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dimanche 20 janvier 2013

A toi le paysan


A TOI LE PAYSAN
Toi le paysan
Du matin jusqu’au soir,
Du plancher des vaches ,
Au tracteur que l’on dit puissant,
Il te faut travailler et prévoir,
Cogiter ,hésiter et supputer,
Dans ton labeur toujours emprisonné,
La nature t’accompagne
Dans toutes tes décisions ;
Et ,passent les saisons, telle une horloge biologique
Organisent ta vie.
Au prix d’immenses sacrifices
De la terre , tu tires ta survie
Que te dispute cette Europe mercantile
En prétendant t’aider ,ne fait que t’asservir .
Toi le paysan,
Où dans tes veines
Coule une sagesse séculaire,
Revendiquée par des marchands de rêves
Pour qui ne comptent que le pognon.
Toi le paysan,
Dont le bon sens légendaire 
Ne t'aide qu'a donner un avenir
Aux cycles des générations .
Toi le paysan,
Dont les pieds collent à la terre nourricière ,
Ou ton courage s’y régénère ;
Souvent moqué pour tes chausses maculées,
La société devenue artificielle, et tellement superficielle,
En oublie ton rôle essentiel.
Ainsi disparaît,
Si l’on y prend garde, les fondations
De toute une société,
Qui se met à vénérer
de[ performants] agriculteurs.

Jean Claude Depoil

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