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mercredi 11 janvier 2012

Pendant que nos guignols qui se prennent pour des Hommes d'états assassinent des milliers d'enfants , de femmes , d'hommes qui ont le malheur d'habiter dans des pays produisant du pétrole , les peuples du Sahel meurent de faim : une honte , un crime sans nom , un vrai crime volontaire , un crime contre l'humanité ....


Le Programme alimentaire et Action contre la faim, rejoint dernièrement par l’Oxfam international, tirent la sonnette d’alarme. 
D’après les ONG, plusieurs zones du Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Tchad risquent d’être touchées par une crise alimentaire. Certains habitants auraient déjà rencontré des difficultés d’accès à la nourriture. Les causes de cette insécurité alimentaire sont multiples: mauvaise saison des pluies, récoltes de céréales trop faibles et niveau de pâturage au minimum. Autre facteur aggravant, selon le coordinateur humanitaire de l’Oxfam pour l’Afrique de l’Ouest, Nahuel Arenas,«la perte des revenus y compris la baisse des transferts monétaires effectués par les migrants économiques en Libye et en Côte d’Ivoire». 
Une population vulnérable 
Ce n’est pas la première année que le Sahel est menacé par une crise alimentaire. En 2010, 2008 et 2005, les populations avaient dû faire face au manque de nourriture. Conséquence: ces crises successives ont rendu ces familles «chroniquement vulnérables». 



Les enfants sont les premières victimes de ces crises à répétition. Selon l’UNICEF, pendant la période de famine de 2011 (de mai à août), la malnutrition aiguë des enfants a atteint ou a dépassé le seuil critique maximal annuel de 10% dans le Sahel. Si la sécurité alimentaire se détériore significativement en 2012, les conditions de nutrition des enfants pourraient surpasser les niveaux d’alerte dans toutes les régions du Sahel. Une situation qui pourrait être évitée, selon Félicité Tchibindat. Pour sortir de ce cercle vicieux, la conseillère régionale Nutrition pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest au sein de l’UNICEF, préconise une meilleure gestion de l’eau, de la production, la mise en place de méthodes pour contrer les changements climatiques et la création d’un système de protection (transfert d’argent) pour améliorer la résilience des femmes et des enfants. La spécialiste souligne également qu’il est impératif de privilégier la qualité des aliments et non la quantité. «Les gens ont tendance à garder leurs aliments de base comme le riz et faire l’impasse sur la viande et les légumes», explique-t-elle. 
Un climat tendu au Nord du Sahel 
Reste que cette année, d’après l’Oxfam, la plupart des gouvernements et autres acteurs impliqués ont reconnu la situation de crise et ont commencé à designer des plans d’intervention. L’Oxfam a d’ailleurs débuté ces interventions d’urgence en Mauritanie et au Burkina Faso et se préparerait à intervenir au Mali et au Niger. Mais la situation dans certaines régions du Nord du Sahel, avec les enlèvements récents attribués à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), compliquent le déploiement de l’aide humanitaire. 

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