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dimanche 27 janvier 2013

Israël , un vote de plus sans résultat probant ni pour l'un pour l'autre la droite et la gauche se retrouve à égalité , pourtant est ce que l'occupation de la Palestine va continuer? Oui car il n'y a pas aujourd'hui de volonté politique pour rendre la liberté au peuple Palestinien...Pourtant la France serait tout autant fondée à exiger le retour d'Israël à ses frontières de 1967 que d'intervenir au Mali


A en croire les « com­men­ta­teurs », les résultats des élec­tions israé­liennes, auraient marqué un certain « recen­trage » sur l’échiquier poli­tique et consti­tue­raient donc un semi échec pour Neta­nyahou.
Il est vrai que les ques­tions sociales ont joué contre lui du fait de la poli­tique qu’il a suivie et qui avait pro­voqué des mou­ve­ments popu­laires consi­dé­rables.
Mais nous savons trop ce que la poli­tique israé­lienne a de conti­nuité sur la longue durée concernant l’occupation et la colo­ni­sation pour avoir quelque illusion sur les consé­quences d’une éven­tuelle recom­po­sition poli­tique. Les partis arrivés en tête du scrutin, y compris ceux pré­sentés comme au « centre », ont en commun d’être tous dans la négation totale des droits nationaux du peuple pales­ti­niens tels qu’ils sont uni­ver­sel­lement reconnus et contenus dans le droit international.
Les sor­dides ou subtils jeux d’alliances, qui sont le quo­tidien de la poli­tique inté­rieure israé­lienne, ne débou­cheront pas, quelle que soit la future coa­lition gou­ver­ne­mentale, sur une remise en cause de la poli­tique de colo­ni­sation.
La fin de celle-​​ci, n’a pour ainsi dire pas fait l’objet de débats comme si le « statu quo » de l’occupation appa­raissait indé­pas­sable. C’est pré­ci­sément cela que la com­mu­nauté inter­na­tionale, à com­mencer par l’Union euro­péenne, doit refuser car entre la paix et la guerre, la liberté et l’occupation, il n’est pas de « statu quo » pos­sible. On ne peut laisser le rouleau com­presseur de la colo­ni­sation pour­suivre son avancée. Quelle que soit la com­po­sition du futur gou­ver­nement, il serait illu­soire d’espérer qu’il s’engage sur le chemin de la paix sans y être contraint.
La France doit agir dans cet esprit, luci­dement. Sans attendre elle doit envoyer à tous un signal clair : recon­naître de manière bila­térale l’État de Palestine dans les fron­tières de 1967 avec Jérusalem-​​Est comme capitale et prendre enfin des mesures pour sanc­tionner la colo­ni­sation. Ce sera ainsi un message pour la société israé­lienne qui ne doit pas pouvoir rester dans un déni de la réalité et un signe d’espoir pour la popu­lation pales­ti­nienne qui n’a que trop souffert.

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