Ma rencontre avec Salah Hamouri
Gilboa, le 14 avril 2010
« Un cimetière à numéros »…
Il fait beau ce mercredi matin 14 avril où je vais rencontrer, pour la troisième
fois, Salah Hamouri dans sa prison de Gilboa. Le rendez-vous est fixé à 11
heures, grâce au Consul de France à Haïfa, Monsieur Jean-Christian Coppin.
Nous partons ensemble en voiture depuis les hauteurs de Haïfa, une ville
lumière que lèche une mer d’un bleu profond.
Le Consul a pris avec lui trois livres pour les donner à Salah ainsi que deux
lettres. Nous roulons dans un environnement fait de champs qui semblent très
fertiles et puis, toujours cette désagréable impression, la prison grise surgit d’un
seul coup. Contrairement aux fois précédentes, il n’y a personne sur le parking :
les familles de prisonniers ont en effet décidé de faire grève, avec les prisonniers
eux-mêmes, pour protester contre le fait que les détenus issus de la bande de
Gaza n’ont droit à aucune visite depuis très longtemps. La grève est suivie à
100%.
Avec le Consul nous allons vers une porte « réservée » mais blindée où l’on
nous attend. Ouverture et fermeture des portes métalliques. Bruit sourd. On
donne nos pièces d’identité et nos portables téléphoniques au surveillant. On
passe sous un détecteur puis nous voilà dans une petite cour. Le Consul donne
les trois livres et les lettres au gardien qui nous accompagne. Ils devront d’abord
être lus avant d’être donnés, peut être, à Salah. Le Consul précise que ce ne sont
pas des livres politiques. Le tout disparaît de notre vue et l’on nous dirige vers
une pièce dans laquelle se trouvent des sièges en bois avec des rabats pour
écrire. Salah apparaît sourire aux lèvres. Je l’embrasse fortement…
Il s’assied et pose un petit bloc de papier où toute une page est écrite. Il me dit
d’emblée qu’il a préparé ce rendez-vous avec ses compagnons d’infortune. Il
veut me dire des choses précises mais aussi me demander des informations.
Il veut soulever 6 points. Je l’écoute et je prends des notes. Son premier point, ce
sont les conditions de détention dans la prison. Il repose la question des livres
qu’on refuse absolument aux prisonniers depuis plusieurs mois.
L’administration pénitentiaire a même trouvé une nouvelle « astuce » devant les
protestations d’avoir droit à des livres et de lire. Elle a proposé aux prisonniers
une liste de livres non-politiques parmi lesquels ils pourraient choisir. Un
libraire israélien les fournirait leur a-t-on dit. Ils l’ont fait. Ils ont choisi.
1
Salah a choisi quant à lui un roman de Tahar Ben Jelloun. Il ne l’a toujours pas.
Aucune explication. Aucun prisonnier n’a reçu le moindre livre commandé à
partir d’une liste pourtant préparée par l’administration pénitentiaire. Salah
revient avec insistance sur ce point. C’est un vrai lavage de cerveau, dit-il. « A
notre souffrance générale ils ajoutent une souffrance collective particulière. Ils
veulent nous couper du monde », assène-t-il. Et cela est vrai dans toutes les
prisons. « Il faudrait faire campagne contre cela » dit-il.
Puis il enchaîne sur les « droits de visite ». Il dit qu’il est contraire à la 4ème
Convention de Genève de transférer des populations. Je l’arrête, étonné, pour lui
demander d’où il tient ses sources concernant les Conventions de Genève.
« Nous avons cela dans la bibliothèque », me répond-il. Et il insiste sur les
prisonniers issus de Gaza. « Il y a environ 8.000 prisonniers palestiniens
aujourd’hui, dont 1.000 de Gaza. Ils ne peuvent recevoir aucune visite. On nous
dit que c’est à cause de la capture de Gilad Shalit, détenu dans un lieu inconnu.
Mais c’est faux car cela était vrai avant qu’il soit capturé. Ils n’avaient pas
droit aux visites bien avant. Alors ? Pour les prisonniers de Cisjordanie,
poursuit-il, ils n’ont droit de voir qu’une personne. Pas deux. Si bien que des
enfants en bas âge sont obligés de venir seuls pour voir leur père ou leur mère.
Parmi les prisonniers il y a aussi ceux de Jérusalem. Ils sont 300. Et il y a aussi
200 « arabes israéliens ».
C’est contre cette situation qu’ils sont en grève et les familles solidairement. Et
ils entendent continuer, sous d’autres formes encore, malgré toutes les menaces
qui pèsent sur eux. Une grève de la faim est envisagée.
Il parle des « malades et des enfants emprisonnés ». Il y a environ 300 à 350
enfants emprisonnés. Ils sont traités comme des adultes. Rien de particulier pour
eux dans ce « monde » spécial. Ils sont perdus. Ils ne comprennent rien. L’un
d’entre eux vient d’être libéré. « Il avait 12 ans et il était en prison depuis l’âge
de 9 ans. Comment est-ce possible ? » Il demande : « Est-ce qu’au moins
l’UNICEF est informée de cette situation et fait quelque chose ? » Je ne sais que
répondre…
Il enchaîne sur les malades. « Tous les soirs, raconte-t-il, un docteur passe dans
les cellules pour demander aux prisonniers si tout va bien. Quelque soit le mal
ou le symptôme dont vous vous plaignez, on vous donne de l’aspirine. C’est
tout. Toujours de l’aspirine. C’est ainsi que 18 prisonniers ont le cancer et
n’ont pas été soignés autrement qu’avec de l’aspirine. On refuse de les libérer
même dans ce cas alors qu’ils sont en fin de vie. On les estime trop dangereux
car ils n’ont plus rien à perdre… Dans ma cellule il y a un aveugle. Il a 25 ans.
Il est traité comme les autres. » Ils demandent que des médecins palestiniens
puissent venir les consulter. Seuls les dentistes sont des Palestiniens.
2
Il m’interroge alors sur la campagne contre le mur et sur Bil’in. Je lui raconte ce
qui se fait.
Il me demande pourquoi la résistance n’est pas généralisée. Il est très clair :
« Devant la situation actuelle et l’échec des négociations politiques nous
n’avons pas d’autre choix que celui de la résistance. Il faut élargir le
mouvement et lutter avec l’aide de tous ceux qui dans le monde se mobilisent
pour la Palestine. Les Etats étrangers doivent faire cesser cette occupation qui
se moque des lois internationales. Celles-ci doit être appliquées, à commencer
par la résolution 194 avec le droit sacré au retour des réfugiés. Aujourd’hui le
peuple palestinien est confronté à un gouvernement d’extrême droite des plus
racistes qui utilise tous les moyens pour détruire l’objectif d’un Etat palestinien.
On le voit avec ce mur d’apartheid qui est un mur politique visant à tracer
unilatéralement les frontières afin d’effacer l’idée d’un véritable Etat
palestinien. Ils veulent renforcer leur slogan historique : « La Palestine est une
terre sans peuple pour un peuple sans terre ». La colonisation continue. Surtout
à Jérusalem. Ils veulent vider notre capitale pour que Jérusalem devienne
effectivement la capitale de l’Etat sioniste. Ce qui se passe à Jérusalem est un
nettoyage ethnique. Et le gouvernement israélien vient de prendre la décision
d’expulser les Palestiniens qui ne sont pas enregistrés par l’administration
israélienne. Cela vise les habitants de Gaza mais aussi de Cisjordanie ainsi que
les internationaux qui se mobilisent à nos côtés. Ils se livrent à un véritable
génocide politique. » Je ne pourrai pas lui dire, et pour cause, que l’ONU vient
de condamner cet ordre militaire israélien numéro 1650. Verbalement…
Salah a un discours charpenté. Il est moins « tendu » que les fois précédentes où
je l’ai rencontré. Il fait des analyses politiques. Presque sereinement. En tout cas
froidement.
Il parle maintenant du rapport Goldstone qui reste sans suite réelle et du siège de
Gaza qui est illégal et dur. Encore une preuve pour lui de la différence de
traitement dont bénéficie la politique israélienne qui n’encoure jamais d’actes
fermes de la communauté internationale à son endroit pour que le droit
international soit respecté.
Il reparle alors de la solidarité qui se manifeste vers lui et les prisonniers. Il me
dit que sans cette solidarité « Notre sort et notre existence seraient inconnus.
Les prisons israéliennes nous les appelons « des cimetières à numéros ». Vous
ne pouvez pas imaginer tout ce que cette solidarité nous apporte et je n’aurai
jamais des mots assez forts pour vous le dire. Grâce à vous ils sont obligés de
parler de nous. On parle de nous. C’est considérable ! »
3
Il en vient à son cas personnel. Nous parlons déjà depuis plus d’une heure et
demie… Il me dit « officiellement » qu’il se refuse, dans le cas d’une procédure
de remise de peine, à présenter des « excuses. Ni directes ni indirectes ». Il parle
d’excuses « indirectes » car l’idée avait existé que son avocat en présente à sa
place en quelque sorte. Il refuse cela. « Ce n’est pas à moi de présenter des
excuses mais aux autres, en face. Moi je n’ai rien à regretter. Je suis fier de
mon peuple et de sa résistance contre l’occupation. » Je lui demande de préciser
ce qu’il entend par « Je viendrai en France » afin de lever toute interprétation. Il
me redit qu’une fois libéré il compte bien venir en France, en effet, mais pas
pour y vivre durablement. » Aucune autre interprétation n’est possible sur ce
point. Et il me dit en me regardant droit dans les yeux : « Je ne comprends pas
pourquoi Nicolas Sarkozy ne fait rien pour moi qui suis pourtant aussi
Français ». Je souris. Jaune…
Puis il reparle des autres mais plus de lui. Il a réfléchi, avec ses camarades, à des
idées pour aider les prisonniers.
Il se demande comment mettre en place une aide spécifique et solidaire pour les
enfants de prisonniers. Imaginer des actions avec les Centres culturels français ?
On parle de cela. On imagine. On va voir… Il dit qu’il faut trouver les moyens
pour que les prisonniers qui sortent soient pris en charge psychologiquement. De
même il pense que des prisonniers qui sont libérés et qui possèdent des diplômes
devraient pouvoir être aidés pour poursuivre leurs études, peut être à l’étranger ?
Il me parle d’une idée : pourquoi ne pas filmer un enfant de prisonnier durant
plusieurs semaines pour montrer sa vie. Quand il va et sort de l’école, sans la
présence de son père à la maison ni devant l’école. Comment il doit se lever très
tôt pour aller tout seul lui rendre visite en prison au milieu des adultes. « Ce
serait bien de montrer comment vivent les enfants de prisonniers. » On parle de
tout cela, dans les détails.
Deux heures se sont déjà écoulées depuis le début de notre entretien. Il va falloir
que nous nous quittions. On se lève. Je l’embrasse encore très fort. On se salue
par signes de la main tandis qu’il avance vers une porte derrière laquelle il
rejoindra sa geôle. Il me lance une dernière phrase : « Il faut dire à ma mère que
les visites reprendront le 2 mai ! ». Le message sera transmis le soir même mais
finalement ce sera le 9 mai. La lourde porte se ferme derrière lui. Nous sortons
de la prison. Le soleil est toujours là pour nous. Mais toujours pas pour lui…
Jean-Claude Lefort
Le 28 avril 2010
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Le blog d'un syndicaliste Paysan : Jean Claude Depoil/ RÉSISTER EST UN DEVOIR. SE SOUMETTRE UNE ERREUR ? NON ,UNE FAUTE IMPARDONNABLE/ Lutter contre l'argent roi qui détruit tout/ De Louise Michel: "Puisqu'il semble que tout coeur qui bat pour la liberté n'a droit qu'a un peu de plomb,j'en réclame ma part, moi!Si vous me laissez vivre ,je ne cesserai de réclamer vengeance...si vous n’êtes pas des lâches tuez moi!". Photo d'une "manif" paysanne FDSEA au Donjon dans les années 50
Pages
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jeudi 29 avril 2010
mercredi 28 avril 2010
Un président pas tout a fait comme les autres
http://portalmre.rree.gov.bo/cumbre/Referendum.aspx
Voici la page sur la quelle Evo Moralès lance un appel international , cet homme politique d'une clairvoyance terrible , prend les peuples à témoin et leur demande de s'exprimer faite le , avec le lien ci dessus , ne comptez pas sur les grands médias pour lui faire écho!
Nous sommes tous concernés.
mardi 27 avril 2010
Sont ils devenus fous ou ont'ils programmés notre mort
La crise ce n'est pas une légende , elle fait des dégâts terribles , en plus si la sélection politique s'en mêle!!!! et en plus c'est vrai !
Les paysans engagés peuvent se le demander , si ce n'est pas des banques c'est les" professionnels "qui s'en prennent à ceux qui ne sont pas dans le moule, hier quelques dizaines de paysans ayant refuser le protocole de vaccination notamment pour la FCO plus quelques uns qui refusaient le comportement des responsables du GDS qui se sont retrouvés assignés devant le tribunal de Moulins .
Le pire c'est au moment ou l'on conjugue le bio à tous les temps que l'on s'en prend à ceux qui refusent le système ,il faut dire que ces bio ne sont pas issus de la volonté européenne mais ceux ci y sont par vocation , par conviction ce sont des PAYSANS et des vrais , beaucoup sont de mes amis, hier le juge n'a fait que reporter l'audience!
Ailleurs , ce sont les banques qui nous allument à boulets rouges , là il faut décrédibilisés les hommes, c'est beaucoup plus sournois mais facile aussi , qu'est ce qui est plus facile que d'accélérer notre mort par cette crise historique , il faut choisir les paysans qui emmerdent c'est tout!
Sélection, sélection............vous avez dit sélection ! Ho!!!
dimanche 25 avril 2010
samedi 24 avril 2010
Dans une société ou l'argent roi décide de tout, que devient le syndicalisme?
Occupation et bloquage de Carrefour à Moulins par les paysans à l'appel de la FDSEA03
Si le syndicalisme , n'avait pas fait son travail depuis plus de cent ans ou en serait le sort du monde du travail , et pourtant.....
Jamais la désyndicalisation n'a jamais atteint une telle proportion .
Le monde du travail vit maintenant une crise inédite , une crise profonde et calamiteuse , issue d'une crise artificielle de la finance spéculative.
Tous les acquits sont remis en cause et pourtant les gens délaissent les responsabilités syndicales comme ils boudent les cartes syndicales , ceci est dû à mon avis au discourt embiant , des grands médias à la sphère politique qui assènent partout les "malheurs" de la bourse , des banques"exposées dans la faillite de la Grèce ,partout les médias geignent sur les malheurs de ces financiers ,compagnie aérienne , et autres multinationales malheureuses! Et de plus "ils" laissent penser que chacun peut devenir riche tout cela pousse à l'individualisme et au rejet du vivre ensemble
Le monde du travail vit maintenant une crise inédite , une crise profonde et calamiteuse , issue d'une crise artificielle de la finance spéculative.
Tous les acquits sont remis en cause et pourtant les gens délaissent les responsabilités syndicales comme ils boudent les cartes syndicales , ceci est dû à mon avis au discourt embiant , des grands médias à la sphère politique qui assènent partout les "malheurs" de la bourse , des banques"exposées dans la faillite de la Grèce ,partout les médias geignent sur les malheurs de ces financiers ,compagnie aérienne , et autres multinationales malheureuses! Et de plus "ils" laissent penser que chacun peut devenir riche tout cela pousse à l'individualisme et au rejet du vivre ensemble
Mais les pauvres , le peuple , ceux qui triment travaillent avec un salaire de misère, ceux qui n'ont pas de travail , les paysans en détresses , et bien c'est de leurs fautes , ce sont eux les responsables de leur malheur ! La preuve : écoutez les discours officiels , écoutez les bien pensants , la droite et les autres qui veulent encore rogner sur les pauvres acquits qui se transforment en peau de chagrin, retraites , couverture sociale, allocation logement , et j'en passe , tout est remis en cause !
Pendant ce temps , les plus riches , encaissent encore plus de dividendes , regardez les actionnaire des grandes surfaces , des centrales d'achat, ce sont des fortunes colossales qui narguent le peuple démuni cela ne les empêchent pas de ruiner les producteurs de lait , les éleveur de porcs , les producteurs de viande , savez vous , et de la bouche même du président du crédit agricole de Corrèze lors d'une réunion de la FNB , que 50% des paysans se retrouvent en situation de cessation de paiement , c'est la même chose dans tous les départements , mais quel carnage , quel gâchis , quel scandale ce sont des criminels qui permettent cela , ce sont des bandits en col blanc qui le réalisent , tous les paysans qui en sont là le vivent très mal ,voir ne veulent plus le vivre!.
Si nous étions vraiment des êtres humains , si nous étions vraiment des être civilisés ,croyez vous que notre société permettrait cela , tout le monde sait que tout çà va finir en catastrophe , pourtant le libéralisme c'est çà, et cela continue!
C'est cette bête immonde qui permet cette orgie , c'est le capitalisme qui tue , provoque toute cette misère , détruit des familles ,des pays ,pour une seule chose : le fric.
Vous ne croyez pas que çà suffit , ou il nous faut encore plus de misère , plus de morts , plus de chaos , plus de guerre .................................pourtant le syndicalisme est un des outils dont vous pouvez servir pour combattre le système , il n'est pas le seul mais c'est un des piliers majeur de toute démocratie , par contre il n'est efficace que si vous le voulez !
lundi 19 avril 2010
dimanche 18 avril 2010
samedi 17 avril 2010
Le monde paysan, le monde ouvrier , le peuple.......
L'année qui vient risque de voir encore s'amplifier la crise du capitalisme , et les plus humbles vont en payer le prix fort . a tel point que nombres d'analystes en privé nous disent leur peur , ce n'est des craintes , je pèse mes mots et je dit "leur peur" car la catastrophe ne peut plus être loin, tellement les signes avant coureurs sont fort et clair.
Au niveau européen ce sont les pays eux même qui sont au bord de la faillite , je pense bien sûr à la Grèce , mais aussi au Portugal , à l'Espagne, mais l'Italie n'est guère mieux , nous parlons en ce moment de l'Islande pour d'autres raisons , mais il y a peu c'était et c'est la banqueroute; et la France n'est pas au dessus de la mêlée
Tout cela ne date pas d'hier mais depuis que les états ont abandonné l'acte de battre leur monnaie et se sont interdit de se servir de leur banques centrales pour pourvoir à cela , ils ont commencé d'emprunter à des banques privées et se sont mis de ce fait à fabriquer eux aussi de l'argent dette - rien n'y parait quand la machine tourne -sinon une exploitation plus forte des travailleurs - mais quand les banques ne se font plus confiance et arrêtent de se prêter de l'argent , donc de fabriquer de l'argent dette c'est les états qui les renflouent et en se remettant à fabriquer de l'argent dette lui même (dette publique) les banques gardant les intérêts (argent bien réel lui!).
On se rencontre que ce système fou ne peut être qu'éphémère et ne s'appuie au final que sur le travail du peuple qui fabrique la vraie richesse permettant de transformer l'argent dette en argent réel , c'est pourquoi ,il est urgent que les gens se réveillent et comprennent que les maitres du jeu ce sont eux et eux seuls!
Ce capitalisme immonde tourne maintenant tout seul et la machine s'emballe sans que l'on n'y puisse rien ,en tout cas les institution sensée gérer le système , les seuls acteurs capables de réagir ce sont les fabriquants de richesse , donc les travailleurs , c'est à eux de stopper le carnage , sans quoi cette crise historique permettra à de nouvelles fortunes d'émergée plus énormes encore , et à des régions entières du globe de sombrer dans une misère inadmissible et meurtrière et ce coup la ce n'est pas forcément l'Asie , ou l'Afrique ou l'Amérique du sud qui seront concernée , mais bien les pays dit industrialisés .
Je crois sincèrement que les "producteurs" comme les appelait Marx ont intérêt à réagir vite , faute de quoi nous allons écrire une des plus dramatiques pages d'histoire qui n'a jamais été écrite .....................
vendredi 16 avril 2010
jeudi 15 avril 2010
Les retraites un mensonge d'état
A force de déblatérer sur les retraites les frais maladies , la protection sociale , l'intelligentsia française tant à nous faire croire que , effectivement le peuple coute cher et vit au dessus de ses moyens ,comme si la société ce n'était pas le peuple , sauf que en organisant ce discourt les plus riches, les lobbys de tout poil mentent , car le fournisseur de richesse c'est le peuple et que le peuple - c'est là l'outrancier mensonge - celui qui produit la richesse coute cher à lui même , une infime moinorité tente de prélever l'essentiel de la richesse pour son propre compte , et, c'est précisémnent là , qu'intervient la lutte des classes , car cette infime minorité qui par la même occasion gouverne le pays suppose que tout lui est dû en tout cas l'immense majorité de la richesse produite , et par la même refuse de rétrocéder cette richesse pour soigner les gens ,garantir un revenu aux plus anciens d'entre nous et tout simplement vivre !
La question des retraites ne devraient même pas se poser puisque c'est un dû inaliénable , l'exemple le plus fort c'est bien évidement avec quelle rapidité le pouvoir à accorder des avantages pharaoniques aux plus riches de ce pays , preuve que l'argent ne manque pas : il est seulement distribué là ou il ne faut pas .
La question des retraites ne devraient même pas se poser puisque c'est un dû inaliénable , l'exemple le plus fort c'est bien évidement avec quelle rapidité le pouvoir à accorder des avantages pharaoniques aux plus riches de ce pays , preuve que l'argent ne manque pas : il est seulement distribué là ou il ne faut pas .
mardi 13 avril 2010
Quand copains et coquins se rassemblent .......................
Aujourd'hui ,je viens de découvrir une autre face du monde politico financiers , .
Depuis longtemps je fais parti de ceux qui sont mis à l'index (on aiment pas ceux qui ne plient pas).
Les responsables FDSEA depuis de nombreuses années ,sont les mal aimés du département , ce n'est pas un scoup , pourtant de jour en jour le puzzle se construit ; je connaissais les petits arrangements de certains "responsables" afin de barrer la route à nos jeunes , bien sûr me direz vous tu affabules : pas tant que cela , des réactions , sur le coup incompréhensible, petits à petits deviennent plus claires notamment quand j'apprend que d'anciens hormoneurs (au clembuthérol ) que nous avions il y a quelques années un peu secoué afin de les arrêter d'empoisonner les gens , friquottent avec le monde financier , afin de participer à tuer des paysans dont le seul malheur est d'être monter sur le pont pour défendre le métier de paysans , afin de redonner les lettres de noblesses au métier d'éleveur , de protéger le consommateur ,en un mot de vivre dignement de leur métier.
Cette faune se fréquente, se soutient , s'exerce à ce jeu infecte de la calomnie et de la "décrédibilisation" des syndicalistes engagés , progressistes .J''ai connu beaucoup d'épisodes ; mais quelque chose me dit que la FDSEA 03 ne va pas endurer cela bien longtemps maintenant , certes nos responsables souffriront encore mais au final les paysans , comme le monde ouvrier vont gagner la partie, on ne fait pas éternellement une politique contre un peuple , et tôt ou tard la corruption sera écrasée par le peuple et cela arrive beaucoup plus vite qu'on ne le pense , car si la crise fait souffrir les plus pauvres , elle leur ouvre aussi les yeux je l'ai constaté ce jour.................A suivre
Depuis longtemps je fais parti de ceux qui sont mis à l'index (on aiment pas ceux qui ne plient pas).
Les responsables FDSEA depuis de nombreuses années ,sont les mal aimés du département , ce n'est pas un scoup , pourtant de jour en jour le puzzle se construit ; je connaissais les petits arrangements de certains "responsables" afin de barrer la route à nos jeunes , bien sûr me direz vous tu affabules : pas tant que cela , des réactions , sur le coup incompréhensible, petits à petits deviennent plus claires notamment quand j'apprend que d'anciens hormoneurs (au clembuthérol ) que nous avions il y a quelques années un peu secoué afin de les arrêter d'empoisonner les gens , friquottent avec le monde financier , afin de participer à tuer des paysans dont le seul malheur est d'être monter sur le pont pour défendre le métier de paysans , afin de redonner les lettres de noblesses au métier d'éleveur , de protéger le consommateur ,en un mot de vivre dignement de leur métier.
Cette faune se fréquente, se soutient , s'exerce à ce jeu infecte de la calomnie et de la "décrédibilisation" des syndicalistes engagés , progressistes .J''ai connu beaucoup d'épisodes ; mais quelque chose me dit que la FDSEA 03 ne va pas endurer cela bien longtemps maintenant , certes nos responsables souffriront encore mais au final les paysans , comme le monde ouvrier vont gagner la partie, on ne fait pas éternellement une politique contre un peuple , et tôt ou tard la corruption sera écrasée par le peuple et cela arrive beaucoup plus vite qu'on ne le pense , car si la crise fait souffrir les plus pauvres , elle leur ouvre aussi les yeux je l'ai constaté ce jour.................A suivre
dimanche 11 avril 2010
Une politique agricole en cache une autre!
Un métier ,une passion et pourtant , grand nombre de paysans ne parlent que d'arrèter , certains me disent qu'ils en ont marre et , on sent une lassitude extraordinaire .
Dans le même temps certaines exploitations explosent littéralement , s'agrandissant investissant à tout va , nous sentons bien que la politique agricole provoque des injustices énormes , insultantes , il y a peu un voisin me disait que la nouvelle monture de la PAC allait lui rapporter 20000€ de plus , dans le même temps les paysans qui travaillent avec bon sens et appliquent des préceptes en accord avec la nature, voient leurs aides baisser! Je ne parle pas des pleurnicheries des gros céréaliers
Jusqu'à quand les gens vont laisser faire , je ne parle pas d'agriculture biologique , car à mes yeux cela ne veut rien dire , dans quelques temps les gens s'apercevront que bon nombres de grandes exploitations"bio ne le sont que de nom( je ne parle pas de ces paysans bio qui le sont par passion) , mais c'est une autre histoire, non, je parle de cette agriculture paysanne familiale à taille humaine qui est mise à sac , détruite , les paysans traités comme moins que rien .
Il s'installe deux agricultures pour deux types de gens , les riches , pour l'agriculture bio , et les pauvres- l'immense majorité- qui se contenteront des produits de l'agriculture industrielle .
L'agriculture traditionnelle , celle qui jusqu'à aujourd'hui fournissait des produits de qualité ,et qui entretenait les paysages avec bon sens aura fini d'exister , les bocages ne seront que souvenir , les espaces ouverts en montagne ou en zones humides également ; nous sommes à un virage , et à un point de non retour , tout cela risque de coûter très cher à toute la société , mais ce ne sera pas comme au spectacle il n'y aura pas de rappel!
samedi 10 avril 2010
En complément d'une réaction sur le suicide d'un paysan , un de plus ,annoncé sur le site Bellacio
Voici la lettre ouverte que j'ai envoyé au ministère de la santé , il ya plus de 18 mois le ministère n'a jamais daigné me répondre , cette lettre est passée en entier dans le Bourbonnais Rural et a été lue par la présidente de la MSA 03 devant son conseil d'administration
Lettre ouverte à Mesdames
La ministre de la santé à la présidente de la MSA de l’Allier
L’agriculture vit aujourd’hui une crise profonde, crise économique, crise identitaire, les agriculteurs supportent maintenant de contre coup des politiques agricoles successives.
Elles font d’eux des assistés, des producteurs de plus en plus fragiles et vulnérables. La spécialisation poussée des exploitations, les énormes moyens de production nécessaires, l’endettement important, la gestion de plus en plus pointue des fermes agricoles accroissent tous les jours un peu plus le stress des femmes et des hommes qui font ce métier.
Quand vous ajoutez à cela le dérèglement climatique qui a entraîné cette année des précipitations hors normes (700mm) notamment dans la partie Est du département ? La pression des acteurs économiques qui gravitent autour de l’agriculture, pour certains allant même jusqu’au harcèlement, je pense notamment aux banques qui exigent toujours plus, vous êtes effectivement sur un terrain de plus en plus favorable au développement de nombreuses formes de maladies psychologiques dont les dépressions ,souvent méconnues, ignorées ou voire occultées, elles font des ravages dans les campagnes notamment dans la forme ultime qu’est la tentative de suicide ou même le suicide proprement dit .
Mettre fin à ses jours apparaît pour nombres de paysans dépressifs la solution à leurs problèmes et la seule manière à leurs yeux d’échapper au système économique qui tous les jours les écrasent un peu plus, leur rendant la vie impossible ou la moindre contrariété apparaît comme invivable.
Notre devoir est bien sûr d’éviter à tout prix l’isolement et d’essayer dans la mesure du possible de faire s’exprimer tous ces gens, mais la tâche parait bien insurmontable tellement aujourd’hui le système se révèle violent et cruel poussant la majorité d’entre nous au confinement et au renferment sur soi ou travailler toujours plus pour faire face obnubile l’immense majorité des agriculteurs, leur interdisant ainsi de pendre le moindre recul.
Le résultat, nous le connaissons : notre métier détient le triste record des suicides.
C’est pourquoi, madame, je m’adresse à vous, afin, que dans le cadre de vos responsabilités vous fassiez admettre la dépression comme maladie professionnelle et le suicide comme accident du travail, cela me paraît la moindre des choses, si cela ne répare en rien le mal fait, peut être cela permettra t’il de pendre conscience du drame des campagnes et de combattre plus efficacement cette maladie qui bascule tant de familles dans la détresse et le désespoir.
Je pense qu’il est possible de mettre en place une cellule psychologique afin d’aider les plus fragiles à ne pas sombrer, je suis conscient de la difficulté à mettre en place une telle structure mais cela vaut peut être le coup d’être tenter.
Il est bien sûr utopique de penser à un monde meilleur ou l’être humain serait au centre de toutes les préoccupations : au vue des derniers épisodes de la crise et de sa prise en compte par les pouvoirs publics et consulaires (notamment dans l’Allier) cette pensée apparaît à des années lumières.
J’ai conscience en vous écrivant de briser un tabou, mais je pense que la situation est suffisamment grave ,nous nous devons d’agir tous ensemble et rapidement au-delà de nos différences politiques ou philosophiques.
J’espère que ce courrier retiendra toute votre attention, et entraînera de votre part la mobilisation nécessaire à la mise en place de cette exigence.
Recevez, madame mes salutations distinguées
Le secrétaire Général FDSEA 03
Depoil Jean Claude
Paul Jorion , et si il avait raison si demain c'était la faillite générale , les riches pourraient se frotter les main et les travailleurs n'auraient plus que leur yeux pour pleurer et pires nous vivrions une crise humanitaires sans équivalent
vendredi 9 avril 2010
mercredi 7 avril 2010
Le brésil possède des voix qui méritent d'ètre écoutées: les paysans sans terre
A l'occasion des cinquante ans du monde diplomatique
12 Joao Pedro Stedile (Brésil) Sur la réforme agraire
envoyé par naturevol. - L'info internationale vidéo.
le harcellement moral érigé en méthode de pouvoir
En agriculture comme ailleurs , le harcellement moral est devenu un outil de pouvoir , en touchant ainsi à la vie les gros , touchent à ce que l'on a de plus intime . Les exemples ne manquent pas , hélas , ou les représentants du personnel les responsables syndicaux en agriculture ou ailleurs sont broyés par des méthodes immondes ; le vivre ensemble devient une nécessité pourtant le régime s'emploie à le dévoyer .
Le harcellement prend toutes les formes imaginables , quelques fois , on a même du mal à croire ce que l'on voie , ce que l'on entend , ce que l'on ressent , tellement cela semble invraisemblable et pourtant c'est le quotidien de nombres d'entre nous , en entreprise ou en fermes agricoles , le résultat est toujours le même :la dépression voir le suicide , et j'insiste , car je veux tuer le tabou qui entoure ce phénomène .
C'est d'autant plus difficile à dénoncer lorsque l'on en est soit même victime , si depuis tant d'années de militantisme je me suis moi même forgé une carapace, la famille n'en est pas moins atteinte , et plus durement encore quand on tente de décrédibiliser l'action , le travail , l'engagement des paysans responsables , la crise vient à point nommer pour servir d'alibi à la "nomenclatura" financière .
La solidarité est le seul contrepouvoir ,les mois qui viennent seront plus durs encore ,car loin d'en sortir , tous les jours nous nous enfonçons un peu plus dans cette crise qui n'est de notre fait , mais au final , c'est le monde du travail qui va payer exclusivement le lourd tribus ,raison de plus pour faire converger les luttes et unifier le mouvement social.
mardi 6 avril 2010
Quand les paysans souffrent , quand la finance applique sa loi, il reste le syndicat et la solidarité
Il n'y a plus de pitié pour les paysans endettés , pour les paysans qui n'ont voulu qu'exister , pour les paysans qui voyant la tourmente arriver sont montes sur le pont croyant tenir bon .......................
Nous sommes des dizaines de milliers en France , 1800 dans l' Allier dans la merde , mais c'est pire quand le paysan est en plus, un opposant , le triage politique existe partout mais en agriculture , c'est encore plus violent , plus cruel , un paysan de gauche , un paysan résistant , un paysan militant, cela ne mérite que la mort ,et , c'est souvent au sens propre !
Grand est le désespoir du paysan poussé à la faillite par des méthodes d'un autre age , par petites touches , par petits coups portés au quel personne ne prend garde et , petit à petit , la machine se règle pour faire son travail de destruction , c'est d'abord tenter de diviser les forces syndicales , dans l'Allier c'est chose faite !
Puis il faut s'en prendre aux "meneurs" à leur exploitation éviter que leur fils ne puisse s'installer et mener un travail de sape , taper, taper , tous les moyens sont bons , tous les coups sont permis , ce serait bien d'arriver à diviser la famille , mais là c'est pas gagner , alors on s'en prend aux finances , et là rien de plus facile surtout avec la crise actuelle !
Les banques savent faire ce travail et au nom de la rentabilité , au nom de la règlementation bancaire , rien de plus facile de saper le moral de ceux qui en bavent 7 jours sur 7 et rien de plus facile de discrédité un paysan , aux yeux de ces collègues une fuite par ci une fuite par là , un rejet par ci un rejet par là ................
Mais à la FDSEA 03 il est une denrée qui n'est pas en voie d'extinction c'est la solidarité croyez moi c'est l'une des plus belle qui puisse exister , c'est avec nos tripes et notre coeur que nous allons tenir et faire tenir nos camarades , je reçois beaucoup plus que je donne et ce soir j'ai reçu beaucoup de mes camarades de belles leçons de camaraderie , quand l'un boîte, il y en a toujours plusieurs à tendre la main pour aider à marcher et c'est ce qui fait tenir face au rouleau compresseur, oui la solidarité paysanne existe , plus comme il y a 20 ans mais elle est là , ce soir je l'ai entendue .
C'est pour celà aussi que je me bat ; Je ne le répéterai jamais assez , Bruno Vif le Président FDSEA ou encore J L Grener mon adjoint en autre sont des personnages d'une honnêteté et d'une intégrité ors du commun , tout comme l'ensemble du bureau qui sait se montrer soudé et efficace ,quand il le faut ,quand le vent souffle trop fort , oui c'est cela aussi le syndicalisme ,quand avec cela on a la chance d'avoir avec nous une collaboratrice des plus consciencieuse et d'une humanité débordante , sans rien dans sa poche c'est un trésor que l'on possède comme organisation.
Elle est au service de tous ceux qui souffrent.................
lundi 5 avril 2010
dimanche 4 avril 2010
Une parodie pour la fin d'une histoire
Avec cette parodie de film , je repense à ma jeunesse où la fourgonnette de la gendarmerie faisait partie du paysage rural , je repense à tous ces gendarmes qui , au mépris du danger avaient pris fait et cause pour la résistance , à ce gendarme qui n'a pas voulu reconnaitre mon père quand tout jeune ajusteur il participait à détruire les machines pour retarder la sortie de la" Scarabos" (locomotive blindée commandée par les allemands aux usines Schneider au Creusot) , oui cette gendarmerie là est entrain de mourir
Une chanson de lutte reprise par un bon nombre de sites , de Moustaki par le groupe Jolie Môme
un beau message en hommage à toutes les luttes passées , présentes et a venir!
Sans la nommer Jolie Môme Moustaki
envoyé par sudnanterre. - L'info internationale vidéo.
Un poème écrit par un adjudant en soutient à ce gendarme évincé (cet auteur aurait été authentifié par sa direction et menacé de sanction
IL PLEUT SOUS NOS KÉPIS !
Il faisait beau alors, le jour où j’ai signé !
Je me souviens comme j’étais fier de m’engager,
D’être formé à ce métier par mes aînés…
Du bon droit je voulais être le soldat,
Dans le respect des traditions et des hommes.
Du citoyen, à tout faire je serai l’homme !
De ma personne alors, j’ai donné sans compter.
Ma famille dans cette voie s’est trouvée liée.
Mes devoirs étaient les siens sans qu’elle ait signé…
Nos Gradés, nos Officiers étaient nos modèles.
Ils savaient nous motiver et nous ordonner.
Alors nous étions soudés, unis et fidèles…
Nous savions des sacrifices la juste raison,
Et étions tous reconnus “Servants de la Nation !”
De la France, la plus noble et vieille Institution.
Un nouveau Roy fût nommé, et tout a changé.
Diviser pour mieux régner, tel était son but !
Il y parvint bien, précipitant la chute !
Pour ce faire, il choisit bien parmi les nôtres,
Ceux d’entre eux les plus vénaux, les moins fidèles,
Leur fit tant miroiter, qu’il furent ses “apôtres”.
Ces vendus et parjures aujourd’hui, ont ourdi
D’enterrer sans coup férir notre belle histoire…
De nous taire ils nous ordonnent, arguant : “Tout est dit !”
L’un des nôtres osa parler sans démériter,
se faisant ainsi le râle de notre douleur…
Il fût vite éliminé par ces fossoyeurs !
Aujourd’hui, Sainte Geneviève saigne et pleure,
Je sens bien ses larmes chaudes sous mon képi,
Comme si sur moi SARKOZY faisait son pipi…
Soldats nous sommes, et c’est debout que nous mourrons.
Et à l’instar de CAMBRONNE, “MERDE” nous dirons.
Nous briserons nos armes, mais nous taire “Pas question !”
Nous ne sommes que des hommes, soldats mais citoyens,
Et nos voix dans l’urne pèsent bien pour un scrutin…
Qu’on les entende ensuite, d’étonnant n’a rien.
Nous taire il ne faut point, surtout si c’est la fin !
Au pays des Droits de l’Homme, on dénie les miens.
Fidèle, loyal je suis, muet je ne suis point.
Même si tout est fini, que prévue est la fin,
Nous n’irons au sépulcre qu’après avoir tout dit.
Geneviève, Chère Patronne, Il pleut sous nos képis !
Adjudant A.
Dédié au Chef d’Escadron Jean-Hugues MATELLY
La démocratie est en danger cet épisode rappel en bien des points , la publication de la chanson de Craonne ou les poilus hurlaient leur ras le bol . L'adjudant qui a écrit ces ligne démontre qu'un homme honnète et conscient ,ou qu'il soit , sait que toujours la vérité soit dite ; mais comme dit la chanson "le premier qui dit la vérité doit être exécuté". .......... sauf si nous sommes des milliers , des millions à la dire
La démocratie est en danger cet épisode rappel en bien des points , la publication de la chanson de Craonne ou les poilus hurlaient leur ras le bol . L'adjudant qui a écrit ces ligne démontre qu'un homme honnète et conscient ,ou qu'il soit , sait que toujours la vérité soit dite ; mais comme dit la chanson "le premier qui dit la vérité doit être exécuté". .......... sauf si nous sommes des milliers , des millions à la dire
Pour ceux qui n'auraient pas compris que les plus riches sont encore plus riches et les plus pauvres encore plus pauvres
voici un article que j'ai repris sur le site boursorama
INSEE : les très hauts revenus ont gagné plus que les autres entre 2004 et 2007
Le 1% des ménages qui gagne le plus en France a vu ses revenus augmenter plus vite que les autres
entre 2004 et 2007 car les revenus du capital ont crû davantage que ceux du travail, révèle une étude publiée vendredi par l'INSEE, qui décèle une hausse des inégalités.
L'Institut national de la statistique et des études économiques s'est penché sur les "très hauts
revenus", le 1% de la population qui déclare le plus au fisc. En 2007, cela correspondait à des revenus dépassant 84.500 euros par an pour une personne seule, 177.400 euros pour un couple avec deux jeunes enfants.
"Entre 2004 et 2007, les revenus moyens des très hauts revenus ont augmenté plus rapidement que
ceux de l'ensemble de la population", observe l'INSEE.
Cela s'explique notamment par l'origine de leurs revenus.
Au sein de la population générale, 99% des ménages perçoivent des revenus d'activité ou de
remplacement, 40% des revenus du patrimoine (actions, obligations, foncier...) et 2% des revenus
exceptionnels (plus values, dividendes...). Parmi les très hauts revenus, ces proportions sont
respectivement de 99%, 93% et 27%. Autrement dit, "la quasi-totalité des très hauts revenus perçoit à la fois des revenus d'activité et des revenus du patrimoine".
En moyenne, les revenus de ce 1% de privilégiés sont pour les deux tiers des revenus du travail
(revenus d'activité) et pour un tiers des revenus du capital (revenus du patrimoine et exceptionnels).
Or, entre 2004 et 2007, les revenus d'activité ont augmenté en moyenne de 11% tandis que les
revenus du patrimoine montaient en flèche (+46%) et que les revenus exceptionnels s'envolaient
(+55%).
Dans cette période, les ménages à très hauts revenus ont capté 12% de la croissance des revenus,
selon l'INSEE. Selon l'institut, la part de revenu qu'ils détiennent a augmenté de 9% sur cette période.
Dans le même temps, les neuf premiers déciles (90% de la population, ceux qui déclarent moins de
35.700 euros par an pour une personne seule) ont vu leur part de revenu baisser de 1%.
L'INSEE y voit une "augmentation des inégalités par le très haut".
AP
cb/mw
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