huit et un neuf
Le sens de l'à-propos ne dispose vraisemblablement pas de relais dans la collection neuronale de François Hollande.
Notre président n'a rien trouvé de mieux que d'aller rendre une petite visite de courtoise allégeance à Angela Merkel, petite croisière à la clé...
... le tout à quelques encablures d'une Russie qui fête le 9 mai la capitulation de l'Allemagne nazie que la France célèbre le 8 mai !
Plus qu'une faute de goût c'est bien là une entorse à la cheville historique de la République qu'il est sensé représenter au plus haut niveau de l'Etat.
Pardonnez-le, ce n'est pas à l'ENA que se prépare au mieux l'agrégation d'histoire.
Prompt à inviter Poutine aux cérémonies commémoratives du débarquement en Normandie de juin 44, la présence du président français était plus justifiée aux cérémonies russes rassemblant des foules immenses le 9 mai que sur les bords de la Baltique avec la chancelière allemande.
Comment s'étonner ensuite que, et au ras des pâquerettes de nos "territoires", nombre de nos Zélus s’accommodent fort bien des écarts à l'ordre des principes.
Présidentielle ou autre, l'élection ne valide pas de compétences... tout au plus souligne-t-elle l'appétit du pouvoir et de sa récompense.
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