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dimanche 12 mai 2013

Lettre à un pervers


Lettre à un pervers ;

Tu es toujours gracieux , aimable , flatteur même , pourtant , pourtant , que pourrait t'on te reprocher , à t'écouter tu es un forçat du travail , un homme quoi . On te sent bien mollasson , tu fuis les discutions sérieuses , le sport est ton eldorado , ton passeport pour discuter avec les jeunes et moins jeunes , il n'est pas question que tu le pratiques , non mais tu joue l'expert , l'analyste infaillible...
Cela t'évite de parler de tes travers ...Tu sembles connaître ton métier d'« agriculteur » non tu n'es pas paysan ,féru d'ordinateur tu joue là aussi les experts tu l'es surement , ha! La comptabilité tu l'aimes , tu adores jouer avec les chiffres , les chiffres , les chiffres...les bilans , les résultats comptables , n'oublions pas la carambouille « tout ce qui rentre fait ventre » . Tu es capable de faire du fric avec tout , tu déteste les arabes mais comme tu le dis « ils achètent mes agneaux , ils paient » mais tu pestes sur leur façon de travailler , leur culture quoi ; mais toi tu n'es pas raciste , ha! Non , tu n'aimes pas les arabes c'est différent …..Tu es un bon français quoi !
Tu reste un grand défenseur de ce système que tu exploites à merveille ,actif défenseur de la banque dite verte , sans jamais faire état de tes capacités de « financier » , tu sais encenser, flatter ces « costumes trois pièces » qui font ton admiration , tu aimes leur compagnie , elle flatte ton ego .
Tes proches ou plutôt tes parents sont ta chose , tu as su en tirer profit ,par la douceur ? non par la culpabilisation , par la force distillée avec précision , une force presque tranquille qui su les rendre dépendants ,coupables à tes yeux pervers de t'avoir donner leur exploitation , donner car tu as su « oublier » de payer le peu qu'ils te demandaient , quand ton père t'agaçait ou ne répondait à tes demandes , la brutalité ne te dérangeait pas , les coups , les violences physiques n'étaient pas rares , mais toujours en te présentant comme la pauvre victime .

Ils ont souffert en silence , souffert en espérant que personne n'apprennent , les pauvres avaient honte que cela se sache , tu avais tellement bien manœuvrer que les pauvres vieux se sentaient coupables ou responsables de tes soi-disant malheurs . Les souffrances physiques ne suffisaient pas s'y s'ajoutaient les souffrances morales, s'y ajoutaient la privation de la visite des petits enfants ou arrières petits fils ,au motif qu'ils étaient devenus séniles peu intéressants et « rapiats » .
Maintenant , l'un d'eux est mort sans regret pour toi ,il ne t'était plus d'aucune utilité depuis quelques temps .D'ailleurs tu l'as proprement jeté « je n'ai pas le temps de m'occuper de « çà » .disais tu ; pourtant dans sa torpeur , sa solitude il t'appelait , il t'appelait ' le pauvre , ….comment aurait t'il pu comprendre qu'il était devenu de trop , inutile maintenant...
Dans sa souffrance , il n'osait pas ,ce PAYSAN , comprendre que ce fils prodigue est en fait , un Pervers narcissique* et qu'il en était la chose .

TOUTE RESSEMBLANCE AVEC DES PERSONNES EXISTANTES OU AYANT EXISTER NE PEUT ETRE QUE FORTUITE...


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