Phalangistes armés (c’est ce que prétend Israël) est entrée dans le premier camp.
Pendant les 40 heures suivantes, les membres de la milice phalangiste ont violé, tué et blessé un grand nombre de civils non-armés, dont la plupart étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées à l’intérieur des camps encerclés et bouclés. L’estimation des victimes varie entre 700 (chiffre officiel des Israéliens) et 3.500.
Les victimes et les survivants des massacres n’ont jamais eu droit à une enquête officielle sur la tragédie, puisque la Commission Kahan d’Israel n’avait pas de mandat juridique et n’avait pas de pouvoir judiciaire.
Ce massacre est considéré comme le seul massacre sanglant de l’armée terroriste israélienne et il revendique la participation d’alliés, mais on peut penser qu’il ne sera pas le dernier. En particulier, après ce que nous avons vu dans la dernière guerre israélienne contre le Liban.
Si les Américains ont préparé avec agitation l’anniversaire du 11 septembre, beaucoup d’habitants du camp de Chatila et de son voisin plus petit, Sabra, ont redouté la date importante de samedi qui marquera 24 ans de souffrance et d’enquête futile de la justice.
Pour les Palestiniens, ce sera certainement un rappel bien loin des cérémonies de New York et de Washington où les responsables américains ont dit au monde que leur fameuse puissance militaire allait s’assurer que la justice pour les victimes triompherait du mal quel qu’en soit le prix.
Les survivants palestiniens des massacres de 1982 se réuniront probablement pour entendre des discours à l’endroit où leurs proches ont été enterrés dans des fosses communes : une parcelle vide et poussiéreux signalée par un pathétique monument provisoire en parpaings.
Mais, le monde n’observera pas une minute de silence pour les victimes innocentes de Sabra et Chatila, ni de reportages au sujet des survivants et de leur existence malheureuse sur les lieux de ce crime horrible.
vendredi 17 septembre 2010
La FDSEA a visité les GMS de l'ALLIER :tout sauf clair
Par "brigade" d'une dizaine de paysans la FDSEA 03 hier 16 Sept a "visité "les grandes surfaces de l'Allier afin d'une part bien sûr de vérifie la provenance - mais comme le système de traçabilité n'est pas au point il est difficile voir impossible de savoir l'origine exacte- mais aussi nous avons tous remarqué que, même si les prix baissent à la production, su les étales ils continuent d'augmenter ! LES Marges: impossibles de les connaitre , l'observatoire des marges ne peut pas fonctionner car les GMS ne les communiquent plus !
Il faut dire que les amis de Sarko sont dans la grande distribution!
Remarquez que les paysans ont tout compris , il suffit de voir l'accueil qu'a eu le ministre à Rennes : les stands de la FNSEA et du ministère ont été "visité"!
Tant mieux , cela prouve une prise de conscience .
Tant mieux , cela prouve une prise de conscience .
Une barquette remise à la répression des fraudes |
Bruno Vif conduisait celle de Moulins |
Nous , nous allons avoir le Sommet de l'Elevage à Cournon d'Auvergne Alors.....................
mardi 14 septembre 2010
Voici la lettre ouverte qui a paru dans Marianne le 1mai 2007, si seulement je m'était trompé!!!
Lettre ouverte à Monsieur Sarkozy
Rédigé par Jean-Claude Depoil le Mardi 1 Mai 2007
Par Jean-Claude Depoil, agriculteur, Saint-Didier en Donjon (Allier).
Le syndicalisme, qu’il soit paysan ou ouvrier, doit être respecté ! Soit vous ignorez l’histoire, toutes les luttes et les acquis dont vous avez aussi profité, soit vous voulez nous provoquer pour mieux servir une brochette de milliardaires...
Tout d’abord, je me présente : je suis paysan, installé depuis le 11 mai 1976. Voyez vous, depuis cette date, je suis engagé dans le syndicalisme, comme simple militant du CDJA 71 (*) puis comme membre de son bureau, et, après un déménagement dans l’Allier en 1981, je suis devenu vice président du CDJA 03 (Allier) -j’ai été de toute les batailles de cette époque–, à 35 ans j’ai été élu au conseil d’administration de la FDSEA 03 (*).
En 1991, au lendemain de la grande manifestation des paysans à Paris avec comme seul mot d’ordre « pas de pays sans paysans », j’ai combattu les importations abusives de viande des pays de l’Est que les grandes entreprises de distributions pillaient sans vergogne. Le 2 octobre 1991 suite à une action devant la DDA (*) de mon département, j’étais arrêté sur ordre du préfet de l’Allier, mis en garde à vue pendant 24 heures. Près de 3000 paysans m’ont sorti de ma cellule (après que j’ai été inculpé de coups et blessures sur forces de l’ordre – version officielle). La réponse de la FDSEA a été simple, elle m’a élu au bureau de sa structure. L’affaire Depoil commençait et pendant deux ans jamais les paysans ne m’ont abandonné. A chaque audience ils étaient présents. J’ai été condamné à trois mois de prison avec sursis et à 80 000 francs de dommages et intérêts. Dans un bel élan de solidarité, tous les paysans y ont été de leurs poches pour régler cette facture.
Elu quelques années plus tard secrétaire général de la FDSEA, je me suis engagé dans le combat contre les activateurs de croissance chez les bovins, méthode pratiquée par des engraisseurs indélicats. J’ai été à plusieurs reprises menacé de mort, puis je me suis battu au moment de l’ESB pour démasquer les vrais responsables (vos amis politiques anglais y étaient pour beaucoup). Aujourd’hui je suis élu à la chambre d’agriculture.
Vous m’excuserez si j’ai été long, mais je veux que vous sachiez qui vous interpelle.
J’ai écouté votre discours de Bercy. Quand, en une phrase, vous assimilez politiciens, technocrates et syndicalistes, vous venez de dépasser une nouvelle ligne jaune et j’en suis profondément choqué. Le syndicalisme, qu’il soit paysan ou ouvrier, doit être respecté ! Soit vous ignorez l’histoire, toutes les luttes et les acquis dont vous avez aussi profité, soit vous voulez nous provoquer pour mieux servir cette brochette de milliardaires qui assistaient à ce fait d’armes.
Mais une fois de plus, vous m’avez démontré que vous êtes un homme dangereux, il est donc clair que je ne voterai pas pour vous.
D’abord, par respect pour tous ceux qui se sont battus pour que notre démocratie soit devenue la patrie des droits de l’homme.
Ensuite, parce que, ne vous en déplaise, le syndicalisme est un des piliers essentiels de notre démocratie, et c’est grâce à lui que tant de conquêtes sociales ont été gagnées pour le bien de l’immense majorité (mais il clair que vous ne voulez plus des syndicats !).
Monsieur Sarkozy êtes-vous donc prêt à remettre en cause les acquis gagnés sous le Front Populaire et à la Libération ? Pourtant il me semble vous avoir vu vous incliner sur la tombe du Général de Gaulle ! Lui, il a entériné les revendications du Conseil de la Résistance… Vous n’êtes pas de cette veine, Monsieur.
Enfin, si malgré tout vous êtes élu, je peux vous affirmer, que, ces syndicalistes que vous détestez tant, qui sont à l’opposé de votre doctrine, se mobiliseront pour vous empêcher de finir de détruire ce que des générations ont eu tant de mal à mettre sur pied. Je ne veux pas vivre et faire vivre aux générations futures le libéralisme anglais, résultat des années Thatcher ! Je vis cela au travers de mon fils qui est chercheur à Londres, et ce n’est pas joli joli !
Excusez-moi de vous avoir importuné monsieur, moi le paysan aux sabots pleins de patouille, qui a eu l’outrecuidance de s’adresser au futur consul. Mais j’estime que vous mettez la démocratie en danger, et mon devoir est de vous le dire.
Jean Claude Depoil
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En 1991, au lendemain de la grande manifestation des paysans à Paris avec comme seul mot d’ordre « pas de pays sans paysans », j’ai combattu les importations abusives de viande des pays de l’Est que les grandes entreprises de distributions pillaient sans vergogne. Le 2 octobre 1991 suite à une action devant la DDA (*) de mon département, j’étais arrêté sur ordre du préfet de l’Allier, mis en garde à vue pendant 24 heures. Près de 3000 paysans m’ont sorti de ma cellule (après que j’ai été inculpé de coups et blessures sur forces de l’ordre – version officielle). La réponse de la FDSEA a été simple, elle m’a élu au bureau de sa structure. L’affaire Depoil commençait et pendant deux ans jamais les paysans ne m’ont abandonné. A chaque audience ils étaient présents. J’ai été condamné à trois mois de prison avec sursis et à 80 000 francs de dommages et intérêts. Dans un bel élan de solidarité, tous les paysans y ont été de leurs poches pour régler cette facture.
Elu quelques années plus tard secrétaire général de la FDSEA, je me suis engagé dans le combat contre les activateurs de croissance chez les bovins, méthode pratiquée par des engraisseurs indélicats. J’ai été à plusieurs reprises menacé de mort, puis je me suis battu au moment de l’ESB pour démasquer les vrais responsables (vos amis politiques anglais y étaient pour beaucoup). Aujourd’hui je suis élu à la chambre d’agriculture.
Vous m’excuserez si j’ai été long, mais je veux que vous sachiez qui vous interpelle.
J’ai écouté votre discours de Bercy. Quand, en une phrase, vous assimilez politiciens, technocrates et syndicalistes, vous venez de dépasser une nouvelle ligne jaune et j’en suis profondément choqué. Le syndicalisme, qu’il soit paysan ou ouvrier, doit être respecté ! Soit vous ignorez l’histoire, toutes les luttes et les acquis dont vous avez aussi profité, soit vous voulez nous provoquer pour mieux servir cette brochette de milliardaires qui assistaient à ce fait d’armes.
Mais une fois de plus, vous m’avez démontré que vous êtes un homme dangereux, il est donc clair que je ne voterai pas pour vous.
D’abord, par respect pour tous ceux qui se sont battus pour que notre démocratie soit devenue la patrie des droits de l’homme.
Ensuite, parce que, ne vous en déplaise, le syndicalisme est un des piliers essentiels de notre démocratie, et c’est grâce à lui que tant de conquêtes sociales ont été gagnées pour le bien de l’immense majorité (mais il clair que vous ne voulez plus des syndicats !).
Monsieur Sarkozy êtes-vous donc prêt à remettre en cause les acquis gagnés sous le Front Populaire et à la Libération ? Pourtant il me semble vous avoir vu vous incliner sur la tombe du Général de Gaulle ! Lui, il a entériné les revendications du Conseil de la Résistance… Vous n’êtes pas de cette veine, Monsieur.
Enfin, si malgré tout vous êtes élu, je peux vous affirmer, que, ces syndicalistes que vous détestez tant, qui sont à l’opposé de votre doctrine, se mobiliseront pour vous empêcher de finir de détruire ce que des générations ont eu tant de mal à mettre sur pied. Je ne veux pas vivre et faire vivre aux générations futures le libéralisme anglais, résultat des années Thatcher ! Je vis cela au travers de mon fils qui est chercheur à Londres, et ce n’est pas joli joli !
Excusez-moi de vous avoir importuné monsieur, moi le paysan aux sabots pleins de patouille, qui a eu l’outrecuidance de s’adresser au futur consul. Mais j’estime que vous mettez la démocratie en danger, et mon devoir est de vous le dire.
Jean Claude Depoil
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Fidel Castro dans un long article rappelle la terrible épopée des Roms , et sa vision du dossier
Cela se passe en France |
1496 : essor de la pensée humaniste. Les peuples Roms d’Allemagne sont déclarés traîtres aux pays chrétiens, espions à la solde des Turcs, porteurs de la peste, sorciers, bandits et voleurs d’enfants.
1710 : siècle des Lumières et de la Raison. Un édit envoie à la potence, sans autre forme de procès, tous les Roms adultes de Prague. Les jeunes et les femmes sont mutilés. En Bohème, on leur coupe l’oreille gauche. En Moravie, l’oreille droite.1899 : apogée de la modernité et du progrès. La police de Bavière crée une section spéciale des questions Roms. En 1929, cette section devient un Centre national qui est transféré à Munich puis, en 1937, à Berlin. Quatre ans après, un demi-million de Roms meurt dans les camps de concentration d’Europe centrale et de l’Est.Eva Justin, assistante du docteur Robert Ritter, de la Section d’investigations raciales du ministère allemand de la Santé, affirme que le sang Roms est extrêmement dangereux pour la pureté de la race allemande. Et un certain docteur Portschy adresse un mémorandum à Hitler pour lui suggérer de condamner les Roms aux travaux forcés et de les stériliser en masse car ils mettent en danger la pureté du sang du paysannat allemand.Taxés de criminels invétérés, les Roms commencent à être arrêtés en masse ; dès 1938, ils sont incarcérés dans des blocs spéciaux des camps de Buchenwald, de Mauthausen, de Gusen, de Dautmergen, de Natzweiler et de Flossenburg.Dans un camp de Ravensbruck lui appartenant, Heinrich Himmler, le chef de la Gestapo (SS), crée un espace pour sacrifier les femmes Roms soumises à des expérimentations médicales. Cent vingt fillettes Roms sont stérilisées. Des femmes Roms mariées à des non-Roms sont stérilisées à l’hôpital de Dusseldorf-Lierenfeld.Des milliers d’autres Roms sont déportés de Belgique, de Hollande et de France vers le camp polonais d’Auschwitz. Dans ses Mémoires, Rudolf Hess (le commandant du camp) raconte que des quasi-centenaires, des femmes enceintes et un grand nombre d’enfants faisaient partie de ces déportés.Aucun des cinq mille Roms du ghetto de Lodz (Pologne) […] ne survécut.En Yougoslavie, Roms et juifs étaient exécutés pareillement dans le bois de Jajnice. Les paysans se rappellent encore les cris des petits Roms conduits sur les lieux d’exécution. Dans les camps d’extermination, seul l’amour des Roms pour la musique leur servit parfois de consolation. À Auschwitz, affamés et pouilleux, ils se réunissaient pour jouer et encourageaient les enfants à danser. Mais le courage des guérilleros Roms de la résistance polonaise dans la région de Nieswiez resta légendaire.
La musique fut un facteur qui maintint leur unité et les aida à survivre, tout comme la religion le fut chez les chrétiens, les juifs et les musulmans.
Dans une série d’articles parus dès fin août, La Jornada a rappelé des événements presque oubliés sur le sort des Roms en Europe qui, bien que victimes du nazisme, ne furent pas pris en considération après le procès de Nuremberg en 1945-1946.
Le gouvernement du chancelier Konrad Adenauer déclara que l’extermination des Roms avant 1943 avait obéi à des politiques d’État légales, si bien que les victimes d’avant cette date ne reçurent aucune indemnisation. Robert Ritter, l’expert nazi en extermination des Roms, fut libéré. Ce n’est qu’en 1982, soit trente-neuf ans après, qu’il fut reconnu que les victimes avaient droit à des indemnisations, mais la majorité était déjà morte. Plus des trois quarts des Roms, calculés entre 12 et 14 millions, vivent en Europe centrale et de l’Est. La Yougoslavie socialiste de Tito fut la seule à reconnaître aux Roms les mêmes droits qu’aux minorités croates, albanaises et macédoniennes.
Cela se passe en France |
On calcule que deux millions de Roms vivent en Roumanie, pays allié des USA et membre illustre de l’OTAN, dont le président, Traian Basescu, a qualifié une journaliste d’ « immonde Roms ». Quelqu’un de très délicat et d’une politesse exquise, on le constate.
Le site web Univisión.com a commenté les manifestations organisées contre l’expulsion de Roms et contre la « xénophobie » en France. Selon l’agence de presse AFP, environ « cent trente manifestations devaient se dérouler en France et devant les ambassades françaises de plusieurs pays de l’Union européenne, avec le soutien de dizaines d’organisations des droits humains, de syndicats et de partis de gauche et d’écologistes ». La longue dépêche évoque la participation de personnalités connues de la culture, comme Jane Birkin et la cinéaste Agnès Jaoui, et rappelle que la première a fait partie, aux côtés de l’ancien résistant à l’occupation nazie de France (1940-1944), Stephane Hessel, du groupe qui eut ensuite des entretiens avec des conseillers d’Eric Besson, le ministre de l’Immigration.
« Ça a été un dialogue de sourds, mais il est bon qu’il ait eu lieu pour leur montrer qu’une bonne partie de la population se dresse contre cette politique nauséabonde", a déclaré le porte-parole du réseau Education sans frontières… »
D’autres nouvelles abordent ce point épineux. Selon l’article de Ricardo Martínez de Rituerto, surelpais.com, « le Parlement européen a cloué hier au pilori la France et Nicolas Sarkozy pour leur rapatriement de milliers de Roms roumains et bulgares, à la suite de débats tendus au cours desquels l’attitude de José Manuel Durão Barroso et de la Commission a été qualifiée de scandaleuse et de ridicule, compte tenu de leur apparente pusillanimité à condamner les décisions de Paris comme illégales et contraires au droit communautaire ».
La Jornada a fourni dans un autre article une donnée sociale impressionnante : la mortalité néonatale des Roms est neuf fois plus élevée que la moyenne européenne et leur espérance de vie dépasse à peine cinquante ans.
Le journal mexicain avait informé le 29 août :
Bien que les critiques n’aient pas manqué, aussi bien de la part des institutions de l’Union européenne que de l’Église catholique, de l’ONU et d’une vaste gamme d’organisations travaillant auprès des émigrés, Sarkozy insiste pour expulser et déporter des centaines de citoyens bulgares et roumains, des citoyens européens, donc, au motif de leur nature prétendument "criminelle".
On a du mal à croire, après le terrible passé de l’Europe en matière de racisme et d’intolérance, qu’une ethnie entière puisse encore être ainsi criminalisée et signalée en bloc comme un problème social.L’indifférence, voire la complaisance face aux actions aujourd’hui de la police française, hier de la police italienne, et en général européenne, laissent pantois les observateurs les plus optimistes.
Soudain, tandis que j’écrivais ces Réflexions, je me suis rappelé que la France était la troisième puissance nucléaire de la planète et que Sarkozy possédait lui aussi un attaché-case qui contient les codes autorisant le lancement de l’une des plus de trois cents bombes que possède ce pays. De quel droit moral peut-on dès lors lancer une attaque contre l’Iran, que l’on condamne pour sa prétendue intention de fabriquer une bombe atomique ? Où sont la sagesse et la logique de cette politique ?
Supposons que Sarkozy perde soudain la tête, comme il semble que c’est en train d’arriver… Que ferait en l’occurrence le Conseil de sécurité des Nations Unies de Sarkozy et de son attaché-case ?
Que se passerait-il si l’extrême droite française décidait d’obliger Sarkozy à suivre une politique raciste en contradiction avec les normes de l’Union européenne ?
Le Conseil de sécurité pourrait-il répondre à ces deux questions ?
L’absence de vérité et la primauté du mensonge sont la pire tragédie à notre périlleuse ère nucléaire.
Fidel Castro Ruz
Le 12 septembre 2010
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