Georges Ibrahim Abdallah
: « Les règles de l'État de droit ne sont pas respectées »
Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré en France depuis 29 ans, a obtenu le 21 novembre dernier un avis favorable de la justice française à sa demande de libération, assorti d'un arrêté d'expulsion du territoire français signé par le Ministre de l'intérieur. Cet arrêté n'a pas été signé par Manuel Valls et le Tribunal d'application des peines a reporté sa décision au 28 janvier dans l'attente d'une décision.
Les autorités libanaises ont demandé des explications à l'ambassadeur de France. Le Premier ministre libanais a qualifié ce report « d'injustifiable ». Cette situation suscite de l'incompréhension, une vive émotion au Liban car Georges Ibrahim Abdallah, libérable depuis des années, fait manifestement l'objet d'un traitement d'exception. Et ce serait sous pression de l'administration américaine que Manuel Valls n'aurait pas signé l'arrêté d'expulsion.
Le PCF souligne le caractère consternant d'une telle situation judiciaire. Les règles élémentaires de la justice, de l'État de droit doivent être respectées et Georges Ibrahim Abdallah doit, en conséquence, être libéré
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