"J'ai vu des choses en tant que civil quand j'ai été chanté là-bas. J'ai vu des choses absolument sordides. A Oran, il y avait une grande promenade. Des Européens jetaient des Arabes comme ça par dessus la jetée. On se demandait pourquoi ? La veille, il y avait eu deux petits Européens qui avaient été égorgés par des Arabes", a-t-il commenté, avant de lancer la réplique qui fait mouche : "La France doit des excuses à l'Algérie. La France a été un pays colonial. Qui dit colonisé, dit esclavage".
Quand les nostalgiques de l’Algérie française, ça ose tout et surtout le pire, à l’image de Gérard Longuet, l’ex-ministre de la Défense de l’oligarchie Sarkozyste et ex-membre du groupe d’extrême-droite Occident, dont le bras d’honneur, arrogant et vulgaire, envoyé aux autorités algériennes pour toute réponse à l’exigence de « reconnaissance franche des crimes perpétrés par le colonialisme français" hante encore les mémoires, Eddy Mitchell réussit en une petite phrase qui tue à jeter un gros pavé dans la mare de la "racaille" néo-colonialiste hexagonale.
Après l’affligeant spectacle des bras d’honneur offert, en 2012, par les duettistes Umpiste et Frontiste, Gérard Longuet et Gilbert Collard, le deuxième ayant singé le premier en signe de son soutien inconditionnel, peut-être va-t-on assister à celui infiniment plus réjouissant des « bras leur en tombent » !
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